Seminary
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Thesis
Dossier d'habilitation à diriger des recherches soutenu le 16 juin 2018, formé de trois pièces :... more Dossier d'habilitation à diriger des recherches soutenu le 16 juin 2018, formé de trois pièces : Les retours. Lieux de mémoire d'une vocation historienne - L'échange politique à la fin du Moyen Âge - Privauté, gouvernement et souveraineté en Castille (XIIIe-XIVe siècle)
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Travaux sélectionnés pour l'habilitation à diriger des recherches (2018).
Vol 1 : I. La privanza ... more Travaux sélectionnés pour l'habilitation à diriger des recherches (2018).
Vol 1 : I. La privanza : la relation de proximité, le système politique ; II. Le palais, l'imaginaire et le royaume : les espaces de l'échange politique ; III. Du gouvernement à l'administration : la dépolitisation de l'échange politique.
Vol. 2 : IV. Ritualisation, émotion et communication politiques en régime de monarchie nobiliaire ; V. Le contrat politique : de la Castille à l'Europe ; VI. La Castille, la France, l'Europe et le monde : l'histoire en miroir
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Research Blog - Political Contract
https://contrat.hypotheses.org/
Ce carnet rend compte de l’exécution du programme de recherche an... more https://contrat.hypotheses.org/
Ce carnet rend compte de l’exécution du programme de recherche animé par François Foronda sur la question du contrat politique entre 2004 et 2008, et prolongé depuis en direction de l’horizon constitutionnel sur lequel débouche ce questionnement (2014/2019). Sont indiqués ici les résultats collectifs obtenus, au travers des actes d’un séminaire de recherche (co-animé avec Ana Isabel Carrasco Manchado, en 2005-2007) et de deux colloques internationaux (en 2008 et 2014, ce dernier co-organisé avec Jean-Philippe Genet).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Books
Doléances. La plainte politique, voie de régulation des rapports gouvernés-gouvernants (XIIIe-XVIIIe siècle), dir. M. Bubenicek et F. Foronda, Paris, Ecole nationale des Chartes, 2022
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Avant le temps des ministres-favoris de l’époque baroque, les rois de l’Europe médiévale ont comp... more Avant le temps des ministres-favoris de l’époque baroque, les rois de l’Europe médiévale ont compté dans leur proximité sur l’assistance de personnages souvent vus comme leur préfiguration. Cette expérience de la privauté n’est cependant pas partout de même intensité. Ainsi, la Castille de la fin du Moyen Âge se distingue-t-elle par une continuité d’expérience. Ce terrain s’avère donc particulièrement propice pour interroger l’identité de la privauté médiévale, son sens historique. La privauté (privanza) est un choix, celui de l’amitié contre la parenté. Réalisé sur le terrain idéologique à partir du milieu du XIIIe siècle, ce choix se fait stratégique au début du XIVe siècle : contre ses parents et ses barons, qui entendent exercer une emprise sur sa royauté, le roi lance ses créatures, les privados, pour s’en libérer. Si ceux-ci œuvrent donc à une expulsion, ils organisent dans le même temps une participation alternative et plus large au gouvernement du roi, celui de sa personne et de son royaume. La privauté fait ainsi sentir quel dépassement sociétal affecte la compagnie royale à partir du XIIIe siècle. Et la répétition des expériences de privauté au XIVe siècle fonde un régime politique, marqué par la distinction entre gouvernement et souveraineté. Cet essai envisage à nouveaux frais ce moment fondateur de l’expérience médiévale du pouvoir d’État.
Long before the favourites of early modern times, the kings of medieval Europe relied on similar figures in their entourage.
Those early experiences of proximity were not as thorough everywhere. Castile, where it was especially long-lasting, is a particularly favourable ground to investigate the identity of the medieval privanza and its historical meaning. The privanza is a choice, that of friendship against kinship.
This choice was made on ideological grounds from the middle of the 13th century, and then became a strategy at the beginning of the 14th century: against his parents and barons, who wanted to exert a hold on his royalty, the king launched his creatures, the privados, to emancipate himself from them. While they worked towards an expulsion, they also organized an alternative and broader form of participation in the king's government, of his own person and his kingdom.
Thus, the privanza reveals how the royal company was affected by a societal overthrow from the 13th century onwards.
