lèse-majesté
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
lèse-majesté | lèse-majestés |
\lɛz.ma.ʒɛs.te\ |
Singulier et pluriel |
---|
lèse-majesté \lɛz.ma.ʒɛs.te\ |
lèse-majesté \lɛz.ma.ʒɛs.te\ féminin ou féminin singulier et pluriel identiques
- Atteinte au souverain, quel qu’il soit (le peuple, un monarque, un principe fondateur, etc.), et aux signes de sa majesté (objets, décisions, personnes y compris leurs représentants, etc.)
Le 16 décembre 2015, une Thaïlandaise est condamnée à neuf ans de prison pour lèse-majesté. Elle a été reconnue coupable de « diffamation royale, menace à la sécurité de l’État et violation de la loi informatique » pour des posts sur Facebook. Depuis le coup d’État militaire en mai 2014, les affaires de lèse-majesté se multiplient en Thaïlande, où le roi a un statut de demi-dieu.
— (Maati Bargach, « Thaïlande : la loi de lèse-majesté utilisée à tout-va », RFI, 20 décembre 2015)- “Fuck the king!”, avait crié un militant lors d’une manifestation en novembre aux Pays-Bas : mercredi, l’annonce de poursuites à son encontre pour lèse-majesté a été vivement contestée dans ce pays attaché à la liberté d’expression, et le parquet a rapidement fait volte-face. — (« La lèse-majesté fait polémique après une insulte au roi des Pays-Bas », L’Obs, 9 mai 2015)
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : Majestätsverbrechen (de) neutre
- Anglais : lese majesty (en), leze majesty (en), lèse majesté (en)
- Danois : majestætsfornærmelse (da) commun
- Espagnol : lesa majestad (es)
- Italien : lesa maestà (it)
- Japonais : 不敬罪 (ja) fukeizai
- Latin : laesae maiestatis (la)
- Néerlandais : majesteitsschennis (nl) féminin
- Portugais : lesa-majestade (pt)
Prononciation
[modifier le wikicode]- Lyon (France) : écouter « lèse-majesté [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]Références
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