Books by George Grigoriţă
L’histoire des Églises autocéphales – gouvernées de manière indépendante sans autorité ecclésiast... more L’histoire des Églises autocéphales – gouvernées de manière indépendante sans autorité ecclésiastique supérieure, mais sans renoncer à la communion interecclésiale – est généralement exposée dans les termes de la controverse et construite à l’aune des revendications politico-identitaires contemporaines. En ce sens, elle est fidèle à son creuset moderne : les nationalismes balkaniques du XIXe siècle, qui présentaient le statut des Églises locales des nouveaux États comme la simple continuation des Églises autocéphales médiévales. Pour dépasser ce récit des origines, avec ses pièges sémantiques, et aborder le sujet de manière critique, ce livre reprend à nouveaux frais le dossier sur la longue durée, seule à même de montrer les franches ruptures entre les pratiques anciennes et la théorie récente. Au sein d’une géographie cohérente, celle du monde slave depuis la Russie jusqu’aux Balkans, ce volume historicise les contextes dans lesquels, du IXe au XXIe siècle, prennent sens les tentatives d’autocéphalie, d’abord intimement liées aux décisions impériales byzantines et aux défis géopolitiques du moment. Avec les notions de schisme et de frontière, les autocéphalies sont des phénomènes particulièrement révélateurs des dynamiques d’une communauté qui prend conscience d’elle-même et qui veut accéder au gouvernement de soi.
Studia Canonica nr. 4, 2019
Proceedings of the International Sympozion on Ecclesiastical Law „Ius ecclesiasticum in the life ... more Proceedings of the International Sympozion on Ecclesiastical Law „Ius ecclesiasticum in the life of the Church: 130 years of Canonical Theology in the Faculty of Orthodox Theology in Bucharest (September 20-21, 2018) organised at the Palace of the Patriarchate in Bucharest
Ius ecclesiasticum in the life of the Church , 2019
Basilica - Bucharest, 2019
Proceedings of the International Sympozion on Ecclesiastical Law „Ius ecclesiasticum in the life ... more Proceedings of the International Sympozion on Ecclesiastical Law „Ius ecclesiasticum in the life of the Church: 130 years of Canonical Theology in the Faculty of Orthodox Theology in Bucharest (September 20-21, 2018) organised at the Palace of the Patriarchate in Bucharest
Gregorian University Press, 2011
Des nos jours, le concept d’autonomie ecclésiastique pose aussi des difficultés qui concernent au... more Des nos jours, le concept d’autonomie ecclésiastique pose aussi des difficultés qui concernent autant l’orga?ni?sation ecclésiastique interne de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise catholique, que le dialogue officiel orthodoxe-catholique.
Par l’expression autonomie ecclésiastique on comprend le système canonique qui concerne le rapport entre, d’une part, un diocèse/éparchie ou un regroupement de diocèses/ éparchies et, d’autre part, l’Eglise universelle ou l’Eglise répandue dans tout l’univers. Ce rapport de communion ecclésiale a été prévu de manière précise dans les prescriptions canoniques de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise catholique. Il n’est pas difficile de comprendre que ces prescriptions sont différentes, surtout parce qu’elles reflètent les deux traditions de l’Eglise, orientale et occidentale. Pour cette raison, notre démarche se veut comparative, et non pas critique.
Les deux visions ecclésiologiques ont ainsi été confrontées afin d’identifier des éléments communs qui peuvent être présentés comme points de départ pour un dialogue sincère et ouvert entre l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique.
Il concetto di Ecclesia sui iuris. Un'indagine storica, giuridica e canonica , 2007
Papers by George Grigoriţă
BioLaw Journal - Rivista di BioDiritto, 2023
La Chiesa ortodossa conserva e promuove costantemente il suo insegnamento di fede e la sua discip... more La Chiesa ortodossa conserva e promuove costantemente il suo insegnamento di fede e la sua disciplina canonica riguardo alla vita umana, alla salute e alla sua cura, essendo allo stesso tempo attenta e aperta alle nuove scoperte mediche che possono aiutare l'uomo nel suo cammino verso il Creatore eterno. Pertanto, la Chiesa ortodossa condanna qualsiasi atto che metta in pericolo o distrugga la vita umana, così come tutti coloro che sono coinvolti in tali azioni, considerandole incoerenti con il suo insegnamento di fede e la sua stessa disciplina canonica. Per quanto riguarda le questioni relative all'aborto, all'eutanasia e al trapianto di organi, il punto di vista canonico è conosciuto e promosso da tutte le Chiese ortodosse autocefale, che cercano di inserire i principi fondamentali relativi a queste nella legislazione statale attraverso la propria attività pastorale missionaria di fede sulla vita, sulla persona umana e sul suo rapporto con Dio e con i suoi simili, nonché sulla salute intesa come dono di Dio. Per quanto riguarda il trapianto di organi, la Chiesa ortodossa si mostra aperta a questa pratica medica, ma la circoscrive nello spirito dell'amore cristiano e della promozione e difesa della dignità della persona umana.
