Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VII... more Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingiens publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors.
Philippe Schiesser et Éric Vandenbossche, Un petit trésor de cinq deniers mérovingiens trouvé à ... more Philippe Schiesser et Éric Vandenbossche, Un petit trésor de cinq deniers mérovingiens trouvé à Bar-sur-Seine, dans textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 137-141.
Philippe Schiesser, Les trouvailles de deniers mérovingiens (vers 670- vers 750) dans l’Aube, dan... more Philippe Schiesser, Les trouvailles de deniers mérovingiens (vers 670- vers 750) dans l’Aube, dans, textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 107-135.
Philippe Schiesser, Un petit trésor de quatre tremisses découvert aux environs de Pont-aux-Verrie... more Philippe Schiesser, Un petit trésor de quatre tremisses découvert aux environs de Pont-aux-Verriers dans la commune de Saint-Phal (Code INSEE 10359) , dans textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 95-96.
L. Schmitt et Philippe Schiesser, Obole de Xanthos trouvé à Troyes, quand la Lycie se déplace dan... more L. Schmitt et Philippe Schiesser, Obole de Xanthos trouvé à Troyes, quand la Lycie se déplace dans l’Aube, dans, textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 49-54.
Philippe Schiesser, Le monnayage mérovingien d’Orléans, Orléans Numis 2021, actes du colloque num... more Philippe Schiesser, Le monnayage mérovingien d’Orléans, Orléans Numis 2021, actes du colloque numismatique organisé par l’ANC à Orléans le 26 octobre 2019 à l'occasion de son cinquantième anniversaire, ANC, 2021, p. 19-38.
Philippe Schiesser, Le plomb, métal souvent oublié de la numismatique… Mais ni des faussaires, ni... more Philippe Schiesser, Le plomb, métal souvent oublié de la numismatique… Mais ni des faussaires, ni de la fabrication monétaire, Money, it’s a hit, Mélanges sonnants et trébuchants offerts à Jean-Marc Doyen, édité par Pierre Cattelain, Christian Lauwers et Eugène Warmenbol, Cedarc, Treignes, 2004, p. 83-88.
Philippe Schiesser, deux deniers mérovingiens d’un atelier de l'Aube inédit, reprenant les types ... more Philippe Schiesser, deux deniers mérovingiens d’un atelier de l'Aube inédit, reprenant les types proches de Troyes et Chelles, Cahiers Numismatiques 242, décembre 2024, p. 29-30.
Philippe Schiesser, Le tremissis d’Amboise, Belfort 120, l’un des premiers tremisses mérovingiens... more Philippe Schiesser, Le tremissis d’Amboise, Belfort 120, l’un des premiers tremisses mérovingiens gravés en 1839, retrouvé, BSFN, 79 08, octobre 2024, p. 372-379.
Philippe Schiesser, trois deniers imitant un sceatta de la série X « à la tête de Wodan de face »... more Philippe Schiesser, trois deniers imitant un sceatta de la série X « à la tête de Wodan de face » et au revers à l’annelet centré d’un gros globule, BN, 245, octobre 2024, p. 37
Philippe Schiesser, Le monnayage d’argent frappé à Uzès par Charlemagne, D. Hollard et M.-L. Le B... more Philippe Schiesser, Le monnayage d’argent frappé à Uzès par Charlemagne, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (Textes publiés par), Monnaies et monnayages en Avignon entre Provence et Papauté, actes des rencontres numismatiques d’Avignon coorganisées par la SENA et le GNCP à Avignon du 25 au 28 mai 2017, RTSENA 10, 2022, p. 107-119.
Philippe Schiesser, Les deniers d’Abbon et de Mauronte frappés à Arles, D. Hollard et M.-L. Le Br... more Philippe Schiesser, Les deniers d’Abbon et de Mauronte frappés à Arles, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (Textes publiés par), Monnaies et monnayages en Avignon entre Provence et Papauté, actes des rencontres numismatiques d’Avignon coorganisées par la SENA et le GNCP à Avignon du 25 au 28 mai 2017, RTSENA 10, 2022, p. 101-106.
Laurent Schmitt et Philippe Schiesser, Allocution de bienvenue, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (... more Laurent Schmitt et Philippe Schiesser, Allocution de bienvenue, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (Textes publiés par), MONNAIES ET MONNAYAGES EN AVIGNON ENTRE PROVENCE ET PAPAUTÉ, actes des rencontres numismatiques d’Avignon coorganisées par la SENA et le GNCP à Avignon du 25 au 28 mai 2017, RTSENA 10, 2022, p. 7-8.
La multiplication des références ainsi que les liaisons de coins permettent de rendre lisibles le... more La multiplication des références ainsi que les liaisons de coins permettent de rendre lisibles les légendes, ou pseudo-légendes dans le cas présent.
Trésor inédit de 39 deniers mérovingiens et sceattas des Combrailles (Creuse)
Cette découverte vi... more Trésor inédit de 39 deniers mérovingiens et sceattas des Combrailles (Creuse) Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingien publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant, ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors. Et pour citer J. Lafaurie :« le geste est trop rare pour qu’il ne soit pas souligné et ce Monsieur X a droit à la reconnaissance de tous ceux que cette nouvelle étude intéressera. Espérons que d’autres dépositaires de collections qui ignorent parfois l’intérêt scientifique, feront bénéficier les chercheurs de gestes semblables ! ». C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique.
Daniel Patarin et Philippe Schiesser, Une première identification d’un coin de denier mérovingien... more Daniel Patarin et Philippe Schiesser, Une première identification d’un coin de denier mérovingien ayant servi à l’empreinte « fantôme » d’une obole uniface, Cahiers Numismatiques, 237, septembre 2023, p. 35-37.
Les opérations archéologiques ne livrent que très rarement des monnaies mérovingiennes. Les onze ... more Les opérations archéologiques ne livrent que très rarement des monnaies mérovingiennes. Les onze exemplaires publiés ici, parfaitement contextualisés, ont été collectés ces dernières années dans le cadre de diagnostics, fouilles et prospections, sur le territoire du royaume de Neustrie ou à ses abords, trois d’entre eux provenant d’un même site normand. L’ensemble se compose de trois tremisses et huit deniers ou sceattas, qui viennent compléter l’incontournable corpus de Jacqueline Pilet-Lemière et Jean Lafaurie. Leur étude permet également de conclure sur les différents types monétaires représentés et leur aire de distribution géographique. Rouen se trouve, en effet, à la limite entre la zone où circulent majoritairement des sceattas et celle où circulent essentiellement des deniers.
Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VII... more Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingiens publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors.
Philippe Schiesser et Éric Vandenbossche, Un petit trésor de cinq deniers mérovingiens trouvé à ... more Philippe Schiesser et Éric Vandenbossche, Un petit trésor de cinq deniers mérovingiens trouvé à Bar-sur-Seine, dans textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 137-141.
Philippe Schiesser, Les trouvailles de deniers mérovingiens (vers 670- vers 750) dans l’Aube, dan... more Philippe Schiesser, Les trouvailles de deniers mérovingiens (vers 670- vers 750) dans l’Aube, dans, textes publie par D. Hollard et K. Meziane, La Monnaie à Troyes et en Champagne de l’Antiquité à nos jours, actes du colloque des 11 au 14 novembre 2021 au Musées des beaux-arts et d’archéologie de Troyes, RTSENA 11, 2022, p. 107-135.
