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Andy Warhol

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Andy Warhol
Andy Warhol en 1975.
Naissance
Décès
Sépulture
St. John the Baptist Byzantine Catholic Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Andrew Warhola
Pseudonyme
Warhol, Andrew; Warhola, AndrewVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Université Carnegie-Mellon
Schenley High School (en)
Carnegie Mellon School of Art (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Balcomb Greene (en), Samuel Rosenberg (en), Robert Lepper (en), Joseph C. Fitzpatrick (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Représenté par
Artists Rights Society, Skarstedt Gallery (d), Electronic Arts Intermix (en), Galerie GagosianVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvement
Père
Andrej Warhola (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Julia Warhola (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Paul Warhola (d)
John Warhola (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
James Warhola (en) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Œuvres principales
signature d'Andy Warhol
Signature
Vue de la sépulture.

Andrew Warhola, dit Andy Warhol [ˈændi ˈwɔːrhɒl][1], né le à Pittsburgh en Pennsylvanie et mort le à New York, est un artiste américain et l'un des principaux représentants du pop art.

Warhol est connu dans le monde entier pour son travail de peintre, de producteur musical, d'auteur, de réalisateur de films d'avant-garde, ainsi que par ses liens avec les intellectuels, les célébrités de Hollywood ou les aristocrates. Bien que son travail reste controversé, il a été le sujet de multiples expositions, de livres, et de films depuis sa mort. Il est généralement reconnu comme l'un des plus grands artistes du XXe siècle.

Jeunesse et études

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Andy Warhol[2], de son vrai nom Andrew Warhola, Jr, est né de parents ruthènes originaires du village de Miková au nord-est de l'actuelle Slovaquie alors partie de l'Autriche-Hongrie[3]. Il est le quatrième fils de la famille (le cadet décédera avant d’emménager aux États-Unis). Son père, Ondrej Varhola, américanisé en Andrew Warhola, Sr. (1889-1942), émigre aux États-Unis en 1914, alors que sa mère, Julia (née Zavacká, 1892-1972), n'arrive qu'en 1921, après la mort de ses parents. Dans un entretien accordé à László Károly, les deux frères d'Andy, Paul et John, racontent que leur mère n'avait jamais appris l'anglais et parlait un mélange de hongrois et de rusyn. Andrew Warhola travaille alors en tant que mineur de charbon. La famille vit au 55 Beleen Street, et plus tard au 3252 Dawson Street à Oakland (en), une localité proche de Pittsburgh. L'enfance pauvre d'Andy a été modelée par l'environnement pollué de cette banlieue, les privations de sa famille qui souffre de la Grande Dépression, mais aussi par l'iconographie byzantine dans laquelle baigne la famille Warhola chrétienne membre de l'Église grecque-catholique ruthène très pratiquante[4]. En 1933, il commence sa scolarité à l'école primaire où il se sent mal-aimé. Atteint de chorée de Sydenham[5],[6] en 1937, il reste souvent alité ; soigné par sa mère, il dessine, écoute la radio[6] et collectionne des photos de stars de cinéma. Warhol décrira plus tard, l'importance de cette période pour son développement personnel et celui de ses goûts. En , Andrew, son père meurt après trois ans de maladie, son fils n'a que 14 ans[7]. La scolarité d'Andrew se clôt en 1945 avec la remise du diplôme d'études secondaires.

Début de carrière

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Entre 1945 et 1949, Andy étudie au Carnegie Institute of Technology de Pittsburgh où il obtient un Bachelor of Fine Arts (baccalauréat universitaire). C'est au cours de ses études qu'il adopte la technique du dessin tamponné. À l'été 1949, il s'installe à New York, et cette même année, commence à travailler comme dessinateur publicitaire pour le magazine Glamour, à cette occasion apparaît pour la première fois son nom simplifié en Andy Warhol. Il travaille ensuite pour Vogue, et pour Harper's Bazaar et crée ses premiers croquis pour le fabricant de chaussures I. Miller ; il décore aussi des vitrines pour le grand magasin Bronwit Teller. Rêvant de devenir artiste, il traîne souvent dans le bar-restaurant Serendipity 3 (en) fréquenté par des artistes comme Marilyn Monroe, il est remarqué par le patron qui accepte d'accrocher ses premiers dessins[8].