The multiple experimentations of privanza in the fourteenth century founded a political regime marked by the distinction between government and sovereignty. This essay takes a fresh look at this founding moment in the medieval experiment of state power.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Par constitution, il est convenu d'entendre un texte établissant la forme organique de l'État, et... more Par constitution, il est convenu d'entendre un texte établissant la forme organique de l'État, et de tels textes n'existent pas avant le XVIIIe siècle. Peut-on alors parler de « constitutions » pour le Moyen Âge ? Empiriquement, communes et monarchies avaient des constitutions : aucun texte juridique ne les décrivait, mais elles existaient bel et bien et on en discutait pied à pied les dispositions. Dès qu’il les ont connues, les juristes et les théologiens ont discuté les constitutions analysées par Aristote dans sa Politique. Nul ne doute cependant du caractère constitutionnel de la monarchie parlementaire anglaise, que l’on considère aujourd'hui comme une constitution coutumière. Une définition trop stricte conduirait donc à passer sous silence certaines situations et expériences déterminantes dans la conceptualisation et l'application d'une idée constitutionnelle dans l'Europe des États qui se met en place à partir du XIIe siècle. Le choix d'une définition plus large s'impose.
Nous avons donc adopté une définition plus large de ce que peut être une « constitution » : un ensemble de normes auquel, indépendamment de sa forme juridique, une société accorde une valeur fondamentale, parce qu'il définit, garantit et règle sa relation au pouvoir et fixe, ce faisant, les conditions d'un échange politique. Sur la base de cette définition, la mise en œuvre de l'idée constitutionnelle a été envisagée depuis les chartes de franchises (des proto-constitutions ?) jusqu'aux constitutions modernes, en passant par les législations produites par les États.
On trouvera ici des études portant sur des textes ayant joué un rôle historique considérable : certains sont célèbres (la Grande Charte de 1215, la Bulle d’Or hongroise et celle de l’Empire), d’autres le sont moins (les tracts des Niveleurs) où ne sont même pas identifiés comme des textes constitutionnels les chartes gasconnes). Sur le fond de ces textes, on trouvera une réflexion théorique, portant sur la constitutionnalité du souverain ou sur celle des régimes politiques, ou encore sur les crises constitutionnelles. Sur leurs formes, très diverses, on trouvera aussi une approche mettant en relation les formes et les conditions sociales et politiques de production de ces textes. Enfin, peu de volumes peuvent prétendre rassembler à la fois des études synthétiques et des études de cas portant sur autant de périodes et de lieux différents.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Los hombres de la Edad Media tenían clara la distinción entre el temor y el miedo. Mientras que e... more Los hombres de la Edad Media tenían clara la distinción entre el temor y el miedo. Mientras que el primero es producto del amor, del amor verdadero, que es el amor de Dios, el segundo procede del espanto. A finales de la Edad Media no es raro encontrar menciones del temor para caracterizar lo que el súbdito está obligado a sentir por su rey, pero, hasta el siglo XIV, esta emoción venía aplicándose casi de manera exclusiva a la relación entre la criatura y su creador. A partir de entonces, las resistencias a la absolutización del poder regio, que provocaba cierta equiparación entre las figuras completamente opuestas del rey y del tirano, encontraron en la expresión del miedo un potente argumento de legitimación, puesto que, en derecho, el miedo era admitido como causa de inhabilitación. El espanto y el miedo señalan, por tanto, una lógica político-emocional que pudo desempeñar cierto protagonismo en la producción social del poder de estado. El objeto de este libro es, precisamente, indagar en este protagonismo. Los tres estudios seleccionados proponen un desarrollo que parte de la práctica del secuestro regio, iniciada en Castilla a mediados del siglo XIV, y llega hasta los intentos de dar una forma orgánica a la República protagonizados en Cataluña, Castilla y Francia en los años 1460. Cabe preguntarse, pues, si es posible hallar en esa lógica política-emocional del espanto y del miedo, unida a la consiguiente búsqueda de garantía, el fundamento antropológico del contractualismo político y del salto ulterior que se observa hacia el constitucionalismo.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Dans son Contrat social, Rousseau noue définitivement l’articulation entre société, souveraineté ... more Dans son Contrat social, Rousseau noue définitivement l’articulation entre société, souveraineté et sujétion. Simplement l’évoquer, c’est d’un seul trait mettre en place tout un champ d’analyse : la production sociétale de l’État. Bien qu’il porte sur des situations et des expériences bien antérieures au moment du contrat rousseauiste, et qu’il ne prétende aucunement établir entre celui-ci et celles-là un quelconque lien généalogique, ce projet prend bien place dans ce champ. Mais davantage à la manière d’un rappel : le Moyen Âge a connu lui-aussi une certaine articulation entre société, souveraineté et sujétion. Elle est obtenue dans la plupart des cas, y compris dans les régimes politiques a priori les plus réfractaires à cette idée et à cette pratique, par le contrat. C’est ce passage obligé, qui fait continuum dans la société et la structure de manière proprement politique, que désigne l’expression « contrat politique ». Elle pointe aussi un rapport de stricte synonymie entre société politique et société contractuelle. Elle signale enfin un temps d’ouverture et d’expérience des possibles, dont l’historien doit tenir compte s’il ne veut pas manquer un maillon fondamental de l’histoire de la souveraineté. Ce sont ce passage, ce rapport et ce temps, dont la conjonction produit parfois une virtualité politique du nom de République, que cette enquête a tenté d'identifier et d'interpréter.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Souvent tenu pour violent et désordonné, le Moyen Âge ne l’est cependant pas comme nos contempora... more Souvent tenu pour violent et désordonné, le Moyen Âge ne l’est cependant pas comme nos contemporains se l’imaginent. Car la violence — un terme alors rarement utilisé, une réalité aux manifestations extrêmement variées — fonde un rapport et un ordre social sur lesquels l’État impose progressivement son contrôle, mais sans jamais en renier le principe.