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Philippe Schiesser, Le plomb, métal souvent oublié de la numismatique… Mais ni des faussaires, ni... more Philippe Schiesser, Le plomb, métal souvent oublié de la numismatique… Mais ni des faussaires, ni de la fabrication monétaire, Money, it’s a hit, Mélanges sonnants et trébuchants offerts à Jean-Marc Doyen, édité par Pierre Cattelain, Christian Lauwers et Eugène Warmenbol, Cedarc, Treignes, 2004, p. 83-88.
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Philippe Schiesser, Le monnayage d’argent frappé à Uzès par Charlemagne, D. Hollard et M.-L. Le B... more Philippe Schiesser, Le monnayage d’argent frappé à Uzès par Charlemagne, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (Textes publiés par), Monnaies et monnayages en Avignon entre Provence et Papauté, actes des rencontres numismatiques d’Avignon coorganisées par la SENA et le GNCP à Avignon du 25 au 28 mai 2017, RTSENA 10, 2022, p. 107-119.
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Laurent Schmitt et Philippe Schiesser, Allocution de bienvenue, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (... more Laurent Schmitt et Philippe Schiesser, Allocution de bienvenue, D. Hollard et M.-L. Le Brazidec (Textes publiés par), MONNAIES ET MONNAYAGES EN AVIGNON ENTRE PROVENCE ET PAPAUTÉ, actes des rencontres numismatiques d’Avignon coorganisées par la SENA et le GNCP à Avignon du 25 au 28 mai 2017, RTSENA 10, 2022, p. 7-8.
La multiplication des références ainsi que les liaisons de coins permettent de rendre lisibles le... more La multiplication des références ainsi que les liaisons de coins permettent de rendre lisibles les légendes, ou pseudo-légendes dans le cas présent.
Trésor inédit de 39 deniers mérovingiens et sceattas des Combrailles (Creuse)
Cette découverte vi... more Trésor inédit de 39 deniers mérovingiens et sceattas des Combrailles (Creuse) Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingien publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant, ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors. Et pour citer J. Lafaurie :« le geste est trop rare pour qu’il ne soit pas souligné et ce Monsieur X a droit à la reconnaissance de tous ceux que cette nouvelle étude intéressera. Espérons que d’autres dépositaires de collections qui ignorent parfois l’intérêt scientifique, feront bénéficier les chercheurs de gestes semblables ! ». C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique.
Daniel Patarin et Philippe Schiesser, Une première identification d’un coin de denier mérovingien... more Daniel Patarin et Philippe Schiesser, Une première identification d’un coin de denier mérovingien ayant servi à l’empreinte « fantôme » d’une obole uniface, Cahiers Numismatiques, 237, septembre 2023, p. 35-37.
Les opérations archéologiques ne livrent que très rarement des monnaies mérovingiennes. Les onze ... more Les opérations archéologiques ne livrent que très rarement des monnaies mérovingiennes. Les onze exemplaires publiés ici, parfaitement contextualisés, ont été collectés ces dernières années dans le cadre de diagnostics, fouilles et prospections, sur le territoire du royaume de Neustrie ou à ses abords, trois d’entre eux provenant d’un même site normand. L’ensemble se compose de trois tremisses et huit deniers ou sceattas, qui viennent compléter l’incontournable corpus de Jacqueline Pilet-Lemière et Jean Lafaurie. Leur étude permet également de conclure sur les différents types monétaires représentés et leur aire de distribution géographique. Rouen se trouve, en effet, à la limite entre la zone où circulent majoritairement des sceattas et celle où circulent essentiellement des deniers.
Publication de la Société française de Numismatique | www.sfnumismatique.org SOMMAIRE ÉTUDES ET T... more Publication de la Société française de Numismatique | www.sfnumismatique.org SOMMAIRE ÉTUDES ET TRAVAUX 189 Marie-Laure LE BRAZIDEC, Jens Christian MOESGAARD Les collections numismatiques du musée des Antiquités de Rouen 196 Jens Christian MOESGAARD, Florent AUDY La politique d'acquisition d'Achille Deville, premier conservateur du musée des Antiquités : l'exemple des monnaies anglaises 204 Pierre-Marie GUIHARD, Laurence MARLIN La redécouverte du Rouen gallo-romain au xix e siècle : les trouvailles monétaires de la collection Thaurin (1814-1870) 212 Marie-Laure LE BRAZIDEC, Dominique ANTÉRION, Michel AMANDRY Les trésors de grands bronzes d'Oissel et de Montroty (Seine-Maritime) conservés au musée des Antiquités de Rouen 220 Fabien PILON, Philippe SCHIESSER Onze nouvelles monnaies mérovingiennes issues d'opérations archéologiques en Neustrie 228 Gilles DESHAYES, Pierre WECH Les monnaies du Manoir du Long Buisson (Évreux, 27). Pertes et dépôts de la fin du Moyen Âge à nos jours ? 238 Simon BERTAUD Dauphin et Salamandre : l'apport de la collection numismatique du musée de Dieppe (Seine-Maritime) à la connaissance des monnayages émis sous François I er 243 Christophe MANEUVRIER, Jérôme JAMBU, Maryse BLET-LEMARQUAND À la recherche de l'or africain : Rouen, xvi e siècle 252 Philippe THÉRET, Laurent SCHMITT Visite de Louis-Philippe à la Monnaie de Rouen le 18 mai 1831 259 Jérôme JAMBU, Charles LECONTE La démonétisation du billon à Rouen en 1845 SOCIÉTÉ 267 Compte rendu-66 es Journées numismatiques PROCHAINES SÉANCES SAMEDI 09 SEPTEMBRE 2023-14h00-BnF Richelieu, salle Émilie du Châtelet SAMEDI 07 OCTOBRE 2023-14h00-BnF Richelieu, salle Émilie du Châtelet SAMEDI 04 NOVEMBRE 2023-14h00-BnF Richelieu, salle Émilie du Châtelet JUIN 2023 * Déductible de l'impôt des personnes physiques des résidents français ** De moins de 28 ans et sur justificatif
Warum schreibt man eine Abhandlung über die merowingischen Münzen, welche der allgemeinen Auffass... more Warum schreibt man eine Abhandlung über die merowingischen Münzen, welche der allgemeinen Auffassung nach so selten sind? Warum begrenzt man ebenjenes Buch zudem auf die Epoche des Silbergeldes (um 670 - um 750)? Tatsächlich gibt es nämlich zahlreiche dieser Münzen. Allein von den in der Touraine geprägten Münzen (das heißt jene eines einzigen Départements, und zwar Indre-et-Loire) sind in dem Katalog mehr als 250, darunter 25 einseitige Obolen, zusammengestellt und in Farbe abgebildet. Der Katalog umfasst mehr als 130 Denare, welche typologisch ausschließlich der Touraine zugeordnet sind. Des Weiteren beinhaltet er mehr als hundert Denare des Typus der gros globule und des Pentalphas, von denen einige zweifellos aus der Touraine sind und im Namen von Saint-Martin-de-Tours, der Stadt Tours oder dem castrum von Chinon geprägt wurden. Letzterer Typus ist der einzige aus der Touraine, von dem Obolen bekannt sind. Etwa fünfzig Denare, welche nicht in der Touraine geprägt wurden, dieser jedoch zugeordnet worden waren, wurden untersucht und einige von ihnen in Quentovic, Maastricht oder Troyes restituiert.
Die Studie behandelt zudem die Denare und Obolen, sowie die zeitgenössischen, ausländischen Münzen, welche in der Touraine gefunden wurden (die sceattas und thrymsa stellen 4,3 % der Einzelfunde dar). Annähernd hundert Exemplare konnten so als Einzelfunde erfasst werden. Hinzu kommen 45 Münzen des Schatzes von Savonnières. Demnach sind es 139 Münzen, darunter sieben Obolen (7,5 % der Einzelfunde), die für diese Grafschaft verzeichnet sind. Auch diese sind in dem Katalog in Farbe abgebildet.
