En Haïti, le secteur de la pêche constitue une activité socio-économique ayant une place importa... more En Haïti, le secteur de la pêche constitue une activité socio-économique ayant une place importante dans l’économie nationale pour les populations côtières comme c’est le cas de la commune de Caracol, où la pêche maritime artisanale représente l’un des secteurs clés de l’économie locale. Toutefois, un phénomène majeur appelé : surpêche risque de détériorer les stocks de ressources halieutiques. Du coup, l’objectif de ce travail de recherche consiste à montrer dans quelle mesure la surpêche a des effets bioécologiques néfastes sur les poissons-perroquets et les concombres de mer, qui sont des espèces épuratrices pour le milieu marin. D’après les données biométriques collectées sur les scaridés et les holothuries de la baie de Caracol, la surpêche constitue une menace socio-écologique, pourvu que cela entraine: la capture d’espèces de taille immature à 88% chez les scaridés et 80% chez les holothuries ; la réduction du potentiel de reproduction des espèces ; un faible taux de biomasse inférieure à la moyenne (350g pour un holothurie et 270 à 300g pour un scaridé) ; la faible Capture Par Unité d’Effort (moins de 0.30 kg) ; l’utilisation des engins de pêche illégale (sennes et nasses de petites mailles) ; l’eutrophisation des récifs coralliens par les macroalgues, dû à la diminution des poissons-perroquets qui sont les ingénieurs de l’écosystème récifal. Toutes ces caractéristiques sont liées également à la précarité sociale et économique des pêcheurs qui sans en rendent compte menacent leur moyen de survie. En termes de perspectives et en se basant sur les principes de l’approche écosystémiques des pêches nous suggérons aux autorités et autres acteurs compétents du secteur de mettre en place un plan de gestion de la pêche afin de garantir une meilleure exploitation des ressources halieutiques de la Baie de Caracol.
L’éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti, 2017
Ce poster scientifique est réalisé par : Jeff GEORGES , Louinaud JOSEPH, Jovenel JEADOR et Gérald... more Ce poster scientifique est réalisé par : Jeff GEORGES , Louinaud JOSEPH, Jovenel JEADOR et Gérald HYPPOLITE/ Etudiants en Licence 3. Sous la direction de professeur : Jusline RODNE JEANTY L'éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti \ Les eaux maritimes d'Haïti s'entendent de l'océan Atlantique au Nord et de la mer des Caraïbes au Sud et à l'ouest. Elles proviennent du courant nordéquatorial. Le plancher continentale haïtienne généralement étroite oscille entre 6 m à 200 m. Il est formé de grandes fosses mannes dont celle de Brownson avec 4 000 m de profondeur. Sa superficie s'estime à environ 4 000 km 2 et est constituée particulièrement de récifs coralliens. Selon le Comité Interministériel de l'Aménagement du Territoire (CIAT) Haïti compte 2000 kms de côte. L'espace littoral est ainsi formé à la fois de milieux urbanisés et naturels. Les zones urbanisés se répartissent sur 77 villes côtières, dont la plupart sont créés il y a 200 ans. Les milieux naturels sont constitués d'écosystèmes variés, rares et très riches. La flore est formée particulièrement de palétuviers ou de mangroves : rouges; blanches, noires et grises. Entre autres, dans les eaux côtières on n'y retrouve des récifs coralliens, des algues, des lagunes, etc. De nombreuses activités économiques se développent dans les zones côtières, telles : la pêche, les marais salants et le tourisme religieux. Elles constituent une source de revenus pour les communautés locales.
En Haïti, le secteur de la pêche constitue une activité socio-économique ayant une place importa... more En Haïti, le secteur de la pêche constitue une activité socio-économique ayant une place importante dans l’économie nationale pour les populations côtières comme c’est le cas de la commune de Caracol, où la pêche maritime artisanale représente l’un des secteurs clés de l’économie locale. Toutefois, un phénomène majeur appelé : surpêche risque de détériorer les stocks de ressources halieutiques. Du coup, l’objectif de ce travail de recherche consiste à montrer dans quelle mesure la surpêche a des effets bioécologiques néfastes sur les poissons-perroquets et les concombres de mer, qui sont des espèces épuratrices pour le milieu marin. D’après les données biométriques collectées sur les scaridés et les holothuries de la baie de Caracol, la surpêche constitue une menace socio-écologique, pourvu que cela entraine: la capture d’espèces de taille immature à 88% chez les scaridés et 80% chez les holothuries ; la réduction du potentiel de reproduction des espèces ; un faible taux de biomasse inférieure à la moyenne (350g pour un holothurie et 270 à 300g pour un scaridé) ; la faible Capture Par Unité d’Effort (moins de 0.30 kg) ; l’utilisation des engins de pêche illégale (sennes et nasses de petites mailles) ; l’eutrophisation des récifs coralliens par les macroalgues, dû à la diminution des poissons-perroquets qui sont les ingénieurs de l’écosystème récifal. Toutes ces caractéristiques sont liées également à la précarité sociale et économique des pêcheurs qui sans en rendent compte menacent leur moyen de survie. En termes de perspectives et en se basant sur les principes de l’approche écosystémiques des pêches nous suggérons aux autorités et autres acteurs compétents du secteur de mettre en place un plan de gestion de la pêche afin de garantir une meilleure exploitation des ressources halieutiques de la Baie de Caracol.