C'est en 1952 qu'a lieu sa première exposition personnelle à la Hugo Gallery (en) (New York) dirigée par Alexandre Iolas. Entre 1953 et 1955, Andy devient créateur de costumes dans une troupe de théâtre, il s'affuble alors de la perruque couleur platine qui va le caractériser[9]. Il ne cessa de mener cette double vie : « J'ai commencé dans l'art commercial et je veux terminer avec une entreprise d'art... être bon en affaire, c'est la forme d'art la plus fascinante... gagner de l'argent est un art, travailler est un art, et les affaires bien conduites sont le plus grand des arts » dit-il[10]. En 1954, sa première exposition à la Loft Gallery de New York a lieu. En 1955, il réalise bon nombre de publicités, allant même jusqu'à fabriquer des cartes de Noël pour divers magasins, comme Tiffany's. Certaines de ces cartes de Noël sont disponibles dans le livre Greetings from Andy (Warhol) Christmas at Tiffany's. En 1956, une exposition exclusive a lieu à la Bodley Gallery, de plus il expose aussi sur Madison Avenue. Durant cette même année, il fait le tour du monde. Sa publicité pour Miller obtient la médaille du Thirty Fifth Annual Art Director's Club Award's. En 1957, il obtient un autre prix pour ses publicités, l'Art Director's Club medal. Il fonde la même année une société gérant les commandes publicitaires. Il sera l'égérie publicitaire de la marque Vidal Sassoon, en posant pour une publicité pour de la laque en 1985[11].

Vie amoureuse

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Andy Warhol affiche ouvertement son homosexualité. En 1968, il rencontre Jed Johnson alors que ce dernier livre un télégramme dans l'atelier de l'artiste. Johnson, alors âgé de 19 ans, commence à faire des petits boulots pour Warhol, qui a 20 ans de plus que lui. Après que Warhol a été abattu en juin 1968, Johnson le soigne. La même année, ils entament une relation amoureuse qui durera 12 ans[13]. Johnson apprend seul à monter des films et travaille sur certains films de Warhol. Johnson réalise Bad, le dernier film produit par Warhol. Le couple partage deux teckels, Archie et Amos. Johnson décore leur maison et devient un architecte d'intérieur à succès[14]. Le côté fêtard de Warhol prend le dessus, ce qui contribue à la rupture de leur relation. Peu de temps après, Warhol rencontra Jon Gould (en), un producteur de Paramount, de qui il tomba rapidement amoureux. Gould ne révèle pas son orientation sexuelle et nie avoir eu une relation amoureuse avec Warhol[13]. En 1984, Jon a dû se rendre d'urgence à l'hôpital pour une pneumonie (il s'agissait en fait d'un langage codé pour le SIDA). Malgré sa phobie des hôpitaux, Warhol rend régulièrement visite à Gould pendant son hospitalisation. Lorsque Gould déménage en Californie en 1985, sa relation avec Warhol prend fin[15]. Jon meurt de complications liées au sida en 1986.

Années 1960

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En -, il réalise ses cinq premiers tableaux (Advertisement, Before and After, Little King, Saturday's Popeye et Superman) inspirés des comics, dont il expose la plupart dans la semaine du 11 ou du à la devanture du magasin Bonwit Teller, qui l'employait pour des illustrations commerciales[16] ; tandis que Roy Lichtenstein présentera ses premiers comics (Girl with ball) le , lors d'une exposition collective de la galerie Léo Castelli, après avoir réalisé sa première œuvre de ce type, Look Mickey, fin . Il est d'ailleurs possible que Lichtenstein ait vu en avril les œuvres de Warhol exposées chez Bonwit Teller, voire que tous deux aient été stimulés par celles des artistes de l'avant-garde européenne exposés à New York en 1960 et 1961, notamment à l'exposition « New Forms - New Media » tenue à la « Martha Jackson Gallery », du 6 au et du au  ; tandis que James Rosenquist réalise ses premières peintures pop dès 1960.

Fin 1961, Irving Blum de la Ferus Gallery de Los Angeles, qui vit probablement les œuvres de Lichtenstein lors de l'exposition collective de chez Castelli, visita l'atelier de Warhol sur les conseils de David Herbert qui travaillait notamment pour Betty Parsons et la Sidney Janis Gallery. Puis après une autre visite chez Castelli et de l'atelier de Warhol en , au cours de laquelle ce dernier lui présente sa nouvelle série de Campbell's Soup Can initiée en , Blum décide immédiatement de l'exposer sur la côte Ouest. Blum déclara plus tard avoir été également chez Castelli juste avant l'exposition personnelle que ce dernier consacra ensuite à Lichtenstein le et avoir eu sa première rencontre avec Warhol six mois plus tôt, ce qui placerait la première visite de son atelier au moment même de l'exposition collective chez Castelli de . Une lettre de Blum à Warhol datée du fixa les dates de sa première exposition collective en qualité d'artiste peintre, présentant 32 Campbell's Soup can, à la Ferus Gallery, du au , après que plusieurs d’entre elles aient été retournées en juin à l'artiste par la Martha Jackson Gallery de New York.

