Alain Deyber
DEYBER (Alain, Bernard) – Grasse (06) - 28/02/1948.
Docteur d'Etat en histoire et civilisation de l'Antiquité de l'université de La Sorbonne - Paris IV (février 2008); ancien auditeur national de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (48e session nationale - 1995-1996).
Chef d'escadrons (h), administrateur civil hors classe (h), ancien sous-préfet (mobilité ENA).
Depuis 1967, archéologue et historien militaire, spécialiste des problèmes de la guerre dans les mondes celtique et romain et des champs de bataille antiques comme Alesia (52 avant Jésus-Christ) et Orange (105 avant Jésus-Christ).
Parallèlement, président de la SASU DEYBER ARCHEOLOGIE; immatriculée au RCS Avignon n° 950 991 208 (du 23/03/2023 à ce jour).
Pour plus de détails, consulter le CV.
Supervisors: Alain DEYBER
Docteur d'Etat en histoire et civilisation de l'Antiquité de l'université de La Sorbonne - Paris IV (février 2008); ancien auditeur national de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (48e session nationale - 1995-1996).
Chef d'escadrons (h), administrateur civil hors classe (h), ancien sous-préfet (mobilité ENA).
Depuis 1967, archéologue et historien militaire, spécialiste des problèmes de la guerre dans les mondes celtique et romain et des champs de bataille antiques comme Alesia (52 avant Jésus-Christ) et Orange (105 avant Jésus-Christ).
Parallèlement, président de la SASU DEYBER ARCHEOLOGIE; immatriculée au RCS Avignon n° 950 991 208 (du 23/03/2023 à ce jour).
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L’art de la guerre à La Tène D ou finale (-IIe/-Ier s.) a visiblement connu de profondes mutations par rapport à la période antérieure (La Tène C ou moyenne). : mise en place progressive d’un processus de décision codifié, structuration des forces, accroissement des effectifs, développement d’un art du commandement sur fond de préoccupations stratégiques embryonnaires et leur traduction tactique sur le terrain modifiant la manière traditionnelle de combattre. On perçoit ainsi mieux comment les Gaulois voyaient, pensaient et faisaient la guerre : la diversification de l’armement précède ou accompagne le développement des Armes «tactiques» et, en particulier, celui des troupes montées, véritable fer de lance des armées ; dans l’infanterie, substitution partielle de formations plus légères et mobiles à l’antique phalange grecque ; développement des fortifications et premiers balbutiements dans l’art de la poliorcétique. Certains nobles – les equites – tentent de détourner cette force naissante à leur seul profit, faisant de la guerre un métier à part, une activité de professionnels et non plus un spectacle d’amateurs en quête d’émotions fortes.
Et si la guerre en Gaule n’était pas un simple fait de civilisation, mais le fondement même de la société gauloise ?
C’est notamment ce que montre cette thèse qui aborde les divers aspects de ce problème central de l’histoire et suggère des voies de recherche novatrices qui intéresseront les historiens mais aussi les militaires et un public cultivé.
Alain Deyber, administrateur civil hors classe, bi-admissible à l’agrégation d’histoire et archéologue, a enseigné pendant quelques années l’histoire militaire, la stratégie et la tactique aux écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan.
Paris IV - Sorbonne, spécialiste d’histoire militaire des origines à nos jours et
archéologue des champs de bataille. Ancien officier supérieur de l'armée de terre, I’auteur a été rédacteur au Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT) et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr - Coëtquidan. Parmi ses nombreux écrits, Vercingetorix chef de guerre (Lemme Edit, 3e éd. 2018) et Les Gaulois en guerre - iie-ier siècles av. J.-C., (Actes Sud / Errance,
2009; réédition revue et corrigée en préparation), font figure d’ouvrages de référence.
David ROMEUF est ingénieur de recherche à l’Université Lyon 1. Il a développé des instruments scientifiques pour différents observatoires et travaille sur la mesure des courbes de rotation des astéroïdes. Il participe aussi à des fouilles archéologiques en Auvergne et s’est spécialisé en archéoastronomie et dans les croyances antiques associées.
Ce livre tente de répondre à ces questions en démontrant que contre toute attente, les Gaulois connaissaient bien les grands principes de la guerre (stratégie) et maitrisaient non sans succès les principaux paramètres de la manoeuvre (tactique).
Mais ils avaient aussi des défauts qui se résument, d'une part dans une insuffisante et encombrante logistique, d'autre part dans l'absence de réserves sur le champ de bataille, mais encore et surtout dans le manque cruel d'unité de commandement.
Ce livre est en cours de réédition revu et corrigé.
Le seul grand chef gaulois qui fut très proche de réussir une réforme militaire en 52 avant J.-C. est Vercingétorix (voir notre "Vercingétorix chef de guerre" aux éditions LEMME édit, août 2017).