L’éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti, 2017
Ce poster scientifique est réalisé par : Jeff GEORGES , Louinaud JOSEPH, Jovenel JEADOR et Gérald... more Ce poster scientifique est réalisé par : Jeff GEORGES , Louinaud JOSEPH, Jovenel JEADOR et Gérald HYPPOLITE/ Etudiants en Licence 3. Sous la direction de professeur : Jusline RODNE JEANTY L'éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti \ Les eaux maritimes d'Haïti s'entendent de l'océan Atlantique au Nord et de la mer des Caraïbes au Sud et à l'ouest. Elles proviennent du courant nordéquatorial. Le plancher continentale haïtienne généralement étroite oscille entre 6 m à 200 m. Il est formé de grandes fosses mannes dont celle de Brownson avec 4 000 m de profondeur. Sa superficie s'estime à environ 4 000 km 2 et est constituée particulièrement de récifs coralliens. Selon le Comité Interministériel de l'Aménagement du Territoire (CIAT) Haïti compte 2000 kms de côte. L'espace littoral est ainsi formé à la fois de milieux urbanisés et naturels. Les zones urbanisés se répartissent sur 77 villes côtières, dont la plupart sont créés il y a 200 ans. Les milieux naturels sont constitués d'écosystèmes variés, rares et très riches. La flore est formée particulièrement de palétuviers ou de mangroves : rouges; blanches, noires et grises. Entre autres, dans les eaux côtières on n'y retrouve des récifs coralliens, des algues, des lagunes, etc. De nombreuses activités économiques se développent dans les zones côtières, telles : la pêche, les marais salants et le tourisme religieux. Elles constituent une source de revenus pour les communautés locales.
Uploads
Sous la direction de professeur : Jusline RODNE JEANTY L'éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti \ Les eaux maritimes d'Haïti s'entendent de l'océan Atlantique au Nord et de la mer des Caraïbes au Sud et à l'ouest. Elles proviennent du courant nordéquatorial. Le plancher continentale haïtienne généralement étroite oscille entre 6 m à 200 m. Il est formé de grandes fosses mannes dont celle de Brownson avec 4 000 m de profondeur. Sa superficie s'estime à environ 4 000 km 2 et est constituée particulièrement de récifs coralliens. Selon le Comité Interministériel de l'Aménagement du Territoire (CIAT) Haïti compte 2000 kms de côte. L'espace littoral est ainsi formé à la fois de milieux urbanisés et naturels. Les zones urbanisés se répartissent sur 77 villes côtières, dont la plupart sont créés il y a 200 ans. Les milieux naturels sont constitués d'écosystèmes variés, rares et très riches. La flore est formée particulièrement de palétuviers ou de mangroves : rouges; blanches, noires et grises. Entre autres, dans les eaux côtières on n'y retrouve des récifs coralliens, des algues, des lagunes, etc. De nombreuses activités économiques se développent dans les zones côtières, telles : la pêche, les marais salants et le tourisme religieux. Elles constituent une source de revenus pour les communautés locales.
Sous la direction de professeur : Jusline RODNE JEANTY L'éducation à la mer, un atout essentiel pour la protection et la gestion intégrée des écosystèmes côtiers en Haïti \ Les eaux maritimes d'Haïti s'entendent de l'océan Atlantique au Nord et de la mer des Caraïbes au Sud et à l'ouest. Elles proviennent du courant nordéquatorial. Le plancher continentale haïtienne généralement étroite oscille entre 6 m à 200 m. Il est formé de grandes fosses mannes dont celle de Brownson avec 4 000 m de profondeur. Sa superficie s'estime à environ 4 000 km 2 et est constituée particulièrement de récifs coralliens. Selon le Comité Interministériel de l'Aménagement du Territoire (CIAT) Haïti compte 2000 kms de côte. L'espace littoral est ainsi formé à la fois de milieux urbanisés et naturels. Les zones urbanisés se répartissent sur 77 villes côtières, dont la plupart sont créés il y a 200 ans. Les milieux naturels sont constitués d'écosystèmes variés, rares et très riches. La flore est formée particulièrement de palétuviers ou de mangroves : rouges; blanches, noires et grises. Entre autres, dans les eaux côtières on n'y retrouve des récifs coralliens, des algues, des lagunes, etc. De nombreuses activités économiques se développent dans les zones côtières, telles : la pêche, les marais salants et le tourisme religieux. Elles constituent une source de revenus pour les communautés locales.