Okinawa ((ja) 沖縄県, (ryu) ウチナー) | |
Information | |
Pays | Japon |
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Capitale régionale | Naha |
Altitude maxi. | 525,5 m (mont Omoto) |
Superficie | 2 280,98 km² |
Population | 1 460 652 hab. () |
Densité | 640,36 hab./km2 |
Religion(s) | |
Électricité | V / Hz / |
Préfixe téléphonique | |
Suffixe Internet | |
Fuseau | UTC+09:00, Heure normale du Japon |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
Okinawa (沖縄県) est une préfecture japonaise, constituée des Îles Ryūkyū.
Comprendre
[modifier]Le nom Okinawa signifie «corde dans la mer», une description assez convenable pour cette longue étendue d'îles située entre les îles principales du Japon et Taïwan. Composée de 49 îles habitées et 111 îles inhabitées, Okinawa a un climat allant de subtropical à tropical, et est une destination de plages populaire auprès des Japonais pour les vacances, avec des vols fréquents depuis toutes les grandes villes du Japon. Alors que les visiteurs des pays voisins découvrent de plus en plus les charmes d'Okinawa, leur nombre reste encore faible par rapport aux destinations touristiques des îles principales du Japon.
Histoire
[modifier]Alors qu'elles formaient le royaume indépendant de Ryūkyū (japonais: 琉球王国 Ryūkyū Ōkoku, okinawaïen: 琉球國 Ruuchuu Kuku), un état tributaire de la Chine impériale, les îles ont d'abord été envahies et mises sous le contrôle de Satsuma (薩摩, aujourd'hui Kagoshima) en 1609, qui leur permit de continuer leur relation tributaire avec la Chine. Cet arrangement permit au domaine de Satsuma de les utiliser comme un point de passage pour le commerce avec la Chine, au profit des trois partis.
Cependant, Ryūkyū fut purement et simplement annexé par le Japon pendant la restauration Meiji en 1879, que la Chine de la dynastie Qing fut incapable de stopper, et qui a alors imposé des taxes punitives et a fait de son mieux pour supprimer la culture, la langue et la religion indigènes. Avec peu de temps pour s'adapter à leur nouveau statut de citoyen japonais, les gens s'inquiétaient des guerres à proximité. Afin d'y échapper et avec l'encouragement du gouvernement, ils se déplacèrent sans le savoir vers des zones bientôt en guerre comme Saipan et autres îles du Pacifique. Ceux qui restèrent ne furent pas mieux lotis. Alors que la situation périclitait pour le Japon lors de la Seconde guerre mondiale, les forces américaines prirent lentement le contrôle du Pacifique jusqu'à ce qu'il devienne clair qu'Okinawa deviendrait un champ de bataille.
Les Américains débarquèrent sur l'île principale le 1er avril 1945 et prirent le contrôle de la partie centrale de l'île en juste trois jours, puis celui de la moitié nord en un temps relativement court. Ils s'attendaient à une forte résistance mais furent surpris de trouver de nombreuses personnes se rendant d'eux-même. Une fois la plus grande partie de l'île sous leur contrôle, les États-Unis tournèrent leur regard au sud où se trouvait la capitale Naha, et plus ils avancèrent plus forte devint la résistance. Pour les habitants, la survie était difficile. Les Américains bombardaient l'île sans ménagement et brûlaient toute la végétation afin de mettre à jour toute menace cachée. De nombreux personnes se cachèrent dans des grottes (qui sont nombreuses) et dans des tombes en dos de tortue de Ryūkyū, mais naturellement des militaires japonais y allèrent pour s'y cacher et attaquer, et donc ces lieux furent ciblés par les forces américaines une fois découverts. Étant donné qu'Okinawa n'était pas une préfecture depuis longtemps, les militaires japonais ne faisaient pas complètement confiance aux autochtones et ne les voyaient pas comme leurs égaux. En raison de ces considérations et des besoins militaires prenant la priorité sur tout autre besoin, les gens d'Okinawa étaient forcés d'abandonner leur nourriture pour les militaires, de traverser les champs de bataille pour chercher de l'eau, de partir pour des missions-suicides ou de mettre fin à leurs jours. Ceux refusant les ordres furent tués. Les militaires comme les habitants savaient la situation sans espoir. La plupart des gens pensaient à la manière dont ils voulaient mourir car l'idée de leur survie ne semblait pas possible. De nombreuses personnes se suicidèrent avec des grenades, du cyanure ou en sautant d'une falaise. D'autres choisirent de mourir dans de futile attaques avec juste des pierres ou des armes improvisées (parfois forcés par des militaires se cachant parmi eux). Beaucoup moururent de faim. Les Américains brûlèrent toute la partie sud de l'île, la dénudant de presque toute végétation, et la sécurisèrent grotte par grotte. Si de nombreuses personnes furent capturées vivantes, la brutalité de la bataille fit que les Américains choisirent parfois d'utiliser des grenades et des lance-flammes sans distinction dans des caves plutôt que de risquer une opposition, tuant de nombreux innocents. Il y a également des témoignages de civils extraits de grottes avant d'être brûlés.
