Volume 2
Sciences Sociales
ISSN 2709-5002
……………
© ONVDP Éditions
BP V 18 UAO – CMS, Bouaké
Tél : (+225) 0707945600 / (+225) 0101176443
Courriel : revue.lilas.onvdp@gmail.com
Revue LiLaS (Revue de Littératures, Langues, Langages & Sciences Sociales)
1
ISSN 2709-5002
Revue LiLaS
(Littératures, Langues, Langages & Sciences Sociales)
ADMINISTRATION
Directeur de publication : TOH Bi Emmanuel, Professeur, UAO (Côte d’Ivoire)
Adjoint : Ehouman René KOFFI, Maître de Conférences, UAO (Côte d’Ivoire)
Rédacteur en chef : Ange Valéry KOUAKOU, Maître-Assistant, UAO (Côte d’Ivoire)
Adjoint : Ibrahim MAIDAKOUALE, Docteur diplômé de l’Université Bourgogne
Franche-Comté (France)
Secrétariat de rédaction / comité de lecture : Ouattara Amadou ADOU, MaîtreAssistant, UFHB (Côte d’Ivoire) / Joachim KEI, Maître de Conférences, UAO (Côte
d’Ivoire) / Désiré Boadi ANO, Maître de Conférences, UAO (Côte d’Ivoire) TakoréKouamé Aya Augustine UAO (Côte d’Ivoire) / Aboubakar GOUNOUGO, MaîtreAssistant, UFHB (Côte d’Ivoire) / Kouabenan Brin ADOU, Docteur UAO (Côte
d’Ivoire) / Dao SORY, Assistant, UAO (Côte d’Ivoire) / Egnifi GARDOZI, Doctorant
UAO (Côte d’Ivoire) / Manassé LOUBAHO, Doctorant UAO (Côte d’Ivoire) / Martial
Ange YAO, Doctorant UAO (Côte d’Ivoire) / Cheradam Alain PEH, Doctorant UFHB
(Côte d’Ivoire) / Djilé Donald, Doctorant UAO (Côte d’Ivoire).
Directeur de la promotion : Bony YAO, Université Peleforo G. C. (Côte d’Ivoire)
Direction des séries :
- DIRE (Discours et Représentations) : Dorgelès HOUESSOU, UAO (Côte d’Ivoire)
- SIC (Sciences de l’Information et de la Communication) : Ibrahim MAIDAKOUALE,
UBF-C (France)
- LittérARTS (Littératures et Arts) : Christian ADJASSOH, UAO (Côte d’Ivoire)
- Cahier de Poétologie : K’Monti Jessé DIAMA, UAO (Côte d’Ivoire)
- Sciences-So (Sciences Sociales) : Martiale N’guessan ADOU, UFHB (Côte d’Ivoire)
Comité Scientifique du volume
AMOSSY Ruth, Professeure émérite, titulaire de la Chaire Henri Glasberg,
Université de Tel Aviv (Israël) ; ANO Boadi Désiré, Maitre de Conférences,
Roman Africain, Université Alassane Ouattara, (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; BLE
Kain Arsène, Maitre de Conférences, Roman Africain, Université Alassane
Ouattara, (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; ADJASSOH Christian, Maitre de Conférences,
Poésie française, Université Alassane Ouattara, (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; AHO
Kouakou Bernard, Maitre de Conférences, Poésie française, Université Alassane
Ouattara, (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; BOGUI Jean-Jacques, Professeur associé,
Département de communication sociale et publique, Université du Québec à
Montréal · Maître-assistant à l'Université Félix Houphouët Boigny (Abidjan, Côte
d’Ivoire) ; BONHOMME Marc, Professeur émérite, Linguistique française,
Université de Berne (Suisse) ; DANBLON Emmanuelle, Rhétorique, Théories de
l’argumentation, linguistique, Université libre de Bruxelle (Belgique) ;
DEDOMON Claude, Professeur, Roman français, Université Alassane Ouattara,
(Bouaké, Côte d’Ivoire) ; EHORA Effoh Clément, Professeur, Roman Africain,
Université Alassane Ouattara, (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; GUÉRIN Charles,
Professeur des universités, Histoire de la rhétorique, de l'éloquence et des pratiques
judiciaires romaines, littérature latine, Université Paris-Sorbonne, Paris 4
(France) ; HADDAD Raphaël, Professeur des universités ; Communication, Paris
1 Panthéon / Chercheur associé au Centre d'étude des discours (CEDITEC UPEC), (France) ; KOFFI Ehouman René, Maître de conférences, Grammaire et
Linguistique énonciative, Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d’Ivoire) ;
KOREN Roselyne, Professeure des universités, sciences du langage, Université
Bar-Ilan (Israël) ; KOUACOU Koffi Jacques Raymond, Professeur, Littérature
orale, Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d’Ivoire) ; KOUAKOU JeanMarie, Professeur des universités, Littérature et civilisation françaises, Université
Félix Houphouët Boigny (Abidjan, Côte d’Ivoire) ; LEZOU KOFFI Danielle,
Professeure, Analyse du discours et Linguistique énonciative, Université Félix
Houphouët Boigny (Abidjan, Côte d’Ivoire) ; RABATEL Alain, Professeur des
univerités, Sciences du Langage, Université Claude-Bernard, Lyon 1 (École
Supérieure du Professorat et de l'Education –ESPE) ; SAMAKE Adama, Maitre de
Conférences, Roman Africain, Université Félix Houphouët Boigny (Abidjan, Côte
d’Ivoire) ; TAL Sela, Docteur, Université de Tel Aviv (Israël) ; TOH Bi
Emmanuel, Professeur, UAO (Côte d’Ivoire).
