Le développement de la pragmatique, une branche assez récente de la linguistique, nous a fourni ... more Le développement de la pragmatique, une branche assez récente de la linguistique, nous a fourni plusieurs outils d’analyse du discours. En comparant avec la grammaire et la sémantique, elle est plus ouverte à différentes interprétations dépendant du contexte et de la situation. Elle tient compte de la psychologie, des émotions et de la capacité de l’homme à trouver le sens aux phrases qui ne l’ont pas hors de contexte. En outre, elle permet d’expliquer pourquoi le message d’un énoncé peut être contraire à la signification des mots qui le composent ou comment les mots ont la force d’évoquer diverses réactions chez les hommes. Dans cette thèse, nous allons observer comment le rire est suscité chez le public en analysant les sketches de Gad Elmaleh dans son one man show, « Papa est en haut ». Pour le faire, nous allons utiliser différentes approches pragmatiques, afin de montrer plusieurs mécanismes de la provocation de rire. Dans le premier chapitre nous introduirons les théories pragmatiques de base et leurs aspects choisis pour l’analyse. Premièrement, nous décrirons les actes de langage comme ils sont définis par Austin (1970) et Searle. Nous nous concentrerons surtout sur les actes indirects, le malentendu et l’implicite, car ce sont les éléments utilisés dans l’analyse. Puis, nous passerons aux maximes conversationnelles de Grice qui constituent les règles de conversation assurant la compréhension mutuelle des interlocuteurs. Nous verrons aussi quelles fonctions de langage sont proposées par Jakobson (1963) parce qu’il y a une fonction spécifique dont le fonctionnement Elmaleh ridiculise pour obtenir l’effet comique. Ensuite, nous dessinerons d’une façon générale les principes de la sémantique des cadres d’après Fillmore. Cette approche nous permettra d’expliquer la cause d’amusement par la présentation explicite dans le sketch. Enfin, nous citerons les idées de Bergson concernants l’essence de rire du point de vue philosophique et nous observerons les épreuves linguistiques du comique faits par Attardo (1994). Dans le second chapitre nous ferons l’analyse du sketch où les théories mentionnées ci-dessus nous servirons de points de repère. Le but de l’analyse est de montrer du point de vue des théories pragmatiques comment on peut atteindre le but de faire rire. La situation d’un sketch est spécifique parce que les scènes présentées ne sont pas des conversations spontanées. Le sketch les reflète, mais l’humour ici n’est pas quelque chose d'accessoire, il est le but. Nous avons choisi les cas exemplaires où on peut indiquer le fonctionnement de ces théories. Nous verrons ainsi comment la violation des maximes conversationnelles et la non-coopération mène à une situation comique. Ensuite, nous allons réfléchir pourquoi la constatation explicite des choses bien connues par tout le monde s’avère amusante. Puis, nous observerons l’effet des messages implicites résultant du malentendu. Enfin, nous analyserons l'humour issu de l'emploi des expressions à la fonction phatique et de la politesse fait par le comédien.
