Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Arcachon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arcachon
Arcachon
Arcachon, la forêt des Landes, la dune du Pilat et le banc d'Arguin en arrière-plan.
Blason de Arcachon
Blason
Arcachon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
(sous-préfecture)
Arrondissement Arcachon
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-Pôle Atlantique
(siège)
Maire
Mandat
Yves Foulon (LR)
2020-2026
Code postal 33120
Code commune 33009
Démographie
Gentilé Arcachonnais
Population
municipale
11 259 hab. (2021 en évolution de +3,38 % par rapport à 2015)
Densité 1 489 hab./km2
Population
agglomération
69 218 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 10″ nord, 1° 10′ 09″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 7,56 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine La Teste-de-Buch-Arcachon
(banlieue)
Aire d'attraction Arcachon - La Teste-de-Buch
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Teste-de-Buch
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Arcachon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Arcachon
Liens
Site web arcachon.fr

Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Cette station balnéaire a été créée en 1857 par détachement d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch.

Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.

Ville éponyme du bassin d'Arcachon, mais non la plus peuplée avec une population de 11 259 habitants en 2021, elle est au centre d'une unité urbaine de 69 218 habitants en 2021 et est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz, Les Sables-d’Olonne ou La Baule.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Station balnéaire et port de pêche, la commune est délimitée au nord par le bassin d'Arcachon, au sud par la commune de La Teste-de-Buch, dans laquelle la station de Pyla-sur-Mer constitue un prolongement de celle d'Arcachon.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont La Teste-de-Buch et Lège-Cap-Ferret.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 13 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 943 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 979,5 mm pour la période 1981-2010[9].

Statistiques 1981-2010 et records Station LE TEMPLE (33) Alt: 43m 44° 52′ 12″ N, 0° 56′ 24″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,5 2,9 5 8,6 11,2 12,5 12,4 9,6 7,8 4,1 2,2 6,6
Température moyenne (°C) 5,7 6,6 9 11,2 15 17,8 19,5 19,7 16,8 13,7 8,8 6,3 12,5
Température maximale moyenne (°C) 10 11,7 15,1 17,4 21,4 24,4 26,6 27 24,1 19,6 13,5 10,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−20
15.1985
−13,6
12.2012
−12,2
01.2005
−5,9
04.1996
−1,3
14.1987
0
08.1989
3,1
04.1990
0,2
29.1989
−1,2
30.1987
−7,5
30.1997
−11,9
23.1988
−13,4
16.2001
−20
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
20,1
30.2002
24,2
15.1998
26,9
15.2012
33,2
30.2005
36,1
30.1996
39,8
26.2011
38,5
18.2006
41,3
04.2003
36,5
03.2005
31,9
01.1997
24
08.1985
22
03.1985
41,3
2003
Précipitations (mm) 100,4 78,3 69 79,2 73,1 53,9 51,1 59,7 80,4 101,4 119,6 113,4 979,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12,7 10,7 11,6 11,9 10,7 7,9 7,4 7,6 9,3 12 13,5 13,2 128,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,7 5,3 5,3 5,9 4,7 3,3 3,1 3,5 4,9 6,3 8,1 7,2 64,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 4 2,7 2 2,5 2,5 1,7 1,6 1,6 2,7 3,7 4,7 4,1 33,7
Source : [MétéoFrance] « Fiche 33528001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base


Au , Arcachon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arcachon - La Teste-de-Buch, dont elle est la commune-centre[Note 7],[12]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (74,9 %), forêts (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6 %), eaux maritimes (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]
Carte montrant les quartiers de « la ville aux quatre saisons ».
La « Ville d'Été » longe le front de mer entre les jetées de la Chapelle, de Thiers et d'Eyrac qui ponctuent le boulevard-promenade. La grande bourgeoisie bordelaise y a établi des villas en grande partie détruites[Note 8] sous le mandat du maire Lucien de Gracia, qui favorise au cours des Trente Glorieuses la bétonisation de sa ville pour concurrence la station rivale de Biarritz[19].
Vue partielle de la nouvelle place au soleil couchant.
Marché d'Arcachon.

La station voit le jour au XIXe siècle, alors que la vogue des bains de mer connaît un grand développement. En quelques décennies, les dunes jusque-là vierges sont loties. Le , Napoléon III signe un décret impérial qui transforme le quartier de pêcheurs d'Eyrac (alors quartier de La Teste, il est un mélange hétéroclite de 280 maisons modestes et cabanes de pêcheurs prolongées par des petits débarcadères) en une commune nouvelle, sous le nom d'Arcachon qui accueille durant les premiers mois d'été une population de plus de 2500 touristes, dont les trois quarts sont Bordelais[20].

De 1862 à 1865, est construite la « ville d'hiver » sous l'impulsion des frères Pereire, où une clientèle aisée en provenance de Bordeaux puis de toute l'Europe vient se prémunir des rigueurs de l'hiver . Une parure monumentale d'inspirations diverses donne peu à peu son visage à la ville : casino Mauresque[21], buffet chinois[22] (aujourd’hui disparus) apportent une touche exotique, au milieu d'immeubles cossus et de villas qui utilisent une large palette de styles architecturaux.