La même année, Warhol, qui y expose à nouveau des Campbell's Soup Can, participe avec Roy Lichtenstein et des artistes français (Yves Klein décédé 5 mois plus tôt, Niki de Saint Phalle, etc), italiens, anglais et suédois à la première manifestation majeure du Pop Art aux États-Unis, organisée en commun avec le Nouveau réalisme et intitulée The New Realists, tenue du au à la Sidney Janis Gallery de New York. Cette exposition faisait notamment écho à l’exposition « Motion in Vision - Vision in Motion » réunissant l'avant-garde européenne du Groupe ZERO, organisée par Tinguely au printemps 1959 à Anvers, suivie de celle tenue au Stedelijk Museum d'Amsterdam en . Comme en 1960, lors de l'exposition « New forms - New Media », des œuvres de Klein sont notamment présentées à l'exposition The New Realists, à la suite de son propre séjour à New York en pour son exposition Yves Klein le Monochrome tenue du 11 au [17] à la Galerie Leo Castelli, mais où il sera amené, face à l'accueil hostile non seulement de la critique mais aussi des artistes américains, à justifier sa démarche par le Manifeste de l’hôtel Chelsea, exposition reprise du au à la Dwan Gallery de Los Angeles, où Irvin Blum l'a probablement également vue.

En , Warhol peint ses premiers Dollars en utilisant la sérigraphie, procédé technique qu'il intègre à l'univers du Pop art. Il compose aussi ses premières séries sur les stars américaines, comme Marilyn Monroe et Elvis Presley, à l'aide de ce nouveau procédé artistique. Warhol démocratise l'art grâce à la sérigraphie; il est maintenant possible de multiplier une œuvre pour les vendre à petit prix, ce qui contribue directement à la consommation de masse. Sa première exposition personnelle a lieu à la Eleanor Ward Stable Gallery à New York du 6 au [18].

L'artiste commence ses séries sur la mort et sur les catastrophes. Puis, à la suite d'une commande du magazine Harper's Bazaar, il entreprend une série de portraits d'acteurs, célébrités, musiciens et personnages du monde de l'art en les faisant poser dans un Photomaton[19]. En , Warhol ouvre la Factory dans un loft sur la 47e rue. Il s'agit d'un atelier artistique où travail et plaisir ne font qu'un: puisque Warhol est un grand fêtard, il s'en sert à la fois comme studio d'enregistrement pour ses œuvres cinématographiques et comme endroit pour faire la fête avec son entourage. C'est là qu'il tourne plusieurs films expérimentaux, largement improvisés, sans sujet ni scénario. À la manière de ses toiles, ces films procèdent par la duplication d'un même motif, comme dans Sleep (tourné dans l'appartement de Giorno), où l'on voit le poète John Giorno dans son sommeil pendant cinq heures et 21 minutes : Warhol filme à l'aide d'une caméra Bolex film 16 mm (bobines noir et blanc de 30 mètres) des plans fixes de son modèle dans des axes de prise de vue différents, ces plans muets étant dupliqués[20],[21].

De mai à , les autorités américaines présentent pour la première fois en Europe, à l'American Center de Paris, l'exposition « De A à Z » regroupant 31 artistes de la jeune scène américaine du Pop art, dont Warhol, Lichtenstein, etc. En 1964 a lieu sa première exposition personnelle en Europe. Pour l'Exposition universelle de New York, Warhol crée le panneau mural Thirteen Most Wanted Men, œuvre qui devra être recouverte d'un drap noir car cette toile, représentant des criminels, est choquante à l'époque. Il commence ses sérigraphies en 3D en reproduisant des boîtes de ketchup Heinz ou de tampons à récurer Brillo (en).

En 1965, il annonce officiellement qu'il abandonne l'art pictural pour des œuvres cinématographiques, mais n'arrêtera jamais en fait. Entre 1966 et 1968 son importante production cinématographique[22] conjuguée au soutien pour le Velvet Underground, font de lui un artiste complet. Il découvre le Velvet en et en devient le producteur[23],[24]. Le groupe se produit souvent à la Factory. En 1968, la Factory déménage au 33 Union Square West.