J.R.R. Tolkien in known for using characteristically rich images in his works. They have the pote... more J.R.R. Tolkien in known for using characteristically rich images in his works. They have the potential to stimulate the brain, which conceptualises and interprets these images. The readers have to use not only their imagination, but also experience and possessed knowledge in order to portray them in mind, even if the use of this knowledge is subconscious. In the short story “Leaf by Niggle” Tolkien presents the descriptions of various levels of conceptualising one picture, three of which will be central to this study: mind, painting and objective reality. The aim of the analysis of several passages chosen from Tolkien’s story is to give evidence that, although they are substantially different from each other, they are presented in a similar way to the extent of merging. The effect of this is the fact that one major concept, the Tree, is constructed and fully understood in terms of the three aforementioned spaces. The framework within which the analysis will be conducted is predominantly the theory of conceptual blending by Fauconnier and Turner (1998) supplemented by selected notions of Langacker’s Cognitive Grammar (2008), and Lakoff and Johnson’s conceptual metaphor (1980). Chapter one introduces the context for the analysis. It includes short information about Tolkien’s life, his works and style of writing. “Leaf by Niggle” is an unusual instance among his works, due to allegorical character of the text. The summary of the story is an important part, as it provides the context for understanding the selected passages. The last point of the chapter introduces Tolkien’s notion of sub-creation, which is a dominant theme in the story and will have a considerable significance in a more detailed understanding of chosen blends. Chapter two provides the framework for the analysis. Conceptual Metaphor Theory (CMT) is mentioned as first, because it organises the metaphors in a coherent system and is the basis for analysing figurative language. The subsequent section introduces the conceptual blending theory by Fauconnier and Turner and its evolution from the theory of mental spaces (Fauconnier 1985). It is concluded the comparison of CMT and conceptual integration theory. The notion of frames by Fillmore is also included in this chapter as one of the early attempts at organising the concepts in a systematic way within the cognitive framework. One of the subsections presents several aspects of Cognitive Grammar selected from Langacker’s theory, since some of them constitute very useful tools for analysing more complex passages of Tolkien’s story. The last chapter contains the analysis of the fragments chosen from the text. The main tool used for this purpose is conceptual blending theory, described earlier in Chapter two. The theory of Fauconnier and Turner is a multifunctional device, which allows to concentrate on various aspects at the same time. It is alternative to Conceptual Metaphor Theory (CMT) by Lakoff and Johnson, and for this reason this approach is not included in this work. Conceptual integration brings the researchers closer to a more advanced analysis of the way people think. This aspect is very important due to the fact that human thought is the main theme of the passages chosen for this study. The reader of “Leaf by Niggle” is guided through Niggle’s thoughts, point of view, and the world where his visions come into being. These three pictures are different but, when it comes to the linguistic presentation, each of them has several features of the others. The effect of the intermingling is that one picture is constantly conceptualised using the characteristics of all three spaces. The work ends with conclusions recapitulating the analysis and assessing the value of the short story paying special attention to linguistic features.
Le développement de la pragmatique, une branche assez récente de la linguistique, nous a fourni ... more Le développement de la pragmatique, une branche assez récente de la linguistique, nous a fourni plusieurs outils d’analyse du discours. En comparant avec la grammaire et la sémantique, elle est plus ouverte à différentes interprétations dépendant du contexte et de la situation. Elle tient compte de la psychologie, des émotions et de la capacité de l’homme à trouver le sens aux phrases qui ne l’ont pas hors de contexte. En outre, elle permet d’expliquer pourquoi le message d’un énoncé peut être contraire à la signification des mots qui le composent ou comment les mots ont la force d’évoquer diverses réactions chez les hommes. Dans cette thèse, nous allons observer comment le rire est suscité chez le public en analysant les sketches de Gad Elmaleh dans son one man show, « Papa est en haut ». Pour le faire, nous allons utiliser différentes approches pragmatiques, afin de montrer plusieurs mécanismes de la provocation de rire. Dans le premier chapitre nous introduirons les théories pragmatiques de base et leurs aspects choisis pour l’analyse. Premièrement, nous décrirons les actes de langage comme ils sont définis par Austin (1970) et Searle. Nous nous concentrerons surtout sur les actes indirects, le malentendu et l’implicite, car ce sont les éléments utilisés dans l’analyse. Puis, nous passerons aux maximes conversationnelles de Grice qui constituent les règles de conversation assurant la compréhension mutuelle des interlocuteurs. Nous verrons aussi quelles fonctions de langage sont proposées par Jakobson (1963) parce qu’il y a une fonction spécifique dont le fonctionnement Elmaleh ridiculise pour obtenir l’effet comique. Ensuite, nous dessinerons d’une façon générale les principes de la sémantique des cadres d’après Fillmore. Cette approche nous permettra d’expliquer la cause d’amusement par la présentation explicite dans le sketch. Enfin, nous citerons les idées de Bergson concernants l’essence de rire du point de vue philosophique et nous observerons les épreuves linguistiques du comique faits par Attardo (1994). Dans le second chapitre nous ferons l’analyse du sketch où les théories mentionnées ci-dessus nous servirons de points de repère. Le but de l’analyse est de montrer du point de vue des théories pragmatiques comment on peut atteindre le but de faire rire. La situation d’un sketch est spécifique parce que les scènes présentées ne sont pas des conversations spontanées. Le sketch les reflète, mais l’humour ici n’est pas quelque chose d'accessoire, il est le but. Nous avons choisi les cas exemplaires où on peut indiquer le fonctionnement de ces théories. Nous verrons ainsi comment la violation des maximes conversationnelles et la non-coopération mène à une situation comique. Ensuite, nous allons réfléchir pourquoi la constatation explicite des choses bien connues par tout le monde s’avère amusante. Puis, nous observerons l’effet des messages implicites résultant du malentendu. Enfin, nous analyserons l'humour issu de l'emploi des expressions à la fonction phatique et de la politesse fait par le comédien.