Instructeurs du numéro : KOUASSI KONAN, Maître de conférences,
Géographie, Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d’Ivoire) / ASSUÉ Yao
Jean-Aimé, Maître de conférences, Géographie, Université Alassane Ouattara
(Bouaké, Côte d’Ivoire) / AGBRA Kouassi Marcellin, Maître de conférences,
Philosophie, Université Alassane Ouattara
(Bouaké, Côte d’Ivoire) /
BRINDOUMI Atta Jacob, Professeur, Histoire, Université Alassane Ouattara
(Bouaké, Côte d’Ivoire) / GOKRA Dja André, Maître de conférences,
Communication, Université Alassane Ouattara (Bouaké, Côte d’Ivoire)
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Promoteurs
Lilas est une revue annuelle pluridisciplinaire née de l’effort conjugué de trois entités.
Il s’agit de l’Observatoire National de la Vie et du Discours Politiques (ONVDP), du
Centre National de Recherches sur la Participation de la Poésie à la Contemporanéité
(CNRPC), et de l’Association Internationale des Chercheurs Francophones (AICF).
Symbolique
Le lilas symbolise la beauté juvénile et les premières émotions amoureuses, il est
parfait pour déclarer ses sentiments, dit-on. S’il est blanc c’est l’innocence, la pureté, la
jeunesse. S’il est mauve en revanche, c’est l’amour naissant, les premiers pas vers le
tortueux et languissant chemin de la passion. En contexte, il renvoie à la promesse
que représentent autant la passion des jeunes chercheurs qui l’animent, que le travail
laborieux que nécessite la production mellifère de cette plante.
Champs disciplinaires
Que ce soit sous la forme de monographies originales, d’actes de colloques ou de
textes d’auteurs divers recensés et coordonnés par des animateurs, le rendu de la revue
LilaS se veut compétitif sur le marché des revues scientifiques africaines et
internationales. Ainsi, cette revue pluridisciplinaire comporte plusieurs séries tenant
lieu de numéros thématiques et/ou spécialisés dont la série DIRE (Discours et
Représentations) contient des articles inédits qui sont des études de cas ou qui font le
point des théories liées aux analyses textuelles et discursives (Linguistique, stylistique,
sémiotique, rhétorique argumentative, pragmatique etc.). La série SIC (Science de
l'Information et de la Communication) questionne les pratiques des médias
informatisés et de l’Information communicationnelle en général comme enjeu de
redéfinition de l’humain et de ses perceptions. La série Cahiers de Poétologie est
spécifiquement adossée au Centre National de Recherche sur la Participation de la
Poésie à la Contemporanéité. Elle rend compte de l’actualité des études poétiques en
rapports avec les questions contemporaines. La série LittérART (Littératures, Arts &
transmédialité) édite des textes originaux dans le domaine de la littérature et des arts
dont le dialogue est un constituant fondamental de la richesse matérielle et non
matérielle des peuples. La série Sciences-So (Sciences Sociales) brasse des études et
travaux relevant du champ des sciences sociales au cœur des mutations constantes du
monde présent (sociologie, psychologie, économie, géographie, sciences politiques,
histoire, anthropologie, ethnologie, ethnographie, sciences juridiques, criminologie),
etc.
Évaluation en double aveugle
La revue recueille des articles inédits et rigoureux dans ces différentes séries qui lui
donnent l’avantage de conjuguer aussi bien les privilèges liés aux revues
pluridisciplinaires que ceux des revues spécialisées. L’encadrement rédactionnel, pris
en charge par au moins deux évaluateurs aveugles, assure une objectivité sans conteste
aux numéros de chaque série.
CONSIGNES ÉDITORIALES
La revue LILAS se conforme aux normes éditoriales d’une revue de lettres ou
sciences humaines adoptées par le CTS/LSH, le 17 juillet 2016 à Bamako, lors
de la 38ème session des CCI : « Aucune revue (de l’espace CAMES NDLR)
ne peut publier un article dont la rédaction n’est pas conforme aux normes
éditoriales (NORCAMES/LSH). Les normes typographiques, quant à elles,
sont fixées par chaque revue.»
1. Critères généraux de conformité
• Le texte doit être transmis au format document doc, docx ou rtf ;
• Il devra comprendre un maximum de 60.000 signes (espaces compris),
interligne 1.15, Garamond 11 pts; Le texte doit être justifié ;
• Hormis le corpus analysé, aucune citation ne devra excéder sept lignes de
manière continue ;
• L’auteur devra faire figurer la numérotation des pages ;
• Les figures, les images et les tableaux doivent être intégrés dans le fil du
texte et centrés. Ils doivent être légendés en Garamond 10 pts.
2. Normes éditoriales d’une revue de lettres ou sciences humaines
dans l’espace CAMES
2.1. Aucune revue ne peut publier un article dont la rédaction n’est pas
conforme aux normes éditoriales (NORCAMES). Les normes
typographiques, quant à elles, sont fixées par chaque revue.
2.2. La structure d’un article, doit être conforme aux règles de rédaction
scientifique, selon que l’article est une contribution théorique ou résulte d’une
recherche de terrain.
2.3. La structure d’un article scientifique en lettres et sciences humaines se
présente comme suit :
- Pour un article qui est une contribution théorique et fondamentale : Titre,
Prénom et Nom de l’auteur, Institution d’attache, adresse électronique,
Résumé en Français, Mots clés, Abstract, Key words, Introduction
(justification du thème, problématique, hypothèses/objectifs scientifiques,
approche), Développement articulé, Conclusion, Bibliographie.
- Pour un article qui résulte d’une recherche de terrain : Titre, Prénom et Nom
de l’auteur, Institution d’attache, adresse électronique, Résumé en Français,
Mots clés, Abstract, Key words, Introduction, Méthodologie, Résultats et
Discussion, Conclusion, Bibliographie.
- Les articulations d’un article, à l’exception de l’introduction, de la conclusion,
de la bibliographie, doivent être titrées, et numérotées par des chiffres
(exemples : 1.; 1.1.; 1.2; 2.; 2.2. ; 2.2.1 ; 2.2.2. ; 3. ; etc.).
2.4. Les passages cités sont présentés en romain et entre guillemets. Lorsque
la phrase citant et la citation dépassent trois lignes, il faut aller à la ligne, pour
présenter la citation (interligne 1) en romain et en retrait, en diminuant la taille
de police d’un point.