Puis Arcachon devient « la ville aux quatre saisons », selon la volonté des promoteurs de la station (notamment des journalistes locaux et du syndicat d'initiative créé le 19 avril 1905), qui souhaitent prolonger la vie touristique et économique toute l'année[23]. À la Ville d'Hiver[24] (ville haute au tracé curviligne avec ses allées sinueuses servant de brise-vent pour abriter des courants d'air les malades pulmonaires et favoriser leur convalescence)[25], viennent s'ajouter trois autres quartiers[26] : une « Ville d'Été » (ville basse au plan en damier qui se développe surtout à la fin du XIXe siècle mais dont le premier lotissement apparaît en 1842 où des maisons à louer sont édifiées ainsi que de nombreux chalets[Note 9] avec jardins d'agrément), puis une « Ville d'Automne »[28] et une « Ville de Printemps » au début du XXe siècle[29]. L'allée Faust, située près du parc mauresque, est une avenue exceptionnelle sur le plan architectural. Dans d'autres quartiers d'Arcachon, on peut admirer par exemple le château Deganne (devenu casino) ainsi que d'autres constructions du boulevard de la Plage ou du boulevard Deganne.

Récemment, le centre-ville a fait l'objet d'une réhabilitation, caractérisée notamment par la création d'une nouvelle place nommée place des Marquises et inaugurée le . Ce nouvel espace, situé entre la mairie et le boulevard de la Plage, est un résumé des styles les plus remarquables de la ville d'Arcachon.

Trois autres quartiers importants sont : l'Aiguillon, les Abatilles et le Moulleau.

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication sont :

Les moyens locaux de transport sont :

  • l'ascenseur public du Parc mauresque ;
  • le Bus Eho (mini bus électriques) au sein même de la ville ;
  • le réseau de bus Baïa, qui permet d'accéder aux communes de La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et Le Teich (Arcachon est desservie par les lignes 1, 2 et 3 de ce réseau) ;
  • le vélo d'Arcachon : depuis 2012, le vélo d'Arcachon (couleurs « sable et or ») est distribué à tous les foyers arcachonnais sur demande (un par foyer fiscal en habitation principale).

Du 1er juillet 2015 au 31 août 2020, Arcachon a aussi disposé de voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré en partenariat avec la BlueCub de Bordeaux.

Arcachon bénéficie aussi du vaste réseau de pistes cyclables autour du bassin, reliant Biscarrosse à Pyla-sur-Mer, Pyla-sur-Mer à La Teste-de-Buch, La Teste-de-Buch à Arcachon, notamment aux plages de la station. On peut également longer le littoral d'Arcachon au Teich en passant par La Teste-de-Buch et Gujan-Mestras. Une extension entre Le Teich et Biganos permet désormais de faire le tour complet du bassin.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Arcachon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Aux XXe et XXIe siècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2013 et 2018[34],[30].

Arcachon est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[35]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[36],[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des avancées dunaires[38]. La migration dunaire est le mouvement des dunes, vers l’intérieur des terres. Les actions conjuguées de la mer et du vent ont pour effet de déplacer les sables et donc de modifier la morphologie du littoral[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arcachon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 26,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 455 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 262 sont en aléa moyen ou fort, soit 41 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[30].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arcachon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[42].

L'étymologie du toponyme Arcachon est controversée (grammatici certant). Selon B. et J.-J. Fénié, elle est liée à la racine aquitanienne *aruka (« ouverture, baie » ou « brèche, fente, crevasse » se rapportant à l'exutoire primitif de l'Eyre, auquel s'applique le suffixe -ixonne attesté ailleurs)[43]. Olivier de Marliave présente d'autres hypothèses étymologiques : Arcachon pourrait venir du gascon arqueseon (« brai sec » de pin, d'où dériverait le terme arcanson qui désigne la colophane, un des principaux constituants de la résine de pin, qui fut localement récoltée pendant des siècles[44]). Il considère que l'étymologie la plus probable est qu'Arcachon soit composé du préfixe gaulois are (« près de », « devant ») et du radical casso (« chêne » en celtique puis en occitan)[45]. Ce toponyme serait ainsi en lien avec les boisements anciens d'Arcachon qui sont naturels, contrairement à la majorité de la forêt des Landes. Des dunes boisées de la « petite montagne d'Arcachon » (toponyme probablement en référence avec les Pyrénées où les troupeaux d'ovins transhumaient durant l'été) qui s'étendait à l'emplacement de la commune arcachonnaise (les boisements de la forêt d'Arcachon étant dues notamment à la fixation des dunes par des semis de pins maritimes au début du XIXe siècle) , subsistent encore des chênes pédonculés, des arbousiers et des pins dont on estime que les anciens prédécesseurs ont été exploités par quelques-uns des tout premiers gemmeurs. Cette « petite montagne » s'oppose à la « grande montagne » qui désigne la forêt usagère de La Teste-de-Buch[46].