J.R.R. Tolkien in known for using characteristically rich images in his works. They have the pote... more J.R.R. Tolkien in known for using characteristically rich images in his works. They have the potential to stimulate the brain, which conceptualises and interprets these images. The readers have to use not only their imagination, but also experience and possessed knowledge in order to portray them in mind, even if the use of this knowledge is subconscious. In the short story “Leaf by Niggle” Tolkien presents the descriptions of various levels of conceptualising one picture, three of which will be central to this study: mind, painting and objective reality. The aim of the analysis of several passages chosen from Tolkien’s story is to give evidence that, although they are substantially different from each other, they are presented in a similar way to the extent of merging. The effect of this is the fact that one major concept, the Tree, is constructed and fully understood in terms of the three aforementioned spaces. The framework within which the analysis will be conducted is predominantly the theory of conceptual blending by Fauconnier and Turner (1998) supplemented by selected notions of Langacker’s Cognitive Grammar (2008), and Lakoff and Johnson’s conceptual metaphor (1980). Chapter one introduces the context for the analysis. It includes short information about Tolkien’s life, his works and style of writing. “Leaf by Niggle” is an unusual instance among his works, due to allegorical character of the text. The summary of the story is an important part, as it provides the context for understanding the selected passages. The last point of the chapter introduces Tolkien’s notion of sub-creation, which is a dominant theme in the story and will have a considerable significance in a more detailed understanding of chosen blends. Chapter two provides the framework for the analysis. Conceptual Metaphor Theory (CMT) is mentioned as first, because it organises the metaphors in a coherent system and is the basis for analysing figurative language. The subsequent section introduces the conceptual blending theory by Fauconnier and Turner and its evolution from the theory of mental spaces (Fauconnier 1985). It is concluded the comparison of CMT and conceptual integration theory. The notion of frames by Fillmore is also included in this chapter as one of the early attempts at organising the concepts in a systematic way within the cognitive framework. One of the subsections presents several aspects of Cognitive Grammar selected from Langacker’s theory, since some of them constitute very useful tools for analysing more complex passages of Tolkien’s story. The last chapter contains the analysis of the fragments chosen from the text. The main tool used for this purpose is conceptual blending theory, described earlier in Chapter two. The theory of Fauconnier and Turner is a multifunctional device, which allows to concentrate on various aspects at the same time. It is alternative to Conceptual Metaphor Theory (CMT) by Lakoff and Johnson, and for this reason this approach is not included in this work. Conceptual integration brings the researchers closer to a more advanced analysis of the way people think. This aspect is very important due to the fact that human thought is the main theme of the passages chosen for this study. The reader of “Leaf by Niggle” is guided through Niggle’s thoughts, point of view, and the world where his visions come into being. These three pictures are different but, when it comes to the linguistic presentation, each of them has several features of the others. The effect of the intermingling is that one picture is constantly conceptualised using the characteristics of all three spaces. The work ends with conclusions recapitulating the analysis and assessing the value of the short story paying special attention to linguistic features.