2.5. Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, de la
façon suivante : - (Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms de l’auteur. Nom de
l’Auteur, année de publication, pages citées) ; - Initiale (s) du Prénom ou des
Prénoms de l’auteur. Nom de l’Auteur (année de publication, pages citées).
Exemples :
- En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’élargir
l’histoire des mathématiques de telle sorte qu’elle acquière une perspective
multiculturelle et globale (…), d’accroitre le domaine des mathématiques :
alors qu’elle s’est pour l’essentiel occupé du groupe professionnel occidental
que l’on appelle les mathématiciens(…)».
- Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui
dans son déploiement effectif, atteste qu’elle peut porter le développement et
l’histoire, S. B. Diagne (1991, p. 2) écrit :
Qu’on ne s’y trompe pas : de toute manière, les populations ont toujours su
opposer à la philosophie de l’encadrement et à son volontarisme leurs
propres stratégies de contournements. Celles là, par exemple, sont lisibles
dans le dynamisme, ou à tout le moins, dans la créativité dont sait preuve ce
que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à qui il faudra donner
l’appellation positive d’économie populaire.
- Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans ce
choc déstabilisateur, le processus du sous-développement. Ainsi qu’il le dit :
le processus du sous-développement résultant de ce choc est vécu
concrètement par les populations concernées comme une crise globale : crise
socio-économique (exploitation brutale, chômage permanent, exode accéléré
et douloureux), mais aussi crise socio-culturelle et de civilisation traduisant
une impréparation sociohistorique et une inadaptation des cultures et des
comportements humains aux formes de vie imposées par les technologies
étrangères. (S. Diakité, 1985, p. 105).
2.6. Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes
explicatives sont numérotées en série continue et présentées en bas de page.
2.7. Les divers éléments d’une référence bibliographique sont présentés
comme suit : NOM et Prénom (s) de l’auteur, Année de publication, Zone
titre, Lieu de publication, Zone Editeur, pages (p.) occupées par l’article dans
la revue ou l’ouvrage collectif. Dans la zone titre, le titre d’un article est
présenté en romain et entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire ou
d’une thèse, d’un rapport, d’une revue ou d’un journal est présenté en italique.
Dans la zone Editeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le
Nom et le numéro/volume de la revue (pour un article). Au cas où un
ouvrage est une traduction et/ou une réédition, il faut préciser après le titre le
nom du traducteur et/ou l’édition (ex : 2nde éd.).
2.8. Ne sont présentées dans les références bibliographiques que les références
des documents cités. Les références bibliographiques sont présentées par
ordre alphabétique des noms d’auteur.
Par exemple :
Références bibliographiques
AMIN Samir, 1996, Les Défis de la mondialisation, Paris, L’Harmattan.
AUDARD Cathérine, 2009, Qu’est ce que le libéralisme ? Ethique, politique, société,
Paris, Gallimard. BERGER Gaston, 1967, L’Homme moderne et son éducation,
Paris, PUF.
DIAGNE Souleymane Bachir, 2003, « Islam et philosophie. Leçons d’une
rencontre », Diogène, 202, p. 145-151.
DIAKITE Sidiki, 1985, Violence technologique et développement. La question africaine
du développement, Paris, L’Harmattan.
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SOMMAIRE
Série Sciences Sociales
SOMMAIREiales
COMMUNICATION &
SCIENCES SOCIALES
9
1O
-
COMMUNICATION ET PHILOSOPHIE
11
QUESTIONS DE GÉOGRAPHIE
75
-
APPROCHES HISTORIOLOGIQUES
122
-
SCIENCES DE L’ÉDUCATION ET GESTION RH
169
-
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Numéro 3 – décembre 2021
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GÉOGRAPHIE
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LES ACTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE TIASSALÉ
(CÔTE D’IVOIRE) FACE À LA PANDEMIE DU COVID-19
Dr. AYEMOU Anvo Pierre
Géographe-Environnementaliste
pierreayemou@gmail.com
Résumé
Cette étude pose la problématique de l’insuffisance des actions du conseil municipal
de Tiassalé face à la pandémie du COVID-19. La lutte contre la COVID-19 est un
phénomène mondial. C’est pourquoi dès l’apparition de la maladie en Côte d’Ivoire
depuis Mars 2019, la Côte d’Ivoire s’est engagée véritablement dans la lutte contre
cette pandémie afin de sauvegarder la prospérité économique. Dans ce contexte, les
entités décentralisées se sont engagées dans cette lutte. Ainsi, le conseil municipal de
Tiassalé n’est pas resté en marge. En vue de lutter contre la crise économique liée à la
crise sanitaire, les autorités municipales ont mené plusieurs actions dans la commune
de Tiassalé. Suite à ces constats, notre étude vise à appréhender les actions du conseil
municipal de Tiassalé dans la lutte contre la COVID-19. Pour aboutir aux résultats, la
méthodologie s’est appuyée sur la recherche documentaire, les guides d’entretien
auprès des autorités municipales et des agents de santé de la ville de Tiassalé et un
questionnaire adressé aux ménages de la commune de Tiassalé. Les résultats de cette
recherche mettent en exergue les actions menées par le conseil municipal de Tiassalé
face à la pandémie de la COVID-19 notamment la sensibilisation sur les mesures
barrières, le soutien aux ménages vulnérables et le maintien des activités de
développement.
Mots-clés : Action, conseil municipal, covid-19, Côte d’Ivoire, Tiassalé
Abstract
This study raises the issue of the inadequacy of the actions of the Tiassalé municipal
council in the face of the COVID-19 pandemic. The fight against COVID-19 is a
global phenomenon. This is why from the onset of the disease in Côte d'Ivoire since
March 2019, the country is truly committed to the fight against this pandemic in order
to safeguard economic prosperity. In this context, the decentralized entities are
engaged in this fight. Thus, the municipal council of Tiassalé did not remain on the
sidelines. In order to fight against the economic crisis linked to the health crisis, the
municipal authorities have carried out several actions in the municipality of Tiassalé.
