Aline Schlaepfer
Aline Schläpfer leads a research project hosted at the Near and Middle Eastern Studies and funded by SNF-Eccellenza Professorial Fellowship (2020-2025), entitled "Ottoman afterlife in Jordan and Iraq. Politics of remembering and forgetting in new Arab states (1920-1958)". She was a visiting research student at the School of Oriental and African Studies in London (2009), and a postdoctoral fellow at the American University of Beirut in 2016 and Princeton University in 2017, with the Swiss National Science Foundation. She was maître-assistante at University of Geneva until 2020. She is the author of Les intellectuels juifs de Bagdad. Discours et allégeances (1908-1951) (Brill 2016), and a number of articles dealing with the history of Jews in Arab lands, nationalism, history of minorities and the study of Ottoman imprint in Arab spaces.
Aline Schläpfer leitet ein Forschungsprojekt, das vom Schweizerischen Nationalfonds (SNF-Eccellenza Professoral Fellowship) finanziert wird. Das Projekt mit dem Titel «Ottoman afterlife in Jordan and Iraq. Politics of remembering and forgetting in new Arab states» (2020-2025) befasst sich mit Fragen der Erinnerung, des Erbes und der Kontinuität des Osmanischen Reiches in arabischen Räumen. Aline Schläpfer war Gastdoktorandin an der School of Oriental and African Studies in London (2009) und Postdoktorandin an der American University of Beirut in 2016 und der Princeton University bis 2020. Bevor sie an die Universtität Basel kam, war sie Assistentin und Oberassistentin an der Universität Genf bis 2020. Sie ist Autorin von Les intellectuels juifs de Bagdad. Discours et allégances (1908-1951) (Brill 2016), und einer Reihe von Artikeln, die sich mit der Geschichte der Juden in arabischen Ländern, Nationalismus, der Geschichte von Minoritäten und des Studiums der osmanischen Prägung im arabischen Raum befassen.
Aline Schläpfer est Professeure assistante (SNSF-Eccellenza Professorial fellowship) au Département des études du Proche-Orient (Nahoststudien). Elle dirige un projet de recherche intitulé "Ottoman afterlife in Jordan and Iraq. Politics of remembering and forgetting in new Arab states (1920-1958)". Elle a été chercheuse invitée à la School of Oriental and African Studies de l'Université de Londres (2009), boursière postdoctorale à l'Université américaine de Beyrouth en 2016 et à l'Université de Princeton en 2017, avec le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle a été maître-assistante à l'Université de Genève jusqu'en 2020. Elle est l'auteur de Les intellectuels juifs de Bagdad. Discours et allégeances (1908-1951) (Brill 2016), et de nombreux articles portant sur l'histoire des juifs dans les espaces arabes, le nationalisme, l'histoire des minorités et l'étude de l'empreinte ottomane dans les espaces arabes.
Aline Schläpfer leitet ein Forschungsprojekt, das vom Schweizerischen Nationalfonds (SNF-Eccellenza Professoral Fellowship) finanziert wird. Das Projekt mit dem Titel «Ottoman afterlife in Jordan and Iraq. Politics of remembering and forgetting in new Arab states» (2020-2025) befasst sich mit Fragen der Erinnerung, des Erbes und der Kontinuität des Osmanischen Reiches in arabischen Räumen. Aline Schläpfer war Gastdoktorandin an der School of Oriental and African Studies in London (2009) und Postdoktorandin an der American University of Beirut in 2016 und der Princeton University bis 2020. Bevor sie an die Universtität Basel kam, war sie Assistentin und Oberassistentin an der Universität Genf bis 2020. Sie ist Autorin von Les intellectuels juifs de Bagdad. Discours et allégances (1908-1951) (Brill 2016), und einer Reihe von Artikeln, die sich mit der Geschichte der Juden in arabischen Ländern, Nationalismus, der Geschichte von Minoritäten und des Studiums der osmanischen Prägung im arabischen Raum befassen.
Aline Schläpfer est Professeure assistante (SNSF-Eccellenza Professorial fellowship) au Département des études du Proche-Orient (Nahoststudien). Elle dirige un projet de recherche intitulé "Ottoman afterlife in Jordan and Iraq. Politics of remembering and forgetting in new Arab states (1920-1958)". Elle a été chercheuse invitée à la School of Oriental and African Studies de l'Université de Londres (2009), boursière postdoctorale à l'Université américaine de Beyrouth en 2016 et à l'Université de Princeton en 2017, avec le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle a été maître-assistante à l'Université de Genève jusqu'en 2020. Elle est l'auteur de Les intellectuels juifs de Bagdad. Discours et allégeances (1908-1951) (Brill 2016), et de nombreux articles portant sur l'histoire des juifs dans les espaces arabes, le nationalisme, l'histoire des minorités et l'étude de l'empreinte ottomane dans les espaces arabes.