Paradoxalement, aucun auteur n’a jusqu’à maintenant étudié avec méthode et rigueur ce qu’était Vercingetorix en tant que chef de guerre : sait-on comment il a été formé à l’art guerrier ? Comment a-t-il pu en si peu de temps abandonner Avaricum à son sort, remporter une victoire éclatante à Gergovia, et être battu à Alesia, alors que son armée et celle de « secours » n’étaient pas détruites ? L’organisation de l’armée gauloise, ses effectifs, son équipement, son entrainement, son fonctionnement, y seraient-il pour quelque chose ? Vivait-il au contact de ses hommes ou s’en tenait-il éloigné ? Savait-il se montrer convaincant vis à vis de ses pairs, et ceux-ci lui sont-il restés fidèles ou au contraire l’ont-ils trahi ? Était-il indifférent aux difficultés de ses compatriotes et aux innombrables dégâts politiques, militaires, humains, matériels, sociaux et moraux que cette guerre de sept ans avait provoqués ? Peut-on encore raisonnablement croire César, quand il clôt son livre « De Bello Gallico » sur l’image d’une Gaule vaincue et soumise à Rome ?
Alain DEYBER peint ici un tableau haut en couleurs d’un chef gaulois peu ou mal connu en tant que chef militaire. Il démontre avec brio qu’en dépit des défauts qu’on lui impute à tort, Vercingetorix peut honorablement figurer parmi les grands commandants qui maitrisaient les principes de la guerre et les paramètres de la manœuvre bien connus des militaires.
Biographie de l’auteur
Alain DEYBER est administrateur civil hors classe (H). Ancien officier d’active de l’armée de terre / Arme Blindée Cavalerie, il s’est très tôt spécialisé dans l’histoire militaire des origines à nos jours et dans l’archéologie des champs de bataille. Il a été rédacteur au Service Historique de la Défense, et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan où il a enseigné l’art de la guerre. Docteur d’État en histoire et civilisation de l’Antiquité de La Sorbonne-Paris IV, il se consacre depuis 1967 à l’étude du monde celtique, et plus particulièrement aux problèmes de la guerre qui ont agité les peuples celtiques du Ve au Ier siècles av. J.-C. Spécialiste des conflits internes et des guerres étrangères qui ont secoué la Gaule, il a publié de nombreux livres et articles et, en particulier « Les Gaulois en guerre – Stratégies, tactiques et techniques – Essai d’histoire militaire (IIe – Ier siècles av. J.C.) », publié chez Actes Sud / Errance en 2009 et dont la réédition revue et corrigée est en préparation. C’est aussi un spécialiste des grands chefs militaires gaulois, dont Vercingetorix.
Depuis 2014, Alain Deyber est président du Programme collectif de recherche «Arausio 105» qui étudie le champ de bataille d'Orange. La région d'Orange (F; Vaucluse) a été le Théâtre de l'une des plus grandes batailles de l’Antiquité, où une migration de Germano-celtiques en provenance des rives de la Baltique a totalement détruit deux armées romaines consulaires dans la plaine vauclusienne le 6 octobre de l’an 105 av. J.-C.
L’art de la guerre à La Tène D ou finale (-IIe/-Ier s.) a visiblement connu de profondes mutations par rapport à la période antérieure (La Tène C ou moyenne). : mise en place progressive d’un processus de décision codifié, structuration des forces, accroissement des effectifs, développement d’un art du commandement sur fond de préoccupations stratégiques embryonnaires et leur traduction tactique sur le terrain modifiant la manière traditionnelle de combattre. On perçoit ainsi mieux comment les Gaulois voyaient, pensaient et faisaient la guerre : la diversification de l’armement précède ou accompagne le développement des Armes «tactiques» et, en particulier, celui des troupes montées, véritable fer de lance des armées ; dans l’infanterie, substitution partielle de formations plus légères et mobiles à l’antique phalange grecque ; développement des fortifications et premiers balbutiements dans l’art de la poliorcétique. Certains nobles – les equites – tentent de détourner cette force naissante à leur seul profit, faisant de la guerre un métier à part, une activité de professionnels et non plus un spectacle d’amateurs en quête d’émotions fortes.
Et si la guerre en Gaule n’était pas un simple fait de civilisation, mais le fondement même de la société gauloise ?
C’est notamment ce que montre cette thèse qui aborde les divers aspects de ce problème central de l’histoire et suggère des voies de recherche novatrices qui intéresseront les historiens mais aussi les militaires et un public cultivé.
Alain Deyber, administrateur civil hors classe, bi-admissible à l’agrégation d’histoire et archéologue, a enseigné pendant quelques années l’histoire militaire, la stratégie et la tactique aux écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan.