Folglich können die merowingischen Silbermünzen nicht mehr als ausgefallen oder belanglos erachtet werden. Sie sind zahlreich sowie mannigfaltig und die Inventarisierung von jenen, die erhalten sind, ist bis dato noch nicht abgeschlossen.
Der regionale historische Kontext sowie die emittierenden Autoritäten dieser Epoche wurden untersucht. Ihre Vielfalt und ihre Verteilung auf das gesamte Territorium sind klar erkennbar wenngleich die Anzahl der genannten Orte geringer ist als in der vorangegangenen Epoche, in welcher Goldmünzen geprägt wurden.
Die Silbermünzprägung der Touraine scheint einem Modell zu folgen, welches auch bei anderen Münzstätten zu finden ist. Dank der hier zusammengetragenen Münzen lässt sich erkennen, dass die unterschiedlichen Typen der Münzen der Touraine mit einer beachtlichen visuellen Kontinuität aufeinander folgen. Scheinbar sollte die Allgemeinheit nicht durch drastische Veränderungen irritiert und es durch ebenjene visuelle Ähnlichkeiten erleichtert werden, neue Typen in Umlauf zu bringen. Die ersten geprägten Silbermünzen sind „große Denare“ (16-17 mm). Sie gehören zu einer Serie des Übergangs von Gold- zu Silbermünzen. Das gleiche Phänomen lässt sich beispielsweise in Reims feststellen. Es existieren aus beiden Metallen Münzen desselben Typus, von denen einige zudem denselben Monetar oder Stil aufweisen. Einer der Typen trägt ein komplexes Monogramm, welches auch auf Denaren der üblichen Größe (11-12 mm) und desselben Monetars vorkommt. Das Monogramm wird schließlich in vereinfachter Form in verschiedenen Münzstätten der Region verwendet. Dies gilt für Amboise und Bourgueil. Das Auftreten des Typus, der eine gros globule umschlossen von einem Perlkreis und ein Pentalpha aufweist, scheint eine Zäsur zu markieren. Gleichwohl ist er zusammen mit anderen Typen in dem Schatz von Savonnières aufzufinden. Lediglich der Wegfall des Porträts stellt eine Neuheit dar. Der Übergang von der merowingischen zu der königlich karolingischen Prägung erfolgt in Tours, wobei eine Kontinuität des Typus der gros globule umschlossen von einem Perlkreis beibehalten wird. Auch hier lässt sich das gleiche Phänomen in anderen Münzstätten feststellen.
Die Verbindungen zwischen den Münztypen ermöglichen es, eine relative Chronologie aufzustellen. Die Typen der Touraine sind in einigen Schätzen zahlreich, in anderen nicht vorhanden, ohne dass dies irgendeinem Zusammenhang zu entsprechen scheint. Eine absolute Chronologie aufzustellen ist scheinbar demnach unmöglich.
Die räumliche Verteilung der Funde in der Touraine beweist deutlich die Kontinuität der monetären Verwendung in den sekundären römischen Agglomerationen. Tours, die Hauptstadt der Siedlung sowie wichtigste Prägestätte dieser Zeit, weist nur wenige Münzfunde auf. Diese sind entlang der Loire und der Vienne bedeutender und besonders in dem Bereich des Zusammenflusses der beiden Wasserläufe zu verzeichnen.
Die Fülle an Münzen und vor allem die Möglichkeit deren Herkunft, sowohl den Ort der Prägung als auch jenen des Fundes betreffend, bestimmt zu haben, ermöglichen es, die Achsen der Münzzirkulation dieser Zeit nach zu verfolgen. Ungefähr die Hälfte der merowingischen Silbermünzen wurde in weniger als hundert Kilometer Entfernung von ihrer Prägestätte gefunden und die überwiegende Mehrheit, sowohl der in der Touraine geprägten als auch der dort gefundenen Münzen, ist in einem Radius von dreihundert Kilometern lokalisiert. Daraus ergeben sich drei Hauptregionen der Münzzirkulation. Die eine stellt Zentralgallien dar, in der sich die Touraine befindet. Die zweite liegt weiter im Norden. Dort zirkulieren friesische, britische und merowingische sceattas. Die dritte Region entspricht dem Patriziat der Provence. Die Zirkulation scheint demnach hauptsächlich regional. Folglich lässt sich besser verstehen, dass der Typus der gros globule umschlossen von einem Perlkreis mit einem Pentalpha in mindestens zwei unterschiedlichen Städten geprägt werden konnte. Er trägt somit zur Angleichung der Zirkulation bei. Dieser Typus, welcher einfach zu erkennen ist, wurde zweifellos leichter angenommen. Die Touraine befindet sich im Zentrum von Zentralgallien. Es ist das einzige Gebiet, von dem Münzstätten bekannt sind, welche merowingische, einseitige Obolen in der Art von Brakteaten prägten (Touraine, Melle, Poitiers, Bourges und vielleicht Orléans). In der karolingischen Periode sind die bekannten einseitigen Obolen aus Melle, Angers und Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Die Verbreitungskarten der merowingischen Denare aus Rennes und Paris sowie die Zusammenstellung der französischen Schätze bestätigen diese Zone der regionalen Zirkulation der Denare Zentralgalliens. Die Zone umfasst Neustrien und den Norden von Aquitanien. Die südliche Grenze ist unbestimmt. Der Schatz von Plassac scheint ein Isolat zu sein, während nur zwei oder drei Denare aus Bordeaux bekannt sind. Jedoch gehören Melle und Poitiers zweifelsfrei dieser Zone Zentralgalliens an.
Eine andere, nördlichere Zirkulationszone stellt jene der sceattas dar. Dieser Begriff ist äquivalent zu dem Ausdruck „Denar“. Die Grenze zwischen dem Gebiet, in dem die sceattas mehrheitlich verbreitet sind und jenem, in welchem die Denare Zentralgalliens zirkulieren, ist für M. Metcalf Michael und W. Op den Velde eine „virtuelle Linie von Le Havre bis Liège/Maastricht“. Diese Linie entspricht der nördlichen Grenze der merowingischen Münzstätten und befindet sich etwas südlicher als die Zone, 350 Kilometer von Tours entfernt. Gleichwohl bezieht die Neuzuordnung einiger sceattas-Typen zu Quentovic den gesamten Norden Frankreichs in diese Zone mit ein.
Das Patriziat der Provence scheint eine dritte Zirkulationszone zu bilden, in welcher keine einseitigen Obolen geprägt wurden. Wie der Schatz von Savonnières bietet auch der Schatz von Nice-Cimiez einen Eindruck der regionalen Zirkulation, da er sich fast ausschließlich aus Münzen des Patriziats der Provence zusammensetzt. Allein Marseille stellt drei Viertel des Fundes dar. Die Zirkulationen der Münzen scheinen im Inneren der Zone Zentralgalliens erkennbar zu sein. Die Münzen von Aquitanien, welche aus Silber der Minen von Melle gefertigt sind, bewegen sich entlang der Vienne Richtung Norden und gelangen in die Touraine. Die Münzen der Touraine dringen dagegen nur geringfügig in das Gebiet Aquitaniens ein und sind hauptsächlich im Norden, in Neustrien und dem Loiretal vorzufinden. Einige lassen sich jedoch auch in England sowie im Norden Deutschlands ausmachen. Auf den Verbreitungskarten ist eine generelle Bewegung von Süden nach Norden entlang der Wasserstraßen klar erkennbar.
