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Xi Aurigae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
ξ Aurigae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 54m 50,76694s[1]
Déclinaison +55° 42′ 25,0802″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente +5,00[2]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral A2 Va[3]
Indice U-B +0,12[2]
Indice B-V +0,05[2]
Indice R-I +0,02[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −13,3 ± 2,4 km/s[5]
Mouvement propre μα = −7,049 mas/a[1]
μδ = +12,959 mas/a[1]
Parallaxe 13,370 2 ± 0,167 0 mas[1]
Distance 74,793 ± 0,934 pc (∼244 al)[6]
Magnitude absolue +0,64[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,96 M[8]
Rayon 1,1 R[9]
Gravité de surface (log g) 3,88[8]
Luminosité 49,5 L[7]
Température 9 152 ± 311 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,36 ± 0,04[7]
Rotation 62 km/s[8]
Âge 174 × 106 a[8]

Désignations

ξ Aur, 30 Aur, 32 Cam, HR 2029, HD 39283, HIP 27949, BD+55°1027, FK5 1157, SAO 25450[6]

Xi Aurigae (en abrégé ξ Aur) est une étoile de la constellation boréale du Cocher, située à environ 244 années-lumière de la Terre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,00[2].

Environnement stellaire

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Xi Aurigae présente une parallaxe annuelle de 13,37 ± 0,17 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 74,79 ± 0,93 pc (∼244 al) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,11 en raison de l'extinction créée par le matière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière[10]. C'est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon stellaire connu avec qui elle serait physiquement associée[11].

Propriétés

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Xi Aurigae est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A2 Va[3]. Bien qu'elle ait été une des premières à avoir été cataloguées au sein des étoiles de type λ Bootis, Murphy et al. (2015) ne la considèrent pas comme étant un membre de cette population[3]. Xi Aurigae est près de deux fois plus massive que le Soleil[8] mais son rayon apparaît être à peine plus grand que le rayon solaire[9]. Elle est estimée être âgée de 174 millions d'années et elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 62 km/s[8]. L'étoile est 49,5 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est autour de 9 152 K[8].

Nomenclature

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ξ Aurigae, latinisé en Xi Aurigae, est la désignation de Bayer de l'étoile. Située près de la limite avec la constellation voisine de la Girafe, elle s'est vu attribuer par Flamsteed une double désignation de 30 Aurigae et de 32 Camelopardalis[12].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a b et c (en) Simon J. Murphy et al., « An Evaluation of the Membership Probability of 212 λ Boo Stars. I. A Catalogue », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 32,‎ , p. 43, article no e036 (DOI 10.1017/pasa.2015.34, Bibcode 2015PASA...32...36M, arXiv 1508.03633)
  4. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a et b (en) * ksi Aur -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d e f g et h (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  9. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  10. (en) Simon J. Murphy et Ernst Paunzen, « Gaia's view of the λ Boo star puzzle », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 466, no 1,‎ , p. 546–555 (DOI 10.1093/mnras/stw3141, Bibcode 2017MNRAS.466..546M, arXiv 1612.01528)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

Liens externes

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