Uploads
Papers by Izabela Mendyk
Dans le premier chapitre nous introduirons les théories pragmatiques de base et leurs aspects choisis pour l’analyse. Premièrement, nous décrirons les actes de langage comme ils sont définis par Austin (1970) et Searle. Nous nous concentrerons surtout sur les actes indirects, le malentendu et l’implicite, car ce sont les éléments utilisés dans l’analyse. Puis, nous passerons aux maximes conversationnelles de Grice qui constituent les règles de conversation assurant la compréhension mutuelle des interlocuteurs. Nous verrons aussi quelles fonctions de langage sont proposées par Jakobson (1963) parce qu’il y a une fonction spécifique dont le fonctionnement Elmaleh ridiculise pour obtenir l’effet comique. Ensuite, nous dessinerons d’une façon générale les principes de la sémantique des cadres d’après Fillmore. Cette approche nous permettra d’expliquer la cause d’amusement par la présentation explicite dans le sketch. Enfin, nous citerons les idées de Bergson concernants l’essence de rire du point de vue philosophique et nous observerons les épreuves linguistiques du comique faits par Attardo (1994).
Dans le second chapitre nous ferons l’analyse du sketch où les théories mentionnées ci-dessus nous servirons de points de repère. Le but de l’analyse est de montrer du point de vue des théories pragmatiques comment on peut atteindre le but de faire rire. La situation d’un sketch est spécifique parce que les scènes présentées ne sont pas des conversations spontanées. Le sketch les reflète, mais l’humour ici n’est pas quelque chose d'accessoire, il est le but. Nous avons choisi les cas exemplaires où on peut indiquer le fonctionnement de ces théories. Nous verrons ainsi comment la violation des maximes conversationnelles et la non-coopération mène à une situation comique. Ensuite, nous allons réfléchir pourquoi la constatation explicite des choses bien connues par tout le monde s’avère amusante. Puis, nous observerons l’effet des messages implicites résultant du malentendu. Enfin, nous analyserons l'humour issu de l'emploi des expressions à la fonction phatique et de la politesse fait par le comédien.
Chapter one introduces the context for the analysis. It includes short information about Tolkien’s life, his works and style of writing. “Leaf by Niggle” is an unusual instance among his works, due to allegorical character of the text. The summary of the story is an important part, as it provides the context for understanding the selected passages. The last point of the chapter introduces Tolkien’s notion of sub-creation, which is a dominant theme in the story and will have a considerable significance in a more detailed understanding of chosen blends.
Chapter two provides the framework for the analysis. Conceptual Metaphor Theory (CMT) is mentioned as first, because it organises the metaphors in a coherent system and is the basis for analysing figurative language. The subsequent section introduces the conceptual blending theory by Fauconnier and Turner and its evolution from the theory of mental spaces (Fauconnier 1985). It is concluded the comparison of CMT and conceptual integration theory. The notion of frames by Fillmore is also included in this chapter as one of the early attempts at organising the concepts in a systematic way within the cognitive framework. One of the subsections presents several aspects of Cognitive Grammar selected from Langacker’s theory, since some of them constitute very useful tools for analysing more complex passages of Tolkien’s story.
The last chapter contains the analysis of the fragments chosen from the text. The main tool used for this purpose is conceptual blending theory, described earlier in Chapter two. The theory of Fauconnier and Turner is a multifunctional device, which allows to concentrate on various aspects at the same time. It is alternative to Conceptual Metaphor Theory (CMT) by Lakoff and Johnson, and for this reason this approach is not included in this work. Conceptual integration brings the researchers closer to a more advanced analysis of the way people think. This aspect is very important due to the fact that human thought is the main theme of the passages chosen for this study. The reader of “Leaf by Niggle” is guided through Niggle’s thoughts, point of view, and the world where his visions come into being. These three pictures are different but, when it comes to the linguistic presentation, each of them has several features of the others. The effect of the intermingling is that one picture is constantly conceptualised using the characteristics of all three spaces.
The work ends with conclusions recapitulating the analysis and assessing the value of the short story paying special attention to linguistic features.