Die große Anzahl an Denaren und einige Vermerke zu Zahlungen in Silber weisen darauf hin, dass die Verwendung der Münzen in dieser Zeit verbreiteter war als bisher übermittelt. Die Herstellung von Kleingeld, der Obolen, verdeutlicht zudem die Notwendigkeit kleinerer, an den täglichen Handel angepasster Werteinheiten. Die Monetarisierung der Wirtschaft während der ersten Hälfte des 8. Jahrhunderts spielt sicherlich zumindest in dem Gebiet, in dem Obolen geprägt wurden und das sich in der Nähe der Minen von Melle, im Herzen der Zone der Denarprägung Zentralgalliens befindet, eine wichtige Rolle.
Dieses Buch verändert somit grundlegend die traditionelle Sicht auf die Münzen und die Monetarisierung zur Zeit der merowingischen Silberwährung (um 670-750).
Samenvatting Waarom een werk schrijven over merovingische munten, die – zoals algemeen bekend – z... more Samenvatting Waarom een werk schrijven over merovingische munten, die – zoals algemeen bekend – zo zeldzaam zijn? Waarom, bovendien, dit werk beperken tot het tijdvak van de zilver-aanmuntingen, ca. 670-750? In feite komen dit soort munten echter vrij veel voor. Alleen al voor de stukken geslagen in de 'Touraine' (de wijde omgeving van Tours, ruwweg het departement Indre-et-Loire), telt de typologisch-chronologisch geordende catalogus meer dan 250 exemplaren waarvan 25 éénzijdige oboli die allemaal afgebeeld worden. Dit aantal omvat naast 130 denarii van strikt tours type meer dan een honderdtal denarii van het type met grove stip en vijfhoek, waarvan sommige zeker in of bij Tours zijn geslagen, want zij dragen de naam van [de basiliek van] Saint-Martin, al is niet duidelijk of zij uit Tours zelf danwel uit Chinon stammen. Dit laatste is het enige tourse type waarvan naast denarii ook oboli bekend zijn. Tevens zijn een vijftigtal denarii bestudeerd die niet in de Touraine zijn geslagen maar vroeger aan dat gebied werden toegeschreven, nu (opnieuw) toegewezen aan Quentovic, Maastricht of Troyes. Deze studie behelst naast de productie in de Touraine ook de circulatie in dat gebied. Meer dan een honderdtal losse vondsten worden besproken, waaronder ook stukken van buitenlandse origine als sceattae en thrymsae die zo'n 4,3 % van de vondsttotaal uitmaken. Daarbij komen nog eens de 45 stukken van de schatvondst van Savonnières. Dat zijn bijelkaar dus 139 munten, waarvan 7 oboli (7,5 % van de losse vondsten) die gedocumenteerd zijn voor dit gebied. Merovingische zilverstukken kunnen dus niet langer als zeldzaam of ongewoon worden aangeduid : zij zijn talrijk en gevarieerd, terwijl de inventarisatie van hetgeen bewaard is gebleven nog niet voltooid is. De historische context van de regio en de muntproducerende autoriteiten in dit tijdvak zijn eveneens bestudeerd. Van laatstgenoemden komt de variatie en spreiding over het hele gebied duidelijk naar voren, ook al zijn de (munt-)plaatsen minder talrijk dan in de voorafgaande periode van goudaanmuntingen. De zilveraanmuntingen in de Touraine lijken het model te volgen dat men ook in andere ateliers aantreft. Deze vernieuwde samenstelling toont zeer duidelijk de 'visuele continuiteit' van de opeenvolgende munttypes. Er is alles aan gedaan om het publiek niet te verontrusten door grote veranderingen en de introductie van nieuwe types te vergemakkelijken door ze te laten lijken op hetgeen bekend was. De eerste zilverstukken zijn de " grote " denarii (van 16-17 mm). Zij behoren tot de series geslagen in de overgangsfase van goud naar zilver en hetzelfde grote formaat komt men in deze fase bijvoorbeeld ook tegen in Reims. Er bestaan munten in beide metalen en van hetzelfde type, in sommige gevallen zelfs ook op naam van dezelfde monetarius of van dezelfde stijl. Eén van deze typen vertoont een ingewikkeld monogram dat ook voorkomt op een denarius van normaal formaat (11-12 mm) op naam van dezelfde monetarius. Vervolgens wordt het monogram vereenvoudigd en gebruikt in andere ateliers in de regio, zoals Amboise et Bourgeuil. Het verschijnen van het type met grove stip in parelcirkel en vijfhoek lijkt een breuk met de traditie te markeren. Hoe dan ook is het samen met andere types vertegenwoordigd in de vondst van Savonnières; alleen het achterwege laten van een portret is een nieuwigheid. Bij de overgang van de merovingische naar de koninklijke karolingische muntslag wordt in Tours het bestaande type 'grove stip in parelcirkel' gecontinueerd. Ook dit fenomeen ziet men in andere ateliers terug. De typologische verbindingen maken het mogelijk een relatieve chronologie op te stellen. Tourse munten zijn vrij talrijk in sommige schatvondsten en afwezig in andere. In deze verschillen is geen lijn te ontdekken en het opstellen van een absolute chronologie lijkt dan ook niet mogelijk. De ruimtelijke verdeling van de vondsten in de Touraine laat duidelijk het ononderbroken gebruik van muntgeld in de oude romeinse agglomeraties van de tweede garnituur zien. In de hoofdplaats Tours zelf, hoewel een belangrijke muntplaats in die periode, is slechts een beperkt aantal vondsten gedaan. Veel meer zijn er gevonden langs de Loire en de Vienne en zij zijn vooral zeer talrijk in de streek waar deze beide waterwegen samenkomen. De overvloed aan munten en vooral het feit dat van zo'n groot deel van de stukken de herkomst bekend is – productieplaats zowel als vindplaats – laat ons toe de 'geldstromen' van die tijd in kaart te brengen. Ongeveer de helft van de merovingische zilverstukken is gevonden op minder dan 100 kilometer van de plaats waar ze geslagen werden en bijkans alle exemplaren worden aangetroffen in
Why write a book about Merovingian coinage, when according to popular belief it was so rare? More... more Why write a book about Merovingian coinage, when according to popular belief it was so rare? Moreover, why limit this book to the age of silver (ca 670-750)? In fact, these coins are now known in significant numbers. If for instance we consider only the coins minted in Touraine (that is to say, the département of Indre-et-Loire), the catalogue below lists more than 250 coins, including 25 bracteate oboles (half deniers), all of them illustrated. This figure includes more than 130 deniers of a type which was undoubtedly minted in Touraine. In addition, over 100 deniers bearing a large globule and a pentalpha include a number definitely struck in or near Tours, since they bear the mint name Saint Martin, although it is uncertain whether this refers to Tours or Chinon. The latter type is the only one for which oboles are known. Another 50 or so deniers which were not minted in Touraine but which have previously been attributed to the region have also been included in the study, and a number of these reassigned to Quentovic, Maastricht or Troyes. The study examines all the known coin finds from this period in Touraine, including not only deniers and oboles but also contemporary foreign coins (sceattas and thrymsas represent 4.3 % of the single finds). Nearly a hundred single finds are listed, as well as the 45 coins in the Savonnières hoard, giving an overall total for the county of 132 deniers and 7 oboles (7.5 % of the single finds). It is thus no longer possible to consider Merovingian silver coins as rare or unusual. They are found in large numbers of various different types, and the list of surviving specimens continues to grow. The historical context of the region is also discussed, together with the issue of who minted coinage at this time. The range of authorities and their distribution across the whole of the region will become clear, even if fewer places are named on the coins than in the preceding period, when the coins being minted were gold. The minting of coins in Touraine seems to follow a pattern that can also be observed in other mints. The coins brought together here reveal that there was an important visual continuity between the various successive types. It was evidently judged desirable not to alarm the public by dramatic changes, and instead to facilitate the circulation of new types by retaining stylistic similarity. The earliest silver coins are the 'large deniers' (16-17 mm). They belong to a series marking the transition from gold to silver: the same phenomenon can be seen at, for example, Reims. Coins of one and the same type are found in both metals, and in certain cases they are even from the same moneyer or in the same style. One of the types bears a complex monogram which is also found on a denier of standard size (11-12 mm) in the name of the same moneyer. The monogram subsequently becomes simpler and is used across the different mints of the region, such as for example Amboise and Bourgueil. The introduction of the type bearing a large globule in a beaded circle and pentalpha seems to mark a break with tradition. Nonetheless, it is present in the Savonnières hoard among others, and it is only the disappearance of the portrait which is truly novel. The transition from Merovingian to royal Carolingian coinage at Tours is marked by stylistic continuity in the form of the retention of the type with a large globule in a beaded circle. Again, the same phenomenon can be observed at other mints. The links between the different coinage types allow us to establish a relative chronology. The Touraine types are found in large numbers in certain hoards but not at all in others, without this apparently corresponding to any clear logic. It is therefore not possible to establish an absolute chronology. The geographical distribution of the finds in Touraine clearly shows continuity in the use of coin in secondary Roman settlements. Only a small number of coin finds are recorded in the capital city, Tours, even though it was the primary mint at this time. A larger number of finds are known along the Loire and the Vienne, and there is a significant concentration in the area between these two rivers.