La ville est connue sous les formes anciennes Arcaisso (date inconnue), Arquanson (date inconnue), Arcaxon (1436), Arquasson (1557) et Arcaxon (1598). Dans un ouvrage de 2021, le linguiste Jacques Lacroix mentionne ce toponyme et y voit un ancien composé gaulois *Arecantion, ayant désigné un établissement « Devant la Limite », « Proche de la Frontière ». La forme attestée Arquanson est celle qui se rapproche le plus du modèle initial, qui a subi une perte de nasale due à la présence d'une seconde nasale (par effet de dissimilation allégeant la prononciation) : *Arcanson > Arcaxon/Arquasson. La partie -Casson est ensuite passée à -cachon « par chuintement du s- sourd derrière palatale ». On se trouvait jadis vers l'extrémité nord du territoire des Boïates, contre l'extrémité sud des Médules[47].

Le nom gascon en est Arcaishon.

Drapeau d'Arcachon.
Le sud bassin vu par le satellite Spot.

Jusqu'au début du XIXe siècle, Arcachon se réduit à quelques cabanes de pêcheurs et de résiniers en bordure du bassin d'Arcachon.

La fixation des dunes

[modifier | modifier le code]

Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce. Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement. Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.

La naissance de la station puis de la commune

[modifier | modifier le code]

En 1841, une ligne de chemin de fer relie Bordeaux et La Teste-de-Buch. En 1845, un débarcadère en eau profonde est construit sur la baie, à cinq kilomètres au nord de La Teste-de-Buch ; une route, tracée à travers les prés salés, le dessert. Des villas se construisent : Arcachon est née.

Dans la première partie du XIXe siècle, le site déjà apprécié pour la qualité de son climat, connaît un essor très rapide, en particulier grâce à la création de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste, qui amène sur le Bassin des gens de toute la région. En 1823, un capitaine au long cours normand, François Legallais[48] ouvre un établissement de bains de mer baptisé Bel-Air visant une clientèle aisée[Note 10].

Arcachon, ancien quartier de La Teste-de-Buch, est érigée en commune par décret impérial (Napoléon III) le . Alphonse Lamarque de Plaisance, le premier maire, est également le père de la devise de la ville : Heri solitudo, hodie vicus, cras civitas soit Hier désert, aujourd’hui village, demain cité, tout à fait prémonitoire.

Thalassothérapie, climatothérapie et même plus tard thermalisme, avec la découverte en 1923 de la source Sainte-Anne des Abatilles, le destin d'Arcachon s'oriente dès l'origine vers celui d'une ville de santé.

Le rôle de l'abbé Mouls et des frères Pereire

[modifier | modifier le code]

Banquiers et propriétaires du chemin de fer créé en 1841 entre Bordeaux et La Teste, les frères Pereire décident alors d'en prolonger la ligne jusqu'à Arcachon avec l'idée de faire de l'endroit un pôle commercial et portuaire. Déjà nombreux sont ceux qui venaient par le chemin de fer profiter de la région, notamment des courses landaises se déroulant dans les arènes d'Arcachon (arènes en dur aux Abatilles qui ont été démolies) ou celles de La Teste en bordure des prés salés (arènes en bois pouvant accueillir 5 000 personnes, installées sur la place du Coum, aujourd’hui place Jean-Jaurès).

Le projet commercial n'est pas immédiatement un grand succès, mais les frères Pereire parviennent à développer le tourisme estival et thermal en acquérant des terrains où ils fondent la Ville d'Hiver. À partir de ce moment-là, Arcachon ne cesse de s'enrichir d'établissements incitant au luxe et à la détente comme le célèbre casino de la plage construit en 1853 appelé également Château Deganne du nom de son constructeur. Au XXIe siècle, elle bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivité parmi les villes balnéaires française de mille à dix mille habitants, avec Honfleur, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville[50].

L'abbé Xavier Mouls, jusque-là desservant la paroisse testerine de Cazaux, est désigné en 1854 pour être le tout premier curé de la nouvelle paroisse d'Arcachon (incluant également le Cap Ferret). Devenant un infatigable promoteur de sa paroisse, il galvanise les énergies, crée la première procession nautique devenue depuis une institution locale, participe à la promotion de la culture de l'huître, devient premier président de la société scientifique, crée une harmonie municipale[51].

Consécration et récompense suprême pour l'abbé, le 10 octobre 1859, sur le parvis de la chapelle Notre-Dame qu'il a fait bâtir face au Bassin, à l'ouest d'Arcachon, Xavier Mouls, considéré alors comme l'un des fondateurs de la cité, en est félicité et décoré de la Légion d'honneur par l'empereur Napoléon III en personne, accompagné de sa famille et de plusieurs hautes notabilités de l'Empire.

Mais la citation latine « la roche Tarpéienne est proche du Capitole » va s'appliquer à l'abbé, qui trop présent, trop entreprenant, et se mêlant de politique[52], se fait des ennemis. Sur décision du cardinal Donnet, il est contraint de quitter la ville d'Arcachon en 1869[53]. Des consignes strictes sont alors données par la mairie, en parfait accord avec le palais archiépiscopal de Bordeaux, pour effacer jusqu'au souvenir même de son existence.

Il faudra attendre le 14 février 1954 pour entendre sa réhabilitation par le docteur Fleury (président de la Société scientifique d'Arcachon) car « de si loin qu'elle arrive ou si enfermée qu'elle soit dans les oubliettes, la vérité finit toujours par surgir »[54].