Tentative d'assassinat

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Le , il échappe de peu à la mort quand Valerie Solanas, militante féministe, qui avait confié le manuscrit d'une pièce de théâtre à Warhol (celui-ci jugea la pièce trop obscène et perdit la seule copie existante), vide le chargeur d’un pistolet sur lui dans le hall de la Factory. Les coups tirés lui transpercent le poumon, la rate, l'estomac, le foie et l'œsophage. Elle tire aussi sur le critique d'art et compagnon d'Andy, Mario Amaya, et essaie également de tuer son impresario, Fred Hughes, avant que l'arme ne s'enraye. Ces trois tentatives d'assassinat traduisent le manque de fiabilité, de même que l'instabilité et la folie mentale de Solanas[25]. Déclaré pendant un temps cliniquement mort, Warhol s'en tire de justesse, mais il ne récupérera jamais vraiment et devra porter un corset jusqu'à la fin de ses jours[26]. Solanas assure elle-même sa défense et plaide coupable à son procès. Elle est condamnée à trois ans de prison. Warhol a refusé de témoigner contre elle.

Cette tentative d'assassinat a une profonde répercussion sur la vie de Warhol – qui décide de renforcer la sécurité de la Factory – et sur son art[27].

Années 1970

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Andy Warhol en 1977.
BMW Art car Warhol 1979 (BMW M1 Gr.4 des 24 Heures du Mans 1979 pour le pilote Hervé Poulain).

En 1969, baignant à la fois dans le milieu underground et VIP de l'époque, Warhol publie les premiers exemplaires de son magazine Interview, créé avec Gerard Malanga, avec des articles illustrés sur les célébrités du moment, qui influencera notablement le monde de la presse et dont la toute première version trimestrielle des Inrockuptibles reprendra le concept[28]. Durant les années 1969 et 1972, il réalise quelques œuvres sur commande, pour des amis ou des directeurs de galerie.

En 1972, il fait un retour à la peinture avec des portraits sérigraphiés, comme ceux de Mao Zedong, tableaux retouchés de manière très gestuelle tout en réalisant des œuvres d'art abstrait et en utilisant la peinture à l'oxydation. Warhol est alors submergé par les commandes. Parmi celles-ci, il a peint une œuvre en 1975 représentant le visage du propriétaire du domaine viticole Mouton Rothschild en accentuant certains traits de son visage avec des couleurs. Cette œuvre a eu droit à sa place sur une étiquette de vin écoulé à plus de 250 000 bouteilles[29].

En 1976, les séries Skulls et Still Life (marteaux et faucilles) sont produites.

Entre 1979 et 1980, Warhol commence les grandes séries rétrospectives, séries reprenant les motifs les plus connus de son œuvre (Campbell's Soup, U.S. dollar Sign, flowers...).

Années 1980

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Entre 1979 et 1981, il est l'invité du collectionneur et galeriste napolitain Lucio Amelio (1921-1994) : ce dernier lui fait rencontrer à Naples Joseph Beuys, puis, il compose une suite de 14 toiles autour du Vésuve et trois tableaux pour l'exposition « Terrae Motus » (1984), où 66 artistes furent invités à créer des œuvres en hommage aux victimes du tremblement de terre de novembre 1980[30].

Durant l'année 1980, Warhol produit des clips vidéos et ouvre la chaîne de télévision câblée Andy Warhol TV. Il fait aussi paraître le livre POPsim, The Warhol's 60s.

Entre 1982 et 1986, il réalise les dernières séries reprenant des peintures célèbres, comme la Naissance de Vénus de Botticelli ou La Cène de Vinci. En 1986 viennent les derniers Selfportraits et la série de portraits de Lénine. La crise du sida dans la communauté gay de l'époque a influencé le travail de l'artiste dans ses dernières années ; il entame une série sur La Cène de Léonard de Vinci, faisant référence à la maladie[31].

C'est également durant ces années qu'Andy Warhol fait la connaissance de Jean-Michel Basquiat et Keith Haring, deux jeunes artistes graffiteurs de rue à New York, qu'il décide de porter sous son aile en faisant d'eux ses protégés. Il les sortira tous deux de la rue en les rendant célèbres durant cette même décennie.