Cet ouvrage, qui s’inscrit dans un renouveau de l’historiographie mérovingienne à l’échelle de l’... more Cet ouvrage, qui s’inscrit dans un renouveau de l’historiographie mérovingienne à l’échelle de l’Europe, a pour ambition de modifier la vision traditionnelle de la monnaie de la période de l’argent (vers 670 -vers 750). Grâce à l’ampleur du corpus réuni et étudié, il aborde comme cela n’a jamais été fait sur une échelle comparable et aussi représentative, la quantification des émissions monétaires. Avec trois cents exemplaires, l’échantillon d’étude atteint une taille suffisante pour établir la représentativité du monnayage de Touraine et aborder des questions plus générales sur le numéraire mérovingien d’argent. Le fait d’avoir accès tant aux lieux de frappe qu’à un grand nombre de localisations de trouvailles permet d’établir les axes de la circulation monétaire de cette époque. L’argent tourangeau revêt en effet une exemplarité particulière pour étudier le denier mérovingien en général, pas seulement à cause de l’importance de la ville de Saint Martin et de Grégoire de Tours à l’époque mérovingienne et des sources correspondantes. Sur le plan monétaire également, Tours est au cœur des évolutions. Les grands deniers de Childéric II, qui y sont frappés, figurent parmi les plus spectaculaires des débuts de l’ère de l’argent. À l’autre terme de cet âge du denier, le monnayage mérovingien le plus tardif permet d’observer la transition vers les émissions portant les noms des mêmes autorités (cité de Tours, abbaye Saint-Martin et cathédrale Saint-Maurice) frappées au nom de Pépin ou de Charlemagne. Ces séries ont également pu faire l’objet d’études métrologiques portant sur les masses, mais aussi les titres. La réflexion s’appuie en outre sur les travaux novateurs de cartographie qui fournissent des cadres précieux pour l’étude des autorités émettrices, des trouvailles et de la circulation monétaire.
Ce dixième volume de la collection « Recherches sur Tours » s'inscrit dans la lignée de certains ... more Ce dixième volume de la collection « Recherches sur Tours » s'inscrit dans la lignée de certains des précédents qui avaient déjà pour objet la présentation, à l'échelle de la ville, de la totalité des informations recueillies dans un domaine particulier et mises en perspective. Pour ce qui est des données numismatiques, les fouilles réalisées à Tours de 1973 à 1988 ont livré quelques dizaines de monnaies gauloises et près d'un millier de monnaies romaines réparties inégalement dans l'espace et dans le temps. Le travail présenté ici est issu d'un mémoire de maîtrise réalisé en 1990 et préparé à l'Université de Tours sous la direction de Maurice Sartre et celle d'Alain Ferdière, avec le concours de Michel Amandry, conservateur au Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale. Le volume établit le catalogue de ces monnaies et met en perspective archéologique les observations numismatiques. Il semblait utile de développer, de concert, une appréhension du problème de la rétraction urbaine de Tours antique à partir des seules données numismatiques en tentant de faire la part qui incombait aux émissions et à la circulation monétaire avant de confronter les résultats avec l'impression archéologique globale. L’intégralité du volume est téléchargeable en PDF. les monnaies antiques des fouilles de Tours (1973-1988) études numismatique et archéologique, recherche sur Tours volume 10, 23e supplément à la revue archéologique de centre de la France, FERACF, Tours 2003, 108 p.
Résumé – L’étude de nouveaux exemplaires conservés dans des collections privées en même temps que... more Résumé – L’étude de nouveaux exemplaires conservés dans des collections privées en même temps que ceux cités dans la bibliographie, fait apparaître un groupe de bronzes lourds de 2,57 g en moyenne et de 15 à 20 mm de diamètre. Le revers présente un chrisme et le droit un monogramme qui peut être attribué par comparaison au roi franc Théodebert I (534-548). Les masses sont proches de celles des dix nummi ostrogoths. Il s’agirait donc là des seuls decanummi francs. La répartition des trouvailles connues permet de supposer qu’ils ont été frappés à Marseille. Ces bronzes sont les plus lourds qui aient été émis en Gaule durant cette époque.
Abstract – The study of new coins in private collections and those cited in the literature has revealed a group of heavy bronzes of 2.57 g on average and 15 to 20 mm in diameter. Th reverse presents a Chi-Rho and the obverse a monogram that can be attributed by parallels to the Frankish King Théodebert I (534-548). As the weights are close to those of Ostrogothic ten nummi coins they can be interpreted as the only Frankish decanummi known to us. The distribution of the known finds allows to suppose that they were struck in Marseille. These bronzes are the heaviest emitted in Gaul during this period.
Actes du Colloque "Les trouvailles de monnaies romaines en contexte médiéval" organisé par Marc B... more Actes du Colloque "Les trouvailles de monnaies romaines en contexte médiéval" organisé par Marc BOMPAIRE, Thibault CARDON & Flavia MARANI
Marc Bompaire Trouvailles de monnaies de bronze romaines en contexte médiéval : un bouquet de questions
Thibault Cardon Monnaies de bronze en contexte médiéval : la position du problème en France
Flavia Marani La position du problème en Italie. Quelle circulation : monétaire, résiduelle, « funéraire » ?
Alessia Rovelli The Circulation of Late Roman Bronze Coinage in Early Medieval Italy: an update
Jean-Marc Doyen Quelques réflexions sur les modalités de l’introduction du monnayage théodosien dans le circuit économique de la Gaule septentrionale (v. 390-480 apr. J.-C.)
Ludovic Trommenschlager, Gaël Brkojewitsch, Marion Legagneux & Sandrine Marquié Le monnayage issu des phases de démantèlement : une réalité complexe à interpréter
Marie-Laure Le Brazidec Usages monétaires et ornementaux à la période mérovingienne en Picardie : trois exemples de nécropoles dans l’Oise
Ruth Pliego The circulation of copper coins in the Iberian Peninsula during the Visigothic Period: new approaches
Andrea Saccocci La circolazione di moneta bronzea tardo-romana e bizantina in Italia Settentrionale: non soltanto una questione archeologica
Joël Françoise, Cécile Morrisson Monnaies de bronze tardives et byzantines en Provence au VIe s. apr. J.-C.