Icoana credinţei, Jun 25, 2018
Autocéphalies. L’exercice de l’indépendance dans les Églises slaves orientales, 2021
În lumina lui Hristos. Omagiu părintelui prof. univ. dr. Ștefan Buchiu, 2023
Prezentarea relației dintre Teologia canonică și Dreptul bisericesc din punct de vedere creștin o... more Prezentarea relației dintre Teologia canonică și Dreptul bisericesc din punct de vedere creștin ortodox.
Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginnin... more Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginning of the first Romanian Principalities, the relationship between Orthodox church and Romanian state has followed the Byzantine model of symphony. By the Unification of the Romanian Principalities in the year 1859, however, the Occidental influence had become increasingly obvious in the organization of the state, including matters relating to religious freedom and the legal regime governing religious communities. After the Great Union in the year 1918, Romania chose to give up the Byzantine model of church-state relations and introduce a system with Occidental origins, namely that of acknowledged cults. This system has been in force in Romania since then, with specific revisions in accordance with the socio-political realities of the time. This Occidental system of acknowledged cults, influenced by Romania's Byzantine heritage and some communist remnants, currently regulates the legal regime of religious freedom and religious communities in Romania.
Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginnin... more Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginning of the first Romanian Principalities, the relationship between Orthodox church and Romanian state has followed the Byzantine model of symphony. By the Unification of the Romanian Principalities in the year 1859, however, the Occidental influence had become increasingly obvious in the organization of the state, including matters relating to religious freedom and the legal regime governing religious communities. After the Great Union in the year 1918, Romania chose to give up the Byzantine model of church-state relations and introduce a system with Occidental origins, namely that of acknowledged cults. This system has been in force in Romania since then, with specific revisions in accordance with the socio-political realities of the time. This Occidental system of acknowledged cults, influenced by Romania's Byzantine heritage and some communist remnants, currently regulates the legal regime of religious freedom and religious communities in Romania.
L’histoire des Églises autocéphales – gouvernées de manière indépendante sans autorité ecclésiast... more L’histoire des Églises autocéphales – gouvernées de manière indépendante sans autorité ecclésiastique supérieure, mais sans renoncer à la communion interecclésiale – est généralement exposée dans les termes de la controverse et construite à l’aune des revendications politico-identitaires contemporaines. En ce sens, elle est fidèle à son creuset moderne : les nationalismes balkaniques du xixe siècle, qui présentaient le statut des Églises locales des nouveaux États comme la simple continuation des Églises autocéphales médiévales. Pour dépasser ce récit des origines, avec ses pièges sémantiques, et aborder le sujet de manière critique, ce livre reprend à nouveaux frais le dossier sur la longue durée, seule à même de montrer les franches ruptures entre les pratiques anciennes et la théorie récente. Au sein d’une géographie cohérente, du ixe au xxie siècle, celle du monde slave depuis la Russie jusqu’aux Balkans, ce volume historicise les contextes dans lesquels prennent sens les tentatives d’autocéphalie, d’abord intimement liées aux décisions impériales byzantines et aux défis géopolitiques du moment. Avec les notions de schisme et de frontière, les autocéphalies sont des phénomènes particulièrement révélateurs des dynamiques d’une communauté qui prend conscience d’elle-même et qui veut accéder au gouvernement de soi.
Alejandro Torres Gutierrez - Estatuto juridico de las Iglesias ortodoxas en Espana, 2020
Revista TEOLOGIA, 2018
In today’s Orthodox church language, to define the first hierarch (primus – πρῶτος) in a synod, t... more In today’s Orthodox church language, to define the first hierarch (primus – πρῶτος) in a synod, the term “protos-hierarch” is usually used, alternating with the term “primate”, even if they are not synonyms. In the Orthodox-Catholic theological dialogue, the terms are used randomly, which has led some Orthodox theologians to borrow this linguistic usage, creating an ambiguous equivalence between the two terms, and others to criticize such a practice, claiming that the term “primate” is not specific to the Orthodox Church, but a late development of Catholic ecclesiology, and therefore should not be used as a synonym for the term “protos-hierarch”. The study examines this problematic ecclesiological situation, analyzing the canonical provisions regarding the nature and role of precedence in the Church and the relationship with synodality.
Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginnin... more Romania is the only country with a Latin language and an Orthodox spirituality. From the beginning of the first Romanian Principalities, the relationship between Orthodox church and Romanian state has followed the Byzantine model of symphony. By the Unification of the Romanian Principalities in the year 1859, however, the Occidental influence had become increasingly obvious in the organization of the state, including matters relating to religious freedom and the legal regime governing religious communities. After the Great Union in the year 1918, Romania chose to give up the Byzantine model of church-state relations and introduce a system with Occidental origins, namely that of acknowledged cults. This system has been in force in Romania since then, with specific revisions in accordance with the socio-political realities of the time. This Occidental system of acknowledged cults, influenced by Romania's Byzantine heritage and some communist remnants, currently regulates the legal regime of religious freedom and religious communities in Romania.
Icoana Credinței, 2018
In the ecclesiastical language, the term canon (κανών) was introduced to indicate the practical r... more In the ecclesiastical language, the term canon (κανών) was introduced to indicate the practical rule of the teaching of faith and to differentiate it from the concept of law (lex – νομος). This term therefore identifies any rule of the Church that puts into practice the doctrine of faith, defined by dogmas. The expression "holy canons" defines the collection of canons approved and received by the Church.
Over time, some authors have made various proposals on the role of holy canons in the Church, oscillating them to be canceled as unsubstantiated until they say that their text would have been revealed. According to the doctrine and practice of the Church, the holy canons apply pastorally to ecclesial life, customized for each individual situation. Therefore, in the Church, it is necessary for all activities to take into account the fundamental principles contained in the holy canons, so that the life of the Church conforms to the teaching of christian-orthodox faith.
G. GRIGORIŢĂ - Canon Law in the Public Higher Educational System of Romania (2010)
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Books by George Grigoriţă
Par l’expression autonomie ecclésiastique on comprend le système canonique qui concerne le rapport entre, d’une part, un diocèse/éparchie ou un regroupement de diocèses/ éparchies et, d’autre part, l’Eglise universelle ou l’Eglise répandue dans tout l’univers. Ce rapport de communion ecclésiale a été prévu de manière précise dans les prescriptions canoniques de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise catholique. Il n’est pas difficile de comprendre que ces prescriptions sont différentes, surtout parce qu’elles reflètent les deux traditions de l’Eglise, orientale et occidentale. Pour cette raison, notre démarche se veut comparative, et non pas critique.
Les deux visions ecclésiologiques ont ainsi été confrontées afin d’identifier des éléments communs qui peuvent être présentés comme points de départ pour un dialogue sincère et ouvert entre l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique.
Papers by George Grigoriţă
Over time, some authors have made various proposals on the role of holy canons in the Church, oscillating them to be canceled as unsubstantiated until they say that their text would have been revealed. According to the doctrine and practice of the Church, the holy canons apply pastorally to ecclesial life, customized for each individual situation. Therefore, in the Church, it is necessary for all activities to take into account the fundamental principles contained in the holy canons, so that the life of the Church conforms to the teaching of christian-orthodox faith.
Par l’expression autonomie ecclésiastique on comprend le système canonique qui concerne le rapport entre, d’une part, un diocèse/éparchie ou un regroupement de diocèses/ éparchies et, d’autre part, l’Eglise universelle ou l’Eglise répandue dans tout l’univers. Ce rapport de communion ecclésiale a été prévu de manière précise dans les prescriptions canoniques de l’Eglise orthodoxe et de l’Eglise catholique. Il n’est pas difficile de comprendre que ces prescriptions sont différentes, surtout parce qu’elles reflètent les deux traditions de l’Eglise, orientale et occidentale. Pour cette raison, notre démarche se veut comparative, et non pas critique.
Les deux visions ecclésiologiques ont ainsi été confrontées afin d’identifier des éléments communs qui peuvent être présentés comme points de départ pour un dialogue sincère et ouvert entre l’Eglise orthodoxe et l’Eglise catholique.
Over time, some authors have made various proposals on the role of holy canons in the Church, oscillating them to be canceled as unsubstantiated until they say that their text would have been revealed. According to the doctrine and practice of the Church, the holy canons apply pastorally to ecclesial life, customized for each individual situation. Therefore, in the Church, it is necessary for all activities to take into account the fundamental principles contained in the holy canons, so that the life of the Church conforms to the teaching of christian-orthodox faith.