Ceux qui se rendirent ou furent capturés par les troupes américaines furent emmenés comme prisonniers de guerre. Nombre de ceux-ci moururent de faim et beaucoup de ceux qui furent emmenés dans des camps au nord et moururent de la malaria. À la fin de la guerre, 120 000 Okinawaïens (¼ de la population de l'île) avaient perdus la vie. 90 000 d'entre eux étaient des civils, et nombre des « morts militaires » comprenaient des garçons à l'âge d'être des écoliers qui étaient recrutés par désespoir.
Après la guerre, les îles furent occupées par les États-Unis. Les femmes furent forcées de travailler pour essayer de reconstruire leur communauté étant donné que le nombre d'hommes encore en vie était seulement d'environ la moitié d'avant la guerre. L'économie locale dépendait lourdement des militaires américains, mais la présence américaine empêchait également le progrès car la plus grande partie de l'île était interdite aux Okinawaiëns et parce que les voyages entre Okinawa et les îles principales étaient également restreints. Cela provoqua un profond ressentiment parmi les gens, et même si les mouvements d’indépendance du début furent étouffés, le mécontentement et la colère devinrent trop forts avec le temps pour être ignorés par les Américains. Presque 30 ans après la guerre et après de nombreuses années de protestation et de combat pour regagner le contrôle de leur île, l'occupation prit fin en 1972 et les îles furent restituées au Japon. Les bases américaines occupent toujours 20% de la surface de l'île, et des protestations sporadiques contre la présence des militaires américains continuent d'avoir lieu, mais les sondages répétés montrent que la majorité des habitants d'Okinawa ne s'opposent pas à la présence des bases.
Quand les États-Unis rendirent le contrôle de l'île aux Okinawaïens, ceux-ci furent capables de la développer. Avec le temps, ils arrivèrent à la transformer d'une économie dépendante des dépenses militaires américaines à une économie dont la principale source de revenus est maintenant le tourisme et qui continue à croître à ce jour.
Culture
[modifier]Ayant leur propre langue et leurs propres coutumes, les habitants d'Okinawa se considèrent comme différents des îles principales du Japon et certains gardent encore un certain degré de ressentiment pour la manière brutale dont les îles ont été traitées comme des colonies et lors de la Seconde Guerre mondiale. Les okinawaïens se surnomment eux-mêmes uchinanchu (沖縄人) ou «gens de la mer» dans le dialecte local, et utilisent le terme «shima» (島, l'île/les îles) pour désigner la manière dont les choses sont faites là-bas, par opposition avec la manière des îles principales, connues sous le nom de «hontō» (本島) en japonais standard, «yamato» (ヤマト) en dialecte local, et parfois «naichi» (内地) en patois local légèrement moqueur. Ayant été historiquement tributaire de la Chine impériale, la culture d'Okinawa a une influence chinoise plus grande que celle des îles principales du Japon ; elle continue de célébrer des festivals locaux suivant le calendrier chinois.
La chose venant d'Okinawa la plus célèbre à travers le monde est l'art martial du karaté. Au cours des dernières années, la culture d'Okinawa est devenue très populaire dans tout le Japon grâce à des musiciens populaires et à la gastronomie locale. La musique d'Okinawa est très attrayante et unique à cause du mélange entre les sons propres à Okinawa et le rock américain, le jazz, et autres sons en provenance des États-Unis. L'instrument caractéristique de choix est le sanshin (三線), une sorte de banjo à trois cordes, parent éloigné du shamisen des îles principales, dont les mélodies pentatoniques sont immédiatement reconnaissables. L'île a produit une quantité disproportionnée de musiciens, dont la célèbre chanteuse de J-pop Namie Amuro; la chanson «shima uta» (chanson de l'île) de «The Boom», comprenant guitare électrique et sanshin, a été surnommée hymne national officieux d'Okinawa, même si le groupe est en fait originaire de Yamanashi sur l'île principale de Honshū.
Sur le toit ou à la porte de presque toutes les maisons vous apercevrez les omniprésents shisa (lion/chien gardien) d'Okinawa, l'un avec la bouche ouverte pour attraper la bonne fortune, l'autre avec la bouche fermée pour la garder.