Pierre tombale d'Andy Warhol

Après avoir longtemps repoussé une opération de la vésicule biliaire qui avait été à l'origine de la mort de son père, Andy Warhol subit cette intervention banale au New York Hospital le . Il semble bien s'en remettre, mais il meurt dans son sommeil d'une attaque cardiaque le à New York, probablement victime de ses excès (prise régulière de produits anorexigènes pour perdre du poids mais aussi d'amphétamines comme l'obetrol (en) pour réduire le sommeil)[32]. Sa mort est prononcée à h 31[33].

Au début des années 1960, Andy Warhol, publicitaire reconnu, utilise dans ses dessins publicitaires une technique directe : dessinant ses créations sur du papier hydrofuge, il repasse les contours d'encre encore humide sur des feuilles de papier absorbant, sur le principe du buvard. À cette époque, beaucoup d'artistes peintres sont aussi illustrateurs publicitaires, mais le font discrètement. Warhol, par contre, est tellement connu en tant que dessinateur publicitaire que le reste de son travail artistique n'est pas pris au sérieux.

Il présente dans une galerie quelques-unes de ses œuvres, utilisant ces techniques, mais c'est un échec. Reconsidérant son travail alimentaire et son travail de peintre, plutôt que de les opposer, il pense à les réunir. Il a l'idée d'élever les images de la culture populaire au rang de l'art élitiste, rejoignant ainsi les artistes du pop art, mouvement lancé à Londres au milieu des années 1950 par Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi, qui l'expérimentent indépendamment les uns des autres. Si Roy Lichtenstein et Jasper Johns en sont les pionniers, Andy Warhol sera le Pope of the Pop, le « pape du pop » et en est considéré comme le maître.

En 1963, il adopte la technique qu'il utilisera pour ses œuvres les plus célèbres : la photographie sérigraphiée sur toile. Les photographies simplifiées en noir et blanc, sans gris, sont imprimées en sérigraphie sur la toile peinte de grands aplats de couleurs. Le motif est parfois reproduit plusieurs fois sur la toile, comme un motif de papier peint. C'est le stéréotype du pop art[16] :

« Grâce au procédé sérigraphique, qui laisse la trace de la trame lors de l'impression, Warhol restitue un aspect essentiel des documents qu'il utilise : leur nature d'images déjà imprimées et divulguées par la grande presse, leur nature de cliché, dans tous les sens du mot et en fin de parcours, en les transposant sur la toile, l'artiste accentue encore l'aspect cliché de ces images et la multiplication achève de leur faire perdre leur sens. »

Les motifs de prédilection seront des noms de marques déposées, le symbole du dollar, les visages de célébrités. Le ton, à la fois populaire et iconoclaste, s'inspire de la culture populaire. Le thème des Comics, qui avait d'abord intéressé l'artiste, était déjà pris par le peintre Roy Lichtenstein qui en avait fait sa marque de fabrique. Jasper Johns avait choisi la typographie. Pour se démarquer, Warhol comprit qu'il devait lui aussi trouver sa marque. Ses amis lui conseillèrent de peindre ce qu'il adorait le plus. Ainsi, pour sa première exposition majeure, il choisit de représenter les conserves de Campbell's Soup. Les boîtes de Campbell's Soup ouvertes ou neuves, rouillées, aux étiquettes déchirées, uniques ou multipliées, en séries, en damiers, seront le thème récurrent de Warhol.

Chez Warhol, l'image, son pouvoir au sein de la société de consommation, est en lien avec la mort. La répétition de la figure se rapporte souvent à son exténuation. Le choix des sujets est en rapport avec cette obsession de la mort, y compris pour les toiles célèbres sérigraphiées de Marilyn Monroe (peintes après sa mort, notamment les Diptyque Marilyn) ou de Liz Taylor (peinte alors que l'actrice était gravement malade), icônes reproductibles à l'infini qui deviennent des images de consommation. Dans les dernières années de son œuvre, Warhol presque peintre officiel, appliquera son style à de nombreux portraits de commande, tout en continuant à expérimenter d'autres techniques picturales dans ses séries Shadows, Oxydation paintings, et ses reprises de toiles de Botticelli ou de Léonard de Vinci[réf. nécessaire].