Plan
I. L’église orthodoxe roumaine : brève présentation historique
II. L’actuel régime juridique de la liberté religieuse en Roumanie
1. La liberté religieuse et le régime général des cultes (loi no. 489/2006)
a. Le groupement religieux
b. Les associations religieuses
c. Les cultes reconnus
2. La rémunération du personnel des cultes reconnus
III. La structure organisationnelle de l’Église orthodoxe roumaine
1. L’organisation centrale de l’Église orthodoxe roumaine
a. Le Saint-synode
b. Le Synode permanent
c. L’Assemblée ecclésiale nationale
d. Le Patriarche de Roumanie
e. Le Conseil ecclésial national
f. La Chancellerie du Saint Synode
2. Les métropolies
3. Les éparchies (évêchés ou archevêchés)
4. Les ministres du culte dans l’Église orthodoxe de Roumanie
IV. La perspective œcumenique de l’Église orthodoxe roumaine
Rome, 5-7 novembre 2015
Institut Pontifical Oriental (piazza di Santa Maria Maggiore, 7 – Aula Magna)
École française de Rome (piazza Navona, 62 – salle de séminaires, rez-de chaussée)
Organisé par Marie-Hélène BLANCHET, Frédéric GABRIEL, Laurent TATARENKO
Sous l’égide de l’École française de Rome, de l’Institut d’histoire de la pensée classique (CNRS, Lyon), du laboratoire Orient et Méditerranée (CNRS, Paris), de l’École normale supérieure de Lyon, du Labex CoMod (Lyon), du Labex Resmed (Paris), avec la collaboration de l’Institut Pontifical Oriental (Rome)
Par définition, l’Église est « une ». Sous l’apparente simplicité de la qualification se loge une souplesse remarquable de pensées et de pratiques de l’unité, qui se sont déployées au cours de l’histoire dans diverses directions. L’autocéphalie est l’une d’elles et renvoie à l’origine, dans le cadre du christianisme oriental, aux archevêques et aux métropolites élus localement sans requérir l’intervention d’une instance supérieure. Toutefois, le terme a fini par désigner les Églises qui cherchent à faire reconnaître leur indépendance institutionnelle. À côté des questions propres à la géographie ecclésiastique et à l’ecclésiologie, suscitées par la dialectique entre une légitimité fondée sur la validation extérieure et des aspirations centrifuges de la part des structures religieuses locales, l’autocéphalie renvoie également à des histoires politiques et culturelles spécifiques. Ainsi, apparue précocement avec l’archevêché chypriote, elle s’est surtout développée dans le monde slave, marqué à partir de l’époque médiévale par un fractionnement croissant des pouvoirs en place. Avec l’étude critique de ces évolutions sémantiques et pratiques, nous adopterons une démarche comparatiste pour analyser les relations entre Églises autocéphales et pouvoirs politiques dans l’Europe orientale et balkanique au cours des Xe-XXe siècles.
Organisé par Marie-Hélène BLANCHET, Frédéric GABRIEL, Laurent TATARENKO
Sous l’égide de l’École française de Rome, du laboratoire Orient et Méditerranée (CNRS, Paris), de l’École normale supérieure de Lyon, du Labex Resmed (Paris), du Labex CoMod (Lyon), de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (CNRS, Lyon)
Rome, 23-25 novembre 2016
École française de Rome (piazza Navona, 62 – salle des colloques)
PROGRAMME DE LA SECONDE SESSION :
Pratiques de l’indépendance et rapports d’entités, entre unité(s), schismes et Églises sœurs
Par définition, l’Église est « une ». Sous l’apparente simplicité de la qualification se loge une souplesse remarquable de pensées et de pratiques de l’unité, qui se sont déployées au cours de l’histoire dans diverses directions. L’autocéphalie est l’une d’elles et renvoie à l’origine, dans le cadre du christianisme oriental, aux archevêques et aux métropolites élus localement sans requérir l’intervention d’une instance supérieure. Toutefois, le terme a fini par désigner les Églises qui cherchent à faire reconnaître leur indépendance institutionnelle. À côté des questions propres à la géographie ecclésiastique et à l’ecclésiologie, suscitées par la dialectique entre une légitimité fondée sur la validation extérieure et des aspirations centrifuges de la part des structures religieuses locales, l’autocéphalie renvoie également à des histoires politiques et culturelles spécifiques. Ainsi, apparue précocement avec l’archevêché chypriote, elle s’est surtout développée dans le monde slave, marqué à partir de l’époque médiévale par un fractionnement croissant des pouvoirs en place. Avec l’étude critique de ces évolutions sémantiques et pratiques, nous adopterons une démarche comparatiste pour analyser les relations entre Églises autocéphales et pouvoirs politiques dans l’Europe orientale et balkanique au cours des Xe-XXe siècles. Cette seconde session porte sur les enjeux ecclésiaux de l’autocéphalie : fonctionnement interne des Églises autocéphales, séparation d’avec le patriarcat de Constantinople, relations avec l’Église romaine et les Églises uniates.