Lors de sa première collaboration avec Marilyn Monroe, Billy Wilder jette un regard tendre mais t... more Lors de sa première collaboration avec Marilyn Monroe, Billy Wilder jette un regard tendre mais très sarcastique sur l’époque où la télévision se répand dans les foyers américains. Sept ans de réflexion traite de la vie de tous les jours qui se modernise, et l’inquiétude de Wilder, ainsi que sa fascination pour ces bouleversements du quotidien qui se multiplient, sont palpables, en particulier dans sa représentation de la télévision elle-même. Ses références à de nombreuses émissions du moment montrent qu’il s’attache à dépeindre avec réalisme le mode de vie des Américains en 1955.
De meme qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinematographique d... more De meme qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinematographique de toute son histoire, la presence d’une television a l’ecran d’un film de fiction cinematographique est la source d’une infinite de significations historiques, esthetiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenetre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) a Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette these observe la facon dont les cineastes americains critiquent les effets de la television sur le spectateur et sur la societe, en adoptant une approche poeticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des medias, et par consequent, une essence de la television ? Si cette derniere en a une, est-elle negative ? La television apparait-elle comme un « medium froid » (McLuhan) aux yeux des cineastes americains ? Les cineastes utilisent-ils la television comme point de comparaison pour affirmer le caractere artistique du cinema ? Les films de nombreux cineastes sont analyses (parmi lesquels Douglas Sirk, Billy Wilder, John Carpenter, Richard Fleischer, Sidney Lumet et David Cronenberg) pour permettre une reflexion sur ces questions. En filmant la television, les cineastes creent un phenomene d’hypermediacy (Jay David Bolter et Richard Grusin), ou s’affrontent reflexivite et fascination pour le medium.
De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique d... more De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique de toute son histoire, la présence d’une télévision à l’écran d’un film de fiction cinématographique est la source d’une infinité de significations historiques, esthétiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenêtre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) à Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette thèse observe la façon dont les cinéastes américains critiquent les effets de la télévision sur le spectateur et sur la société, en adoptant une approche poéticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des médias, et par conséquent, une essence de la télévision ? Si cette dernière en a une, est-elle négative ? La télévision apparaît-elle comme un « médium froid » (McLuhan) aux yeux des cinéastes américains ? Les cinéastes utilisent-ils la télévision comme point de comparaison pour affirmer le caractère artistique...
Lors de sa première collaboration avec Marilyn Monroe, Billy Wilder jette un regard tendre mais t... more Lors de sa première collaboration avec Marilyn Monroe, Billy Wilder jette un regard tendre mais très sarcastique sur l’époque où la télévision se répand dans les foyers américains. Sept ans de réflexion traite de la vie de tous les jours qui se modernise, et l’inquiétude de Wilder, ainsi que sa fascination pour ces bouleversements du quotidien qui se multiplient, sont palpables, en particulier dans sa représentation de la télévision elle-même. Ses références à de nombreuses émissions du moment montrent qu’il s’attache à dépeindre avec réalisme le mode de vie des Américains en 1955.
De meme qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinematographique d... more De meme qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinematographique de toute son histoire, la presence d’une television a l’ecran d’un film de fiction cinematographique est la source d’une infinite de significations historiques, esthetiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenetre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) a Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette these observe la facon dont les cineastes americains critiquent les effets de la television sur le spectateur et sur la societe, en adoptant une approche poeticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des medias, et par consequent, une essence de la television ? Si cette derniere en a une, est-elle negative ? La television apparait-elle comme un « medium froid » (McLuhan) aux yeux des cineastes americains ? Les cineastes utilisent-ils la television comme point de comparaison pour affirmer le caractere artistique du cinema ? Les films de nombreux cineastes sont analyses (parmi lesquels Douglas Sirk, Billy Wilder, John Carpenter, Richard Fleischer, Sidney Lumet et David Cronenberg) pour permettre une reflexion sur ces questions. En filmant la television, les cineastes creent un phenomene d’hypermediacy (Jay David Bolter et Richard Grusin), ou s’affrontent reflexivite et fascination pour le medium.
De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique d... more De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique de toute son histoire, la présence d’une télévision à l’écran d’un film de fiction cinématographique est la source d’une infinité de significations historiques, esthétiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenêtre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) à Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette thèse observe la façon dont les cinéastes américains critiquent les effets de la télévision sur le spectateur et sur la société, en adoptant une approche poéticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des médias, et par conséquent, une essence de la télévision ? Si cette dernière en a une, est-elle négative ? La télévision apparaît-elle comme un « médium froid » (McLuhan) aux yeux des cinéastes américains ? Les cinéastes utilisent-ils la télévision comme point de comparaison pour affirmer le caractère artistique...
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