Aujourd'hui encore, certaines associations, telle la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, se battent pour que cessent « l'injuste oubli et la honteuse ingratitude dont continue à être victime l'abbé Mouls, fondateur d'Arcachon »[55].

Les constructeurs de la ville furent également inspirés par l'exotisme symbolisé par le style arabisant du Casino Mauresque, appelé également "Le Mauresque" ou le Casino de la forêt du fait de son emplacement sur la dune boisée de la Ville d'Hiver. Son architecture était inspirée de l'Alhambra de Grenade et de la mosquée de Cordoue. Après avoir eu son heure de gloire, il fut plus ou moins délaissé et finit par être détruit par un incendie en 1977.

Dans la Ville d'Hiver, il y a dans le parc mauresque, une allée du Moulin Rouge qui rend hommage au grand peintre Toulouse-Lautrec habitué de quelques moments de vacances à Arcachon. L'artiste posséda une maison au bord de la plage où il aimait se baigner.

Le XXe siècle

[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand y fait stationner le 950e régiment hindou en garnison[56]. Plusieurs résistants arcachonnais se distinguent, comme Léon Cigarroa, directeur de la succursale de la Banque de France, qui mourut lors de son transfert vers Dachau à bord du « Train fantôme »[57],[58], Marie Bartette, mercière déportée à Ravensbrück[59], le lieutenant Robert Duchez, futur maire-adjoint d'Arcachon[59], et Léo Neveu, photographe mort en 1944 lors d'une attaque contre des Allemands[57].

La ville est libérée le par les FFI du bataillon d'Arcachon[60] commandé par le capitaine Duchez[61].

En 2015, un blockhaus est découvert sous le parking de l'office de tourisme. D'une surface de 120 m2, il avait été construit en 1943. Accueillant une vingtaine de soldats, il servait de poste de commandement et permettait d'assurer les communications entre les portions du mur de l'Atlantique du bassin d'Arcachon. En 1946, il avait été enfoui[62].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie d'Arcachon, 2015.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1977 Lucien de Gracia SFIO
RPF
Conseiller général (1945-1967), sénateur (1949-1951), député (1951-1955)
mars 1977 1985 Robert Fleury[63] UDF Docteur en médecine, conseiller général (1985-1998)
1985 mars 2001 Pierre Lataillade RPR Député (1978-1981, 1986-1994, 1997-1999)
Député au Parlement Européen (1986-1994, 1997-1999)
Conseiller général (1979-1985)
mars 2001 en cours au 26 mai 2020 Yves Foulon[64]
Réélu pour le mandat 2020-2026[65]
UMP-LR Avocat
Conseiller général (1998-2012)
Président de la COBAS (2008-2012)
Député (2012-2017)
Président du SIBA (depuis 2020)
Conseiller régional (depuis 2021)

Un décret du (Journal officiel du ) a créé un arrondissement d'Arcachon comprenant les cantons d'Arcachon, d'Audenge, de Belin-Béliet et de La Teste-de-Buch. Son chef-lieu est fixé à Arcachon.

Localisation des villes jumelées :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Arcachonnais[67].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 11].

En 2021, la commune comptait 11 259 habitants[Note 12], en évolution de +3,38 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
7362 0653 6964 9817 1338 1027 9108 2218 259
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
9 27910 26610 63412 26113 13513 10214 60314 98514 862
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
14 98613 89213 29311 77011 45412 15310 77611 12111 259
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 57,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 998 hommes pour 6 569 femmes, soit un taux de 56,79 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,9 
90 ou +
7,3 
22,2 
75-89 ans
25,3 
27,1 
60-74 ans
28,7 
17,8 
45-59 ans
16,0 
8,8 
30-44 ans
8,9 
11,8 
15-29 ans
7,4 
9,4 
0-14 ans
6,5 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2021 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,7 
75-89 ans
8,9 
15,7 
60-74 ans
16,8 
19,9 
45-59 ans
19,3 
19,9 
30-44 ans
19,2 
19,4 
15-29 ans
18,1 
17,7 
0-14 ans
15,8 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Chaque année a lieu un concours international de piano, créé par Véronique Bonnecaze.

La pratique du ski moderne sur aiguilles de pins, localement appelées garbayes, a lieu sur le pare-feu d'une dune boisée de la Ville d'Hiver.

Station climatique et balnéaire, important port de pêche et de plaisance, pôle commercial, la ville est fréquentée chaque été par près de 90 000 estivants, et, hors saison certains week-ends, par près de 15 000 personnes. Elle a un taux de croissance parmi les plus élevés de la Gironde et du littoral aquitain (+ 1,2 % entre 1999 et 2007)[73].

Arcachon est également une station de ski de 1938 à 1970, la neige étant remplacée par un tapis d'aiguilles de pin. La piste de la ville d'hiver a servi au slalom, à la descente et même au saut à ski. Chaque année, à partir de 1947, se courait sur la piste d’Arcachon la dernière compétition figurant sur le calendrier officiel de la Fédération française de ski au même titre que Chamonix ou Megève[74].

