Travaillant tant sur les violences de guerre à l’époque contemporaine que sur les phénomènes de mémoire collective, Erwan Le Gall est investi depuis 20 ans dans une démarche d’histoire publique. Doté d’une solide formation académique, il est docteur en histoire contemporaine de l’université Rennes 2, chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique (EA 4451 / UMS 3554) et professeur-référent à Hautes études internationales et politiques (Campus de Rennes)
De Charleroi à l’Artois en passant par Guise et la Marne, l’histoire de l’entrée en guerre du 47e... more De Charleroi à l’Artois en passant par Guise et la Marne, l’histoire de l’entrée en guerre du 47e régiment d’infanterie est jalonnée de morts. L’impression est encore pire lorsque l’on considère la campagne dans son ensemble, même si, paradoxalement, les pertes sont tellement nombreuses qu’elles en deviennent difficilement quantifiables. C’est par le fichier des titulaires de la mention « Mort pour la France » conservé par le Bureau des archives de victimes des conflits contemporains et mis e..
Appel à communications Au coeur de la Grande Guerre. L'individu au croisement du civil et du ... more Appel à communications Au coeur de la Grande Guerre. L'individu au croisement du civil et du militaire Échéance : 3 mars 2017 L’École d’été organisée en 2016 par le Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne a engendré de nombreux échanges et débats qu’il a paru nécessaire de prolonger et de pérenniser. Pour ce faire, nous vous proposons un appel à communications en vue de journées d’études, réservées aux doctorants ou détenteurs d’un diplôme de master, q..
La bataille de Sambre-et-Meuse, août 1914 Regards allemands, belges et français sur les armées, l... more La bataille de Sambre-et-Meuse, août 1914 Regards allemands, belges et français sur les armées, les lieux de mémoire et les représentations Annonce complète sur calenda.org Le colloque est consacré aux combats qui se déroulent en Belgique à la fin du mois d'août 1914 et qui opposent les armées françaises et allemandes mais aussi belges et anglaises. Ces opérations sont connues sous plusieurs noms : « Bataille de Charleroi », « Bataille de la Sambre », « Bataille de Mons », « Siège de Namur »..
A partir de dossiers tres neufs ou d'archives aussi inedites qu'exceptionnelles parfois, ... more A partir de dossiers tres neufs ou d'archives aussi inedites qu'exceptionnelles parfois, ce volume dessine une histoire de la France libre tres renouvelee, toute en nuances et volontairement provisoire. Une attention est cependant donnee aux entrees en resistance notamment sur le plan individuel ou administratif, a des operations ou des milieux particuliers, sans oublier les mecanismes mis en œuvre par l'occupant pour lutter contre ces combattants d'un nouveau genre. [extr. du catalogue de l'editeur]
Cette these poursuit deux objectifs. Le premier est de montrer en quoi la monographie regimentair... more Cette these poursuit deux objectifs. Le premier est de montrer en quoi la monographie regimentaire est un exercice de style permettant de developper la connaissance de l’armee francaise de 1914-1918. En second lieu, et en nous basant sur le cas particulier que constitue le 47e RI de Saint-Malo, il s’agira de voir en quoi la culture professionnelle des combattants permet de renouveler les debats lies a l’endurance des soldats au cours de la Premiere Guerre mondiale. On entend par la la grille de lecture traduisant la faculte qu’ont les poilus a evoquer leur experience de guerre par le prisme du champ lexical du travail. Apres avoir demontre la pertinence de l’echelon regimentaire comme espace de reflexion et defini les sources et la methode employees, le propos s’attachera a demontrer en quoi consiste le « metier » du 47e regiment d’infanterie pendant la Premiere Guerre mondiale. Enfin, il s’agira de se poser la question de la recharge du capital combattant de l’unite, celui-ci s’emo...
Déjà en déficit de logements tout au long de la première moitié du XXe siècle, la ville de Rennes... more Déjà en déficit de logements tout au long de la première moitié du XXe siècle, la ville de Rennes fait face au sortir de la Libération à une pression foncière d’autant plus forte que l’exode rural redouble. Concrètement, ceci se traduit par la mise en œuvre de grands chantiers d’urbanisme et la sortie de terre de quartiers tels que le Blosne, Bréquigny ou encore la « zone d’urbanisation prioritaire de Villejean-Malifeu », érigée autour de la faculté de lettres. En lisière de l’agglomération, la commune du Rheu entend également répondre à la forte demande de logements de l’époque mais opte, sous la houlette de l’architecte Gaston Bardet, pour une stratégie radicalement différente.
