Dans cet article nous étudions les effets sociologiques et politiques de l’usage des lois relativ... more Dans cet article nous étudions les effets sociologiques et politiques de l’usage des lois relatives à la propriété foncière par deux peuples autochtones d’Amazonie péruvienne, les Kakataibo et les Wampis, dans un contexte d’intense compétition entre ces peuples, l’État et les entreprises extractives pour l’accès à la terre et à ses ressources naturelles. Nous montrons que les volontés des populations autochtones de défendre leurs territoires, légitimées désormais par des cadres juridiques nationaux et internationaux, conduisent parfois à l’expression d’un agir politique pouvant défier la souveraineté de l’État péruvien. À partir de nos enquêtes ethnographiques, nous proposons une réflexion sur la notion de souveraineté pour montrer qu’elle ne peut pas être conçue comme un attribut par essence et universel d’une entité politique, mais plutôt comme un agir politique spécifique s’exprimant dans certains contextes en fonction des cadres juridiques en vigueur, et de la capacité des membres du groupe à s’unifier et à s’accorder sur une même décision. En historicisant les revendications territoriales autochtones de cette partie de l’Amazonie, il s’agit de reconnaître l’origine européenne et juridique du concept de souveraineté, dont certains universitaires et intellectuels autochtones dénoncent l’eurocentrisme, tout en donnant à voir la manière dont les communautés wampis et kakataibo s’emparent des cadres légaux pour faire valoir leurs droits territoriaux et leur autorité. L’enjeu est de contribuer au renouveau de l’anthropologie politique de la région et d’offrir un tableau nuancé des réalités et des volontés politiques autochtones.
Tipití: Journal of the Society for the Anthropology of Lowland South America, 2019
Based on long-term fieldwork experiences among both the Guna in Panama and the Kakataibo in Peruv... more Based on long-term fieldwork experiences among both the Guna in Panama and the Kakataibo in Peruvian Amazonia, this article proposes to examine the transgender phenomenon in indigenous America. Making use of the notions of performance and status, we argue that (trans)gender should be understood via two complementary dimensions: at the same time that it is manifested in a set of expressive practices, it is also inscribed in a specific system of social organization. Adopting a pragmatic approach that emphasizes the relational, aesthetic and performative dimensions of gender, the article analyses the ways through which two Amerindian peoples negotiate and inhabit gender rules. This relational approach enables the exploration of gender experiences beyond the notions of female and male, and above all in line with local theories of the body and person.
À travers l'ethnographie des concours de beauté organisés dans une communauté native kakataibo (A... more À travers l'ethnographie des concours de beauté organisés dans une communauté native kakataibo (Amazonie péruvienne), cet article interroge d'un côté l'expérience du féminin que font aujourd'hui les jeunes filles kakataibo et de l'autre les rapports que le groupe entretient avec la population non-indigène de la région. Par contraste avec les concours de beauté organisés dans d'autres contextes autochtones, l'objectif du concours kakataibo n'est pas tant d'exposer et d'affirmer la différence culturelle ou ethnique que de mettre en scène la figure de la femme blanche transformée en objet de désir. Cette performance peut être analysée à partir de certaines transformations étroitement liées à la scolarisation, à la construction du genre et, plus généralement, aux nouvelles politiques du corps, qui se sont développées dans les villages amérindiens au cours des dernières décennies. En privilégiant une approche pragmatique et interactionniste, nous nous intéressons dans un premier temps aux aspects spectaculaires et mimétiques de l'événement (répétitions, costumes, chorégraphie) pour passer ensuite à l'analyse de la dimension performative de ce jeu singulier consistant à « être un autre ». [Mots-clés : Amazonie, concours de beauté, performance, mimèsis, séduction, féminité, genre.] Becoming a Kakataibo Queen. Performance, seduction and gender in Peruvian Amazonia. Through an ethnography of beauty contests organized in a Kakataibo Native Community (Peruvian Amazon), this article examines on the one hand the young Kakataibo women's experience of femininity, and on the other hand, the relations of Kakataibo with the non-indigenous population of the region. In contrast to the beauty contests organized in other indigenous contexts which expose and affirm cultural difference or ethnicity, the Kakataibo version aims to stage the figure of the white woman transformed into an object of desire. This performance can be understood through the transformations that are taking place in Amerindian villages, and related closely to education, modes of gender construction and more generally to the new politics of the body. Privileging a pragmatic and interactionist approach, we initially focus on the spectacular and mimetic aspects of the event (training, costumes, choreography), and then proceed to examine the performative * LESC/EREA, 21, allée de l'Université, 92023 Nanterre CEDEX [dziubinska@gmail.com].
