Conference Presentations by Yinon Guttel-Klein
The 2018 Annual Conference, ISCA (Israel Communication Association) , 2018
AMADOT Conference, Orot Israel College of Education, 2016
'From KKL Forests to the Balfour Declaration', Ben Zvi Institute, Oranim College of Education, University of Haifa, Bernard Cherrick Center at the Hebrew University of Jerusalem, 2017
Papers by Yinon Guttel-Klein
Dé-commémoration Quand le monde déboulonne des statues et renomme des rues, 2023
Le tout dernier mouvement mondial de dé-commémoration, qu’il prenne la forme de destructions, dém... more Le tout dernier mouvement mondial de dé-commémoration, qu’il prenne la forme de destructions, démolitions ou démantèlements d’icônes jusque-là acceptées, semble avoir épargné Israël. On n’y renverse pas les statues, pas plus qu’on ne démolit ou détruit les monuments. La mémoire collective et les pratiques commémoratives étant des caractéristiques premières de la culture israélienne, cette absence de renégociation des legs du passé par la destruction de l’héritage culturel requiert notre attention, de même que les rares réécritures matérielles du passé qui y existent méritent d’être explorées.
La dé-commémoration intervient en Israël dans trois paysages mnémoniques, typiquement sous forme de tags et de graffitis : lieux d’inhumation, espaces où sont commémorés des personnalités et des événements en lien avec l’armée et espaces physiques qui représentent la mémoire de l’Holocauste. En Israël, les pratiques de dé-commémoration prennent donc la forme d’une profanation. Alors qu’ailleurs dans le monde, elles critiquent le passé et donnent corps à des énoncés politiques sur le présent, là, elles sont avant tout instrumentales. Le passé est ciblé afin de protester contre l’ordre politique actuel.
Sociological Forum, 2022
Challenging traditional understandings of the past, the toppling of statues of prominent historic... more Challenging traditional understandings of the past, the toppling of statues of prominent historical figures highlights the ongoing negotiation of collectives with their pasts and the importance of commemoration practices in meaning-making processes. In Israel, this phenomenon is complex and nuanced, despite its appearance as a lack of concern with revisiting the past. Accordingly, this research examines current practices of decommemoration in Israel as a unique tool of social and political protest. Drawing upon qualitative and multimethod studies that combine text analysis, in-depth interviews, participant observations, and archival work, we suggest a hierarchical typology of de-commemoration-desecration, reframing, and planned obsolescence-establishing how each practice renegotiates with the present through alteration of the form of commemorated material. Questioning previous understanding regarding the prominence of the past, and building on the unique Israeli case, analysis demonstrates how practices of de-commemoration are influenced by the transnational climate of change, consciously adhering to the need to realign commemorated pasts in line with the conflicts of the present. Commemoration and de-commemoration thus complement and build on one another, constituting the civil religion of any given collective. Contributing to current discussions regarding the normative attributions of collective memory, we show how nothing is set in stone.
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Papers by Yinon Guttel-Klein
La dé-commémoration intervient en Israël dans trois paysages mnémoniques, typiquement sous forme de tags et de graffitis : lieux d’inhumation, espaces où sont commémorés des personnalités et des événements en lien avec l’armée et espaces physiques qui représentent la mémoire de l’Holocauste. En Israël, les pratiques de dé-commémoration prennent donc la forme d’une profanation. Alors qu’ailleurs dans le monde, elles critiquent le passé et donnent corps à des énoncés politiques sur le présent, là, elles sont avant tout instrumentales. Le passé est ciblé afin de protester contre l’ordre politique actuel.
La dé-commémoration intervient en Israël dans trois paysages mnémoniques, typiquement sous forme de tags et de graffitis : lieux d’inhumation, espaces où sont commémorés des personnalités et des événements en lien avec l’armée et espaces physiques qui représentent la mémoire de l’Holocauste. En Israël, les pratiques de dé-commémoration prennent donc la forme d’une profanation. Alors qu’ailleurs dans le monde, elles critiquent le passé et donnent corps à des énoncés politiques sur le présent, là, elles sont avant tout instrumentales. Le passé est ciblé afin de protester contre l’ordre politique actuel.