Following these findings, our study aims to understand the actions of the municipal
council of Tiassalé in the fight against COVID-19. To achieve the results, the
methodology was based on documentary research, interview guides for municipal
authorities and health workers in the city of Tiassalé and a questionnaire sent to
households in the municipality of Tiassalé. The results of this research highlight the
actions launched by the municipal council of Tiassalé in the face of the COVID-19
pandemic, in particular on barrier measures, support for vulnerable households and
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the maintenance of development activities.
Keywords: Action, municipal council, covid-19, Ivory Coast, Tiassalé
Introduction
La situation de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 suscite
aujourd’hui une source de préoccupation majeure pour les dirigeants en raison
notamment, de sa perturbation sévère sur les activités économiques et le
développement. « Depuis que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a
déclaré COVID-19 comme étant une pandémie mondiale et que les
gouvernements ont travaillé sans relâche pour mettre en place des
interventions économiques et sociales, une nouvelle normalité a émergé »
(Union Africaine, 2020, P.1).En effet, depuis le 11 mars 2020 les États
membres de l’Union Africaine (UA) ont pris des mesures pour enrayer et
maîtriser la propagation du virus en Afrique, notamment la fermeture des
écoles, les universités, les établissements de formation ainsi que les lieux
publics et les marchés. Ainsi, selon l’Union Africaine (2020, P.3), « des
campagnes de sensibilisation ont été organisées sur les mesures barrières face
au COVID-19, ce qui réoriente les politiques de développement de ces
Etats ». L’OMS (2021, P.5) estime que :
La COVID-19 a profondément perturbé les services de santé essentiels dans
de nombreux pays et risque de remettre en cause les progrès récents en
matière de santé et de développement, ce dont souffriront de manière
disproportionnée les populations déjà vulnérables, et en grande majorité les
femmes. La perturbation des services de santé devrait entraîner de 254 000 à
1 157 000 décès supplémentaires d’enfants de moins de cinq ans et de 12 000
à 57 000 décès supplémentaires de mères dans 118 pays à revenu faible ou
intermédiaire. Il ressort d’une enquête qualitative menée dans 106 pays que
85 % des programmes de lutte contre le VIH, 78 % des programmes de lutte
contre la tuberculose et 73 % des programmes de lutte contre le paludisme
ont signalé que la pandémie de COVID-19 avait perturbé la prestation des
services.
« Cette crise sanitaire ne cesse de nous rappeler combien notre monde est (ré)
devenu inégalitaire » (B. B. Fanny et L. Anne, 2020, p.1). Ainsi, les conditions
de travail, de vie, d’accès à l’éducation, aux soins, de nombreuses dimensions
de la vie sociale sont aujourd’hui bouleversées par la pandémie, et les
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inégalités se trouvent soudainement diffractées par elle. Pour se protéger et
protéger ses proches, surtout pour endiguer collectivement la circulation du
virus, un nouvel impératif moral apparaît et se diffuse : « rester chez soi »,
meilleur moyen pour « sauver des vies » (C. Noûs, 2020, p.2).Par ailleurs, les
questions restent nombreuses quant au mode de transmission de la Covid-19
en Afrique. Beaucoup craignent que, du fait de de la pauvreté, de la fragilité
des systèmes de santé et d’une dynamique démographique non maitrisée, le
virus ne s’y développe avec des effets particulièrement dévastateurs (Centre
d’Étude Stratégique de l’Afrique, 2020, p.1). Plusieurs stratégies de riposte ont
été mises en place pour faire face à cette pandémie notamment le soutien aux
ménages vulnérable, la distribution de masque et la sensibilisation sur les
mesures barrières et sur le vaccin. Au vu de l’ampleur mondiale de la
pandémie de COVID-19 et de ses répercussions, les gouvernements et
partenaires au développement devront apporter une réponse coordonnée,
ciblée et rapide pour être efficaces dans l’atténuation de ses impacts(Banque
Africaine, 2020, P. 10).
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays de l’Afrique, ne reste pas
en marge de cette situation. Depuis le 11 Mars 2020, date d’apparition de la
COVID-19, l’Etat s’est engagé dans la lutte contre cette pandémie afin de
briser la chaine de contamination et protéger son économie. Par conséquent, il
doit réagir au coronavirus par des stratégies diversifiées. À cet effet, le Conseil
National de Sécurité (CNS) et les autorités sanitaires ont édicté des mesures
barrières comme la limitation des regroupements populaires, le port
obligatoire de masques et la distanciation physique. En plus de cela, selon le
Ministère de l’Economie et de Finances (2020), « un plan de soutien
économique, social et humanitaire de 1700 milliards de francs CFA soit 5% du
PIB visant à maintenir les activités économiques a été mise en place ». Dans ce
contexte, il incite également les entités décentralisées à la lutte contre la
propagation du virus au niveau local.
Le conseil municipal de Tiassalé n’est donc pas resté en marche de
cette lutte. Des stratégies de riposte locale ont été mises en place par le conseil
municipal de Tiassalé. Le constat est que les actions du conseil municipal de
Tiassalé n’ont pas été suffisantes face au COVID-19. Le problème que pose
ce sujet est donc l’insuffisance des actions du conseil municipal de Tiassalé
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face à la pandémie du COVID-19. Dès lors, quelles sont les actions menées
par le conseil municipal de Tiassalé face à la pandémie du COVID-19 ? Cette
étude vise donc à analyser les actions du conseil municipal de Tiassalé face à la
pandémie du COVID-19. Alors, il convient d’apprécier les stratégies de
sensibilisation mises en place et le soutien apporter aux ménages de la
commune de Tiassalé.