L'économie du bassin est principalement organisée autour de trois pôles :

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Les établissements scolaires d'Arcachon sont[76] :

Public
  • Écoles maternelles (Les Abatilles, Les Mouettes, Jeanne-d’Arc)
  • Écoles élémentaires (Les Abatilles, Les Mouettes, Paul-Bert)
  • École primaire (Le Moulleau)
  • Collège Marie-Bartette
  • Lycée Grand-Air (général)
  • Lycée Condorcet (professionnel)
  • Centre de formation des apprentis
Privé sous contrat

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Casino Mauresque (détruit).
L'ancien Grand-Hôtel.
  • La villa Teresa ou hôtel Semiramis dans la Ville d'Hiver fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [79] ; repris à un spéculateur, cet hôtel acheté en ruine a été rénové par Arlette et Denis Baures.
  • Le Grand-Hôtel d'Arcachon : inauguré en 1866 sur les plans de Paul Régnauld et Eugène Ormières, au croisement de l'actuel boulevard de la Plage et de la rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, il s'agit d'un hôtel de luxe de 150 chambres. Il dispose d'installations de standing (hall de 10 mètres de haut, jardin d'hiver face à la mer, tennis, vaste terrasse) et, au fur et à mesure d'un équipement moderne (électricité, ascenseurs). Sissi et la reine déchue de Madagascar Ranavalona III comptèrent parmi ses clientes. Détruit par un incendie en 1906, il est reconstruit et inauguré en 1910, sans pourtant retrouver sa splendeur passée. Contrairement à l'ancien bâtiment, le dernier étage est organisé en loggias et la salle à manger donnant sur la mer est prolongée par la terrasse. Il est transformé en hôpital complémentaire durant la Première Guerre mondiale, réquisitionné par les services de santé de l'armée française durant la Seconde, en 1939, puis occupé par les Allemands. L'hôtel reprend son activité après la guerre puis ferme en 1955, avant d'être divisé en appartements. On parle désormais de la « résidence Carnot »[80],[81],[82].
  • La basilique Notre-Dame d'Arcachon construite de 1851 à 1861.
  • La chapelle des Marins est une chapelle catholique dont les murs sont couverts d'ex-votos, dons des marins sauvés des eaux.
  • L'Église Saint-Ferdinand d'Arcachon.
  • L'église Notre-Dame-des-Passes, construite en 1863, est située dans le quartier du Moulleau.
  • L'église Saint-Louis des Abatilles.
  • La chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc d'Arcachon.
  • Le temple protestant d'Arcachon, construit en 1875. À l'origine, il s'agit d'une chapelle anglicane dédiée à saint Thomas. En 1974, elle devient un temple réformé. Elle est située place Fléming dans la Ville d'Hiver[83].
  • La synagogue d'Arcachon, construite en 1877, est située 36 avenue Gambetta[84].
Le temple protestant d'Arcachon.
Château Deganne.
La villa Saint-Yves est un chalet arcachonnais avec belvédère haut de 23 m, et oriel en rez-de-chaussée servant de support à une terrasse à l'étage[Note 13].
  • Le cimetière d'Arcachon.
  • Le monument aux morts d'Arcachon d'inspiration pacifiste, dominé par une Victoire, présente des sculptures de pleureuses, d'un résinier d'une ostréicultrice du bassin et des inscriptions pacifistes dont PAX - LABOR (Paix - Travail).
  • L'observatoire Sainte-Cécile est un belvédère métallique de 25 m de hauteur construit en 1863 par Paul Régnauld, assisté de Gustave Eiffel, qui surplombe la ville et offre un point de vue sur le bassin.
  • La jetée Thiers est construite en 1903 à la place d'un belvédère érigé en 1880. Elle porte le nom du président de la République Adolphe Thiers. Des fêtes nautiques s'y déroulent, notamment celle du 15 août. En août 1944, elle est détruite par les Allemands puis reconstruite en 1946. De nouveau détruite en 2003, elle est inaugurée en 2004. Elle est le point de départ des navettes qui permettent de traverser le bassin[86].

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]
  • Le château Deganne, datant de 1853, abrite le casino de la plage.
  • Le musée-aquarium d'Arcachon, géré par la Société scientifique d'Arcachon, fondée en 1863[87],[88],, qui a fermé fin octobre 2020[89].
  • Arcachon possède plus d’une dizaine d'œuvres du sculpteur Claude Bouscau, dont l'Héraclès du parc Mauresque et la Croix Péris en mer.
  • Salle de spectacle Olympia (1000 places)

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
  • Le bassin d'Arcachon est un site maritime quasi-clos en forme d'anse que borde la dune du Pilat, agréable mais relativement difficile d'accès aux embarcations.
  • Le port de pêche et le port de plaisance d'Arcachon sont inaugurés respectivement le 15 août 1958 et le 11 mai 1968[90]. Comptant 2 600 places à flot et 600 corps-morts, c'est le deuxième plus grand port de plaisance de la façade atlantique après celui de La Rochelle[91]. Il a été le point de départ de la course au large en solitaire du Figaro à six reprises en 1982, 1987, 1992, 1995, 1997 et 2000. Le port a été le premier a s'opposer à la location de bateaux entre particuliers, et tout particulièrement à SamBoat[réf. souhaitée].
  • La plage Pereire est aménagée avec des jardins maritimes, des pelouses, des promenades et des pistes cyclables qui conduisent jusqu'au quartier du Moulleau.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