For over ten years the Kakataibo people, supported by two NGOs, have advocated before the Peruvia... more For over ten years the Kakataibo people, supported by two NGOs, have advocated before the Peruvian government for the creation of two territorial reserves for groups living in voluntary isolation. These groups were identified as Kamano, indigenous who occupy a particular place in the Kakataibo cosmology. Their ontological status is quite ambivalent because they do not allow themselves to be seen by others, which makes the validation of the project by the government more difficult. This article reviews the evolution of how the Kakataibo perceive the Kamano by comparing two diametrically opposed perspectives, each linked to a different generation. We will also see how the pursuing of the territorial project helped Kakataibo build a network of relationships with foreign actors who have played an important role in the development of the new discourse on Kamano and have contributed to the ethnic visibility of the group. The aim here is to capture, in adopting a pragmatic approach, the cultural and identity issues underlying the territorial project.
Les Kakataibo (Amazonie péruvienne) emploient différents termes pour désigner les personnes ge... more Les Kakataibo (Amazonie péruvienne) emploient différents termes pour désigner les personnes gender-fluid dont les manières de vivre sont formellement condamnées au village : « tsipë uni » (l’homme sodomisé), « marica » (esp.) ou enfin « kuman ». Kuman est le nom d’un arbre dont le tronc est vide à l’intérieur. « Les homosexuels sont comme le ‘kuman’, ils ont l’air d’un tronc mais ils ont un trou » - m’a-t-on expliqué. Allusion à l’homo-érotisme et au travestissement, cette désignation fait transparaitre une autre qualité que les Kakataibo attribuent aux hommes kuman, à savoir celle du trickster, faiseur de tours et fauteur de troubles (visuels entre autres). Cette communication interrogera l’importance du paraître dans les expériences transgenres en Amazonie péruvienne. Je proposerai de penser la théâtralisation de ces expériences (lors des concours Miss Gay par exemple) à la lumière d’une théorie kakataibo de la personne dans laquelle la tension entre ce qui doit être affiché et dissimulé au regard des autres occupe une place centrale.
Les concours de beauté sont devenus l'élément central de festivités dont les Amérindiens sont le... more Les concours de beauté sont devenus l'élément central de festivités dont les Amérindiens sont les principaux acteurs : le Jour de l'Indien au Brésil, les fêtes patronales au Guatemala, les fêtes d'anniversaire des communautés natives au Pérou, les cérémonies pow-wow en Amérique du Nord, pour ne nommer que quelques unes d'entre elles. Inspirés des grands spectacles nationaux et adaptés aux contextes locaux, ces concours de beauté alternatifs constituent souvent un espace d'affirmation de la différence culturelle où les identités, les appartenances et les rapports entre les groupes autochtones et les sociétés dominantes sont construits et négociés. Cet objet d'étude encore peu exploré sera au cœur du dossier thématique du prochain numéro du Journal de la Société des Américanistes dont les principales problématiques seront abordées dans la première partie de la conférence. L'analyse de cas ethnographiques explorera les liens entre les concours de beauté amérindiens et le pouvoir politique, en révélant notamment la diversité des conceptions du beau et les enjeux liés aux processus de patrimonialisation des cultures indiennes. Dans un deuxième temps, à partir d'enquêtes ethnographiques menées chez les Kakataibo (groupe linguistique pano) d'Amazonie péruvienne, j'étudierai un concours de beauté atypique : son objectif n'est pas de marquer la différence culturelle mais de mettre en scène la figure de la femme blanche, idéalisée et transformée en objet de désir. La description de la maîtrise des techniques du corps et des dispositions affectives, nécessaire pour devenir Reine kakataibo, mettra en lumière la dimension performative de ce jeu singulier d'imitation et de séduction.