A Rennes comme partout en France, la nuit du 24 au 25 décembre 1919 a un goût particulier. IL s'a... more A Rennes comme partout en France, la nuit du 24 au 25 décembre 1919 a un goût particulier. IL s'agit en effet du premier Noël de paix depuis la mobilisation générale, en août 1914. Pourtant, l'heure n'est pas complètement à la fête. Les difficultés du ravitaillement ainsi que l'absence des morts au champ d'honneur viennent en effet assombrir l'ambiance.
Bulletins de la société d’émulation des Côtes d’Armor, 2017
Dans la matinée du 15 juin 1917, les hommes du 47e RI de Saint-Malo quittent en « automobile » la... more Dans la matinée du 15 juin 1917, les hommes du 47e RI de Saint-Malo quittent en « automobile » la Champagne pour Verdun1. La mission assignée à cette unité est de participer à des « travaux d’organisation en vue d’une attaque » et de monter en ligne, le 14 juillet 1917, dans le secteur de la côte du Poivre. De tels ordres ne manquent pas d’interpeller. En effet, quelques semaines seulement après les dramatiques offensives du Chemin des Dames, des monts de Champagne et de la Crête de Vimy, quelques jours avant le débarquement, le 26 juin 1917, des premiers soldats américains à Saint-Nazaire, le 47e RI est envoyé à Verdun, sous-préfecture de la Meuse ayant donné son nom à l’une des deux batailles, avec la Somme, emblématiques de 1916. Ne dit-on d’ailleurs pas « qui n’a pas fait Verdun n’a pas fait la guerre » ? Est-ce donc à dire que le 47e RI découvre là la « vraie » guerre ?
La scène se déroule le 29 avril 1923, en marge de l’inauguration de la Foire exposition de Bretag... more La scène se déroule le 29 avril 1923, en marge de l’inauguration de la Foire exposition de Bretagne et de l’Ouest à Rennes. Venu pour l’occasion, le ministre de l’agriculture Henry Chéron décore dans les salons de l’Hôtel de ville une dizaine de femmes de la Médaille de la famille française. Parmi elles et à en croire le compte-rendu publié par L’Ouest-Eclair, l’ancêtre de l’actuel quotidien Ouest-France, on trouve un certaine Madame Forgesure d’Iffendic, mère de 9 enfants. Anecdotique, cette distinction rappelle néanmoins parfaitement la réalité de cette Grande Guerre qui fut beaucoup moins émancipatrice pour les femmes que ce que l’on veut bien souvent dire.
Né à Iffendic, Raymond d'Antin est présenté sur son faire-part de décès comme étant mort "glorieu... more Né à Iffendic, Raymond d'Antin est présenté sur son faire-part de décès comme étant mort "glorieusement" pour la France. Mais, au juste, que signifie, en 1918, mourir "glorieusement" pour la France?
Octobre 1944. Au lendemain de la Libération, si les petits Rennais reprennent gaiement le chemin ... more Octobre 1944. Au lendemain de la Libération, si les petits Rennais reprennent gaiement le chemin de l'école, le fantôme de la guerre, qui par ailleurs s'éternise, hante encore: les bâtiments, les esprits, mais aussi les estrades et les chaises vides de ceux qui ne sont pas revenus... Récit d'une rentrée scolaire pas comme les autres.
A Rennes et dans la région, comme partout en France, l'annonce de l'Armistice le 11 novembre 1918... more A Rennes et dans la région, comme partout en France, l'annonce de l'Armistice le 11 novembre 1918 déclenche la liesse et fait renaître l'espoir. Mais pour les soldats, les ouvrières, les paysans.... le retour à la paix et à "la vie d'avant" s'avère parfois long et douloureux. A l'occasion des célébrations du centenaire de l'Armistice, retour sur une journée à jamais gravée dans l'Histoire.