less
InterestsView All (26)
Uploads
Books & edited volumes by Aline Schlaepfer
2Pourtant, malgré le processus d’épuration des référents sociopolitiques et culturels de la période ottomane, cultivé comme un projet politique par les nationalismes de la région, il nous apparaît qu’on donne à l’effacement de l’Empire ottoman de la carte politique une portée globale forcée et mécanique. De même que l’ingénierie sociale de nouveaux États-nations ne s’est pas faite de façon immédiate, ni incontestée, ni en opposition systématique au legs ottoman, de même l’ingénierie culturelle n’a pas conduit à une disparition brutale des référents ottomans, notamment des référents turcs ottomans dans le monde arabe, et arabes dans la Turquie républicaine. Au contraire, ce legs a souvent été entretenu, tantôt par un attachement non délibéré à des formes ottomanes connues, tantôt par une appropriation, une réactivation intentionnelle du reliquat ottoman, à des fins de revendications diverses : entre persistances et revendications d’ottomanité(s). Ce numéro de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée s’intéresse ainsi aux diverses expressions sociales, politiques, culturelles, linguistiques et littéraires de l’hybridation des référents ottomans dans les espaces turcs et arabes après 1918 – que nous appelons les fantômes d’Empire – en prenant appui sur une documentation aussi bien visuelle et matérielle que diplomatique ou littéraire.
en principe être « libérées », mais où elles restent prisonnières des stéréotypes de genre et des définitions coercitives de la décence et de l’indécence.
Articles by Aline Schlaepfer
OPEN ACCESS: https://www.cambridge.org/core/journals/international-journal-of-middle-east-studies/article/sidon-against-beirut-space-control-and-the-limits-of-sectarianism-within-the-jewish-community-of-modern-lebanon/273BE5079E12D9370FA5F2343AA12BFA
More than a decade after the withdrawal of Ottoman administration from the Empire’s Iraqi provinces, in November 1929, Iraqi Prime Minister, ‘Abd al-Muḥsin al-Sa‘dūn committed suicide by shooting himself to the heart leaving a note in Ottoman Turkish to his son ‘Alī. This article explores the dynamics for a “Hashemite memory of state” under the monarchy of Fayṣal, centered on a supposedly homogenous and immemorial Arabness. In particular, I ask whether there could have existed, in the shadow of official memory, a multiplicity of marginal memories. A close reading of the Prime Minister’s political and personal trajectory – between his Ottoman Turkish socio-political background and the mounting tensions with Southern Iraqi Shi‘ite leadership – exposes complex issues of identity politics behind claims of Arabness. The legacy of the Turkish language: amnesia or indifference?
OPEN ACCESS: https://journals.openedition.org/remmm/15195
Book chapters by Aline Schlaepfer
Edited by Ramazan Hakkı Öztan & Alp Yenen
This chapter deals with the transitional period between the Ottoman imperial system and the establishment of modern national structures in Iraq. By discussing the terms “community” (tā’ifa) and “minority” (aqalliyya) in the texts about the Jewish community, as well as the contexts in which they appear, this contribution contends that the reconfigurations of identities in post-ottoman times were neither implemented in complete seclusion from new influences, nor as a clean rupture. Based on documents produced by external and internal actors alike (Iraqi officials, British actors, members of Shii and Christian communities, officials from the League of Nations, and Iraqi Jewish officials), the contribution shows that the transition for non-Muslim communities resulted in a complex syncretism, where traces of both rupture and continuity can be found. “Never total change, never total continuity” as Carl Brown puts it.
2Pourtant, malgré le processus d’épuration des référents sociopolitiques et culturels de la période ottomane, cultivé comme un projet politique par les nationalismes de la région, il nous apparaît qu’on donne à l’effacement de l’Empire ottoman de la carte politique une portée globale forcée et mécanique. De même que l’ingénierie sociale de nouveaux États-nations ne s’est pas faite de façon immédiate, ni incontestée, ni en opposition systématique au legs ottoman, de même l’ingénierie culturelle n’a pas conduit à une disparition brutale des référents ottomans, notamment des référents turcs ottomans dans le monde arabe, et arabes dans la Turquie républicaine. Au contraire, ce legs a souvent été entretenu, tantôt par un attachement non délibéré à des formes ottomanes connues, tantôt par une appropriation, une réactivation intentionnelle du reliquat ottoman, à des fins de revendications diverses : entre persistances et revendications d’ottomanité(s). Ce numéro de la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée s’intéresse ainsi aux diverses expressions sociales, politiques, culturelles, linguistiques et littéraires de l’hybridation des référents ottomans dans les espaces turcs et arabes après 1918 – que nous appelons les fantômes d’Empire – en prenant appui sur une documentation aussi bien visuelle et matérielle que diplomatique ou littéraire.
en principe être « libérées », mais où elles restent prisonnières des stéréotypes de genre et des définitions coercitives de la décence et de l’indécence.