Philippe Schiesser Des decanummi de Théodebert (534-548) frappés à Marseille ?
Marie-Laure Le Brazidec La circulation des monnaies de bronze tardives en Languedoc-Roussillon
Marc Parvérie La circulation des bronzes d’al-Andalus en Narbonnaise au VIIIe s.
David Billoin & Jean-Marc Doyen La circulation monétaire sur les sites de hauteur tardo-romains et alto-médiévaux du massif jurassien (vers 400-900 apr. J.-C.)
Jens Christian Moesgaard Monnaies romaines au Moyen Âge : l’apport des contextes archéologiques
Vincent Geneviève Les trouvailles de monnaies de bronze romaines en contexte médiéval et leur possible circulation à cette période : quelques exemples issus de l’archéologie et des trésors monétaires du Sud‑Ouest de la France
Thibault Cardon Étude de cas et éléments d’une synthèse régionale en Champagne-Ardenne (France)
Nicolas Clément Les monnaies du Bas-Empire dans des contextes médiévaux (Ve-XIVe s.) en Vivarais
Table-ronde et conclusions
Olivier Bruand Les monnaies de bronze romaines en contexte médiéval : réflexions sur des observations en cours
Cécile Morrisson Monnaies de bronze romaines en contexte médiéval : le point de vue d’un observateur « oriental »
Les deniers mérovingiens présents dans le trésor de Savonnières (résumé de la conférence fait à l... more Les deniers mérovingiens présents dans le trésor de Savonnières (résumé de la conférence fait à la Bibliothèque de la Ville de Paris devant la SENA le 5 octobre 2012). Cette conférence, présentée par Philippe Schiesser, est tirée d’une étude menée conjointement par G. Sarah et P. Schiesser sur le trésor de Savonnières à paraître dans les actes du colloque « Mine, métal, monnaie. Autour du cas de Melle, les voies de la quantification de l’histoire monétaire du haut Moyen Âge ». Le résumé est en ligne dans le Bulletin Numismatique CGB-CGF, n° 109, octobre 2012 : p. 6.
Ce travail est une étude conjointe de Samuel Gouet et Philippe Schiesser. Cette trouvaille a été ... more Ce travail est une étude conjointe de Samuel Gouet et Philippe Schiesser. Cette trouvaille a été signalée en mars 2004. Ces vingt-et-une monnaies en argent ont été découvertes sur la commune de Queudes (arrondissement d’Epernay, Canton de Sézanne), dans la Marne, à 80 km au sud de Reims. Ce trésor s’inscrit parmi les dix trésors les plus fournis connus. Il s’agit, tout à la fois, du premier trésor de deniers mérovingiens publié pour ce département et du second trésor du Haut-Moyen-Âge après celui des dix argentei de Ville-Dommange qui lui est antérieur de près de deux siècles. Une nouvelle fois, on retrouve des liaisons de coins avec d’autres trésors, trois avec celui de Bais et une avec celui de Plassac. On retrouve également des types identiques aux deniers des trésors de Bais, Saint-Pierre-les-Étieux, Nice-Cimiez, Combrailles, Plassac, Nohanent, Rodez et Goting-Kliff / Föhr. Dans le trésor de Queudes, 3 des 18 deniers attribuables (16,67 %) ont été frappés à moins de 100 km et 15 des 18 deniers attribuables (83,33 %) ont été frappés à plus de 100 km ce qui montre une tendance générale à une uniformisation de la circulation. 44,4 % des monnaies, soit presque la moitié, a même été frappée à plus de quatre cent kilomètres du lieu de trouvaille, comme des sceattas de la vallée de la Tamise ou de la Frise ! La moyenne des masses des deniers du trésor de Queudes (1,062 g) est légèrement inférieure à de celle des sceattas (1,197 g). Dans les deux cas, il s’agit de masses élevées et la moyenne du total est de 1,108 g. Il s’agit donc clairement d’un trésor de thésaurisation. L’étude des deniers a réservé quelques surprises comme un type de deniers de Sens qui n’avait pas été revue depuis 1666 ! Le deuxième exemplaire gravé dans le Bouteroue (Belfort n° 4055) présente la particularité d’être de même coin de droit. Une autre surprise a été de trouver un denier lisible du Vicus CVBEDIS, attribuable à Queudes. Ceci permet, pour la première fois, d’attribuer une frappe de denier à ce Vicus. Ce type de denier était pourtant déjà connu par deux autres exemplaires de mêmes coins de droit et de revers (le denier trouvé dans l’Aube, SCHIESSER 2022, numéro 54 et le denier PROU 1892, numéro 880).
La SENA (Société d’études numismatiques et archéologiques)
et le Musée de La Cour d’Or – Metz Mét... more La SENA (Société d’études numismatiques et archéologiques) et le Musée de La Cour d’Or – Metz Métropole coorganisent un colloque sur « Le monnayage à Metz et en Pays lorrain de l'Antiquité à nos jours » du 27 au 30 septembre 2018.
La SENA (Société d’études numismatiques et archéologiques)
et le musée de La Cour d’Or – Metz Mét... more La SENA (Société d’études numismatiques et archéologiques) et le musée de La Cour d’Or – Metz Métropole coorganisent un colloque sur « Le monnayage à Metz et en Pays lorrain de l'Antiquité à nos jours » du 27 au 30 septembre 2018.
Il se déroulera au musée de La Cour d'Or et plus précisément dans le grenier de Chèvremont, ancien grenier frumentaire de la ville de Metz datant de 1457.
Le prochain colloque organisé par la SENA et le GNCP se tiendra en Avignon du 25 au 28 mai 2017, ... more Le prochain colloque organisé par la SENA et le GNCP se tiendra en Avignon du 25 au 28 mai 2017, sur le thème : Monnaies et monnayages en Avignon entre Provence et Papauté. Il permettra notamment de mieux connaître les collections numismatiques conservées au musée Calvet d'Avignon et les monnayages locaux. A cette occasion, une petite exposition de monnaies des collections du musée Calvet sera présentée. A voir sur le site de la SENA : http://www.sena.fr/
Merovingian obols, fractions of the Merovingian denier from the years 670-750, have in some cases... more Merovingian obols, fractions of the Merovingian denier from the years 670-750, have in some cases the unusual feature of being uniface. This type of coin production is exceptional in the French tradition.
Communication lors de notre colloque du 27 au 30 septembre 2018 sur « Le monnayage à Metz et en P... more Communication lors de notre colloque du 27 au 30 septembre 2018 sur « Le monnayage à Metz et en Pays lorrain de l'Antiquité à nos jours » ?
A group of 39 Merovingian deniers (31) and Anglo-Frisian ‘sceattas’ (8) was discovered several ye... more A group of 39 Merovingian deniers (31) and Anglo-Frisian ‘sceattas’ (8) was discovered several years ago in the historical region of Combrailles, in the French département of Creuse. Considering the relatively high average weight, the Combrailles hoard seems to be a savings hoard in which most of the deniers were specially chosen over several decades for their high weight and good condition. More recent coins of generally lower weight, including the sceattas, were added to them later. The other notable feature is the very small proportion of coins from nearby mints (less than 16 %) while a large number of coins apparently come from far away, such as the valley of the Thames or Frisia, through the Rhône-Saône-Seine and Rhône-Saône-Rhine corridors. The coins were all concealed together as a result of a crisis, which might be linked to one of the many military campaigns led by Charles Martel in the 730s.