Œuvres plastiques (liste non exhaustive)

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Boîtes de soupes Campbell's, motif majeur dans l'œuvre de Warhol.
Œuvres au Museum Andy Warhol de Medzilaborce
Reproduction des Silver Clouds au Musée d'art moderne de la ville de Paris en . Exposition Warhol Unlimited.
  • 1964 :
  • 1965 : Liz, collection privée.
  • 1966 : Flowers, 2005, pour 6,09 millions d'euros (quatre pièces de 90 × 90 cm sérigraphiées comptant parmi la collection d'œuvres d'art contemporain de la Société générale[34])
  • 1967 :
    • Self-Portrait, dans la Collection Saatchi, à Londres.
    • 10 Marilyn
  • 1968 :
  • 1970 : Flowers, au Museum Moderner Kunst, à Vienne.
  • 1972 : Mao Zedong
  • 1973 : Mao Zedong
  • 1975 : Mick Jagger, Neue Galerie — Sammlung Ludwig, Aix-la-Chapelle
  • 1981 : U.S. Dollar Sign
  • 1983 : Yarn Painting, à la Kunsthalle de Bielefeld.
  • 1984 : Grace Kelly
  • 1986 :
    • Joseph Beuys, galerie Bernd Klüser, Munich
    • Sixty Cènes
  • 1987 : Camouflage II, Lenox Museum Board.

Les sérigraphies d'Andy Warhol ont orné de nombreuses pochettes de disque, les plus célèbres sont la banane pelable du premier disque des Velvet Underground, The Velvet Underground & Nico (1967), et celle de l'album Sticky Fingers des Rolling Stones (1971), le haut d'un jean porté par un homme, dont on peut ouvrir la braguette...

Capsules temporelles

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Entre 1974 et 1987, Warhol collectionne toutes sortes d'objets éphémères de sa vie quotidienne dont il n'a plus l'utilité dans son atelier — correspondance, journaux, souvenirs, objets d'enfance, billets d'avion, même utilisés, nourriture, etc. — qu'il scelle dans de simples boîtes en carton ondulé, les « time capsule » (capsule temporelle). À sa mort, il a ainsi collecté 612 « capsules » datées individuellement, actuellement conservées au Andy Warhol Museum of Pittsburgh (Pennsylvanie)[35],[36].

Exposition Time Capsules
à Marseille (MAC)
-

Filmographie

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Au moment du décès de l'artiste, des milliers de films ont été retrouvés à son domicile, son atelier et autres lieux de travail[37]. Ils s'ajoutent à son travail comme réalisateur, production et acteur dans la constitution de son catalogue raisonné, un projet mené conjointement par The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, le MoMA et le Whitney Museum of American Art[38].

Comme réalisateur

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Comme producteur

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Comme directeur de la photographie

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Comme acteur

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Comme scénariste

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Comme monteur

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Marché de l'art : cote de l'artiste

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  • Un portrait de Mao (208 × 154 cm), peint en 1972, a été vendu pour 17,4 millions de dollars le par Christie's à New York[39].
  • Le , l'œuvre Green Car Crash (228,6 × 203,2 cm), peinte en 1963, a été vendue chez Christie's à New York pour 71,7 millions de dollars[40], soit plus de 53 millions d'euros.
  • Le premier autoportrait de Warhol, Autoportrait, peint au début des années 1960, a été vendu par Christie's à New York pour 38,44 millions de dollars (plus de 27 millions d'euros) le . Le même jour a été vendu Round Jackie pour 3,7 millions de dollars, et Shadow - Red a été adjugée 4,8 millions de dollars[41].

Dans la culture

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  • La série télévisée américaine Vinyl (2016) met en scène Andy Warhol, incarné par John Cameron Mitchell, dans les épisodes Yesterday once more » (épisode 2), Whispered secrets (épisode 3) et Cyclone (épisode 6) de la première saison.
  • Le film Factory Girl (2006) de George Hickenlooper, raconte les rapports tumultueux de Andy Warhol et Edie Sedgwick qui fut un temps son égérie.
  • Dans le film Basquiat de Julian Schnabel, retraçant la vie de Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol est incarné par l'acteur et chanteur David Bowie.
  • Le livre de John Updike Tu chercheras mon visage évoque Andy Warhol.
  • Le Journal fictif d'Andy Warhol, livre de Jérôme Attal, pastiche l'univers de l'artiste et évoque la jeunesse d'Andy Warhol sous un angle littéraire.
  • Dans le roman Vies d’Andy (2010), Philippe Lafitte réinvente une nouvelle vie d’Andy Warhol après sa mort supposée, sous les traits d’une femme fuyant les États-Unis pour l’Europe de l’Est, lieu des origines familiales.
  • Le groupe de rock dandy, The Dandy Warhols, joue sur son nom en guise d'appellation. Ils sont eux-mêmes très influencés par le groupe Velvet underground avec lequel avait travaillé Warhol.
  • Andy Warhol, joué par Crispin Glover, est présent dans le film The Doors de Oliver Stone aux côtés de Val Kilmer interprétant Jim Morrison.
  • Dans le film Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld (2012), Andy Warhol est présenté comme un agent des Men In Black infiltré dans le milieu de la pop et de la mode, qui lui-même n'est peuplé que d'extraterrestres.
  • Dans le jeu Les Sims Superstar, Andy Warhol est une des stars que l'on peut trouver sur les terrains communautaires.
  • Le chanteur David Bowie lui consacre une chanson sur son album Hunky Dory.
  • Il fait une apparition dans le film Bad Georgia Road en 1976[42].
  • En 1990, Lou Reed et John Cale (anciens membres du Velvet Underground) lui consacrent un album hommage intitulé Songs for Drella (Drella étant l'un de ses surnoms, une combinaison entre Dracula et Cinderella).
  • L'astéroïde de la ceinture principale (6701) Warhol lui est dédié.
  • Dans la saison 7 d’American Horror Story, il apparaît sous les traits d'Evan Peters.
  • En 2000 est créé dans la bande dessinée Disney hollandaise le personnage "Andy Warbol" quasi homonyme à Warhol et lui ressemblant[43].
  • Il apparait dans Unfrosted : L'épopée de la Pop-Tart (Unfrosted) de Jerry Seinfeld (2024).