Climat
[modifier]J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Diagramme des températures en °C | |||||||||||
19.5
14.6
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19.8
14.8
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21.7
16.5
|
24.1
19.0
|
26.7
21.8
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29.7
24.8
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31.8
26.8
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31.5
26.6
|
30.4
25.5
|
27.9
23.1
|
24.6
19.9
|
21.2
16.3
|
107 | 119 | 161 | 165 | 231 | 247 | 141 | 240 | 260 | 152 | 110 | 102 |
Temp. max. annuelles moyennes en °C 25.7 | |||||||||||
Temp. min. annuelles moyennes en °C 20.8 | |||||||||||
Précipitations annuelles en mm 2035 | |||||||||||
Légende: Temp. maxi et mini en °C • Précipitation en mm | |||||||||||
La plus grande partie d'Okinawa a un climat subtropical, les extrémités sud (Yaéyama et les îles périphériques) étant entièrement tropicales. Même en janvier et février, la température maximale moyenne est d'environ 20 °C (68 °F), faisant de la région une escapade hivernale populaire, mais le ciel est souvent nuageux et généralement un peu trop froid pour prendre le soleil à cause de la mousson d'hiver. Le printemps, vers la fin de mars et avril, est un excellent moment pour visiter si vous prenez soin d'éviter la Golden Week (une succession de jours fériés à partir de la fin de avril); toutefois, les petites îles ne sont pas du tout bondées, même pendant la Golden Week. La saison des pluies commence au début de mai et se poursuit jusqu'en juin. Contrairement à la saison des pluies dans la partie continentale du Japon, il ne pleut pas tous les jours ni toute la journée pendant la saison des pluies à Okinawa. L'été à Okinawa est chaud et humide, mais reste l'une des périodes les plus fréquentées, tandis que septembre apporte une succession de typhons violents. Octobre et novembre sont également de bons moments pour visiter.
Villes
[modifier]- 1 Naha (那覇) – La capitale de la préfecture.
- 2 Kumejima (久米島) – Île à 100 km à l'ouest de Naha, avec la presque-île d'Ōjima.
- 3 Chatan (北谷) – Des complexes hôteliers et des plages.
- 4 Okinawa (ville) (沖縄) – La 2e plus grande ville.
- 5 Nago (名護) – La plus grande ville du nord de l'île d'Okinawa, avec l'énorme aquarium Churaumi d'Okinawa à proximité à Motobu.
- 6 Itoman (糸満) – Lieu de la dernière bataille de la Seconde guerre mondiale d'un monument commémoratif.
- 7 Nanjō (南城)
- 8 Kitanakagusuku (北中城)
Îles
[modifier]Même si elles font administrativement partie de Kyūshū, les îles Amami, au nord, sont géographiquement et culturellement proches d'Okinawa.
Les principaux groupes d'îles d'Okinawa sont les suivantes, en partant de l'extrémité nord de la chaîne, près des Îles Amami de Kyūshū, jusqu'à l'extrémité sud près de Taïwan.
Îles d'Okinawa
[modifier]- 1 Île d'Okinawa (沖縄本島, okinawa-hontō) – La plus grande île en taille et en population, où se trouve la capitale administrative Naha.
- 2 Ie (伊江)
- 3 Ikei (伊計)
- 4 Hamahiga (浜比嘉)
- 5 Kumejima (久米島)
- 6 Iheya (伊平屋)
- 7 Izena (伊是名)
- 8 Kudaka (久高)
- 9 Aguni (粟国)
- 10 Îles Kerama (慶良間諸島, kerama-shotō) – Un groupe de petites îles coralliennes entre Kume et Okinawa.
- 11 Aka-jima (阿嘉島) – Lieu de vacances prisé dans les îles Kerama.
- 12 Tokashiki-jima (渡嘉敷) – Un oasis pour la plongée en apnée et sous-marine, la plus grande île de Kerama.
- 13 Zamami-jima (座間味) – Populaire parmi les plongeurs, ayant plusieurs îles désertes à moins de 10 min en bateau-taxi.
- 14 Minna (水納)
- 15 Tonaki (渡名喜)
- 16 Tsuken (津堅)
Une poignée de petites îles à plusieurs centaines de kilomètres à l'est, seulement deux d'entre elles étant habitées.
- 17 Kitadaitō (北大東) – L'île la plus à l'est de la préfecture.
- 18 Minamidaitō (南大東) – La plus grosse d'entre elles.
Des monuments naturels, de grandes plages et de la plongée incroyable. Occasionnellement amalgamées avec les îles Yaéyama en tant que îles Sakishima.
Tropicales et luxuriantes, plus proche de Taiwan que des îles principales d'Okinawa.
- 23 Hateruma (波照間) – Le point habitée le plus au sud du Japon.
- 24 Hatoma (鳩間)
- 25 Ishigaki (石垣) – La plaque tournante des Yaéyama, avec des plages spectaculaires et des raies manta.
- 26 Iriomote (西表) – La jungle et le mystérieux chat sauvage d'Iriomote.
- 27 Taketomi (竹富) – Petite île au large d'Ishigaki, connue pour son village Ryūkyū restauré avec soin.
- 28 Yonaguni (与那国) – Le point le plus occidental du Japon, avec des ruines mystérieuses et des requins-marteaux.