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https://blog.cgb.fr/bulletin-numismatique-244-septembre-2024,14508.html
Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingien publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant, ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors. Et pour citer J. Lafaurie :« le geste est trop rare pour qu’il ne soit pas souligné et ce Monsieur X a droit à la reconnaissance de tous ceux que cette nouvelle étude intéressera. Espérons que d’autres dépositaires de collections qui ignorent parfois l’intérêt scientifique, feront bénéficier les chercheurs de gestes semblables ! ». C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique.
sceattas, qui viennent compléter l’incontournable corpus de Jacqueline Pilet-Lemière et Jean Lafaurie. Leur étude permet également de conclure sur les différents types monétaires représentés et leur aire de distribution géographique. Rouen se trouve, en effet, à la limite entre la zone où circulent majoritairement des sceattas et celle où circulent essentiellement des deniers.
https://blog.cgb.fr/bulletin-numismatique-244-septembre-2024,14508.html
Cette découverte vient compléter les connaissances sur la circulation de l’argent au VII e et VIIIe siècle. Cela faisait plus d’un siècle qu’un trésor de deniers mérovingiens quantitativement aussi important n’avait pas été signalé. C’est aussi le premier trésor de deniers mérovingien publié pour ce département. Cet ensemble de trente-neuf deniers mérovingiens et sceattas a été découvert il y a plusieurs années dans l’est de la Creuse à peu de distance de l’Auvergne dans une région naturelle appelée les Combrailles. La découverte a été faite lors du défrichement d’une parcelle boisée destinée à être mise en culture, hors de tout contexte archéologique connu. Aucun contenant, ou autre objet, ne semblent avoir été trouvés. Il a été porté à notre connaissance par le propriétaire. Les collections privées sont nombreuses à renfermer de tels trésors. Et pour citer J. Lafaurie :« le geste est trop rare pour qu’il ne soit pas souligné et ce Monsieur X a droit à la reconnaissance de tous ceux que cette nouvelle étude intéressera. Espérons que d’autres dépositaires de collections qui ignorent parfois l’intérêt scientifique, feront bénéficier les chercheurs de gestes semblables ! ». C’est le onzième trésor de deniers mérovingiens connu et le sixième par son importance numérique.
sceattas, qui viennent compléter l’incontournable corpus de Jacqueline Pilet-Lemière et Jean Lafaurie. Leur étude permet également de conclure sur les différents types monétaires représentés et leur aire de distribution géographique. Rouen se trouve, en effet, à la limite entre la zone où circulent majoritairement des sceattas et celle où circulent essentiellement des deniers.
Die Studie behandelt zudem die Denare und Obolen, sowie die zeitgenössischen, ausländischen Münzen, welche in der Touraine gefunden wurden (die sceattas und thrymsa stellen 4,3 % der Einzelfunde dar). Annähernd hundert Exemplare konnten so als Einzelfunde erfasst werden. Hinzu kommen 45 Münzen des Schatzes von Savonnières. Demnach sind es 139 Münzen, darunter sieben Obolen (7,5 % der Einzelfunde), die für diese Grafschaft verzeichnet sind. Auch diese sind in dem Katalog in Farbe abgebildet.
Folglich können die merowingischen Silbermünzen nicht mehr als ausgefallen oder belanglos erachtet werden. Sie sind zahlreich sowie mannigfaltig und die Inventarisierung von jenen, die erhalten sind, ist bis dato noch nicht abgeschlossen.
Der regionale historische Kontext sowie die emittierenden Autoritäten dieser Epoche wurden untersucht. Ihre Vielfalt und ihre Verteilung auf das gesamte Territorium sind klar erkennbar wenngleich die Anzahl der genannten Orte geringer ist als in der vorangegangenen Epoche, in welcher Goldmünzen geprägt wurden.
Die Silbermünzprägung der Touraine scheint einem Modell zu folgen, welches auch bei anderen Münzstätten zu finden ist. Dank der hier zusammengetragenen Münzen lässt sich erkennen, dass die unterschiedlichen Typen der Münzen der Touraine mit einer beachtlichen visuellen Kontinuität aufeinander folgen. Scheinbar sollte die Allgemeinheit nicht durch drastische Veränderungen irritiert und es durch ebenjene visuelle Ähnlichkeiten erleichtert werden, neue Typen in Umlauf zu bringen. Die ersten geprägten Silbermünzen sind „große Denare“ (16-17 mm). Sie gehören zu einer Serie des Übergangs von Gold- zu Silbermünzen. Das gleiche Phänomen lässt sich beispielsweise in Reims feststellen. Es existieren aus beiden Metallen Münzen desselben Typus, von denen einige zudem denselben Monetar oder Stil aufweisen. Einer der Typen trägt ein komplexes Monogramm, welches auch auf Denaren der üblichen Größe (11-12 mm) und desselben Monetars vorkommt. Das Monogramm wird schließlich in vereinfachter Form in verschiedenen Münzstätten der Region verwendet. Dies gilt für Amboise und Bourgueil. Das Auftreten des Typus, der eine gros globule umschlossen von einem Perlkreis und ein Pentalpha aufweist, scheint eine Zäsur zu markieren. Gleichwohl ist er zusammen mit anderen Typen in dem Schatz von Savonnières aufzufinden. Lediglich der Wegfall des Porträts stellt eine Neuheit dar. Der Übergang von der merowingischen zu der königlich karolingischen Prägung erfolgt in Tours, wobei eine Kontinuität des Typus der gros globule umschlossen von einem Perlkreis beibehalten wird. Auch hier lässt sich das gleiche Phänomen in anderen Münzstätten feststellen.
Die Verbindungen zwischen den Münztypen ermöglichen es, eine relative Chronologie aufzustellen. Die Typen der Touraine sind in einigen Schätzen zahlreich, in anderen nicht vorhanden, ohne dass dies irgendeinem Zusammenhang zu entsprechen scheint. Eine absolute Chronologie aufzustellen ist scheinbar demnach unmöglich.
Die räumliche Verteilung der Funde in der Touraine beweist deutlich die Kontinuität der monetären Verwendung in den sekundären römischen Agglomerationen. Tours, die Hauptstadt der Siedlung sowie wichtigste Prägestätte dieser Zeit, weist nur wenige Münzfunde auf. Diese sind entlang der Loire und der Vienne bedeutender und besonders in dem Bereich des Zusammenflusses der beiden Wasserläufe zu verzeichnen.
Die Fülle an Münzen und vor allem die Möglichkeit deren Herkunft, sowohl den Ort der Prägung als auch jenen des Fundes betreffend, bestimmt zu haben, ermöglichen es, die Achsen der Münzzirkulation dieser Zeit nach zu verfolgen. Ungefähr die Hälfte der merowingischen Silbermünzen wurde in weniger als hundert Kilometer Entfernung von ihrer Prägestätte gefunden und die überwiegende Mehrheit, sowohl der in der Touraine geprägten als auch der dort gefundenen Münzen, ist in einem Radius von dreihundert Kilometern lokalisiert. Daraus ergeben sich drei Hauptregionen der Münzzirkulation. Die eine stellt Zentralgallien dar, in der sich die Touraine befindet. Die zweite liegt weiter im Norden. Dort zirkulieren friesische, britische und merowingische sceattas. Die dritte Region entspricht dem Patriziat der Provence.