Notes et références

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  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Source : Random House Webster's Unabridged Dictionary
  2. (en) « Andy Warhol | American artist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. (en) andy warhol biography - The Andy Warhol Museum.
  4. (en) Carl Singleton et Rowena Wildin, The Sixties in America, Salem Press, , p. 765.
  5. Docteur Arcier, « La mort d'Andy Warhol, pas si banale », sur Médecine des arts (consulté le ).
  6. a et b (en) Polyxeni Potter, « The Unbearable Lightness of Being », Emerg Infect Dis, vol. 16, no 6,‎ , p. 1052-3. (ISSN 1080-6040, PMID 20507781, PMCID PMC3086235, DOI 10.3201/eid1606.ac1606 Accès libre, lire en ligne [PDF])
  7. (en) Andy Warhol, Ph PubMedia, , p. 8.
  8. (en) Susan Goldman Rubin, Andy Warhol : Pop Art Painter, Harry N. Abrams, , p. 47.
  9. Hors-série Beaux Arts Magazine Andy Warhol, Centre Georges-Pompidou/Beaux Arts SA, Paris, 1999.
  10. Andy Warhol, cité dans Télérama hors-série Andy Warhol Pop Tsar, Télérama SA, Paris, 2009 (ISBN 978-2-914927-06-2).
  11. Valentine Pétry, « Vidal Sassoon en 4 dates », L'Express Styles, Express-Roularta, no 3178,‎ , p. 32 (ISSN 0014-5270).
  12. (en-US) Jennifer Tisdale, « Andy Warhol's Obsession With Repetition Extended to His Relationships — the Late Painter Dated Twins (Twice) », sur Distractify, (consulté le ).
  13. a et b (en-US) Raquel Laneri et Nicki Gostin, « 'The Andy Warhol Diaries' reveals artist's secret love life », (consulté le )
  14. (en-US) Paul Goldberger, « Design Legends: Jed Johnson », sur Architectural Digest, (consulté le )
  15. The Andy Warhol diaries, New York, NY : Warner Books, (ISBN 978-0-446-51426-2, 978-0-671-69697-9 et 978-0-446-39138-2)
  16. a et b Manuel Jover, in Le voleur d'images, hors-série Beaux Arts Magazine Andy Warhol, Centre Georges Pompidou/Beaux Arts SA, Paris, 1999.
  17. Warhol décide donc d'exposer chez Bonwit Teller ses œuvres réalisées les deux mois précédents, quelques jours seulement après l'ouverture de l'exposition Klein chez Castelli !
  18. À la recherche d'un nouvel artiste à exposer pour novembre, en remplacement d'Alex Katz, elle dira en 1986 avoir entendu une voix, attribuée à son « ange gardien », prononcer le nom d'« Andy Warhol », alors qu'elle sommeillait en prenant un bain de soleil à la fin de l'été 1962, dans sa propriété d'Old Lyme dans le Connecticut !
  19. Véronique Bouruet-Aubertot, in Tirage mécanique, Télérama hors-série Andy Warhol Pop Tsar, Télérama SA, Paris, 2009 (ISBN 978-2-914927-06-2).
  20. (en) Sleep d'Andy Warhol - Warholstars.org.
  21. Ce film a été diffusé dans son intégralité dans le cadre de l'émission Switch 1 sur Arte, dans la nuit du 30 au 31 janvier 1999.
  22. Warhol filme Nico à la factory - Ina [vidéo].
  23. (en) Gerard Malanga et Victor Bockris, Up-tight: The Velvet Underground Story, Omnibus, 2002 (ISBN 978-0-7119-9170-5), p. 6.
  24. En 1990, Lou Reed et John Cale, anciens membres du Velvet Underground, produiront, en hommage à Andy Warhol, l'album Songs for Drella, qui s'inspire de sa vie et propose une relecture de leurs rencontres.
  25. Breanne Fahs, « The Radical Possibilities of Valerie Solanas », Feminist Studies, vol. 34, no 3,‎ , p. 591–617 (ISSN 0046-3663, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Wayne Koestenbaum, Andy Warhol, Viking, , p. 151.
  27. (en) Andy Warhol et Pat Hacket, POPism : The Warhol '60s, Harcourt Brace Jovanovich, , p. 287–295.
  28. Serge Ricco, in Le premier magazine parlant, Télérama hors-série Andy Warhol Pop Tsar, Télérama SA, Paris, 2009 (ISBN 978-2-914927-06-2).
  29. « Mouton Rothschild 1975 », sur Château Mouton Rothschild (consulté le ).
  30. Maria Franchini, Dictionnaire insolite de Naples, Paris, Cosmopole, 2015, p. 13.
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  36. Exposition de Times Capsules en Europe : une dizaine, en 2004 au Musée d'Art Moderne de Francfort, huit, en 2015 au MAC de Marseille.
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  43. INDUCKS TEAM, « Warbol », sur inducks.org, - (consulté le )