Il y a 120 ans, tous les projecteurs étaient braqués sur Rennes. Les journalistes y affluaient po... more Il y a 120 ans, tous les projecteurs étaient braqués sur Rennes. Les journalistes y affluaient pour couvrir le procès en révision du capitaine Dreyfus. Été 1899, derrière cet épisode clé de « L’Affaire » se dresse, en filigrane, un portrait de notre ville à l’époque.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2019
Il semble de bon ton de critiquer vertement les résultats de la Grande collecte initiée à l’occas... more Il semble de bon ton de critiquer vertement les résultats de la Grande collecte initiée à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Certes, l’opération n’est sans doute pas parfaite. Pour autant, Erwan Le Gall a souhaité montrer en quoi elle permet d’accéder à des archives contribuant indéniablement, pour qui veut bien se donner la peine de les exploiter, au renouvellement des connaissances sur ce conflit.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2018
S’il est un genre qui possède toute ses lettres de noblesse en Grande-Bretagne, et de manière plu... more S’il est un genre qui possède toute ses lettres de noblesse en Grande-Bretagne, et de manière plus générale dans le monde anglo-saxon, la monographie régimentaire est un exercice très peu prisé en France. En se basant sur l’exemple du 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo pendant la Grande Guerre, Erwan Le Gall montre tout ce qu’une telle démarche peut apporter à une histoire sociale de ce conflit, et plaide ainsi pour de véritables études régimentaires.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2017
Alors que l’image est désormais une source communément employée par la recherche historique, la t... more Alors que l’image est désormais une source communément employée par la recherche historique, la tentation est de plus en plus grande d’opposer aux photographies « officielles » de la Grande Guerre les clichés produits par les poilus eux-mêmes. Mais cette archive a sa logique propre et il n’est pas dit qu’elle permette de venir au plus près de ce que fut l’expérience combattante. C’est en tout cas ce que suggère l’exceptionnelle collection de l’artilleur Alexandre Mounicot.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2016
Le 21 février 1916 est assurément une date essentielle en ce que le déclenchement de l’offensive ... more Le 21 février 1916 est assurément une date essentielle en ce que le déclenchement de l’offensive allemande sur Verdun signe le basculement vers une guerre encore plus industrielle, comme une sorte d’hyperbataille. Pourtant, l’exemple du 47e régiment d’infanterie qui se trouve à cette époque en Argonne, à quelques dizaines de kilomètres de la Meuse, invite à nuancer l’ampleur de cette rupture et à interroger la possibilité d’un « très long 1915 ».
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2015
La démarche monographique en ce qu’elle se place au plus près des archives compte assurément parm... more La démarche monographique en ce qu’elle se place au plus près des archives compte assurément parmi les moyens permettant de renouveler les connaissances, tout particulièrement en histoire militaire. C’est ainsi que l’exemple du 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo lors de l’offensive du 25 septembre 1915 révèle les importantes faiblesses dont souffre alors l’Armée française, tant sur le plan humain que tactique.
De Charleroi à l’Artois en passant par Guise et la Marne, l’histoire de l’entrée en guerre du 47e... more De Charleroi à l’Artois en passant par Guise et la Marne, l’histoire de l’entrée en guerre du 47e régiment d’infanterie est jalonnée de morts. L’impression est encore pire lorsque l’on considère la campagne dans son ensemble, même si, paradoxalement, les pertes sont tellement nombreuses qu’elles en deviennent difficilement quantifiables. C’est par le fichier des titulaires de la mention « Mort pour la France » conservé par le Bureau des archives de victimes des conflits contemporains et mis e..
Appel à communications Au coeur de la Grande Guerre. L'individu au croisement du civil et du ... more Appel à communications Au coeur de la Grande Guerre. L'individu au croisement du civil et du militaire Échéance : 3 mars 2017 L’École d’été organisée en 2016 par le Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne a engendré de nombreux échanges et débats qu’il a paru nécessaire de prolonger et de pérenniser. Pour ce faire, nous vous proposons un appel à communications en vue de journées d’études, réservées aux doctorants ou détenteurs d’un diplôme de master, q..
La bataille de Sambre-et-Meuse, août 1914 Regards allemands, belges et français sur les armées, l... more La bataille de Sambre-et-Meuse, août 1914 Regards allemands, belges et français sur les armées, les lieux de mémoire et les représentations Annonce complète sur calenda.org Le colloque est consacré aux combats qui se déroulent en Belgique à la fin du mois d'août 1914 et qui opposent les armées françaises et allemandes mais aussi belges et anglaises. Ces opérations sont connues sous plusieurs noms : « Bataille de Charleroi », « Bataille de la Sambre », « Bataille de Mons », « Siège de Namur »..
A partir de dossiers tres neufs ou d'archives aussi inedites qu'exceptionnelles parfois, ... more A partir de dossiers tres neufs ou d'archives aussi inedites qu'exceptionnelles parfois, ce volume dessine une histoire de la France libre tres renouvelee, toute en nuances et volontairement provisoire. Une attention est cependant donnee aux entrees en resistance notamment sur le plan individuel ou administratif, a des operations ou des milieux particuliers, sans oublier les mecanismes mis en œuvre par l'occupant pour lutter contre ces combattants d'un nouveau genre. [extr. du catalogue de l'editeur]
Cette these poursuit deux objectifs. Le premier est de montrer en quoi la monographie regimentair... more Cette these poursuit deux objectifs. Le premier est de montrer en quoi la monographie regimentaire est un exercice de style permettant de developper la connaissance de l’armee francaise de 1914-1918. En second lieu, et en nous basant sur le cas particulier que constitue le 47e RI de Saint-Malo, il s’agira de voir en quoi la culture professionnelle des combattants permet de renouveler les debats lies a l’endurance des soldats au cours de la Premiere Guerre mondiale. On entend par la la grille de lecture traduisant la faculte qu’ont les poilus a evoquer leur experience de guerre par le prisme du champ lexical du travail. Apres avoir demontre la pertinence de l’echelon regimentaire comme espace de reflexion et defini les sources et la methode employees, le propos s’attachera a demontrer en quoi consiste le « metier » du 47e regiment d’infanterie pendant la Premiere Guerre mondiale. Enfin, il s’agira de se poser la question de la recharge du capital combattant de l’unite, celui-ci s’emo...