S’inscrivant dans la suite des travaux de l’historienne Claude Gauvard, qui représentent un tournant dans la définition de la violence comme objet historique à part entière, ses nombreux élèves se saisissent du sujet pour lui rendre hommage dans cet ouvrage. Leurs contributions témoignent de la vigueur d’une approche extrêmement sensible aux apports de l’anthropologie, de la sociologie et du droit, qui oblige à regarder autrement le jeu social et politique au Moyen Âge.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Ce volume présente les premiers résultats d’une enquête en cours sur le contrat politique dans l’... more Ce volume présente les premiers résultats d’une enquête en cours sur le contrat politique dans l’Occident de la fin du Moyen Âge, avec comme fil directeur le thème retenu pour le Séminaire d’Études Médiévales organisé à Madrid au cours de l’année 2005-2006 : la pratique du contrat d’alliance en péninsule Ibérique. Dans ce cadre géographique, cette pratique – par laquelle deux ou plusieurs individus, et avec eux les groupes qu’ils commandent, se jurent une mutuelle assitance, voire davantage en fonction des termes de contrats qui, sur cette base, varient beaucoup et acquièrent souvent une portée bien plus large – est essentiellement attestée dans la Couronne de Castille, où elle se développe considérablement au cours du XVe siècle. À partir de ce constat, que les spécialistes de l’espace castillan entreprennent ici de préciser et d’enrichir, des chercheurs travaillant sur le Portugal, la Navarre et la Couronne d’Aragon ont cherché à savoir avec eux s’il s’agissait d’une spécificité propre à la Castille. Ils se sont aussi interrogé sur les rapports que cette culture du contrat d’alliance, surtout nobiliaire, entretient avec d’autres formes de contractualité politique observées dans les Espagnes médiévales, en particulier dans les royaumes marqués par le “pactisme”. Ainsi, du contrat d’alliance, la réflexion de ces historiens nous mène au contrat politique, c’est-à-dire à l’idée d’un dépassement, à la question du lien politique et de la construction des sociétés politiques au temps de la genèse médiévale de l’État moderne.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers
Conflict, Language and Social Practice in Medieval Societies. Selected Essays of Isabel Alfonso, with Commentaries, éd. Julio Escalona, Álvaro Carvajal-Castro et Cristina Jular Pérez-Alfaro, Turnhout, Brepols, 2023, 551-555 (sous presse)
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Conflict, Language and Social Practice in Medieval Societies. Selected Essays of Isabel Alfonso, with Commentaries, éd. Julio Escalona, Álvaro Carvajal-Castro et Cristina Jular Pérez-Alfaro, Turnhout, Brepols, 2023, 39-48 (sous presse)
Bookmarks Related papers MentionsView impact
"L'inscription de la réforme à l'ordre du jour politique du royaume de Castille", dans Reformatio ? Les mots pour dire la réforme au Moyen Âge, dir. M. Dejoux, Paris, Editions de la Sorbonne, 2023, pp. 181-208
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Vol 1 : I. La privanza : la relation de proximité, le système politique ; II. Le palais, l'imaginaire et le royaume : les espaces de l'échange politique ; III. Du gouvernement à l'administration : la dépolitisation de l'échange politique.
