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Mélina Joyeux

Cette journée d’études interdisciplinaire vise à explorer la production d’hégémonie par le pouvoir algérien en relation à ses marges de 1954 à nos jours. Elle propose de penser la société algérienne contemporaine entre l’identité imposée... more
Cette journée d’études interdisciplinaire vise à explorer la production d’hégémonie par le pouvoir algérien en relation à ses marges de 1954 à nos jours. Elle propose de penser la société algérienne contemporaine entre l’identité imposée au lendemain de la guerre d’indépendance et les altérités plurielles qui placent certains groupes en situation de subalternité : minorités ethniques, linguistiques et religieuses, émigrant·es et immigrant·es.
Un premier axe questionne le processus de construction de cette identité nationale monolithique, tout en accordant une attention particulière aux expériences contestataires politiques et infrapolitiques, aux affirmations identitaires et aux revendications culturelles des différents groupes de population qui se retrouvent minorés/minorisés, comme les berbérophones, les femmes et les croyant·es non musulman·es.
Le second axe interroge les migrations vers et depuis l’Algérie au prisme des législations, des discours et des représentations, des pratiques et des négociations identitaires. En effet, l’État algérien tend, d’un côté, à intensifier le sentiment de marginalisation d’une partie de ses ressortissant·es souhaitant quitter le territoire par la criminalisation de leur projet migratoire ; et de l’autre, à marginaliser administrativement et socialement une partie des migrant·es étranger·ères arrivant sur son territoire pour s’y installer temporairement ou durablement.