Un groupe humain peut-il devenir le patrimoine culturel d'un autre ? Jusqu'à quel point est-il po... more Un groupe humain peut-il devenir le patrimoine culturel d'un autre ? Jusqu'à quel point est-il possible de manipuler les limites de la catégorie du patrimoine vivant pour y intégrer des êtres humains ? L'enjeu de cette communication est de répondre à ces questions à partir de l'ethnographie réalisée auprès du groupe Kakataibo de la famille linguistique pano en Amazonie péruvienne. Dans les ontologies animistes des basses terres d'Amérique du Sud, les plantes, les animaux et les artefacts se voient attribuer souvent la même intériorité (subjectivité, intentionnalité, capacité d'agir) que les humains. Nous proposons de réfléchir sur les conséquences de cette conception particulière du vivant sur les processus de patrimonialisation, ainsi que sur ce qui est patrimonialisable aux yeux des Amérindiens. L'hypothèse que nous allons défendre ici est que les kamano, des Indiens vivant en isolement sont devenus partie intégrante du patrimoine vivant des Kakataibo, incarnant l'indianité « authentique » que les Kakataibo mêmes n'ont pas su conserver.
Dans cet article nous étudions les effets sociologiques et politiques de l’usage des lois relativ... more Dans cet article nous étudions les effets sociologiques et politiques de l’usage des lois relatives à la propriété foncière par deux peuples autochtones d’Amazonie péruvienne, les Kakataibo et les Wampis, dans un contexte d’intense compétition entre ces peuples, l’État et les entreprises extractives pour l’accès à la terre et à ses ressources naturelles. Nous montrons que les volontés des populations autochtones de défendre leurs territoires, légitimées désormais par des cadres juridiques nationaux et internationaux, conduisent parfois à l’expression d’un agir politique pouvant défier la souveraineté de l’État péruvien. À partir de nos enquêtes ethnographiques, nous proposons une réflexion sur la notion de souveraineté pour montrer qu’elle ne peut pas être conçue comme un attribut par essence et universel d’une entité politique, mais plutôt comme un agir politique spécifique s’exprimant dans certains contextes en fonction des cadres juridiques en vigueur, et de la capacité des membres du groupe à s’unifier et à s’accorder sur une même décision. En historicisant les revendications territoriales autochtones de cette partie de l’Amazonie, il s’agit de reconnaître l’origine européenne et juridique du concept de souveraineté, dont certains universitaires et intellectuels autochtones dénoncent l’eurocentrisme, tout en donnant à voir la manière dont les communautés wampis et kakataibo s’emparent des cadres légaux pour faire valoir leurs droits territoriaux et leur autorité. L’enjeu est de contribuer au renouveau de l’anthropologie politique de la région et d’offrir un tableau nuancé des réalités et des volontés politiques autochtones.
Tipití: Journal of the Society for the Anthropology of Lowland South America, 2019
Based on long-term fieldwork experiences among both the Guna in Panama and the Kakataibo in Peruv... more Based on long-term fieldwork experiences among both the Guna in Panama and the Kakataibo in Peruvian Amazonia, this article proposes to examine the transgender phenomenon in indigenous America. Making use of the notions of performance and status, we argue that (trans)gender should be understood via two complementary dimensions: at the same time that it is manifested in a set of expressive practices, it is also inscribed in a specific system of social organization. Adopting a pragmatic approach that emphasizes the relational, aesthetic and performative dimensions of gender, the article analyses the ways through which two Amerindian peoples negotiate and inhabit gender rules. This relational approach enables the exploration of gender experiences beyond the notions of female and male, and above all in line with local theories of the body and person.