1. Méthodes et matériels
La commune de Tiassalé comprend la ville de Tiassalé qui est située au Sud de
la Côte d’Ivoire (en zone forestière) avec douze (12) quartiers. Elle compte
également six (06) villages. La commune de Tiassalé est située entre 5°51’0’’ et
5°55’30’’de latitude Nord et 4°52’30’’et 4°80’0’’ de longitude Ouest. Cette
commune appartient à la région de l’Agneby-Tiassa. Elle est située à 106 Km
d’Abidjan, la capitale économique. La carte n°1 suivante présente la commune
de Tiassalé en Côte d’Ivoire.
Carte n°1 : Localisation de la commune de Tiassalé
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La collecte des données s’est faite à travers des fouilles documentaires
et des enquêtes de terrains. En effet, plusieurs ouvrages généraux et
spécifiques ont été consultés afin d’avoir des données nécessaires à la
rédaction de cet article. Il s’agit des articles portant sur les pandémies telles
que la COVID-19 et une immersion sur internet. En vue de compléter et
d’actualiser les données collectées, des enquêtes de terrain ont été effectuées
en s’appuyant sur des techniques comme l’observation directe, les entretiens et
les enquêtes par questionnaire auprès des chefs de ménages. En effet,
l’observation directe a permis d’observer les dispositifs mis en place par les
ménages afin de réduite le risque de contamination de la Covid-19, mais aussi
d’apprécier le niveau d’application et de respect des mesures barrières sur la
Covid-19. Quant aux entretiens, ils ont permis d’avoir des informations
relatives aux cas suspect de Covid-19 auprès des responsables de la Direction
de l’hôpital général de Tiassalé. Auprès de la commune de Tiassalé pour
apprécier les stratégies mises par celle-ci face à cette pandémie. Durant un
mois (Juillet 2021) dans le strict respect des mesures barrières (application de
gel hydro-alcoolique, port de masque et distanciation sociale d’au moins 1m),
un questionnaire a été administré aux chefs de ménages des quartiers et
villages investigués afin de s’imprégner des dispositifs mis en place pour
limiter la propagation de la Covid-19 et apprécier les actions menées par la
mairie auprès de ceux-ci.
Pour le choix des quartiers et villages investigués, la méthode à choix
raisonné basée sur des critères à la fois qualitatifs et quantitatifs (nombre de
ménages, couronne géographique, la taille de la population, caractéristiques
sociodémographiques, etc.) a permis de sélectionner trois (03) villages et
quatre (04) quartiers de la commune de Tiassalé. Il s’agit des villages de
Niamoué, Tollakro, Taboitien et des quartiers Belleville, Tiassalékro,
Dafindougou et François Kadjo. Par la suite, la méthode de proportionnalité a
été utilisée pour servir de base scientifique à l’élaboration de l’échantillonnage.
Au total, 281 chefs de ménages ont été enquêtés et répartis dans les sept
localités sélectionnées sur la base de la formule ci-après. En utilisant les
données du RGPH 2014, fournies par l’Institut Nationale de la Statistique
(INS), la taille de l’échantillon est définie à l’aide de la formule statistique
suivante :
Z2 (PQ) N
n=
[e2 (N-1) + Z2 (PQ)]
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Source : H. Gumuchian, C. Marois et V. Fevre, 2000
Avec : n : taille de l’échantillon ; N : Taille de la population mère des quartiers
choisis ; Z : Coefficient de marge (déterminé à partir du seuil de confiance
avec pour valeur 1,96) ; e : marge d’erreur dont la valeur est 0,05 ; P :
Proportion de ménages supposés avoir les caractères recherchés. Cette
proportion est 0,5, soit 50% ; Q=1-P ; ce qui donne la valeur de 0,5.
En appliquant la formule par quota, nous trouvons un échantillon de
311 ménages à enquêter, mais à travers un choix raisonné, nous avons décidé
d’enquêter 281 ménages.
Une fois la taille de l’échantillon trouvé, nous allons calculer la proportion
(P)de ménages à enquêter à travers la formule suivante :
Nombre de ménages à enquêter
P=
Nombre total de ménages
P=
281
Soit P= 0,172
1630
La formule de répartition de la taille de l’échantillon est la suivante :
Proportion (P) xNombre de ménages à enquêter. Exemple pour le quartier de
Tiassalékro : 378 x 0,172 = 65 donc nous avons enquêté 65 ménages dans ce
quartier. Le tableau n°1 présente la répartition des chefs de ménages selon les
quartiers et villages sélectionnés.
Localités
Tiassalékro
Belleville
François Kadjo
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Nombre de ménages
Espace urbain
378
261
145
Taille de l’échantillon
65
45
25
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Numéro 3 – décembre 2021
Dafindougou
Taboitien
Niamoué
Tollakro
Total
561
Espace rural
72
152
61
1 630
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97
12
26
11
281
Tableau n°1 : La répartition des chefs de ménages selon les quartiers et
villages sélectionnés
Source : INS, 2014
Le dépouillement du questionnaire est fait à partir du logiciel SPSS.
Pour le traitement statistique des données, les logiciels Excel et SPSS sont
utilisés. Les prises de vue sont effectuées à partir d’un appareil photo et le
logiciel ARGIS 10.5 a permis la réalisation les cartes. Les résultats obtenus ont
fait l’objet d’analyses et de discussion.
2. Résultats
Après investigation et analyses des données, il ressort que plusieurs
actions de sensibilisation et de soutien ont été menées par le conseil municipal
de Tiassalé. Ces actions restent donc insuffisantes à l’aube des réalités
observées dans la commune.
2.1. La sensibilisation des populations sur les mesures barrières,
meilleur moyen pour le conseil municipal de Tiassalé de faire à la
Covid-19
La sensibilisation sur les mesures barrières est une arme forte pour
lutter contre la pandémie et briser la chaine de contamination de la Covid-19.
Ainsi, plusieurs stratégies de sensibilisation ont été mise en place par le conseil
municipal de Tiassalé pour faire face au Covid-19.