Dans le premier chapitre nous introduirons les théories pragmatiques de base et leurs aspects choisis pour l’analyse. Premièrement, nous décrirons les actes de langage comme ils sont définis par Austin (1970) et Searle. Nous nous concentrerons surtout sur les actes indirects, le malentendu et l’implicite, car ce sont les éléments utilisés dans l’analyse. Puis, nous passerons aux maximes conversationnelles de Grice qui constituent les règles de conversation assurant la compréhension mutuelle des interlocuteurs. Nous verrons aussi quelles fonctions de langage sont proposées par Jakobson (1963) parce qu’il y a une fonction spécifique dont le fonctionnement Elmaleh ridiculise pour obtenir l’effet comique. Ensuite, nous dessinerons d’une façon générale les principes de la sémantique des cadres d’après Fillmore. Cette approche nous permettra d’expliquer la cause d’amusement par la présentation explicite dans le sketch. Enfin, nous citerons les idées de Bergson concernants l’essence de rire du point de vue philosophique et nous observerons les épreuves linguistiques du comique faits par Attardo (1994).
Dans le second chapitre nous ferons l’analyse du sketch où les théories mentionnées ci-dessus nous servirons de points de repère. Le but de l’analyse est de montrer du point de vue des théories pragmatiques comment on peut atteindre le but de faire rire. La situation d’un sketch est spécifique parce que les scènes présentées ne sont pas des conversations spontanées. Le sketch les reflète, mais l’humour ici n’est pas quelque chose d'accessoire, il est le but. Nous avons choisi les cas exemplaires où on peut indiquer le fonctionnement de ces théories. Nous verrons ainsi comment la violation des maximes conversationnelles et la non-coopération mène à une situation comique. Ensuite, nous allons réfléchir pourquoi la constatation explicite des choses bien connues par tout le monde s’avère amusante. Puis, nous observerons l’effet des messages implicites résultant du malentendu. Enfin, nous analyserons l'humour issu de l'emploi des expressions à la fonction phatique et de la politesse fait par le comédien.
Chapter one introduces the context for the analysis. It includes short information about Tolkien’s life, his works and style of writing. “Leaf by Niggle” is an unusual instance among his works, due to allegorical character of the text. The summary of the story is an important part, as it provides the context for understanding the selected passages. The last point of the chapter introduces Tolkien’s notion of sub-creation, which is a dominant theme in the story and will have a considerable significance in a more detailed understanding of chosen blends.
Chapter two provides the framework for the analysis. Conceptual Metaphor Theory (CMT) is mentioned as first, because it organises the metaphors in a coherent system and is the basis for analysing figurative language. The subsequent section introduces the conceptual blending theory by Fauconnier and Turner and its evolution from the theory of mental spaces (Fauconnier 1985). It is concluded the comparison of CMT and conceptual integration theory. The notion of frames by Fillmore is also included in this chapter as one of the early attempts at organising the concepts in a systematic way within the cognitive framework. One of the subsections presents several aspects of Cognitive Grammar selected from Langacker’s theory, since some of them constitute very useful tools for analysing more complex passages of Tolkien’s story.
The last chapter contains the analysis of the fragments chosen from the text. The main tool used for this purpose is conceptual blending theory, described earlier in Chapter two. The theory of Fauconnier and Turner is a multifunctional device, which allows to concentrate on various aspects at the same time. It is alternative to Conceptual Metaphor Theory (CMT) by Lakoff and Johnson, and for this reason this approach is not included in this work. Conceptual integration brings the researchers closer to a more advanced analysis of the way people think. This aspect is very important due to the fact that human thought is the main theme of the passages chosen for this study. The reader of “Leaf by Niggle” is guided through Niggle’s thoughts, point of view, and the world where his visions come into being. These three pictures are different but, when it comes to the linguistic presentation, each of them has several features of the others. The effect of the intermingling is that one picture is constantly conceptualised using the characteristics of all three spaces.
The work ends with conclusions recapitulating the analysis and assessing the value of the short story paying special attention to linguistic features.