À travers l'ethnographie des concours de beauté organisés dans une communauté native kakataibo (A... more À travers l'ethnographie des concours de beauté organisés dans une communauté native kakataibo (Amazonie péruvienne), cet article interroge d'un côté l'expérience du féminin que font aujourd'hui les jeunes filles kakataibo et de l'autre les rapports que le groupe entretient avec la population non-indigène de la région. Par contraste avec les concours de beauté organisés dans d'autres contextes autochtones, l'objectif du concours kakataibo n'est pas tant d'exposer et d'affirmer la différence culturelle ou ethnique que de mettre en scène la figure de la femme blanche transformée en objet de désir. Cette performance peut être analysée à partir de certaines transformations étroitement liées à la scolarisation, à la construction du genre et, plus généralement, aux nouvelles politiques du corps, qui se sont développées dans les villages amérindiens au cours des dernières décennies. En privilégiant une approche pragmatique et interactionniste, nous nous intéressons dans un premier temps aux aspects spectaculaires et mimétiques de l'événement (répétitions, costumes, chorégraphie) pour passer ensuite à l'analyse de la dimension performative de ce jeu singulier consistant à « être un autre ». [Mots-clés : Amazonie, concours de beauté, performance, mimèsis, séduction, féminité, genre.] Becoming a Kakataibo Queen. Performance, seduction and gender in Peruvian Amazonia. Through an ethnography of beauty contests organized in a Kakataibo Native Community (Peruvian Amazon), this article examines on the one hand the young Kakataibo women's experience of femininity, and on the other hand, the relations of Kakataibo with the non-indigenous population of the region. In contrast to the beauty contests organized in other indigenous contexts which expose and affirm cultural difference or ethnicity, the Kakataibo version aims to stage the figure of the white woman transformed into an object of desire. This performance can be understood through the transformations that are taking place in Amerindian villages, and related closely to education, modes of gender construction and more generally to the new politics of the body. Privileging a pragmatic and interactionist approach, we initially focus on the spectacular and mimetic aspects of the event (training, costumes, choreography), and then proceed to examine the performative * LESC/EREA, 21, allée de l'Université, 92023 Nanterre CEDEX [dziubinska@gmail.com].
For over ten years the Kakataibo people, supported by two NGOs, have advocated before the Peruvia... more For over ten years the Kakataibo people, supported by two NGOs, have advocated before the Peruvian government for the creation of two territorial reserves for groups living in voluntary isolation. These groups were identified as Kamano, indigenous who occupy a particular place in the Kakataibo cosmology. Their ontological status is quite ambivalent because they do not allow themselves to be seen by others, which makes the validation of the project by the government more difficult. This article reviews the evolution of how the Kakataibo perceive the Kamano by comparing two diametrically opposed perspectives, each linked to a different generation. We will also see how the pursuing of the territorial project helped Kakataibo build a network of relationships with foreign actors who have played an important role in the development of the new discourse on Kamano and have contributed to the ethnic visibility of the group. The aim here is to capture, in adopting a pragmatic approach, the cultural and identity issues underlying the territorial project.
Les Kakataibo (Amazonie péruvienne) emploient différents termes pour désigner les personnes ge... more Les Kakataibo (Amazonie péruvienne) emploient différents termes pour désigner les personnes gender-fluid dont les manières de vivre sont formellement condamnées au village : « tsipë uni » (l’homme sodomisé), « marica » (esp.) ou enfin « kuman ». Kuman est le nom d’un arbre dont le tronc est vide à l’intérieur. « Les homosexuels sont comme le ‘kuman’, ils ont l’air d’un tronc mais ils ont un trou » - m’a-t-on expliqué. Allusion à l’homo-érotisme et au travestissement, cette désignation fait transparaitre une autre qualité que les Kakataibo attribuent aux hommes kuman, à savoir celle du trickster, faiseur de tours et fauteur de troubles (visuels entre autres). Cette communication interrogera l’importance du paraître dans les expériences transgenres en Amazonie péruvienne. Je proposerai de penser la théâtralisation de ces expériences (lors des concours Miss Gay par exemple) à la lumière d’une théorie kakataibo de la personne dans laquelle la tension entre ce qui doit être affiché et dissimulé au regard des autres occupe une place centrale.