- 29 Kuro (黒) – Petite île un peu célèbre pour avoir (beaucoup) plus de vaches que d'habitants.
Aller
[modifier]En avion
[modifier]La plupart des visiteurs arrivent par Naha, la capitale d'Okinawa, qui est également bien desservie par les compagnies low-cost comme Skymark et Jetstar. Des vols intérieurs relient également directement les grandes villes japonaises à d'autres îles d'Okinawa comme Miyako et Ishigaki, mais les prix peuvent être élevés; par exemple, le prix d'un aller simple en éco entre Tokyo et Ishigaki atteint la somme de 50 000 JPY! L'utilisation d'un passe aérien international peut permettre de faire économies considérables: le Welcome to Japan Fare de la JAL permet de prendre des vols intérieurs au Japon pour 10 800 JPY (comprenant la TVA, mais pas les frais de certains aéroports) et le ANA Experience JAPAN Fare a des tarifs de 5 400 JPY à 10 800 JPY selon les trajets.
Des bus relient directement l'aéroport de Naha à d'autres parties de l'île (prix et horaires).
En bateau
[modifier]Les services de ferry à Okinawa ont été réduits de façon drastique, Arimura Sangyo ayant déposé son bilan et RKK Line ayant complètement arrêté de transporter des passagers. À cause des temps de trajets longs, de la mer agitée, des annulations fréquentes pendant la saison des typhons en automne et des prix qui ne sont pas moins cher que l'avion, il est facile de voir pourquoi le bateau n'est plus trop populaire.
À l'heure de 2014, les seuls survivants sont:
- A-Line Ferry (Maru-A, マルエー) – Part deux fois par semaine de Kagoshima (25 h, 16 000 JPY en 2e classe l'aller-simple) et une fois par semaine de Osaka/Kobe et Tokyo (44 h, 28 000 JPY) jusqu'à Naha.
- Marix Line – Circule uniquement entre Kagoshima et Naha.
Tous les ferries s'arrêtent à différentes îles mineures, y compris Yoron et Amami Oshima le long du chemin. Notez que si vous ne parlez pas japonais, ce sera plus facile de réserver par une agence de voyage.
Circuler
[modifier]Des liaisons en ferry et ou en avion relient les îles, mais beaucoup d'entre elles ont une si petite population que les services réguliers peuvent être rares et les prix peuvent varier.
En avion
[modifier]Les vols entre les îles sont pour la plupart gérés par Japan Transocean Air (JTA) et sa filiale Ryukyu Air Commuter (RAC), tous les deux appartenant à JAL. La filiale d'«ANA» Air Nippon (ANK) possède également un réseau limité rayonnant à partir Naha. Si vous prévoyez de beaucoup voyager en avion dans la région, pensez au Okinawa Island Pass de JTA, qui permet deux à cinq vols pour et 9 000 JPY l'un.
En ferry
[modifier]Les liaisons en ferry forment un réseau dense entre les îles voisines, mais seuls de rares cargos sillonnent les itinéraires plus longs comme Naha - Ishigaki. Si vous voyagez en bateau en fin d'été, notez que ce n'est pas pour rien que la zone autour d'Okinawa est connue comme l'allée des typhons.
En voiture
[modifier]Probablement plus que n'importe autre endroit au Japon, l'île principale d'Okinawa, sans réseau ferroviaire, a la culture de la voiture. Cela qui rend la location d'un véhicule une option attrayante pour les longs séjours. Préparez vous à conduire sur le côté gauche de la route et à montrer votre permis de conduire international.
Les permis de conduire internationaux ne sont pas acceptés au Japon si vous venez de Belgique, de France, de Suisse, de Monaco, d'Allemagne, de Slovénie ou de Taïwan. Vous aurez besoin d'une traduction officielle de votre permis national. Vous pouvez l'obtenir à un bureau de la JAF (Japanese Automobile Foundation ; à Okinawa: 1-48-7 Maeda, ville d'Urasoe) pour 3 000 JPY. S'ils peuvent clamer que le bureau ne le traduit pas mais l'envoie à un autre bureau d'abord, cela a pris environ 1 h en janvier 2016 pour un visiteur.
Méfiez-vous de nombreux embouteillages et d'une circulation généralement très lente, surtout dans la partie sud de l'île densément peuplée. Planifiez votre voyage de retour à l'aéroport en conséquence.