Vol. 2 : IV. Ritualisation, émotion et communication politiques en régime de monarchie nobiliaire ; V. Le contrat politique : de la Castille à l'Europe ; VI. La Castille, la France, l'Europe et le monde : l'histoire en miroir
Ce carnet rend compte de l’exécution du programme de recherche animé par François Foronda sur la question du contrat politique entre 2004 et 2008, et prolongé depuis en direction de l’horizon constitutionnel sur lequel débouche ce questionnement (2014/2019). Sont indiqués ici les résultats collectifs obtenus, au travers des actes d’un séminaire de recherche (co-animé avec Ana Isabel Carrasco Manchado, en 2005-2007) et de deux colloques internationaux (en 2008 et 2014, ce dernier co-organisé avec Jean-Philippe Genet).
Long before the favourites of early modern times, the kings of medieval Europe relied on similar figures in their entourage.
Those early experiences of proximity were not as thorough everywhere. Castile, where it was especially long-lasting, is a particularly favourable ground to investigate the identity of the medieval privanza and its historical meaning. The privanza is a choice, that of friendship against kinship.
This choice was made on ideological grounds from the middle of the 13th century, and then became a strategy at the beginning of the 14th century: against his parents and barons, who wanted to exert a hold on his royalty, the king launched his creatures, the privados, to emancipate himself from them. While they worked towards an expulsion, they also organized an alternative and broader form of participation in the king's government, of his own person and his kingdom.
Thus, the privanza reveals how the royal company was affected by a societal overthrow from the 13th century onwards.
The multiple experimentations of privanza in the fourteenth century founded a political regime marked by the distinction between government and sovereignty. This essay takes a fresh look at this founding moment in the medieval experiment of state power.
Nous avons donc adopté une définition plus large de ce que peut être une « constitution » : un ensemble de normes auquel, indépendamment de sa forme juridique, une société accorde une valeur fondamentale, parce qu'il définit, garantit et règle sa relation au pouvoir et fixe, ce faisant, les conditions d'un échange politique. Sur la base de cette définition, la mise en œuvre de l'idée constitutionnelle a été envisagée depuis les chartes de franchises (des proto-constitutions ?) jusqu'aux constitutions modernes, en passant par les législations produites par les États.
On trouvera ici des études portant sur des textes ayant joué un rôle historique considérable : certains sont célèbres (la Grande Charte de 1215, la Bulle d’Or hongroise et celle de l’Empire), d’autres le sont moins (les tracts des Niveleurs) où ne sont même pas identifiés comme des textes constitutionnels les chartes gasconnes). Sur le fond de ces textes, on trouvera une réflexion théorique, portant sur la constitutionnalité du souverain ou sur celle des régimes politiques, ou encore sur les crises constitutionnelles. Sur leurs formes, très diverses, on trouvera aussi une approche mettant en relation les formes et les conditions sociales et politiques de production de ces textes. Enfin, peu de volumes peuvent prétendre rassembler à la fois des études synthétiques et des études de cas portant sur autant de périodes et de lieux différents.
S’inscrivant dans la suite des travaux de l’historienne Claude Gauvard, qui représentent un tournant dans la définition de la violence comme objet historique à part entière, ses nombreux élèves se saisissent du sujet pour lui rendre hommage dans cet ouvrage. Leurs contributions témoignent de la vigueur d’une approche extrêmement sensible aux apports de l’anthropologie, de la sociologie et du droit, qui oblige à regarder autrement le jeu social et politique au Moyen Âge.
Vol 1 : I. La privanza : la relation de proximité, le système politique ; II. Le palais, l'imaginaire et le royaume : les espaces de l'échange politique ; III. Du gouvernement à l'administration : la dépolitisation de l'échange politique.
Vol. 2 : IV. Ritualisation, émotion et communication politiques en régime de monarchie nobiliaire ; V. Le contrat politique : de la Castille à l'Europe ; VI. La Castille, la France, l'Europe et le monde : l'histoire en miroir
Ce carnet rend compte de l’exécution du programme de recherche animé par François Foronda sur la question du contrat politique entre 2004 et 2008, et prolongé depuis en direction de l’horizon constitutionnel sur lequel débouche ce questionnement (2014/2019). Sont indiqués ici les résultats collectifs obtenus, au travers des actes d’un séminaire de recherche (co-animé avec Ana Isabel Carrasco Manchado, en 2005-2007) et de deux colloques internationaux (en 2008 et 2014, ce dernier co-organisé avec Jean-Philippe Genet).
Long before the favourites of early modern times, the kings of medieval Europe relied on similar figures in their entourage.
Those early experiences of proximity were not as thorough everywhere. Castile, where it was especially long-lasting, is a particularly favourable ground to investigate the identity of the medieval privanza and its historical meaning. The privanza is a choice, that of friendship against kinship.
