En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en d... more En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en des travaux de post-fouille concernant notamment l’achèvement des études spécialisées (céramiques et faunes), la mise à jour des inventaires de mobiliers, et la formulation des premières synthèses, notamment sur la chronologie de l’agglomération. Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin. Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé. Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
PAEZ-REZENDE Laurent, JEANNE Laurence et DUCLOS Caroline avec la collaboration de Eva Buisson, Ch... more PAEZ-REZENDE Laurent, JEANNE Laurence et DUCLOS Caroline avec la collaboration de Eva Buisson, Christophe Brémont, Alexandra Gasson, Pierre-Marie Guihard, Jean-Luc Lamache, Gaël Léon, Dominique Lepoittevin, Amélie Marie, Cédrick Paupy, Jan Véron et Laurent Vipard, "Valognes - Manche (50) - Agglomération Antique d'Alleaume, La Victoire/Le Castelet - Sondages programmés - 3ème année", Document final de synthèse, Caen, Rapport de sondages programmés du Service Régional de l’Archéologie de Basse-Normandie, décembre 2015, 208 p.
En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en d... more En 2016, l’opération programmée sur l’agglomération antique d’Alleaume à Valognes consistait en des travaux de post-fouille concernant notamment l’achèvement des études spécialisées (céramiques et faunes), la mise à jour des inventaires de mobiliers, et la formulation des premières synthèses, notamment sur la chronologie de l’agglomération. Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin. Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé. Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
PAEZ-REZENDE Laurent, JEANNE Laurence et DUCLOS Caroline avec la collaboration de Eva Buisson, Ch... more PAEZ-REZENDE Laurent, JEANNE Laurence et DUCLOS Caroline avec la collaboration de Eva Buisson, Christophe Brémont, Alexandra Gasson, Pierre-Marie Guihard, Jean-Luc Lamache, Gaël Léon, Dominique Lepoittevin, Amélie Marie, Cédrick Paupy, Jan Véron et Laurent Vipard, "Valognes - Manche (50) - Agglomération Antique d'Alleaume, La Victoire/Le Castelet - Sondages programmés - 3ème année", Document final de synthèse, Caen, Rapport de sondages programmés du Service Régional de l’Archéologie de Basse-Normandie, décembre 2015, 208 p.
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Excavations reports by Eva Bisson
Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin.
Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé.
Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.
Papers by Eva Bisson
Les données montrent que loin d’être une création ex nihilo, l’agglomération repose sur une série de vestiges datée de la fin de l’Age du fer, placée sur les rebords occidentaux et septentrionaux du plateau de la Victoire, et dont le périmètre de distribution se superpose en partie avec celui de la ville. A l’heure actuelle, l’aire urbaine antique est estimée à plus de 45 ha se développant autour d’un carrefour de deux grands axes : la voie Cherbourg-Coutance et un axe est-ouest mettant en relation la ville antique de Portbail et la côte est du Cotentin.
Le développement urbain s’amorce vers la fin du Ier s. av. J.-C.. La ville semble atteindre son apogée entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s. C’est durant cette période que la parure monumentale est la plus aboutie avec l’installation des thermes nord et du théâtre. Le déclin s’amorce dès le début du IIIe s. et se poursuit au IVe-Ve s., terme à partir duquel, une fréquentation sporadique se maintient probablement jusque vers le XIe s. Pourtant, des données laissent envisager qu’un groupe se fédère autour de la chapelle de la Victoire dont les parties les plus anciennes sont antérieures au Xe s. et prennent appui sur un bâtiment antique arasé.
Du XIe au XVe s. les principaux hameaux et fermes du plateau se mettent en place et se développent, contribuant à l’effacement progressif des ruines de la cité antique.