En bus
[modifier]La plupart des îles intéressantes d'Okinawa ont au moins un réseau de bus rudimentaire, mais les dessertes peuvent être sporadique et les prix relativement élevés (par ex plus de 2 000 JPY pour traverser l'île principale). Les horaires et les itinéraires (le plus souvent en anglais et en japonais) sont indiqués à chaque arrêt de bus et aux différents terminaux. Les prix en dehors de Naha dépendent de la distance parcourue, sont affichés à l'avant de l'autobus et mis à jour lorsqu'il passe d'une zone à une autre (il y aura sur votre billet, que vous prenez lorsque vous montez, le numéro de la zone de départ). Il y a un changeur de billets de 1 000 JPY et de pièces à l'avant du bus. Gardez votre ticket jusqu'à ce que vous sortiez du bus, moment où vous payerez le montant affiché. Le conducteur pourrait vouloir voir le numéro de zone écrite sur votre ticket. Il est souvent bon d'avoir l'appoint. Le conducteur n'échangera pas de très grosses coupures.
Voir
[modifier]La plupart des gens viennent à Okinawa pour le soleil et plage. Même en plein hiver, quand la température de nombreuses régions du Japon approchent zéro degré, celle d'Okinawa descend rarement en dessous de 15 °C. Pour les plus aventureux, la grande île d'Iriomote reste quasi-inhabitée et est couverte de jungle dense.
Les attractions culturelles sont un peu plus limitées, étant donné que l'invasion japonaise et la colonisation brutale qui a suivi ainsi que la Seconde Guerre mondiale ont profondément éliminé la plupart des traces du royaume de Ryūkyū. Il y a notamment deux exceptions: le récemment reconstruit château de Shuri à Naha sur l'île d'Okinawa, et le petit village soigneusement préservé de Taketomi dans les îles Yaéyama au sud.
On peut trouver des sites historiques liés à la Seconde Guerre mondiale dans les îles, en particulier sur l'île principale d'Okinawa, dont le parc de la paix à Naha, l'ancien siège souterrain de la marine et de le monument Himeyuri.
L'aquarium Churaumi est un aquarium de classe mondiale situé sur la péninsule de Motobu. Parmi les attractions, un des plus grands réservoirs du monde avec d'énormes requins baleines et des raies manta. L'aquarium est situé dans le Parc des expositions de l'océan (海洋博公園), avec une belle plage publique appelé «Emerald Beach» (エメラルドビーチ).
Faire
[modifier]Sports nautiques
[modifier]Okinawa est le meilleur endroit au Japon pour toutes sortes de sports nautiques.
Plongée
[modifier]L'archipel d'Okinawa est l'un des meilleurs sites de plongée au monde, avec un nombre d'espèces marines comparable à celui de la Grande Barrière de corail d'Australie. Vous pouvez trouver plus de 400 types de coraux, 5 types de tortues de mer, des raies manta, des requins baleines, des requins-marteaux et de nombreux types de poissons tropicaux. Le principal inconvénient est que c'est assez cher par rapport à, par exemple, l'Asie du Sud-Est — une journée entière de la plongée depuis un bateau (2-3 plongées y compris l'assurance et le déjeuner) coûtera entre 12 000 JPY et 17 000 JPY, en fonction de la saison et de l'île, plus un coût supplémentaire entre 3 000 JPY et 5 000 JPY si vous avez besoin de louer du matériel.
Pour un cours de certification de 3 jours, vous devrez payer entre 30 000 JPY et 60 000 JPY, selon la saison et le nombre de participants. Heureusement, on peut souvent faire de la plongée sous-marine à Okinawa depuis la côte (sans besoin de bateau). Dans ce cas, la location de l'ensemble du matériel et des bouteilles vous reviendra à 5 000 JPY environ, ou si vous avez juste besoin de bouteilles (et pouvez vous débrouiller seul) alors cela ne fera environ que 500 JPY par bouteille. Pour couronner le tout, de nombreux magasins n'acceptent pas les cartes de payement, et vous devrez par conséquent avoir avec vous une liasse épaisse de yens pour payer pour tout ça. La barrière de la langue peut aussi être un problème, la plupart des magasins n'étant préparés que pour recevoir des touristes parlant le japonais, même si Piranha Divers Okinawa et Onna Sensui Diving Shop au village d'Onna, Reef Encounters à Chatan ou Bluefield à Kadena sur l'île d'Okinawa, et Umicōza à Ishigaki sont de bienvenues exceptions.
Diving glossary En japonais, la plupart de la terminologie de la plongée reprend directement celle de l'anglais (finzu, masuku (masque), regyurētā (regulator/détendeur), etc), mais ce n'est pas le cas pour les termes suivants:
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Si tout cela ne vous rebute pas, voila quelques plongées de classe mondiale à voir: les récifs magnifiques entourant les îles Kerama, les raies manta de Miyako et d'Ishigaki et les requins marteaux et les ruines sous-marines de Yonaguni. Les eaux sont généralement praticables toute l'année, bien que la température de l'eau oscille entre 22 °C en hiver et environ 29 °C en été. Méfiez-vous également des typhons entre juin et novembre et du vent du nord qui peut souvent empêcher l'accès aux sites de plongée de la rive nord de la plupart des îles en novembre et décembre. Beaucoup de gens plongent avec un short de bain et un haut rash guard la moitié de l'année. La plupart des plongeurs japonais portent une combinaison intégrale 5 mm corps, et les boutiques de plongée proposent généralement des bouteilles en aluminium avec des raccords de type américain.
