RÉSUMÉ L'auteure fait cette supposition que la vraisemblance est tenue dans les rets de la pe... more RÉSUMÉ L'auteure fait cette supposition que la vraisemblance est tenue dans les rets de la perception d'image. Dans cet esprit, il importe, croit-elle, que soient élucidés « [...] le langage [filmique] et la nature de sa relation [perceptive], "réaliste", avec la réalité [...] » (Nordahl Lund, 1992, p. 65). Bien que le travail ici mené ait un caractère interrogatif, réflexif, l'auteure se prête, sous l'angle de la perception et, conséquemment, de la vraisemblance, à l'analyse de deux films, dits documentaire et fictionnel, qui portent sur un même sujet : l'intervention de Schindler pour la survie des Juifs victimes de l'Holocauste.
Partant de la conception bergsonienne de la perception d’images qui passe par l’image du corps da... more Partant de la conception bergsonienne de la perception d’images qui passe par l’image du corps dans la phénoménologie quotidienne, l’auteure propose d’aborder la problématique de la perception au cinéma et, plus particulièrement, de la perception du corps au cinéma. Cette perception du corps au cinéma, si elle passe par des images, et par des images qui font corps, elle impose une réflexion quant au système de prédication qu’induit ce qui a été appelé dans le présent article le « corps-percevant » de l’écran. Dans cette première partie du texte, donc, l’auteure réfléchit, pour le cinéma, à cette notion de corps percevant, alors que dans la seconde patrie, elle se livre à une étude de la séquence librement intitulée « La scène du petit manteau rouge » qui sert de motif dans cette région du film La Liste de Schindler. Dans ce film, et dans cette scène particulièrement, se joue une véritable opération langagière de classement et de différemment des corps (c’est la « descripture » filmi...
Ce texte cherche plus ou moins à rendre compte du mouvement de l’écriture filmique. En interrogea... more Ce texte cherche plus ou moins à rendre compte du mouvement de l’écriture filmique. En interrogeant le sens de la voix et, plus particulièrement, l’intervention des silences comme tracés de la discursivité, il appert que les silences agissent comme les réseaux rayonnants de la scripturalité filmique en marquant, entre autres, la nécessité de l’écart, de l’intervalle et de l’attente. L’auteure procède à l’analyse syntaxique des silences sonores et écraniques dans le film Les Ailes du désir afin de vérifier comment l’état de veille de la réalité dans les images filmiques et l’intervention des voix qui les écarte et les traverse font réciproquement jouer le paradoxe même de l’écriture filmique : la constante traversée de l’idéel dans le réel.
By establishing a parallel between the cycle of Lumière films and the Age of the Enlightenment (“... more By establishing a parallel between the cycle of Lumière films and the Age of the Enlightenment (“siècle des lumières”), the author identifies the pensive character of the films’ images as well as the aesthetic of the visible world they display. She then examines the transformation of a time-image into a memory-image in the Lumière films, arguing that the films are not only offer time-images, that is, residual images of the past, but have become images-as-memory in the contemporary spectator’s mind.
Resume : L'auteure conjugue trois termes. L'Histoire, l'imaginaire et l'ecriture.... more Resume : L'auteure conjugue trois termes. L'Histoire, l'imaginaire et l'ecriture. Il s'agira de comprendre le lien qui unit, si etroitement, l'Histoire et l'ecriture ou son travail de representance et de (...)
Sobre la base de algunas reflexiones de tipo fenomenologico y psicoa-nalitico, este articulo tien... more Sobre la base de algunas reflexiones de tipo fenomenologico y psicoa-nalitico, este articulo tiende a demostrar que el cine participa en una mediacion simbolica, en una representacion del mundo y en la inter-subjetividad transformada en sitio de espectaculo (spectatoriel) mas o menos afectado por el juego de enmascaramiento de un escriptor y por la irrealidad del proceso escriturario. La autora del articulo examina entonces la cuestion de la actividad intersubjetiva de la pelicula por intermedio del estudio de la escritura cinematografica que repercute en el surgimiento de un pensamiento escriturario (scripturalisante) y su negacion, lo mismo que en la inhibicion de la conciencia realizadora del espectador sobre la escritura (scriptur alite) y la realidad cinematografica, a veces, en beneficio de una apariencia de la inmanencia de la ficcion.