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Bibliographie

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  • Magazine Interview, depuis 1969
  • Andy Warhol, The Philosophy of Andy Warhol : (From A to B and Back Again), 1977 ; édition française : Ma philosophie de A à B et vice-versa, Flammarion, 2007 (ISBN 978-2-0812-0112-5)
  • (de) Rainer Crone, Das bildnerische Werk Andy Warhols, Berlin, Wasmuth, 1976, 480 pages
  • (en) Andy Warhol, America (photos), Harper & Row ; 1985, édition 2011 : Penguin Classics (ISBN 978-0-1411-9306-9), 224 pages
  • (en) Andy Warhol, The Andy Warhol diaries, Pat Hackett, Grand Central Publishing, 1990 (ISBN 978-0-4463-9138-2) ; édition française : Journal, traduit de l'américain par Jérôme Jacobs et Jean-Sébastien Stelhi, Grasset, 1998 (ISBN 978-2-2464-2871-8), 792 pages
  • (en) John Yau, In the Realm of Appearances: The Art of Andy Warhol, éd. The Ecco Press, 1993,
  • P. de Haas, « Warhol : Le Regard cinéma », Beaux Arts magazine,
  • Florence de Mèredieu, « Andy Warhol ou le palimpseste des médias », in Hôtel des Amériques, essai sur l'art américain, Paris, Blusson, 1996
  • Warhol Live, catalogue de l'exposition du musée des beaux-arts de Montréal, 2008
  • Andy Warhol, les pochettes de disques, catalogue, éd. Musée des beaux-arts de Montréal, 2008
  • Cécile Guilbert, Warhol Spirit, éditions Grasset & Fasquelle, 2008 (ISBN 978-2-2467-3311-9), 277 pages
  • David Downton (trad. Brigitte Quentin, préf. Stéphane Rolland), Les Maîtres de l'illustration de mode [« Master of Fashion Illustration »], Paris, Eyrolles, (1re éd. 2010), 226 p. (ISBN 978-2-212-12705-8, BNF 42541534), « Andy Warhol », p. 124 à 131
  • Nicolas Exertier, « Le cinéma anti-hollywoodien d'Andy Warhol (Principes généraux) », in Art Présence, no 55, juillet-août-, pp. 34-40
  • traduction et préface de Pierre Guglielmina, « Warhol-Hitchcock», Marest Editeur, Paris, , 80 p., (ISSN 0048-4911)
  • Typex, Andy, un conte de faits, Casterman, 2018 (ISBN 978-2-2031-2737-1)
  • Hector Obalk, Andy Warhol n’est pas un grand artiste, Aubier, 1990, rééd. en poche, coll. « Champs-Flammarion », mai 2001 (ISBN 9782700728354).

Articles connexes

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Liens externes

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