Voile
[modifier]La voile gagne en popularité à Okinawa. Il y a un communauté internationale petite mais passionnée centrée à Ginowan Marina, près du centre de convention. Les marins locaux et internationaux naviguent et font la course entre autres vers l'îles Kerama. Des croisières et des cours de voile sont également organisées depuis Ginowan Marina.
Surf
[modifier]Le surf est populaire à Okinawa, mais il n'y est pas particulièrement facile: les vagues se brisent sur des plateaux de récifs très peu profonds et/ou de roche basaltique, ce qui donne des vagues difficiles. On peut trouver des spots de surf partout dans l'archipel, mais la plupart des surfeurs pratiquent au large de l'île principale.
Pêche
[modifier]Okinawa a certaines des meilleures opportunités de pêche en haute mer du monde. Certains poissons sont de saison, mais il y a des poissons pour chaque saison de l'année. Le marlin, le mahi-mahi, et diverses espèces de thon sont parmi les poissons qui grouillent dans la mer cristalline d'Okinawa. Il y a beaucoup d'endroits où vous pouvez trouver un bateau pour partir pêcher, mais tout comme la plongée, la langue peut être un problème majeur. Certains services de location fournissent l'équipement de pêche, et d'autres vous obligent à en louer. Les prix de location pour la pêche hauturière à Okinawa sont comparables à ceux pratiqués à travers le monde.
Parler
[modifier]Okinawa a son propre groupe de langues, connu sous le nom de langues ryūkyū (琉球語 ryūkyūgo en japonais) qu'il partage (tout comme la culture) avec les Îles Amami de la préfecture de Kagoshima.
Ces langues sont liées au japonais (ensemble, ils forment les «langues japoniques»), mais sont généralement incompréhensible pour les locuteurs japonais. La plus importante de ces langues, l'okinawaïen (localement appelé 沖縄口 uchinaaguchi, et 沖縄語 okinawago en japonais standard), est parlée sur l'île principale d'Okinawa et les îles environnantes, et n'est plus beaucoup utilisée de nos jours. La plupart des gens de moins de 20 ne peuvent pas le parler, les exceptions les plus courantes étant les gens qui ont été élevés par leurs grands-parents et les personnes qui ont grandi dans les zones rurales. Pour compliquer encore les choses, chacune des grandes îles d'Okinawa (comme à Miyako, à Yaéyama et à Yonaguni) a son propre dialecte, certains parmi ceux-ci étant suffisamment différents pour être considérés comme une langue à part par certains.
Dans les îles Daitō, l'obscur dialecte Hachijō est la langue locale. Les dialectes Hachijō-Daitō sont les descendants directs du dialecte de l'est de l'ancien japonais, tandis que tous les dialectes des îles principales sont des descendants du dialecte de l'ouest.
Tous les habitants d'Okinawa parlent le japonais standard, et beaucoup comprennent également l'anglais, en particulier sur l'île principale qui héberge plusieurs grandes bases militaires américaines.
Manger
[modifier]La cuisine d'Okinawa diffère nettement de celle des îles principales du Japon. Contrairement à la simplicité de la cuisine japonaise classique qui cherche à mettre en évidence les ingrédients individuels, celle d'Okinawa est riche en mélanges, tel le champurū où beaucoup d'ingrédients peuvent être utilisés dans un plat unique pour créer des saveurs complexes et équilibrées - assez justement, le mot semble provenir du malais campur. À cause à son influence taïwanaise notable, les habitants d'Okinawa proclament trop fièrement qu'ils utilisent toutes les parties du cochon à part son cri; le porc apparaît dans presque tous les plats, même les parties comme les oreilles, les pieds et le sang qui sont généralement dédaignées par les japonais. Même le SPAM (jambon en conserve) y a ses adeptes.
Concernant les autres ingrédients d'Okinawa, on trouve des légumes rarement présents dans le reste du Japon tels que le melon amer (ゴーヤー gōyā) et l'igname violette (紫芋 murasaki-imo). On dit souvent que les algues locales joueraient un rôle dans l'espérance de vie des habitants d'Okinawa, la plus longue dans le monde. Parmi ces algues se trouve le mozuku (モズク), une algue pâteuse souvent servie dans du vinaigre ou mélangée dans de la bouillie, ou dans l'āsa (アーサ) vert et moelleux, ou caché dans les soupes. Les fruits tropicaux d'Okinawa comprennent la mangue, la papaye, l'ananas, le pitaya (ou fruit de dragon) et le calamondin (シークァーサー shīkwāsā, un agrume aigre) qui sont délicieux en saison. Le sucre muscovado (黒砂糖 kurosatō, brun foncé) est également un casse-croûte populaire, mangé à la fois tel quel ou bien sous la forme de divers bonbons et pâtisseries.