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2.1.1. L’installation d’une affiche à l’entrée de la ville de Tiassalé, une
stratégie de sensibilisation de masse
L’année 2020 fut une année toute particulière dont on retiendra
principalement qu’une pandémie a bouleversé notre quotidien, engendré plus
de deux millions de pertes en vies humaines, entraîné des millions de pertes
d’emplois et des faillites d’entreprises. La maladie à coronavirus, plus
communément appelée COVID-19, a ramené au fondamental, celui de la
fragilité de la vie humaine et de la vulnérabilité de notre modèle économique
actuel. Ainsi, plus de 90 % des pays dans le monde ont subi une contraction
de leur PIB par habitant en 2020. En Afrique subsaharienne, l’impact
économique de la pandémie a été sévère, même si le virus ne s’est pas propagé
autant que prévu initialement. L’incertitude persiste, car la crise sanitaire n’est
pas terminée.
La région ne peut donc pas baisser la garde. De très nombreuses
ressources doivent être encore distribuées pour renforcer les systèmes de
santé africains et protéger efficacement le personnel médical tout en
garantissant des soins de santé rapides et abordables aux citoyens. En plus de
cela, la sensibilisation sur les mesures barrières reste une arme fore pour
atténuer et freiner les chaines de contaminations. Le conseil municipal de
Tiassalé ne voulant pas rester en marge s’engage dans la sensibilisation comme
stratégie de lutte contre cette pandémie au niveau locale de Tiassalé. Avec
pour slogan « évitons la mort », le conseil municipal de Tiassalé confectionne
une affiche de sensibilisation installée à l’entrée de la ville de Tiassalé venant
d’Abidjan. Cette affiche montre les comportements à tenir pour briser la
chaine de contamination. La photo n°1 suivante illustre mieux nos propos.
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Photo n°1 : Affiche de sensibilisation sur la Covid-19
Prise de vue : Guy Matthieu, 2020
À travers cette photo n°1, l’on constate toutes les mesures barrières
(le lavage des mains, le port de masque, rester à un mètre de distance et rester
chez soi) pour faire face à la Covid-19. Le slogan « évitons la mort » est utilisé
par le conseil municipal pour attirer l’attention des populations sur les dangers
et les risques liés au non-respect des mesures de prévention contre la Covid19. Le constat est que les affiches de sensibilisation se sont limitées juste à
l’entrée de la ville, mais pas dans les lieux publics comme les marchés, églises
et mosquées. Ce qui pourrait limiter les effets de cette stratégie de lutte. A cet
effet, ces affiches devraient également être installées dans les quartiers de la
ville et même à l’échelle des villages. Ce qui pouvait permettre aux habitants
d’être au quotidien avec ses affiches.
2.1.2. Le lavage obligatoire des mains et le port de masque, une
stratégie visant à atténuer les risques de contamination
Comme l’indique l’OMS, et le Conseil National de Sécurité (CNT), le
lavage systématique des mains et le port de masque constitue une alternative
de lutter efficacement contre la pandémie de Covid-19, le conseil municipal de
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Tiassalé va donc s’engager à sensibiliser la population de la commune de
Tiassalé sur ces attitudes pour sauver des vies. Dons ce contexte, le conseil
municipal en collaboration avec l’ONG CREAT a initié la fabrication de
masque de protection contre le Covid-19. En effet, le siège de l’ONG qui a
pour but la promotion d’emploi notamment les jeunes s’est transformés en un
lieu de fabrication de masque de protection pour les distribuer aux ménages
vulnérables de la commune. Le maire a donc lancé un appel à tous les
couturiers de la commune de Tiassalé désireux d’apporter leur contribution de
rejoindre le siège de l’ONG à cette opération de confection de masque.
En plus, des campagnes de sensibilisation sur le port de masque et le
lavage des mains a été initié par le conseil municipal de Tiassalé. Cette
campagne consistait à sillonner les campements et les villages de la commune
de Tiassalé sur les effets d’utilisation de ces outils de protection. À cet effet,
les techniques de lavage des mains et de port de masque ont été enseignées
aux ménages et aux populations par le maire de Tiassalé et son équipe. Le
conseil municipal a également initié une stratégie d’installation de lavage de
main à l’entrée de chaque village de la commune. La planche photographique
n°1 suivante montre les actions du conseil municipal de Tiassalé dans le port
de masque et le lavage des mains dans la commune de Tiassalé.
Planche photographique n°1 : Actions du conseil municipal de Tiassalé dans le
port de masque et le lavage des mains dans la commune de Tiassalé
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Cette planche photographique n°1 montre plusieurs actions de
sensibilisation ont été menées par le conseil municipal de Tiassalé sur le port
obligatoire de masque et de lavage des mains. En effet, pendant les campagnes
de sensibilisation le maire et son équipe ont insisté sur les risques liés au nonrespect des mesures barrières face à la Covid-19. À cet, plus de 1500 masques
et 620 matériels de lavage des mains ont été distribué par le conseil municipal
dans tous les villages de commune. Vu le nombre important de ménages et le
surpeuplement de ceux-ci, toute la population (au sein des ménages) ne peut
pas bénéficier de ces dons. Ce qui mitige les actions du conseil municipal. Audelà, les sceaux qui devraient servir de lavage de mains sont utilisés pour
d’autres fins par les ménages. En effet, ceux-ci utilisent pour soit conserver de
l’eau potable à boire ou soit sert devient des seaux de poubelles aux seins de
ces ménages. En plus, les chefs de ménages ont été sensibilisé à faire respecter
ces mesures dans leurs ménages respectifs (photo 1c). La figure n°1 montre la
proportion des ménages bénéficiaires de masques et matériels de lavage des
mains selon nos enquêtes.
Figure n°1 : Proportion des ménages bénéficiaires de masques et matériels de
lavage des mains selon nos enquêtes
Source : nos enquêtes,2020
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À travers cette figure, nous voyons clairement que seulement 27%
des ménages enquêtés ont bénéficié de masques et matériels de lavage de
mains. Malgré, les efforts fournis par le conseil municipal à faire face au
Covid-19, ces actions de distribution de masque à l’échelle des ménages
demeurent insuffisantes dans la commune de Tiassalé. A cet effet, pour réussir
également cette mission, le maire de la commune a incité les leaders de jeunes
des quartiers et villages, les chefs de villages et les chefs communautaires à être
un maillon essentiel dans la diffusion et l’application de la sensibilisation des
populations sur la Covid-19. La planche photographique n°2 montre les
différentes rencontres.