Die Zirkulation scheint demnach hauptsächlich regional. Folglich lässt sich besser verstehen, dass der Typus der gros globule umschlossen von einem Perlkreis mit einem Pentalpha in mindestens zwei unterschiedlichen Städten geprägt werden konnte. Er trägt somit zur Angleichung der Zirkulation bei. Dieser Typus, welcher einfach zu erkennen ist, wurde zweifellos leichter angenommen. Die Touraine befindet sich im Zentrum von Zentralgallien. Es ist das einzige Gebiet, von dem Münzstätten bekannt sind, welche merowingische, einseitige Obolen in der Art von Brakteaten prägten (Touraine, Melle, Poitiers, Bourges und vielleicht Orléans). In der karolingischen Periode sind die bekannten einseitigen Obolen aus Melle, Angers und Saint-Maixent (Deux-Sèvres). Die Verbreitungskarten der merowingischen Denare aus Rennes und Paris sowie die Zusammenstellung der französischen Schätze bestätigen diese Zone der regionalen Zirkulation der Denare Zentralgalliens. Die Zone umfasst Neustrien und den Norden von Aquitanien. Die südliche Grenze ist unbestimmt. Der Schatz von Plassac scheint ein Isolat zu sein, während nur zwei oder drei Denare aus Bordeaux bekannt sind. Jedoch gehören Melle und Poitiers zweifelsfrei dieser Zone Zentralgalliens an.
Eine andere, nördlichere Zirkulationszone stellt jene der sceattas dar. Dieser Begriff ist äquivalent zu dem Ausdruck „Denar“. Die Grenze zwischen dem Gebiet, in dem die sceattas mehrheitlich verbreitet sind und jenem, in welchem die Denare Zentralgalliens zirkulieren, ist für M. Metcalf Michael und W. Op den Velde eine „virtuelle Linie von Le Havre bis Liège/Maastricht“. Diese Linie entspricht der nördlichen Grenze der merowingischen Münzstätten und befindet sich etwas südlicher als die Zone, 350 Kilometer von Tours entfernt. Gleichwohl bezieht die Neuzuordnung einiger sceattas-Typen zu Quentovic den gesamten Norden Frankreichs in diese Zone mit ein.
Das Patriziat der Provence scheint eine dritte Zirkulationszone zu bilden, in welcher keine einseitigen Obolen geprägt wurden. Wie der Schatz von Savonnières bietet auch der Schatz von Nice-Cimiez einen Eindruck der regionalen Zirkulation, da er sich fast ausschließlich aus Münzen des Patriziats der Provence zusammensetzt. Allein Marseille stellt drei Viertel des Fundes dar.
Die Zirkulationen der Münzen scheinen im Inneren der Zone Zentralgalliens erkennbar zu sein. Die Münzen von Aquitanien, welche aus Silber der Minen von Melle gefertigt sind, bewegen sich entlang der Vienne Richtung Norden und gelangen in die Touraine. Die Münzen der Touraine dringen dagegen nur geringfügig in das Gebiet Aquitaniens ein und sind hauptsächlich im Norden, in Neustrien und dem Loiretal vorzufinden. Einige lassen sich jedoch auch in England sowie im Norden Deutschlands ausmachen. Auf den Verbreitungskarten ist eine generelle Bewegung von Süden nach Norden entlang der Wasserstraßen klar erkennbar.
Die große Anzahl an Denaren und einige Vermerke zu Zahlungen in Silber weisen darauf hin, dass die Verwendung der Münzen in dieser Zeit verbreiteter war als bisher übermittelt. Die Herstellung von Kleingeld, der Obolen, verdeutlicht zudem die Notwendigkeit kleinerer, an den täglichen Handel angepasster Werteinheiten. Die Monetarisierung der Wirtschaft während der ersten Hälfte des 8. Jahrhunderts spielt sicherlich zumindest in dem Gebiet, in dem Obolen geprägt wurden und das sich in der Nähe der Minen von Melle, im Herzen der Zone der Denarprägung Zentralgalliens befindet, eine wichtige Rolle.
Dieses Buch verändert somit grundlegend die traditionelle Sicht auf die Münzen und die Monetarisierung zur Zeit der merowingischen Silberwährung (um 670-750).
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les monnaies antiques des fouilles de Tours (1973-1988) études numismatique et archéologique, recherche sur Tours volume 10, 23e supplément à la revue archéologique de centre de la France, FERACF, Tours 2003, 108 p.
Abstract – The study of new coins in private collections and those cited in the literature has revealed a group of heavy bronzes of 2.57 g on average and 15 to 20 mm in diameter. Th reverse presents a Chi-Rho and the obverse a monogram that can be attributed by parallels to the Frankish King Théodebert I (534-548). As the weights are close to those of Ostrogothic ten nummi coins they can be interpreted as the only Frankish decanummi known to us. The distribution of the known finds allows to suppose that they were struck in Marseille. These bronzes are the heaviest emitted in Gaul during this period.
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Monnaies de bronze romaines en contexte médiéval : le point de vue d’un observateur « oriental »
Il s’agit, tout à la fois, du premier trésor de deniers mérovingiens publié pour ce département et du second trésor du Haut-Moyen-Âge après celui des dix argentei de Ville-Dommange qui lui est antérieur de près de deux siècles.
Une nouvelle fois, on retrouve des liaisons de coins avec d’autres trésors, trois avec celui de Bais et une avec celui de Plassac. On retrouve également des types identiques aux deniers des trésors de Bais, Saint-Pierre-les-Étieux, Nice-Cimiez, Combrailles, Plassac, Nohanent, Rodez et Goting-Kliff / Föhr.
Dans le trésor de Queudes, 3 des 18 deniers attribuables (16,67 %) ont été frappés à moins de 100 km et 15 des 18 deniers attribuables (83,33 %) ont été frappés à plus de 100 km ce qui montre une tendance générale à une uniformisation de la circulation. 44,4 % des monnaies, soit presque la moitié, a même été frappée à plus de quatre cent kilomètres du lieu de trouvaille, comme des sceattas de la vallée de la Tamise ou de la Frise !
La moyenne des masses des deniers du trésor de Queudes (1,062 g) est légèrement inférieure à de celle des sceattas (1,197 g). Dans les deux cas, il s’agit de masses élevées et la moyenne du total est de 1,108 g. Il s’agit donc clairement d’un trésor de thésaurisation.
L’étude des deniers a réservé quelques surprises comme un type de deniers de Sens qui n’avait pas été revue depuis 1666 ! Le deuxième exemplaire gravé dans le Bouteroue (Belfort n° 4055) présente la particularité d’être de même coin de droit.
Une autre surprise a été de trouver un denier lisible du Vicus CVBEDIS, attribuable à Queudes. Ceci permet, pour la première fois, d’attribuer une frappe de denier à ce Vicus. Ce type de denier était pourtant déjà connu par deux autres exemplaires de mêmes coins de droit et de revers (le denier trouvé dans l’Aube, SCHIESSER 2022, numéro 54 et le denier PROU 1892, numéro 880).
et le Musée de La Cour d’Or – Metz Métropole coorganisent un colloque sur « Le monnayage à Metz et en Pays lorrain de l'Antiquité à nos jours » du 27 au 30 septembre 2018.
et le musée de La Cour d’Or – Metz Métropole coorganisent un colloque sur « Le monnayage à Metz et en Pays lorrain de l'Antiquité à nos jours » du 27 au 30 septembre 2018.
Il se déroulera au musée de La Cour d'Or et plus précisément dans le grenier de Chèvremont, ancien grenier frumentaire de la ville de Metz datant de 1457.
Il permettra notamment de mieux connaître les collections numismatiques conservées au musée Calvet d'Avignon et les monnayages locaux.
A cette occasion, une petite exposition de monnaies des collections du musée Calvet sera présentée.
A voir sur le site de la SENA : http://www.sena.fr/
from far away, such as the valley of the Thames or Frisia, through the Rhône-Saône-Seine and Rhône-Saône-Rhine corridors. The coins were all concealed together as a result of a crisis, which might be linked to one of the many military campaigns led by Charles Martel in the 730s.