(Par ordre alphabétique) :

Arcachon dans la littérature (romans)

[modifier | modifier le code]
  • Frederic Fappani von Lothringen, L'extraordinaire créature du bassin d'Arcachon, Perpignan, Editions Harmattan, , 112 p. (ISBN 978-2-908476-55-2) : L'intégralité de ce roman historique se déroule dans le bassin d'Arcachon et passe sur des lieux historiques. On doit la couverture qui représente le bassin à Thierry Mordant. Il est bien connu des philatélistes et de quelques arcachonnais pour avoir fait de nombreux timbres liés à la mer et à Monaco, mais surtout pour avoir dessiné le timbre des 150 ans du bassin d'Arcachon. L'auteur Frédéric Fappani von Lothringen a vécu enfant à Arcachon[96],[97]
  • Karine Denis, Du Bassin d'Arcachon à l'ile de Santorin, La nymphe des Mer,
  • François Veillon, Avis de tempête sur le bassin d'Arcachon, Le lys Bleu,
  • Daniel Lamarque, L'affaire Hippocampus: Enquête criminelle à Arcachon,, Déhel,
  • Chantal Thomas, Souvenirs de la marée basse, Seuil,
  • Françoise Monnier, Fumeuse, Confluences,
  • Karine Denis, Des galets bleus au Bassin d'Arcachon, La nymphe des Mer,
  • Joël Dupuch, Sur la vague du bonheur, Michel Lafont,
  • Marie-Francoise Raillard,, La Sainte Raingarde,
  • Françoise Cottin, La chèvre d'or,, Confluences,
  • Jeanne Faivre d'Arcier, Les passagers du roi de Rome, Éditions du Rocher,
  • François Darnaudet, Les ports ont tous la même eau, Perpignan, Mare nostrum, coll. « Polars catalans », , 271 p. (ISBN 978-2-908476-55-2)
    Une part importante du roman se déroule dans le bassin d'Arcachon.
  • Bernard Cherrier, Fond de Bassin, Aubéron, (ISBN 2-908650-26-6)

Philatélie

[modifier | modifier le code]

Un timbre postal, d'une valeur de 0,30 franc, représentant le bassin a été émis le 7 octobre 1961 avec une oblitération Premier jour à Arcachon[98].

Un second timbre, d'une valeur de 54 centimes d'euros, a été émis pour les 150 ans de la station balnéaire du bassin. Le premier jour de ce timbre était le 15 mai 2007. En premier plan du timbre figure une pinasse, le bateau traditionnel du bassin[99]. Ce timbre a été dessiné par Thierry Mordant.

Héraldique, drapeau et devise

[modifier | modifier le code]
Armes

Les armes d'Arcachon se blasonnent ainsi :

Tranché, au premier d'azur au pin arraché au naturel adextré d'une ruche d'or accompagnée de six abeilles du même ordonnées en orle, au second de gueules au bateau de pêche d'or, habillé d'argent, sur une mer du même agitée de sable, surmonté à dextre de la Vierge aussi d'or surmontée d'une étoile du même et posée sur une nuée aussi d'argent ; à la cotice d'or brochant sur la partition ; le tout sommé d'un comble tiercé en pal de sable, d'argent et d'or.

La ville d'Arcachon utilise régulièrement le drapeau ci-contre adopté en 1857, lors de la création de la commune.


  • ''Nox heri, Hodie aurora, Cras lux'' (Hier la nuit, Aujourd'hui l'aurore, Demain la lumière), représentée sur le blason de la ville par le comble du blason aux couleurs sable (noir), argent et or.
  • ''Heri solitudo, Hodie vicus, Cras civitas'' (Hier désert, aujourd’hui village, demain ville).
  • ''Heri solitudo, Hodie civitas'' (Hier désert, aujourd’hui ville), figure sur la médaille du centenaire de la ville en 1957.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Cathy Bouchard-Camedescasse, Il était une fois… Arcachon, la nostalgie…, CPE, 2003.
  • Michel Boyé, Harmonies arcachonnaises, 1861-2000, Avenir musical arcachonnais, 2000.
  • Michel Boyé, Arcachon raconté par ses rues et ses lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2001.
  • Michel Boyé, Chronologie arcachonnaise (1519-1957), Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2012.
  • Michel Boyé, Histoire d'Arcachon, La Crèche, 2018.
  • François et Françoise Cottin, Le Bassin d'Arcachon : Au temps des pinasses, de l'huître et de la résine (t. I), éd. l'Horizon chimérique, 2000, 368 p.
  • François et Françoise Cottin, Le Bassin d'Arcachon : À l'âge d'or des villas et des voiliers (t. II), éd. l'Horizon chimérique, 2012, 368 p.
  • Éliane Keller, Arcachon. Métamorphoses, Équinoxe, 1992.
  • Éliane Keller, Arcachon. Villas et personnalités, Équinoxe, 1994, 150 pages.
  • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, éd. Sud-Ouest, coll. « Sites et patrimoine », 2017.
  • Georges Méran, Notice abrégée sur Arcachon, 1882.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Arcachon.