Planche photographique n°2 : Rencontre avec les chefs de village,
communautaire et les leaders de jeunesse dans la salle de réunion de la
mairie de Tiassalé
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Cette planche photographique n°2 montre les différentes rencontres
avec les leaders de jeunesse et chefs communautaires pour la mise en pratique
des stratégies de lutte contre la Covid-19 dans la commune de Tiassalé. Lors
de ces rencontres, le conseil municipal sensibilise ceux-ci à faire respecter
scrupuleusement les mesures barrières telles que le port de masque et le lavage
des mains. Ces rencontres avaient pour but également de contrôler d’abord
l’accès aux populations au marché central de la commune de Tiassalé par la
détermination de trois (03) axes, avec deux (02) jours de marché et de courses
pour les populations de chaque zone. Ensuite, la détermination de point
d’entrée de la ville équipé de disposition de lavage de main placé sous la
surveillance de la police et ténu par des jeunes bénévole de l’ONG CREAT et
des jeunes bénévoles de la commune choisis dans les quartiers. L’ouverture du
marché uniquement au vendeur de denrées alimentaires entre 6h et 15h du
Lundi au Dimanche sauf le Jeudi ou le marché reste fermer. Et enfin,
l’interdiction du transport entre Tiassalé et les communes voisines et les villes
de l’intérieur touchées par la maladie. « Nous nous préparons à toutes éventualités et
nous savons que le plus dur est devant nous. Mais ensemble, nous allons y faire face. Nous
adopterons les mesures à l’évolution de la situation et nous ne reculerons pas devant les
mesures à prendre pour protéger la vie de la population, y compris en allant au confinement
total s’il le faut. Toutes les mesures qui peuvent sauver des vies seront prises sans aucune
faiblesse. L’Etat central fait sa part, mais nous savons qu’aucun Etat n’a été suffisamment
préparé à cette situation. Chacun de nous, élus locaux, citoyens ordinaires, doit jouer sa
partition. Les mairies n’ont pas de ligne dans leur budget pour faire face financièrement à la
menace, mais en faisant preuve de leadership, d’imagination et en appliquant rigoureusement
les mesurés annoncées par le gouvernement, nous arriveront à suivre l’ensemble. Toute
l’équipe municipal est mobilisée et reste à vos côtés, à votre disposition tous les jours. Nous
devrons être unis, solidaire, déterminés pour affronter ce mal qui menace notre existence
commune » a-t-il déclaré le maire de la commune de Tiassalé. Il est important de
préciser que ces actions n’ont pas été suivies dans le temps et dans l’espace. Ce
qui a emmené les populations à ne pas respecter ces mesures mises en place
par le conseil municipal de Tiassalé.
2.1.3. Les médias, une stratégie de renforcement de la sensibilisation
par le conseil municipal de Tiassalé
Les médias constituent un moyen essentiel et incontournable dans la
diffusion d’informations et de sensibilisations de nos jours. Conscient de cela,
le conseil municipal de la commune de Tiassalé s’est doté d’un système
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numérique à travers un service de communication pour la diffusion
d’informations et de sensibilisation sur la Covid-19. Les moyens de
communication sont les réseaux sociaux notamment Facebook et la radio
locale de la commune de Tiassalé (90.3 FM). La planche photographique n°3
illustre nos propos.
En plus des sensibilisations physiques faites par le conseil municipal
de Tiassalé, le média est une seconde alternative pour faire face à la crise
sanitaire lié au Coronavirus à travers la sensibilisation sur les mesures prises.
Cette stratégie de diffusion d’information n’a pas eu véritablement d’effet sur
les ménages de la commune. Les figures n°2 et 3 illustre nos propos.
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Ces figures 1 et 2 montres les proportions des ménages
sensibilisés ou non par les médias dans le processus de sensibilisation des
ménages face à la Covid-19. Ces proportions sont inégalement réparties en
tenant compte de milieu de vie (milieu urbain et rural). À travers la figure n°1,
nous constatons que les médias ont joués un rôle important dans la
sensibilisation des ménages urbains sur le comportement à tenir face à la
Covid-19. Ainsi, les ménages urbains sensibilisés représentent 79% contre
21% de ménages qui n’ont pas été impacté par les médias. Cette forte
proportion s’explique par le fait que les chefs de ménages urbains s’intéressent
de plus en plus aux réseaux sociaux dans leur habitude quotidienne pour
s’informer. La proportion des ménages urbains sensibilisés par les réseaux
sociaux (Facebook) est plus élevée (82%) contre (18%) par la radio locale. Ce
qui voulait donc dire que la radio locale est faiblement écoutée. Cette situation
n’étonne pas. À la question de savoir, disposez-vous d’un poste radio ? Plus
de 92% des chefs de ménages répondent non. Même s’ils disposent, ils
préfèrent écouter les chaines internationales que locales. Car, pour eux, cette
radio ne donne pas d’information voulue.