- Une petite courge gōyā (au premier plan) et une portion de gōyā champurū (au fond)
- Nouilles sōki soba
- Tranches de poisson gurukun frites
- Shima-dōfu (tofu île) avec sauce au sésame
- Mimigā (oreille de porc… mimi=oreille & gā=cochon) et Chiragā (tête de porc)
- Sukugarasu sur du tofu
- Umibudō (raisin de mer)
- Donuts Sātāandagī
Quelques plats qui valent le coup d'être essayés:
- Le gōyā champurū (ゴーヤーチャンプルー) est le plat typique d'Okinawa, un sauté fabriqué à partir de gōyā mélangé avec du porc et du tofu. Il y a également beaucoup d'autres champurūs, faits avec du tofu, des nouilles, du fu (gluten), etc…
- Le gurukun (グルクン) n'est pas moins que le poisson officiel de la préfecture d'Okinawa. Petit mais savoureux et préparé de plusieurs manière; même ses arrêtes sont comestibles.
- Les okinawa soba (沖縄そば) sont préparées avec des nouilles de blé et un bouillon de porc. Souvent servies avec du sōki (ソーキ, des côtes de porc en ragoût), et épicé avec de la poudre de shima-koshō (島胡椒, poivre de l'île) ou des piments shima-tōgarashi (島唐辛子).
- Le hirayāchī (ヒラヤーチー), une crêpe mince et salée de type okonomiyaki.
- Le 'raftī (ラフティー) est un plat d'accompagnement constitué de cubes de porc en sauce très gras.
- Le shima-dofu (島豆腐) est la version d'Okinawa du tofu, à la texture plus grossière que celle du reste du japon et souvent servi chaud.
- Les sātāandagī (サーターアンダギー) sont des boules de pâte frites aussi connues comme beignets d'Okinawa.
Parmi les chinmi (珍味, littéralement goût rare en japonais, des spécialités purement locales) d'Okinawa, qu'on grignote pour accompagner la boisson:
- Chiragā (チラガー), la peau de la tête de cochon; peut être très élastique
- Mimigā (ミミガー), des oreilles de porc découpées, dans du vinaigre; croustillante et presque insipide
- Umibudō (海ぶどう) ou «raisin de mer», un type d'algue consommé cru et trempé dans du vinaigre ou du soja, doux avec une texture de type caviar agréable
- Sukugarasu (スクガラス), un petit poisson fermenté mariné dans du sel, habituellement pressés sur le tofu avant d'être mangé
Les amateurs de fast-foods américains trouveront de quoi satisfaire leurs envies à Okinawa, étant donné que nombreux restaurants américains ont surgi ici pour servir les militaires américains, longtemps avant le reste du pays. La chaîne la plus présente estA&W, servant des hamburgers et de la racinette (root beer; à volonté), qu'on ne trouve quasiment nulle part ailleurs au Japon. La crème glacée Blue Seal est répandue, sa glace à l'igname violette valant le coup d'être goûtée. Les plusieurs plats hybrides Okinawa-américain, dont la plupart employent de grandes quantités d'Spam, sont largement répandus:
- Nuuyaru burger (ぬーやるバーガー) – une spécialité de la chaîne de restauration rapide locale Jef, est un pain à hamburger rempli avec du gōyā champurū, du fromage et une tranche de spam. Comme il se doit, le nom est un jeu de mots d'Okinawa qui se traduit à peu près comme «C'est quoi ce truc?».
- Porc œufs (ポーク卵 pōku tamago) se compose de tranches frites de spam servies avec du ketchup, des œufs brouillés et, puisqu'on est au Japon après tout, du riz et de la soupe miso.
- Taco rice (タコライス tako raisu) est de la viande de taco épicée de style mexicain, avec du fromage, de la laitue et des tomates, mais sur du riz au lien d'être dans une tortilla.
Boire un verre / Sortir
[modifier]La boisson locale de choix est l'«awamori» (泡盛), un alcool de riz notoirement fort qui peut titrer jusqu'à 60%, bien que 30-40% soit plus fréquent. Contrairement au shōchū japonais, qui est habituellement préparé à partir de pommes de terre ou d'orge, l'awamori est distillé à partir de riz au jasmin thaïlandais importé depuis l'époque du royaume de Ryūkyū, alors que le riz à grain court ne pouvait pas être importé depuis les îles principales. Il est le plus souvent bu avec des glaçons ou sec.
L'awamori se conserve bien, et lorsqu'il est stocké plus de trois ans on l'appelle kūsu (古酒, qui se lit également «koshu» en japonais standard). Si l'étiquette indique un âge précis, le totalité du contenu a au moins cet âge; cependant, l'indication «kūsu» sans âge donné consiste généralement en un mélange de 50% de 3 ans et de 50% d'awamori nouveau.