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, il y a deux villes-centres (Gujan-Mestras et La Teste-de-Buch) et deux communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. On peut cependant voir sur la photo la villa Salesse de style colonial, 131 boulevard de la Plage, construite en 1854 pour le négociant bordelais Jean Eugène Salesse : la galerie couverte en péristyle, supportée par des colonnettes couronnées de glands et ornée d'une frise de godrons qui jouent le rôle de lambrequins, forme une varangue. Un lanterneau couronne le centre de la toiture. La ville a séduit de riches estivants lorsqu'elle a été mise en location, par exemple Salvador Dali et Gala y résident, du 2 septembre 1939 au 21 juin 1940 ; la villa Saint-Georges, 135 bis boulevard de la Plage, dont la particularité est de disposer de cheminées au manteau vitré (conduit de fumée décalé) pour pouvoir profiter de la vue. On peut aussi voir la villa Constantine, 151 boulevard de la Plage, construite en 1888 en brique et garluche par le futur maire d'Arcachon Charles Auguste Denys de Damrémon (petit-fils du général de Damrémont mort lors du siège de Constantine). Ses toits sont couverts de tuiles en damier. Les conduits de cheminées, déportés en extérieur, évoquent la forme de canons terminés par des cheminées dont la souche représente le fût de ces derniers[18].
  9. Le terme de villa remplaçant celui de chalet n'apparaît qu'en 1890. Ces habitations tiennent des chalets suisses avec leurs grands toits à double pente et leurs balcons en bois découpé (la Suisse étant un pays montagnard où se pratique le climatisme d'altitude recommandé par les médecins). Elles sont conçues sous le signe de l'hygiénisme et de la cure climatique : sobriété et facilité d'entretien à l'intérieur pour éviter la contagion de la tuberculose (angles arrondis au niveau des sols, des murs et des plafonds, ces derniers n'ayant aucune moulure, murs peints et lavables excluant tenture et rideau) ; cheminées escamotables pour permettre aux malades de se chauffer tout en respirant l'air marin par la fenêtre ; système de ventilation naturel qui permet de faire rentrer l’air balsamique des pins. À l'extérieur, accolés à la façade principale, vérandas et balcons forment une galerie de cure. Un service d'hygiène municipal impose aux locataires une désinfection périodique des maisons, et le crachoir individuel est obligatoire[27].
  10. Par son mariage le 20 mars 1811 avec une Testerine, François Legallais (Granville, 11 octobre 1785 - Arcachon, 5 mars 1864), reçoit en dot une parcelle de forêt qui aboutit à la plage d'Eyrac. Conscient du potentiel de ce terrain, il y ouvre un hôtel qui n'existe plus mais une plaque, 127 boulevard de La Plage, au niveau de l'hôtel Les Pêcheries, rappelle cet emplacement[49].
  11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  13. Située 285 boulevard de la Plage, c'est une villa totalement transformée de 1904 à 1908 pour Jeanne Tricaud, ex-artiste lyrique et compagne du prince Auguste de Broglie-Revel[85].
  14. Monument en granite de la Creuse d'une hauteur de 6,75 m et d'un poids de 40 t, il prend, suivant l'angle de vue, la forme d'une ancre à jas ou d'une croix, et à son pied une femme en pleurs qui rappelle la mère en douleur ou la veuve d'un marin disparu. On peut observer une couronne funéraire dans l'organeau[92].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Station Météo-France Le Temple - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Arcachon et Le Temple », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. MétéoFrance 33528001.
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de La Teste-de-Buch-Arcachon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arcachon - La Teste-de-Buch », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Michel Boyé, Marie-Christine Rouxel, Villas d'Arcachon : un siècle d'histoires, Geste éditions, , 320 p..
  19. Mikaël Noailles, La construction d’une économie touristique sur la Côte Aquitaine des années 1820 aux années 1980, Presses universitaires du Midi, , p. 143.
  20. Paulette Abbadie-Douce, Femmes de marins-pêcheurs à Arcachon. Deux siècles de partage et de soutien, A. Sutton, , p. 38.
  21. « Arcachon Ville d'Hiver. Le Casino Mauresque », sur arcachon-nostalgie.com (consulté le ).
  22. « Arcachon Centre-Ville. Le Buffet ou Pavillon Chinois », sur arcachon-nostalgie.com (consulté le ).
  23. Michel Boyé, Arcachon de A à Z, A. Sutton, , p. 15-16.
  24. « Arcachon Ville d’Hiver », sur htba.fr (consulté le ).
  25. Yves Perret-Gentil, Alain Lottin, Jean-Pierre Poussou (dir.), Les villes balnéaires d'Europe occidentale du XVIIIe siècle à nos jours, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, , p. 13
  26. Michel Boyé, Arcachon de A à Z, A. Sutton, , p. 16
  27. R.H. Guerrand, « La ville dont les princes furent des médecins », dans Maurice Culot (dir.), Arcachon, la ville d'hiver, Éditions Mardaga, , p. 59-73
  28. « Visite de l'Aiguillon-Saint-Ferdinand-Ports », sur htba.fr, .
  29. « Promenade en Ville de Printemps à Arcachon », sur htba.fr, .
  30. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Arcachon », sur Géorisques (consulté le ).
