Steven Spielberg
Apparence
Steven Allan Spielberg est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio). Il est reconnu pour ses nombreuses productions cinématographiques à succès (E.T., l'extra-terrestre, Jurassic Park, la saga Indiana Jones), ainsi que pour ses activités de gestionnaire.
Citations
[modifier]Citations de ses films (en tant que réalisateur)
[modifier]- 1964 : Firelight
- 1971 : Duel
- 1974 : Sugarland Express
- 1975 : Les Dents de la mer
- 1977 : Rencontres du troisième type
- 1979 : 1941
- 1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue
- 1982 : E.T., l'extra-terrestre
- 1982 : La Couleur pourpre
- 1983 : La Quatrième Dimension, deuxième segment
- 1984 : Indiana Jones et le Temple maudit
- 1987 : Empire du soleil
- 1989 : Always
- 1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade
- 1991 : Hook ou la Revanche du capitaine Crochet
- 1993 : La Liste de Schindler
- 1994 : Jurassic Park
- 1997 : Le Monde perdu : Jurassic Park
- 1997 : Amistad
- 1998 : Il faut sauver le soldat Ryan
- 2001 : A.I. Intelligence artificielle
- 2002 : Minority Report
- 2002 : Arrête-moi si tu peux
- 2004 : Le Terminal
- 2005 : La Guerre des mondes
- 2005 : Munich
- 2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal
- 2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne
- 2011 : Cheval de guerre
- 2012 : Lincoln
- 2015 : Le Pont des Espions
- 2016 : Le Bon Gros Géant
- 2017 : Pentagon Papers
- 2018 : Ready Player One
- 2021 : West Side Story
Propos publics
[modifier]C'était la toute première projection publique du film et c'est à ce jour le meilleur accueil jamais reçu. Je me revois au balcon, entouré d'une ovation extraordinaire. Il y avait tellement de monde, de couleurs, de stimulations visuelles, c'était un moment éblouissant, comme une sorte de brouillard rose et joyeux !
- À propos de la présentation du film E.T. l'extra-terrestre au Festival de Cannes en 1982.
- (en) « Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 (lire en ligne)
La 3D est un outil de plus dans la boîte à outils, rien d'autre. Je sais que j'ai eu tort de retoucher numériquement E.T. il y a quelques années, corrigeant certains dialogues, gommant des armes à feu. C'était une erreur d'altérer une œuvre déjà existante et je ne le referai pas. Heureusement, on trouve aujourd'hui les deux versions du film, l'original et la version modifiée.
- (en) « Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 (lire en ligne)
A.Ferenczi : À Cannes, comme partout, de plus en plus de films sont projetés en numérique. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
S. Spielberg : Je vois la différence, je préfère la pureté de la pellicule, cette espèce de vibration visuelle que le numérique ne peut pas rendre. A fortiori quand vous êtes assis près de l'écran : la pellicule offre un grain particulier, la dispersion chaotique des molécules visuelles s'anime d'une vie propre. La différence est à peu près la même qu'entre la peinture à l'huile et la peinture acrylique. Mais ce qui compte vraiment, c'est le coup de pinceau de l'artiste, son sujet, sa philosophie, son talent.
S. Spielberg : Je vois la différence, je préfère la pureté de la pellicule, cette espèce de vibration visuelle que le numérique ne peut pas rendre. A fortiori quand vous êtes assis près de l'écran : la pellicule offre un grain particulier, la dispersion chaotique des molécules visuelles s'anime d'une vie propre. La différence est à peu près la même qu'entre la peinture à l'huile et la peinture acrylique. Mais ce qui compte vraiment, c'est le coup de pinceau de l'artiste, son sujet, sa philosophie, son talent.
- (en) « Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 (lire en ligne)
J'ai souvent dit aux étudiants en cinéma qu'ils devaient tout voir : les films de la Nouvelle Vague française, les expressionnistes allemands, le cinéma chinois et japonais, etc. Ils comprendront ainsi une chose essentielle : il y a mille façons de raconter la même histoire, mais le talent est de faire ressentir à chaque fois que c'est de cette façon-là qu'il fallait la raconter...
- (en) « Steven Spielberg : “Dès que le noir se fait, je suis comme un enfant face à un cadeau de Noël” », Aurélien Ferenczi (propos recueillis par) (trad. Aurélien Ferenczi), Télérama, nº 3303, 15 mai 2013 (lire en ligne)
A. Allin : Pouvez-vous nous expliquer précisément d’où vous vient votre obsession pour la guerre ?
S. Spielberg : J’ai toujours senti qu’elle mettait au défi notre humanité, notre identité, nos valeurs. Car lorsque vous êtes au front, vous n’avez pas le temps de réfléchir, uniquement de réagir. Et ça, cela nous en dit énormément sur ce que nous sommes. La guerre vous met face à un tel danger que vous devez y répondre instantanément. Elle crée des héros, qui d’ailleurs, sont souvent des Hommes n’ayant jamais pensé avoir cela en eux. Et puis, je tiens cette fascination de mon père, un vétéran de 39-45. Il a 95 ans, il est en pleine forme et il ne cesse de parler de ce conflit. J’ai grandi avec ses récits et ceux de ses amis. Lorsqu’ils sont rentrés de France, ils avaient la vingtaine. Lorsque je n’étais qu’un enfant, tous les ans, il y avait des réunions d’anciens combattants à la maison et j’écoutais leurs souvenirs du front. Depuis quinze ans, je continue d’aller à ces réunions, et chaque année, un des vétérans manque à l’appel. Mon père a de moins en moins d’amis de cette époque… Je suis vraiment un enfant de la Seconde Guerre mondiale.
S. Spielberg : J’ai toujours senti qu’elle mettait au défi notre humanité, notre identité, nos valeurs. Car lorsque vous êtes au front, vous n’avez pas le temps de réfléchir, uniquement de réagir. Et ça, cela nous en dit énormément sur ce que nous sommes. La guerre vous met face à un tel danger que vous devez y répondre instantanément. Elle crée des héros, qui d’ailleurs, sont souvent des Hommes n’ayant jamais pensé avoir cela en eux. Et puis, je tiens cette fascination de mon père, un vétéran de 39-45. Il a 95 ans, il est en pleine forme et il ne cesse de parler de ce conflit. J’ai grandi avec ses récits et ceux de ses amis. Lorsqu’ils sont rentrés de France, ils avaient la vingtaine. Lorsque je n’étais qu’un enfant, tous les ans, il y avait des réunions d’anciens combattants à la maison et j’écoutais leurs souvenirs du front. Depuis quinze ans, je continue d’aller à ces réunions, et chaque année, un des vétérans manque à l’appel. Mon père a de moins en moins d’amis de cette époque… Je suis vraiment un enfant de la Seconde Guerre mondiale.
- (en) « Interview : Steven Spielberg », Aurélien Allin (trad. Aurélien Allin), Cinéma Teaser, 22 février 2012 (lire en ligne)