Si l'awamori est un peu trop fort à votre goût, essayez l'awamori umeshu (泡盛梅酒), une délicieuse liqueur douce préparée en infusant une prune japonaise ume dans de l'awamori et du sucre de canne. Des versions de l'awamori aromatisées au citron et au café sont également disponibles.
La bière locale d'Okinawa Orion est une alternative plus sûre, au moins en petites quantités. La plupart des grandes îles ont aussi leurs propres microbrasseries.
Vie nocturne
[modifier]Naha a la vie nocturne active que vous vous pouvez attendre d'une grande ville, animée par la présence de nombreuses GIs venant des bases militaires. Kadena et Chatan, près de Kadena Air Base, ont aussi de nombreux bars ravitaillant les militaires.
Il y a beaucoup de salles de concert dans les villes de Naha et d'Okinawa, où l'on peut trouver de la musique folklorique traditionnelle d'Okinawa, du rock américain, du jazz et d'autres styles venant des États-Unis. Le prix dépend de l'artiste, mais est habituellement d'environ 1 000 JPY-3 500 JPY, plus une boisson. Vérifiez l'heure, l'artiste, et le prix avant d'y aller.
Il y a un peu de vie nocturne gay à Naha.
Se loger
[modifier]D'une manière générale, les hébergements sur Okinawa peut être divisé en deux catégories: ceux basiques et bon marché, et ceux chics et coûteux. Une autre possibilité est de dormir dans des campings.
Bon marché
[modifier]Okinawa a une multitude de pavillon de type minshuku visant les surfeurs et les plongeurs désargentés, et contrairement aux îles principales, de nombreux offrent ou même se spécialisent dans des offres avec uniquement le gîte (素泊まり sudomari) mais sans repas inclus. Les endroits aux prix les plus petits de type dortoir descendre en dessous de 2 000 JPY, mais vous devrez compter généralement un minimum de 3 000 JPY pour votre propre chambre et autour de 5 000 JPY si vous voulez deux repas. Méfiez-vous des frais cachés pour des choses comme l'air conditionné, la location d'un réfrigérateur ou même l'utilisation de la douche.
À Naha vous pouvez facilement trouver des endroits descendant jusqu'à 1000 la nuit.
Camping
[modifier]Il y a de nombreux campings autour d'Okinawa, certains sur de belles plages. Ils offrent un hébergement pas cher si vous avez votre propre tente et votre sac de couchage (et matelas) pour 500 JPY-1 000 JPY la nuit. Leurs installations sont parfois très pauvres, ils peuvent l'avoir par exemple qu'une douche froide (et ils vous factureront même pour l'utiliser!) et pas d'équipement de cuisson/nettoyage. Cependant, ils louent souvent des kits de barbecue (2 000 JPY-3 000 JPY) ce qui peut rendre la soirée inoubliable.
Prix moyen
[modifier]Les pensions de type chambres d'hôtes sont le choix de milieu de gamme le plus courant, mais il y a également quelques hôtels en ville. Comptez environ 10 000 JPY par personne avec deux repas.
Luxe
[modifier]À l'autre extrémité du spectre se trouvent les stations de tourisme, généralement situées sur une plage privée dans un coin éloigné de l'île (ce qui veut dire que vous serez coincé avec le coûteux restaurant du complexe et leurs onéreux loisirs nautiques). Les tarifs affichés pour ces lieux ont tendance à être risible (20 000 JPY par tête et par nuit), mais vous pouvez généralement obtenir d'importants rabais en achetant des forfaits vols + hôtel, en particulier en basse saison.
Sécurité
[modifier]Okinawa est au moins aussi sûr que le reste du Japon. Sur les petites îles, il n'est pas rare de laisser toute la journée la porte avant non seulement déverrouillée, mais ouverte.
Santé
[modifier]Les coups de soleil représentent le risque numéro un pour la santé à Okinawa, et cela ne prend pas du tout longtemps pour se retrouver grillé quand le temps en ensoleillé. Ne lésinez pas sur la crème solaire.
Okinawa héberge également la gamme la plus redoutable au Japon de créatures toxiques. Alors que le habu (ハブ), un serpent vénimeux, reçoit beaucoup de mauvaise presse, principalement en raison de sa fâcheuse habitude d'entrer dans les maisons à la recherche de rats et de souris, non seulement vous avez très peu de chances d'en rencontrer un en dehors d'une bouteille de saké dans un magasin de souvenirs, mais les morsures ont seulement un taux de 3% de mortalité. Les méduses (クラゲ kurage) et diverses créatures marines qui piquent si on marche dessus présentent un risque, et de nombreuses plages ont des affiches en japonais (et parfois en anglais) expliquant ce à quoi il faut faire attention.
Aux environs
[modifier]- Des ferrys permettent de rejoindre Taïwan.
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