  31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  32. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Cartographie des risques d'inondations du TRI d’Arcachon », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  35. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  38. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risques littoraux.
  40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Arcachon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  43. Bénédicte Boyrie-Fénié, Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Sud Ouest, , p. 15-18.
  44. Philippe Bidalon, « Les Lesca, bienfaiteurs du bout du monde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lexpress.fr, (consulté le ).
  45. Olivier de Marliave, Dictionnaire du bassin d'Arcachon, éditions sud ouest, , p. 31.
  46. Olivier de Marliave, Dictionnaire du bassin d'Arcachon, éditions sud ouest, , p. 214.
  47. Jacques Lacroix, Les frontières des peuples gaulois : Tome 1, Yoran Embanner, , 560 p., p. 302
  48. « La jetée Legallais et le Grand Hôtel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur leonc.free.fr, (2015).
  49. Albert de Ricaudy, F. Legallais fondateur d'Arcachon, Mortain, 1937
  50. 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [1]
  51. « Chronique n° 069 - Un abbé entremetteur », sur H T B A, (consulté le ).
  52. « Chronique n° 070 - Un scandale de trop », sur H T B A, (consulté le ).
  53. Aimé, « Chronique n° 071 – Un mort à tuer », sur H T B A, (consulté le ).
  54. « Abbé Xavier Mouls - Le Proscrit d'Arcachon », sur gallican.org (consulté le ).
  55. « Une lettre de l’abbé Mouls – shaapb », sur shaapb.fr (consulté le ).
  56. Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Éditions Lucien Sourny, (ISBN 978-2-84886-065-7), p. 15.
  57. a et b « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (1/2) », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
  58. David Patsouri, « Histoire : Léon Cigarroa, le dernier déporté d’Arcachon », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  59. a et b « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (2/2) », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
  60. Le bataillon d'Arcachon est également appelé groupe d'Arcachon et colonne d'Arcachon.
  61. Historique de la Résistance à Arcachon.
  62. « Un blockhaus surgi des entrailles d'Arcachon », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  63. « Robert Fleury n’est plus », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  64. Commune d'Arcachon sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 12 avril 2013.
  65. « Résultats des élections municipales 2020 à Arcachon », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  66. Annuaire des villes jumelées
  67. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 12 avril 2013.
  68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arcachon (33009) », (consulté le ).
  72. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Gironde (33) », (consulté le ).
  73. Chiffres-clés du commerce à Arcachon, CCI Bordeaux, novembre 2010
  74. « Ski sur Grepin à Arcachon » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  75. « La Capitale de l’ostréiculture ».
  76. « Arcachon, ville d’enseignement », sur ville-arcachon.fr (consulté le ).
  77. « Historique de l'école Saint-Elme d'Arcachon », sur stelme.fr (consulté le ).
  78. « Le collège Saint-Elme (Ville d'Automne) », sur arcachon-nostalgie.com (consulté le ).
  79. Notice no PA33000079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Grand Hôtel », sur dossiers-inventaire.aquitaine.fr, (consulté le ).
  81. Aimé Nouailhas, « Le nouveau Grand Hôtel (Neveu) », sur leonc.free.fr, (consulté le ).
  82. « La jetée Legallais et le Grand Hôtel », sur leonc.fr, (consulté le ).
  83. « Arcachon : le temple », huguenotsinfo.free.fr, consulté le 28 octobre 2021.
  84. Notice no PA33000080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. Gilles Brissonneau-Steck, « Le prince et l'architecte, Histoire de la villa Saint-Yves », Bulletin de la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, no 96,‎ , p. 61-67 (lire en ligne).
  86. « Jetée Thiers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gironde-tourisme.fr (consulté le ).
  87. Dounia Hadni, « Page d'accueil », sur musee-aquarium-arcachon.fr (consulté le ).
  88. André Rebsomen, « Notes sur l’Histoire de la Société Scientifique d’Arcachon », sur Sauvons le musée-aquarium d'Arcachon, (consulté le ).
  89. Arcachon : le plus vieil aquarium du monde plongé dans le coma
  90. « Visite de l'Aiguillon-Saint-Ferdinand-Ports », sur htba.fr, .
  91. Albert François, Orville Castaire, La France hier et aujourd'hui vue du ciel, Chêne, , p. 76.
  92. « Monument aux marins péris en mer », sur shaapb.fr, .
  93. Dominique Lormier, Gabriele D'Annunzio en France 1910-1915, (p. 168-170), J et D éditions, 1997 (ISBN 2841271102).
  94. Arcachon Nostalgie
  95. Biographie du curé Mouls
  96. « L'Extraodinaire Créature du bassin », La dépêche du Bassin, 23-29 juillet 2020.
  97. « Livres : L’histoire d’un monstre caché au fond du Bassin d’Arcachon et un roman sur les conséquences de l’immortalité… » [archive du ], sur Info bassin, .
  98. Le timbre
  99. https://www.phil-ouest.com/Timbre_zoom.php?Nom_timbre=Arcachon_2007&type=Zoom