Déjà en déficit de logements tout au long de la première moitié du XXe siècle, la ville de Rennes... more Déjà en déficit de logements tout au long de la première moitié du XXe siècle, la ville de Rennes fait face au sortir de la Libération à une pression foncière d’autant plus forte que l’exode rural redouble. Concrètement, ceci se traduit par la mise en œuvre de grands chantiers d’urbanisme et la sortie de terre de quartiers tels que le Blosne, Bréquigny ou encore la « zone d’urbanisation prioritaire de Villejean-Malifeu », érigée autour de la faculté de lettres. En lisière de l’agglomération, la commune du Rheu entend également répondre à la forte demande de logements de l’époque mais opte, sous la houlette de l’architecte Gaston Bardet, pour une stratégie radicalement différente.
A Rennes comme partout en France, la nuit du 24 au 25 décembre 1919 a un goût particulier. IL s'a... more A Rennes comme partout en France, la nuit du 24 au 25 décembre 1919 a un goût particulier. IL s'agit en effet du premier Noël de paix depuis la mobilisation générale, en août 1914. Pourtant, l'heure n'est pas complètement à la fête. Les difficultés du ravitaillement ainsi que l'absence des morts au champ d'honneur viennent en effet assombrir l'ambiance.
Bulletins de la société d’émulation des Côtes d’Armor, 2017
Dans la matinée du 15 juin 1917, les hommes du 47e RI de Saint-Malo quittent en « automobile » la... more Dans la matinée du 15 juin 1917, les hommes du 47e RI de Saint-Malo quittent en « automobile » la Champagne pour Verdun1. La mission assignée à cette unité est de participer à des « travaux d’organisation en vue d’une attaque » et de monter en ligne, le 14 juillet 1917, dans le secteur de la côte du Poivre. De tels ordres ne manquent pas d’interpeller. En effet, quelques semaines seulement après les dramatiques offensives du Chemin des Dames, des monts de Champagne et de la Crête de Vimy, quelques jours avant le débarquement, le 26 juin 1917, des premiers soldats américains à Saint-Nazaire, le 47e RI est envoyé à Verdun, sous-préfecture de la Meuse ayant donné son nom à l’une des deux batailles, avec la Somme, emblématiques de 1916. Ne dit-on d’ailleurs pas « qui n’a pas fait Verdun n’a pas fait la guerre » ? Est-ce donc à dire que le 47e RI découvre là la « vraie » guerre ?
La scène se déroule le 29 avril 1923, en marge de l’inauguration de la Foire exposition de Bretag... more La scène se déroule le 29 avril 1923, en marge de l’inauguration de la Foire exposition de Bretagne et de l’Ouest à Rennes. Venu pour l’occasion, le ministre de l’agriculture Henry Chéron décore dans les salons de l’Hôtel de ville une dizaine de femmes de la Médaille de la famille française. Parmi elles et à en croire le compte-rendu publié par L’Ouest-Eclair, l’ancêtre de l’actuel quotidien Ouest-France, on trouve un certaine Madame Forgesure d’Iffendic, mère de 9 enfants. Anecdotique, cette distinction rappelle néanmoins parfaitement la réalité de cette Grande Guerre qui fut beaucoup moins émancipatrice pour les femmes que ce que l’on veut bien souvent dire.
Né à Iffendic, Raymond d'Antin est présenté sur son faire-part de décès comme étant mort "glorieu... more Né à Iffendic, Raymond d'Antin est présenté sur son faire-part de décès comme étant mort "glorieusement" pour la France. Mais, au juste, que signifie, en 1918, mourir "glorieusement" pour la France?
Octobre 1944. Au lendemain de la Libération, si les petits Rennais reprennent gaiement le chemin ... more Octobre 1944. Au lendemain de la Libération, si les petits Rennais reprennent gaiement le chemin de l'école, le fantôme de la guerre, qui par ailleurs s'éternise, hante encore: les bâtiments, les esprits, mais aussi les estrades et les chaises vides de ceux qui ne sont pas revenus... Récit d'une rentrée scolaire pas comme les autres.