Les concours de beauté sont devenus l'élément central de festivités dont les Amérindiens sont le... more Les concours de beauté sont devenus l'élément central de festivités dont les Amérindiens sont les principaux acteurs : le Jour de l'Indien au Brésil, les fêtes patronales au Guatemala, les fêtes d'anniversaire des communautés natives au Pérou, les cérémonies pow-wow en Amérique du Nord, pour ne nommer que quelques unes d'entre elles. Inspirés des grands spectacles nationaux et adaptés aux contextes locaux, ces concours de beauté alternatifs constituent souvent un espace d'affirmation de la différence culturelle où les identités, les appartenances et les rapports entre les groupes autochtones et les sociétés dominantes sont construits et négociés. Cet objet d'étude encore peu exploré sera au cœur du dossier thématique du prochain numéro du Journal de la Société des Américanistes dont les principales problématiques seront abordées dans la première partie de la conférence. L'analyse de cas ethnographiques explorera les liens entre les concours de beauté amérindiens et le pouvoir politique, en révélant notamment la diversité des conceptions du beau et les enjeux liés aux processus de patrimonialisation des cultures indiennes. Dans un deuxième temps, à partir d'enquêtes ethnographiques menées chez les Kakataibo (groupe linguistique pano) d'Amazonie péruvienne, j'étudierai un concours de beauté atypique : son objectif n'est pas de marquer la différence culturelle mais de mettre en scène la figure de la femme blanche, idéalisée et transformée en objet de désir. La description de la maîtrise des techniques du corps et des dispositions affectives, nécessaire pour devenir Reine kakataibo, mettra en lumière la dimension performative de ce jeu singulier d'imitation et de séduction.
Un groupe humain peut-il devenir le patrimoine culturel d'un autre ? Jusqu'à quel point est-il po... more Un groupe humain peut-il devenir le patrimoine culturel d'un autre ? Jusqu'à quel point est-il possible de manipuler les limites de la catégorie du patrimoine vivant pour y intégrer des êtres humains ? L'enjeu de cette communication est de répondre à ces questions à partir de l'ethnographie réalisée auprès du groupe Kakataibo de la famille linguistique pano en Amazonie péruvienne. Dans les ontologies animistes des basses terres d'Amérique du Sud, les plantes, les animaux et les artefacts se voient attribuer souvent la même intériorité (subjectivité, intentionnalité, capacité d'agir) que les humains. Nous proposons de réfléchir sur les conséquences de cette conception particulière du vivant sur les processus de patrimonialisation, ainsi que sur ce qui est patrimonialisable aux yeux des Amérindiens. L'hypothèse que nous allons défendre ici est que les kamano, des Indiens vivant en isolement sont devenus partie intégrante du patrimoine vivant des Kakataibo, incarnant l'indianité « authentique » que les Kakataibo mêmes n'ont pas su conserver.
À partir d'exemples latino- et nord-américains, cette journée d'étude propose d'explorer la façon... more À partir d'exemples latino- et nord-américains, cette journée d'étude propose d'explorer la façon dont les groupes amérindiens se sont approprié les concours de Miss. Nous nous attacherons en particulier à comprendre les liens entre ces concours et les questions de l’ethnicité, de la performance de l’identité et du genre et de l'affirmation de normes et valeurs. Inscrite dans le cadre de l'ANR Fabriq'am, la journée a également pour objectif d'amorcer une réflexion sur la manière dont les concours de beauté indigènes articulent les processus de mise en valeur, voire en patrimoine, d'éléments culturels.
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