This choice was made on ideological grounds from the middle of the 13th century, and then became a strategy at the beginning of the 14th century: against his parents and barons, who wanted to exert a hold on his royalty, the king launched his creatures, the privados, to emancipate himself from them. While they worked towards an expulsion, they also organized an alternative and broader form of participation in the king's government, of his own person and his kingdom.
Thus, the privanza reveals how the royal company was affected by a societal overthrow from the 13th century onwards.
The multiple experimentations of privanza in the fourteenth century founded a political regime marked by the distinction between government and sovereignty. This essay takes a fresh look at this founding moment in the medieval experiment of state power.
Nous avons donc adopté une définition plus large de ce que peut être une « constitution » : un ensemble de normes auquel, indépendamment de sa forme juridique, une société accorde une valeur fondamentale, parce qu'il définit, garantit et règle sa relation au pouvoir et fixe, ce faisant, les conditions d'un échange politique. Sur la base de cette définition, la mise en œuvre de l'idée constitutionnelle a été envisagée depuis les chartes de franchises (des proto-constitutions ?) jusqu'aux constitutions modernes, en passant par les législations produites par les États.
On trouvera ici des études portant sur des textes ayant joué un rôle historique considérable : certains sont célèbres (la Grande Charte de 1215, la Bulle d’Or hongroise et celle de l’Empire), d’autres le sont moins (les tracts des Niveleurs) où ne sont même pas identifiés comme des textes constitutionnels les chartes gasconnes). Sur le fond de ces textes, on trouvera une réflexion théorique, portant sur la constitutionnalité du souverain ou sur celle des régimes politiques, ou encore sur les crises constitutionnelles. Sur leurs formes, très diverses, on trouvera aussi une approche mettant en relation les formes et les conditions sociales et politiques de production de ces textes. Enfin, peu de volumes peuvent prétendre rassembler à la fois des études synthétiques et des études de cas portant sur autant de périodes et de lieux différents.
S’inscrivant dans la suite des travaux de l’historienne Claude Gauvard, qui représentent un tournant dans la définition de la violence comme objet historique à part entière, ses nombreux élèves se saisissent du sujet pour lui rendre hommage dans cet ouvrage. Leurs contributions témoignent de la vigueur d’une approche extrêmement sensible aux apports de l’anthropologie, de la sociologie et du droit, qui oblige à regarder autrement le jeu social et politique au Moyen Âge.
En el Rimado de Palacio, que ocupa un lugar significativo en la mirada que Pedro López de Ayala proyecta sobre la privanza, esta no es meramente sometida a una crítica, sino que se produce una normalización, incluso une legitimación, que termina reconciliando gobierno por la privanza y gobierno por el consejo. Tal balanceo, incluso giro, es analizado en este artículo a la luz de la amistad entre Pedro López de Ayala y Philippe de Mézières, y de la relación entre sus obras. Después, se le pone en relación con el tratamiento de la privanza en el conjunto de la obra de Ayala, con el fin de precisar así la función de las « alegorías » del Rimado dedicadas a este tema.
L’historiographie ancienne, notamment les historiens républicains et
positivistes du XIX siècle, a fait de Louis XI « le roi des bourgeois », en
lutte contre les « grands féodaux ». À l’appui de cette thèse, le jugement de Thomas Basin, farouche adversaire de l’« universelle araigne », qui a résumé le dessein politique de Louis XI en ces termes : « Détruite toutes les plus grandes maisons et principautés du royaume, ou tout au moins les affaiblir au point qu’il ne restât plus assez de vigueur, soit à l’une d’elles soit à toutes ensemble, pour pouvoir se révolter contre lui ou seulement avoir l’audace de s’opposer à sa volonté ». Qu’en fut-il exactement ? Cette conception n’est rien donc que le triomphe de la souveraineté dont le roi et lui seul se veut en son royaume l’unique bénéficiaire. Les princes, qui ne l’entendent pas ainsi, s’opposent. Ils revendiquent une autre pratique politique qui leur rendrait, au sein du gouvernement, la place qu’ils estimaient être la leur en tant que conseillers naturels du roi et qui leur est désormais refusée. En 1465, la Guerre du Bien public constitue un moment important dans cette revendication. Le cours s’arrêtera sur c emoment clé du règne, qui fait actuellement l’objet d’une relecture historiographique, en même temps qu’il remettra en perspective la confrontation entre Louis XI et la maison de Bourgogne. Il s’attachera également à analyser une autre forme particulière de la lutte engagée par le roi contre les grands, à savoir les procès politiques qui scandent le règne. Leur étude est aujourd’hui en plein renouvellement. Le cours sera l’occasion d’en restituer le sens et les enjeux politiques et juridiques.