A Rennes et dans la région, comme partout en France, l'annonce de l'Armistice le 11 novembre 1918... more A Rennes et dans la région, comme partout en France, l'annonce de l'Armistice le 11 novembre 1918 déclenche la liesse et fait renaître l'espoir. Mais pour les soldats, les ouvrières, les paysans.... le retour à la paix et à "la vie d'avant" s'avère parfois long et douloureux. A l'occasion des célébrations du centenaire de l'Armistice, retour sur une journée à jamais gravée dans l'Histoire.
Il y a 120 ans, tous les projecteurs étaient braqués sur Rennes. Les journalistes y affluaient po... more Il y a 120 ans, tous les projecteurs étaient braqués sur Rennes. Les journalistes y affluaient pour couvrir le procès en révision du capitaine Dreyfus. Été 1899, derrière cet épisode clé de « L’Affaire » se dresse, en filigrane, un portrait de notre ville à l’époque.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2019
Il semble de bon ton de critiquer vertement les résultats de la Grande collecte initiée à l’occas... more Il semble de bon ton de critiquer vertement les résultats de la Grande collecte initiée à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Certes, l’opération n’est sans doute pas parfaite. Pour autant, Erwan Le Gall a souhaité montrer en quoi elle permet d’accéder à des archives contribuant indéniablement, pour qui veut bien se donner la peine de les exploiter, au renouvellement des connaissances sur ce conflit.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2018
S’il est un genre qui possède toute ses lettres de noblesse en Grande-Bretagne, et de manière plu... more S’il est un genre qui possède toute ses lettres de noblesse en Grande-Bretagne, et de manière plus générale dans le monde anglo-saxon, la monographie régimentaire est un exercice très peu prisé en France. En se basant sur l’exemple du 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo pendant la Grande Guerre, Erwan Le Gall montre tout ce qu’une telle démarche peut apporter à une histoire sociale de ce conflit, et plaide ainsi pour de véritables études régimentaires.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2017
Alors que l’image est désormais une source communément employée par la recherche historique, la t... more Alors que l’image est désormais une source communément employée par la recherche historique, la tentation est de plus en plus grande d’opposer aux photographies « officielles » de la Grande Guerre les clichés produits par les poilus eux-mêmes. Mais cette archive a sa logique propre et il n’est pas dit qu’elle permette de venir au plus près de ce que fut l’expérience combattante. C’est en tout cas ce que suggère l’exceptionnelle collection de l’artilleur Alexandre Mounicot.
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2016
Le 21 février 1916 est assurément une date essentielle en ce que le déclenchement de l’offensive ... more Le 21 février 1916 est assurément une date essentielle en ce que le déclenchement de l’offensive allemande sur Verdun signe le basculement vers une guerre encore plus industrielle, comme une sorte d’hyperbataille. Pourtant, l’exemple du 47e régiment d’infanterie qui se trouve à cette époque en Argonne, à quelques dizaines de kilomètres de la Meuse, invite à nuancer l’ampleur de cette rupture et à interroger la possibilité d’un « très long 1915 ».
En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, 2015
La démarche monographique en ce qu’elle se place au plus près des archives compte assurément parm... more La démarche monographique en ce qu’elle se place au plus près des archives compte assurément parmi les moyens permettant de renouveler les connaissances, tout particulièrement en histoire militaire. C’est ainsi que l’exemple du 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo lors de l’offensive du 25 septembre 1915 révèle les importantes faiblesses dont souffre alors l’Armée française, tant sur le plan humain que tactique.
Jean Morin a existé. L’état-civil en témoigne. Il est né le 9 septembre 1889 à Quessoy, dans un d... more Jean Morin a existé. L’état-civil en témoigne. Il est né le 9 septembre 1889 à Quessoy, dans un département que l’on nommait alors les Côtes-du-Nord. Il est mort dans les tous premiers jours de la Grande Guerre, au cours de la bataille de Charleroi. Puis il a sombré dans un oubli total. Pourtant, en explorant les fonds d’archives, en croisant les sources et en revenant sur les lieux mêmes de son existence, il est tout à fait possible de retracer, précisément, la vie de Jean Morin. Son enfance, son éducation, son service militaire, sa mobilisation au sein du 47e régiment d’infanterie de Saint-Malo et même sa disparition, entre Sambre-et-Meuse, en Belgique, apparaissent comme ordinaires, normales. Et c’est précisément cette vie minuscule, à des années lumières des grands hommes tant célébrés, qui fait de ce jeune paysan trop tôt décédé un objet historique sans pareil. Car écrire l’histoire de Jean Morin, c’est revenir sur les pas de celui qui pourrait être le petit-fils du Louis-François Pinagot d’Alain Corbin ou le fils de la Lucie Baud de Michelle Perrot. C’est surtout esquisser le portrait de cette génération de Bretons dont la vie bascule en cet été 1914 de sinistre mémoire.