Paris IV - Sorbonne, spécialiste d’histoire militaire des origines à nos jours et
archéologue des champs de bataille. Ancien officier supérieur de l'armée de terre, I’auteur a été rédacteur au Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT) et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr - Coëtquidan. Parmi ses nombreux écrits, Vercingetorix chef de guerre (Lemme Edit, 3e éd. 2018) et Les Gaulois en guerre - iie-ier siècles av. J.-C., (Actes Sud / Errance,
2009; réédition revue et corrigée en préparation), font figure d’ouvrages de référence.
David ROMEUF est ingénieur de recherche à l’Université Lyon 1. Il a développé des instruments scientifiques pour différents observatoires et travaille sur la mesure des courbes de rotation des astéroïdes. Il participe aussi à des fouilles archéologiques en Auvergne et s’est spécialisé en archéoastronomie et dans les croyances antiques associées.
Ce livre tente de répondre à ces questions en démontrant que contre toute attente, les Gaulois connaissaient bien les grands principes de la guerre (stratégie) et maitrisaient non sans succès les principaux paramètres de la manoeuvre (tactique).
Mais ils avaient aussi des défauts qui se résument, d'une part dans une insuffisante et encombrante logistique, d'autre part dans l'absence de réserves sur le champ de bataille, mais encore et surtout dans le manque cruel d'unité de commandement.
Ce livre est en cours de réédition revu et corrigé.
Le seul grand chef gaulois qui fut très proche de réussir une réforme militaire en 52 avant J.-C. est Vercingétorix (voir notre "Vercingétorix chef de guerre" aux éditions LEMME édit, août 2017).
Paradoxalement, aucun auteur n’a jusqu’à maintenant étudié avec méthode et rigueur ce qu’était Vercingetorix en tant que chef de guerre : sait-on comment il a été formé à l’art guerrier ? Comment a-t-il pu en si peu de temps abandonner Avaricum à son sort, remporter une victoire éclatante à Gergovia, et être battu à Alesia, alors que son armée et celle de « secours » n’étaient pas détruites ? L’organisation de l’armée gauloise, ses effectifs, son équipement, son entrainement, son fonctionnement, y seraient-il pour quelque chose ? Vivait-il au contact de ses hommes ou s’en tenait-il éloigné ? Savait-il se montrer convaincant vis à vis de ses pairs, et ceux-ci lui sont-il restés fidèles ou au contraire l’ont-ils trahi ? Était-il indifférent aux difficultés de ses compatriotes et aux innombrables dégâts politiques, militaires, humains, matériels, sociaux et moraux que cette guerre de sept ans avait provoqués ? Peut-on encore raisonnablement croire César, quand il clôt son livre « De Bello Gallico » sur l’image d’une Gaule vaincue et soumise à Rome ?
Alain DEYBER peint ici un tableau haut en couleurs d’un chef gaulois peu ou mal connu en tant que chef militaire. Il démontre avec brio qu’en dépit des défauts qu’on lui impute à tort, Vercingetorix peut honorablement figurer parmi les grands commandants qui maitrisaient les principes de la guerre et les paramètres de la manœuvre bien connus des militaires.
Biographie de l’auteur
Alain DEYBER est administrateur civil hors classe (H). Ancien officier d’active de l’armée de terre / Arme Blindée Cavalerie, il s’est très tôt spécialisé dans l’histoire militaire des origines à nos jours et dans l’archéologie des champs de bataille. Il a été rédacteur au Service Historique de la Défense, et professeur d’histoire militaire aux Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan où il a enseigné l’art de la guerre. Docteur d’État en histoire et civilisation de l’Antiquité de La Sorbonne-Paris IV, il se consacre depuis 1967 à l’étude du monde celtique, et plus particulièrement aux problèmes de la guerre qui ont agité les peuples celtiques du Ve au Ier siècles av. J.-C. Spécialiste des conflits internes et des guerres étrangères qui ont secoué la Gaule, il a publié de nombreux livres et articles et, en particulier « Les Gaulois en guerre – Stratégies, tactiques et techniques – Essai d’histoire militaire (IIe – Ier siècles av. J.C.) », publié chez Actes Sud / Errance en 2009 et dont la réédition revue et corrigée est en préparation. C’est aussi un spécialiste des grands chefs militaires gaulois, dont Vercingetorix.
Depuis 2014, Alain Deyber est président du Programme collectif de recherche «Arausio 105» qui étudie le champ de bataille d'Orange. La région d'Orange (F; Vaucluse) a été le Théâtre de l'une des plus grandes batailles de l’Antiquité, où une migration de Germano-celtiques en provenance des rives de la Baltique a totalement détruit deux armées romaines consulaires dans la plaine vauclusienne le 6 octobre de l’an 105 av. J.-C.