Afin de mettre au jour l’être-image ou le caractère relationnel des images argentique et numériqu... more Afin de mettre au jour l’être-image ou le caractère relationnel des images argentique et numérique, l’auteure reproblématise un ensemble de réflexions proposées par André Bazin (sur l’ontologie) et Roland Barthes (à propos du punctum). Elle suppose que les images numériques ont contribué au dévoilement de la-réalité-des-images. Ayant trait à la perception et à la pensée, les images numériques, de même que les images argentiques, ne manquent pas d’être soumises à des ouvragements et à des transformations. Perception, pensée, ouvragement et transformation satisfont la-réalité-des-images ou participent de leur ontologie.
Le film Dogville de Lars von Trier met à nu les grands enjeux de l’adaptation, à commencer sans d... more Le film Dogville de Lars von Trier met à nu les grands enjeux de l’adaptation, à commencer sans doute par la notion d’adaptabilité des supports théâtraux et filmiques. Une vocation littéraire s’y exprime au surplus, par l’intervention d’une voix off qui participe de l’identité des personnages et qui explique la composition de l’intrigue. Cette voix invite à réfléchir sur la couture scénaristique qui tend à prendre ensemble les diverses matérialités du film. Présentant, tout au long, un univers fictif, Dogville se conclut par un retour à une réalité documentaire qui renforce le sens de l’oeuvre. Voilà chacune des propositions qui émailleront l’argumentation de notre article et qui y tiendront, de fait, lieu de parcours.
Empruntant la voie d’une étude phénoménologique du langage cinématographique, l’auteure se penche... more Empruntant la voie d’une étude phénoménologique du langage cinématographique, l’auteure se penche sur la question de relative inhérence de la pensée en la tenant, cette inhérence, comme l’expression d’une sorte de Dasein ou d’un être-là du discours filmique. Décrivant, en quelque sorte, le site ou l’état de la pensée dans le discours, l’auteure aborde la problématique de la référentialité ou celle encore, en bout de course, des genres du discours filmique qui, sous le couvert d’une sorte de mondanéité, fait défiler le monde — et la pensée. Bref, l’auteure considère que, même lorsqu’il joue du simulacre de leur dispersion ou de leur disparition, le cinéma participe de l’expression de la pensée et des réalités. Il impose, ce faisant, un constant questionnement éthique.
RÉSUMÉ L'auteure fait cette supposition que la vraisemblance est tenue dans les rets de la pe... more RÉSUMÉ L'auteure fait cette supposition que la vraisemblance est tenue dans les rets de la perception d'image. Dans cet esprit, il importe, croit-elle, que soient élucidés « [...] le langage [filmique] et la nature de sa relation [perceptive], "réaliste", avec la réalité [...] » (Nordahl Lund, 1992, p. 65). Bien que le travail ici mené ait un caractère interrogatif, réflexif, l'auteure se prête, sous l'angle de la perception et, conséquemment, de la vraisemblance, à l'analyse de deux films, dits documentaire et fictionnel, qui portent sur un même sujet : l'intervention de Schindler pour la survie des Juifs victimes de l'Holocauste.
Partant de la conception bergsonienne de la perception d’images qui passe par l’image du corps da... more Partant de la conception bergsonienne de la perception d’images qui passe par l’image du corps dans la phénoménologie quotidienne, l’auteure propose d’aborder la problématique de la perception au cinéma et, plus particulièrement, de la perception du corps au cinéma. Cette perception du corps au cinéma, si elle passe par des images, et par des images qui font corps, elle impose une réflexion quant au système de prédication qu’induit ce qui a été appelé dans le présent article le « corps-percevant » de l’écran. Dans cette première partie du texte, donc, l’auteure réfléchit, pour le cinéma, à cette notion de corps percevant, alors que dans la seconde patrie, elle se livre à une étude de la séquence librement intitulée « La scène du petit manteau rouge » qui sert de motif dans cette région du film La Liste de Schindler. Dans ce film, et dans cette scène particulièrement, se joue une véritable opération langagière de classement et de différemment des corps (c’est la « descripture » filmi...
Ce texte cherche plus ou moins à rendre compte du mouvement de l’écriture filmique. En interrogea... more Ce texte cherche plus ou moins à rendre compte du mouvement de l’écriture filmique. En interrogeant le sens de la voix et, plus particulièrement, l’intervention des silences comme tracés de la discursivité, il appert que les silences agissent comme les réseaux rayonnants de la scripturalité filmique en marquant, entre autres, la nécessité de l’écart, de l’intervalle et de l’attente. L’auteure procède à l’analyse syntaxique des silences sonores et écraniques dans le film Les Ailes du désir afin de vérifier comment l’état de veille de la réalité dans les images filmiques et l’intervention des voix qui les écarte et les traverse font réciproquement jouer le paradoxe même de l’écriture filmique : la constante traversée de l’idéel dans le réel.