1936, une date profondément ancrée dans la conscience collective, avec son cortège d’images symbo... more 1936, une date profondément ancrée dans la conscience collective, avec son cortège d’images symboliques, entre grèves et congés payés. Les décalages entre les représentations mémorielles et les acquis historiographiques récents invitent à interroger le « moment Front populaire », à la fois alliance partisane, confrontation de la gauche à l’exercice du pouvoir et période de profonds bouleversements sociétaux. Perçue comme unanimement conservatrice, la Bretagne est un révélateur précieux de ce qu’était 1936. Espace pluriel, entre Haute et Basse Bretagne, Bretagne bleue, rouge et blanche, la péninsule armoricaine témoigne de ce que le Front populaire ne concerne pas que les grands centres ouvriers tels que Brest ou Lorient mais traverse des milieux aussi divers que les campagnes du Trégor ou les anciens combattants en Ille et Vilaine. Réunissant des contributions portant un regard pluriel sur le Front populaire en Bretagne, ce volume entend faire le point sur l’état des connaissances et poser des jalons pour les recherches à venir.
Le moment 1958 se singularise par l’intensité des changements dans une triple configuration polit... more Le moment 1958 se singularise par l’intensité des changements dans une triple configuration politique (mutations du système partisan qui impriment durablement de nouveaux équilibres politiques), institutionnelle (nouvelle République qui s’impose) et militaire (caractère incontournable de la Guerre d’Algérie dont l’onde de choc sur la société n’est plus à démontrer). Dans une perspective décentrée et vue d’en bas, cette entreprise collective de recherche mobilise des analyses à plusieurs échelles en effectuant des allers-retours permanents entre le local et le national, afin de penser de façon complexe cette année exceptionnelle. Plus qu’une méthode, cette démarche se veut originale, tentant d’esquisser de nouvelles clés de compréhension et d’interprétation de la société bretonne au début de la Ve République. En écho au livre dirigé par Patrick Boucheron, Une histoire mondiale de la France, qui a tant résonné et fait raisonner ces derniers mois, ce volume centré sur le moment 1958 plaide pour l’écriture d’une histoire locale de la France.
L’Armistice du 11 novembre 1918 marque une date essentielle du processus de sortie de cet intermi... more L’Armistice du 11 novembre 1918 marque une date essentielle du processus de sortie de cet interminable conflit qu’est la Première Guerre mondiale, même si c’est le 28 juin 1919, avec le traité de Versailles, que celui-ci prend officiellement fin. Dans le pays de Montfort comme ailleurs, le cauchemar se termine. Pour les poilus mais aussi pour leurs épouses et leurs enfants, il faut réapprendre à vivre après des années d’horreur, de carnages répétés, de douleurs indicibles. Mais en réalité, cette histoire est double. Elle est celle d’une sortie du traumatisme des tranchées mais aussi, d’une certaine manière, d’un retour à la vie, comme une entrée en paix.
Soixante-dix ans après l’événement fondateur du 18 juin 1940 et malgré plusieurs ouvrages marquan... more Soixante-dix ans après l’événement fondateur du 18 juin 1940 et malgré plusieurs ouvrages marquants qui font suite à un cortège de mémoires d’acteurs de premier plan, la France Libre reste mal connue. Problèmes de définition, de chronologies, de méthodes, de sources ; concurrences entre les résistances, qu’il s’agisse des réseaux, des hommes, des mémoires ; multiplicités des trajectoires, des engagements mais aussi des ruptures et des désengagements sont des évidences trop longtemps passées sous silence. Tout ceci crée un écheveau complexe et souvent difficile à démêler. L’ambition de ce livre n’est donc pas de proposer un prêt à penser de la France Libre et encore moins une analyse définitive. Mais à partir de dossiers très neufs ou d’archives aussi inédites qu’exceptionnelles parfois, les auteurs rassemblés ici dessinent une histoire très renouvelée, toute en nuances et volontairement provisoire. Une attention toute particulière est cependant donnée aux entrées en résistance notamment sur le plan individuel ou administratif, mais aussi à certaines opérations ou certains milieux sans oublier les mécanismes mis en œuvre par l’occupant pour lutter contre ces combattants d’un nouveau genre.