OPEN ACCESS: https://www.cambridge.org/core/journals/international-journal-of-middle-east-studies/article/sidon-against-beirut-space-control-and-the-limits-of-sectarianism-within-the-jewish-community-of-modern-lebanon/273BE5079E12D9370FA5F2343AA12BFA
More than a decade after the withdrawal of Ottoman administration from the Empire’s Iraqi provinces, in November 1929, Iraqi Prime Minister, ‘Abd al-Muḥsin al-Sa‘dūn committed suicide by shooting himself to the heart leaving a note in Ottoman Turkish to his son ‘Alī. This article explores the dynamics for a “Hashemite memory of state” under the monarchy of Fayṣal, centered on a supposedly homogenous and immemorial Arabness. In particular, I ask whether there could have existed, in the shadow of official memory, a multiplicity of marginal memories. A close reading of the Prime Minister’s political and personal trajectory – between his Ottoman Turkish socio-political background and the mounting tensions with Southern Iraqi Shi‘ite leadership – exposes complex issues of identity politics behind claims of Arabness. The legacy of the Turkish language: amnesia or indifference?
OPEN ACCESS: https://journals.openedition.org/remmm/15195
Edited by Ramazan Hakkı Öztan & Alp Yenen
This chapter deals with the transitional period between the Ottoman imperial system and the establishment of modern national structures in Iraq. By discussing the terms “community” (tā’ifa) and “minority” (aqalliyya) in the texts about the Jewish community, as well as the contexts in which they appear, this contribution contends that the reconfigurations of identities in post-ottoman times were neither implemented in complete seclusion from new influences, nor as a clean rupture. Based on documents produced by external and internal actors alike (Iraqi officials, British actors, members of Shii and Christian communities, officials from the League of Nations, and Iraqi Jewish officials), the contribution shows that the transition for non-Muslim communities resulted in a complex syncretism, where traces of both rupture and continuity can be found. “Never total change, never total continuity” as Carl Brown puts it.
Wir bieten Mentoring in Wissenschaftskommunikation
für Forschende und
machen akademisches Wissen über den
Mittleren Osten und seine Verbindungen
zu Europa einer breiten Öffentlichkeit
zugänglich. Wissenschaftler:innen werden
von erfahrenen Medienschaffenden dabei
unterstützt, ihre Forschungsergebnisse
in Blogform zu verfassen. Einige unserer
Texte publizieren wir zusammen mit den
Plattformen Geschichte der Gegenwart
und Orient XXI. Einmal jährlich werden
die Texte auch im Magazin Almanach, einer
gedruckten Publikation, veröffentlicht.
Mitglieder der SGMOIK erhalten dieses
Magazin gratis zugeschickt.
Der Blog wird von der Schweizerischen
Akademie für Geisteswissenschaften
(SAGW), der SGMOIK, den Universitäten
Basel, Zürich, Bern, Freiburg sowie von
der Fondation Arditi (Genf) unterstützt.
Wir bedanken uns herzlich bei unseren
Journalist:innen und Partner:innen
Helene Aecherli, Meret Michel, Emmanuel
Haddad und Tobias Meier. Ein ganz grosses
Dankeschön auch an Zineb Benkhelifa
Notre vision
Nous offrons aux chercheuses et chercheurs
un mentoring en communication
scientifique, dans le but de rendre la connaissance
universitaire sur le Moyen-Orient
et ses relations avec l’Europe accessible
à un large public. Avec le soutien de professionnel-
les des médias et journalistes
expérimenté-es, chercheuses et chercheurs
sont encouragé-es à publier les résultats
de leurs recherches sous la forme de billets
de blog. Nous publions également une
sélection de nos textes sur les plateformes
Geschichte der Gegenwart et Orient XXI.
Une fois par an, nos billets de blog sont
publiés dans le magazine Almanach, auquel
nos membres ont droit gratuitement.
Ce blog est soutenu par l’Académie suisse
des sciences humaines et sociales (ASSH),
la SSMOCI, les Universités de Bâle, Zürich,
Fribourg et Berne, ainsi que la Fondation
Arditi (Genève). Nous remercions
chaleureusement nos journalistes et
partenaires Helene Aecherli, Meret Michel,
Emmanuel Haddad et Tobias Meier. Un
grand merci également à Zineb Benkhelifa.
how migration, displacement or, more generally movement affects ideas about fear. Fear is part of
the human evolutionary equipment to survive, to assert ideals, to do politics. Is it useful or is it an
instrument of subjection and tyranny, of rejection and separation? What narratives exist about it? We
will consider in particular how fear emerges as a topic of discussion both for displaced people and
for the communities in which they enter. The fear of God will be an avenue of investigation, against
the background of migration, conversion, religion and emotion. A second relates to the figures of
fear such as enemies, monsters or more general Others. A third to the fear of nature and the
elements: the sea, storms, foreign landscapes. Yet another avenue is that of bodily fears provoked by
physical contacts, food, and diseases. And finally, fear as a political instrument is a central topic
Mots-clés : Liban, Sidon, Beyrouth, Tripoli, communautarisme, espace, performativité, territoire, arméniens, juifs
Keywords: Lebanon, Sidon, Beirut, Tripoli, communitarianism, space, performativity, territory, Armenians, Jews