By establishing a parallel between the cycle of Lumière films and the Age of the Enlightenment (“... more By establishing a parallel between the cycle of Lumière films and the Age of the Enlightenment (“siècle des lumières”), the author identifies the pensive character of the films’ images as well as the aesthetic of the visible world they display. She then examines the transformation of a time-image into a memory-image in the Lumière films, arguing that the films are not only offer time-images, that is, residual images of the past, but have become images-as-memory in the contemporary spectator’s mind.
Resume : L'auteure conjugue trois termes. L'Histoire, l'imaginaire et l'ecriture.... more Resume : L'auteure conjugue trois termes. L'Histoire, l'imaginaire et l'ecriture. Il s'agira de comprendre le lien qui unit, si etroitement, l'Histoire et l'ecriture ou son travail de representance et de (...)
Sobre la base de algunas reflexiones de tipo fenomenologico y psicoa-nalitico, este articulo tien... more Sobre la base de algunas reflexiones de tipo fenomenologico y psicoa-nalitico, este articulo tiende a demostrar que el cine participa en una mediacion simbolica, en una representacion del mundo y en la inter-subjetividad transformada en sitio de espectaculo (spectatoriel) mas o menos afectado por el juego de enmascaramiento de un escriptor y por la irrealidad del proceso escriturario. La autora del articulo examina entonces la cuestion de la actividad intersubjetiva de la pelicula por intermedio del estudio de la escritura cinematografica que repercute en el surgimiento de un pensamiento escriturario (scripturalisante) y su negacion, lo mismo que en la inhibicion de la conciencia realizadora del espectador sobre la escritura (scriptur alite) y la realidad cinematografica, a veces, en beneficio de una apariencia de la inmanencia de la ficcion.
Afin de mettre au jour l’être-image ou le caractère relationnel des images argentique et numériqu... more Afin de mettre au jour l’être-image ou le caractère relationnel des images argentique et numérique, l’auteure reproblématise un ensemble de réflexions proposées par André Bazin (sur l’ontologie) et Roland Barthes (à propos du punctum). Elle suppose que les images numériques ont contribué au dévoilement de la-réalité-des-images. Ayant trait à la perception et à la pensée, les images numériques, de même que les images argentiques, ne manquent pas d’être soumises à des ouvragements et à des transformations. Perception, pensée, ouvragement et transformation satisfont la-réalité-des-images ou participent de leur ontologie.
Le film Dogville de Lars von Trier met à nu les grands enjeux de l’adaptation, à commencer sans d... more Le film Dogville de Lars von Trier met à nu les grands enjeux de l’adaptation, à commencer sans doute par la notion d’adaptabilité des supports théâtraux et filmiques. Une vocation littéraire s’y exprime au surplus, par l’intervention d’une voix off qui participe de l’identité des personnages et qui explique la composition de l’intrigue. Cette voix invite à réfléchir sur la couture scénaristique qui tend à prendre ensemble les diverses matérialités du film. Présentant, tout au long, un univers fictif, Dogville se conclut par un retour à une réalité documentaire qui renforce le sens de l’oeuvre. Voilà chacune des propositions qui émailleront l’argumentation de notre article et qui y tiendront, de fait, lieu de parcours.
Empruntant la voie d’une étude phénoménologique du langage cinématographique, l’auteure se penche... more Empruntant la voie d’une étude phénoménologique du langage cinématographique, l’auteure se penche sur la question de relative inhérence de la pensée en la tenant, cette inhérence, comme l’expression d’une sorte de Dasein ou d’un être-là du discours filmique. Décrivant, en quelque sorte, le site ou l’état de la pensée dans le discours, l’auteure aborde la problématique de la référentialité ou celle encore, en bout de course, des genres du discours filmique qui, sous le couvert d’une sorte de mondanéité, fait défiler le monde — et la pensée. Bref, l’auteure considère que, même lorsqu’il joue du simulacre de leur dispersion ou de leur disparition, le cinéma participe de l’expression de la pensée et des réalités. Il impose, ce faisant, un constant questionnement éthique.
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