Objectifs et moyens • Ce cours est un rappel des principaux faits et notions qui caractérisent la... more Objectifs et moyens • Ce cours est un rappel des principaux faits et notions qui caractérisent la séquence historique majeure qu'est la Première Guerre mondiale. Il ambitionne de vous faire maîtriser la chronologie du conflit et de vous amener à envisager la Grande Guerre dans une large palette de dimensions : militaire et diplomatique bien entendu mais aussi sociale, culturelle, politique, économique…, tous ces champs composant au final l'événement 14-18. L'étendue du programme ne permettant évidemment pas de proposer une histoire totale de la Grande Guerre, ce cours entend vous fournir des repères pour vous permettre d'appréhender les grands tournants de cette séquence chronologique. La bibliographie présentée en fin de document n'est ainsi qu'un guide vous permettant d'orienter vos lectures : il est entendu que vous ne pourrez pas assimiler tous ces ouvrages en un seul semestre.
Ce cours est une évocation de quelques grandes problématiques ayant jalonné la production histori... more Ce cours est une évocation de quelques grandes problématiques ayant jalonné la production historiographique, principalement au cours de la seconde moitié du XX e siècle. Il ne s'agit nullement d'une histoire complète de la discipline historique mais bien d'une invitation à venir approfondir, en six séances, quelques aspects de la discipline que vous étudiez. Il s'agira également de replacer l'écriture de l'Histoire dans le cadre plus large de l'histoire des idées. Chaque cours commencera par la présentation d'un livre, volume qui constituera une introduction concrète au propos. Il pourra s'agir de classiques absolus de l'historiographie, à l'instar du Monde retrouvé de Louis-François Pinagot d'Alain Corbin, ou d'oeuvres plus récentes mais néanmoins remarquables, comme Victimes et profiteurs de guerre ? de Jean-Luc Mastin. Bien entendu, les étudiants ne seront pas tenus de lire ces ouvrages. Pour autant, il ne fait pas de doute que l'on ne pourra que leur conseiller de s'y plonger, ne serait-ce que pour le plaisir intense que procure ces lectures. Là est d'ailleurs bien souvent la clef de la réussite…
Ce cours est un rappel des principaux faits et notions qui caractérisent la séquence historique m... more Ce cours est un rappel des principaux faits et notions qui caractérisent la séquence historique majeure qu'est la Première Guerre mondiale. Il ambitionne de vous faire maîtriser la chronologie du conflit et de vous amener à envisager la Grande Guerre dans une large palette de dimensions : militaire et diplomatique bien entendu mais aussi sociale, culturelle, politique, économique…, tous ces champs composant au final l'événement 14-18. L'étendue du programme ne permettant évidemment pas de proposer une histoire totale de la Grande Guerre, ce cours entend vous fournir des repères pour vous permettre d'appréhender les grands tournants de cette séquence chronologique. La bibliographie présentée en fin de document n'est ainsi qu'un guide vous permettant d'orienter vos lectures : il est entendu que vous ne pourrez pas assimiler tous ces ouvrages en un seul semestre. • Ce cours a pour objectif de vous amener à maîtriser les grands courants qui structurent l'historiographie de la Première Guerre mondiale, ce qui implique de ne pas se cantonner aux auteurs français. Elevés, de tels objectifs nécessitent un travail assidu, méthodique et surtout régulier. Celui-ci ne doit pas se limiter au seul bachotage des cours mais doit au contraire s'incarner en de multiples lectures qui refléteront votre curiosité et votre goût pour l'histoire. De manière générale, j'accorde une grande importance aux échanges avec les étudiants. Nous avons de surcroît la chance d'évoluer dans une petite structure, à taille humaine. Faisons donc en sorte que les sessions que nous partagerons ensemble ressemblent plus à des séances de séminaire, basées sur l'échange, qu'à de classiques cours magistraux. Organisation du semestre Ce semestre sera organisé en 8 séances de trois heures balayant chronologiquement et thématiquement la période. Ces cours constitueront autant de repères, d'indications, pour orienter votre travail de la semaine. Chaque séance est organisée autour d'une problématique posée par la Grande Guerre et résumée par une simple question. Celle-ci est traitée en trois parties, de manière à vous fournir les repères essentiels sur la période mais également à vous permettre d'intérioriser la méthodologie de la dissertation. A noter que le calendrier ci-dessous est susceptible de modifications.
Syllabus du cours "La Seconde Guerre mondiale. Quelques approches historiographiques." que je don... more Syllabus du cours "La Seconde Guerre mondiale. Quelques approches historiographiques." que je donne à l'Université Catholique de l'Ouest-Bretagne Sud pour les Licence 3. Ce cours est une évocation de quelques-unes des principales évolutions historiographiques ayant jalonné le développement de la connaissance de la Seconde Guerre mondiale.
Ce cours est une évocation de quelques grandes problématiques ayant jalonné la production histori... more Ce cours est une évocation de quelques grandes problématiques ayant jalonné la production historiographique, principalement au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Il ne s’agit nullement d’une histoire complète de l’histoire mais bien d’une invitation à venir approfondir, en six séances, quelques aspects de la discipline que vous étudiez.
Syllabus du cours magistral donné aux L2 de l'UCO-BS (Arradon) lors de l'année universitaire 2019... more Syllabus du cours magistral donné aux L2 de l'UCO-BS (Arradon) lors de l'année universitaire 2019-2020.
C’était 1958 en Bretagne. Pour une histoire locale de la France, 2018
Comment s’exprime en 1958 la mémoire de l’expérience du feu des deux premières générations du feu... more Comment s’exprime en 1958 la mémoire de l’expérience du feu des deux premières générations du feu, celles de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale ? Alors que les « événements » enflamment l’Algérie et, par ricochet, la métropole et la Bretagne, comment les anciens combattants réagissent-ils ? Après tout, 13 ans après la capitulation sans condition du Troisième Reich, c’est bien le 40e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre qui est commémoré.
C’était 1958 en Bretagne. Pour une histoire locale de la France, 2018
A l’heure de l’histoire connectée, transnationale, faire de l’histoire « locale » a-t-il encore d... more A l’heure de l’histoire connectée, transnationale, faire de l’histoire « locale » a-t-il encore du sens ? Oui répondent en cœur Erwan Le Gall et François Prigent qui, plaidant en faveur des petites échelles, invitent à une approche qui multipliant les focales et les points de vue.
C’était 1936, Le Front populaire vu de Bretagne, 2016
20 après Verdun, haut-lieu de la mémoire française de la Première Guerre mondiale, les anciens co... more 20 après Verdun, haut-lieu de la mémoire française de la Première Guerre mondiale, les anciens combattants sont appelés à voter à l’occasion d’un scrutin qui débouche sur la victoire du Front populaire. En se focalisant sur l’exemple de l’Ille-et-Vilaine, territoire politique connu pour son goût de la modération, Erwan Le Gall analyse le poids de l’expérience combattante dans le vote des Bretons.
Souvenirs de ma captivité en Allemagne 1914-1918. Carnets de dessins de Maxime Bourrée., 2017
C ' est sous le titre On est mieux aux tranchées que Le Salut, un bihebdomadaire de l'arrondissem... more C ' est sous le titre On est mieux aux tranchées que Le Salut, un bihebdomadaire de l'arrondissement de Saint-Malo, sur la côte nord de la Bretagne, publie en août 1916 un extrait d'une lettre-mal-heureusement anonyme-d'un sous-officier détenu en Allemagne [...]. Et le journal breton d'ajouter : voilà une appréciation de soldat prisonnier qui en dit long sur l'humanité de ses geôliers. Il y aurait beaucoup à dire sur un tel document, à commencer par son authenticité qui ne peut pas être établie avec certitude. Ce qui est en revanche avéré est que la publication d'un tel extrait participe d'un système d'information érigé pendant le conflit au rang d'arme, à la fois pour assurer la (re)mobilisation de la population et pour dénoncer l'ennemi et sa barbarie. En cela, ces quelques lignes diffèrent radicalement des aquarelles, croquis et esquisses de Maxime Bourrée, oeuvres qui ne répondent nullement à une telle économie. Peintes à un usage sans doute uniquement privé, elles donnent une vision singulière de la captivité de guerre et reflètent les états d'âmes de leur auteur.
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Papers by Erwan Le Gall
Perçue comme unanimement conservatrice, la Bretagne est un révélateur précieux de ce qu’était 1936. Espace pluriel, entre Haute et Basse Bretagne, Bretagne bleue, rouge et blanche, la péninsule armoricaine témoigne de ce que le Front populaire ne concerne pas que les grands centres ouvriers tels que Brest ou Lorient mais traverse des milieux aussi divers que les campagnes du Trégor ou les anciens combattants en Ille et Vilaine.
Réunissant des contributions portant un regard pluriel sur le Front populaire en Bretagne, ce volume entend faire le point sur l’état des connaissances et poser des jalons pour les recherches à venir.
Chaque cours commencera par la présentation d'un livre, volume qui constituera une introduction concrète au propos. Il pourra s'agir de classiques absolus de l'historiographie, à l'instar du Monde retrouvé de Louis-François Pinagot d'Alain Corbin, ou d'oeuvres plus récentes mais néanmoins remarquables, comme Victimes et profiteurs de guerre ? de Jean-Luc Mastin. Bien entendu, les étudiants ne seront pas tenus de lire ces ouvrages. Pour autant, il ne fait pas de doute que l'on ne pourra que leur conseiller de s'y plonger, ne serait-ce que pour le plaisir intense que procure ces lectures. Là est d'ailleurs bien souvent la clef de la réussite…
Ce cours est une évocation de quelques-unes des principales évolutions historiographiques ayant jalonné le développement de la connaissance de la Seconde Guerre mondiale.