Quant aux ménages ruraux, les médias n’ont pratiquement pas
eu d’effets. En effet, seulement 7% des ménages ont touchés par cette
sensibilisation. Tandis que près 93% n’ont pas été impacté. Cette situation
s’explique toujours par le fait que les populations rurales écoutent très
faiblement la radio locale pour s’informer. S’inscrivant dans la même logique
que les ménages urbains, les chefs de ménages ruraux préfèrent s’informer à
travers les chaines internationales s’ils doivent écouter la radio. Mais ici, il faut
noter que la plupart des chefs de ménages interroger sont analphabètes (78%)
en milieu rural, ce qui constitue un obstacle pour eux d’utiliser les médias
comme source d’information et de sensibilisation. D’ailleurs, même s’ils
doivent se connecter à un compte Facebook, il faudrait avoir une bonne
connexion internet lié au réseau téléphonique. Ce qui n’est pas le cas pour les
villages de Mafia et Taboitien où souvent avoir le réseau téléphonique pour
effectuer un simple appel téléphonique est un véritable problème. Les 7% des
chefs de ménages qui sont sensibilisés par les médias surtout Facebook sont
ceux du village Niamoué situé à 1Km de la ville de Tiassalé. Dans ce village,
les populations adoptent les comportements urbains tels que l’utilisation
fréquente des médias pour s’informer. Mais, il faut noter que la radio est plus
écoutée en milieu rural qu’urbain. Il ressort selon nos investigations que 32%
des chefs de ménage de la commune de Tiassalé ont été sensibilisé. Cette
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réalité diffère d’un quartier à un autre et d’un village à un autre. La planche
cartographique n°1 montre la répartition du niveau de sensibilisation des
ménages par les médias dans la commune de Tiassalé.
Cette planche cartographique n°1 montre une inégale répartition des
ménages sensibilisés ou non par les ménages enquêtés dans la commune de
Tiassalé. À travers la carte n°1a, le constat est que les ménages de Belleville et
François Kadjo ont été fortement touché par les médias avec respectivement
82% et 78%. Cette situation s’explique par le fait que ces quartiers sont des
quartiers moyens standings, alors le niveau d’instruction de ces chefs de
ménage est élevé ce qui leur permet d’utiliser aisément Facebook ou écouter la
radio locale pour s’informer. Le quartier Tiassalékro est un quartier évolutif.
Ce quartier constitue le premier maillon de l’étalement urbain (premier
quartier de la ville de Tiassalé). Ici, la plupart (79%) des chefs de ménages
interrogés sont des personnes âgées de plus de 65 ans ou sont à la retraite. Ils
ne s’intéressent donc pas aux réseaux sociaux. Ce qui justifie la faible
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proportion (21%) des ménages sensibilisés par les médias. Contrairement au
quartier Dafindougou qui est également un quartier évolutif, où les chefs de
ménages sont essentiellement (82%) agricole, le comportement de ces citadins
ne diffère donc pas des villageois. Les activités agricoles ne leur permettent
pas d’avoir même le temps de se connecter au réseau Facebook ou même
d’écoute la radio. Ce qui explique la faible proportion (28%) des ménages
sensibilisés par les médias.
Il convient de noter que si la radio a joué un rôle important dans la
sensibilisation sur les mesures barrières de la Covid-19, ce n’est pas le cas pour
la radio locale de Tiassalé. En effet, selon nos enquêtés, cette radio locale
manque de professionnalisme et ne donne pas d’informations en temps réel.
Ces raisons ont poussé certainement le conseil municipal a axé la
sensibilisation physique dans les villages et utilisé les médias comme une arme
de sensibilisation en milieu urbain.
2.2. Le conseil municipal de Tiassalé, un apport considérable en don de
vivre aux ménages de la commune
Le conseil municipal en plus de la sensibilisation des ménages et des
populations sur les mesures barrières a apporté des dons de vivres dans les
villages et campements visités. Ces dons étaient constitués de riz et d’huile.
Ces dons pour le maire et son équipe étaient pour eux une façon de venir en
aide les ménages vulnérables de la commune. La planche photographique n°4
montre la remise de dons en vivres aux chefs de ménage.
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Cette planche photographique n°4 montre que d’importants dons en
vivre ont été fait par le maire et son équipe. En effet, ces dons faits sont
réceptionnés par la chefferie du village qui se charge du partage à l’échelle des
quartiers. Comme le montre la photo n°4a, on voit clairement six sacs de riz
de 25 kg alors lorsqu’on calcul, cela donne au total 150 kg de riz pour ce
village de 61 ménages. Lorsqu’on divise 150 kg par 61 ménages, on a 2,45 kg.
Ce qui veut dire que chaque ménage doit obtenir 2,5kg de riz. Le partage de
ces dons constitue donc un véritable problème. Ce qui emmène certains
ménages à ne pas s’intéresser par ces dons. Car, selon nos enquêtés les
partages se fait très souvent entre la chefferie et ses notables et exclu très
souvent les ménages cibles qu’est les ménages vulnérables. Le don et fait
certes, mais qu’en est-il du partage ? Vu ses réalités, non dirons que les actions
du conseil municipal des Tiassalé ont été insuffisantes. Quant aux ménages
urbains, tenant comptes de nos investigations, aucun ménage n’a obtenu de
don en vivre. En effet, la stratégie mise en place par le conseil municipal de
Tiassalé en termes de don de vivre était axée sur les tenanciers de maquis, bars
et restaurants de la ville à cause de l’arrêt brutal de leur activité. Au total, près
de 5 à 7 tonnes de vivres ont été octroyé par le conseil municipal aux ménages
de la commune. Selon nos investigations, 17% des ménages ont bénéficiés de
dons de vivre dans la commune de Tiassalé (figure n°4).
Cette figure n°4 montre que très peu (17%) de ménages de la
commune ont reçu des dons de vivres faits par le conseil municipal de
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Tiassalé. La réussite de tous projets part d’une étude préalable. Les dons sont
faits, mais à qui ? Cette question devrait permettre au conseil municipal de
réussir cette mission à travers une étude préalable des bénéficiaires ciblés (les
ménages vulnérables). Ce qui devrait permettre au conseil municipal
d’atteindre directement les ménages en situation de vulnérabilité. Le constat
est que certains ménages non vulnérables bénéficient de ces dons tandis que
les vrais bénéficiaires sont restés inaperçus. En plus de cela, les dons sont faits
aux tenanciers de restaurant, bars et lieux de spectacles certes, qu’en est-il de
leur vulnérabilité ? Encore, les ménages urbains sont restés en marge de ces
dons. Ce qui justifie la faible proportion des ménages bénéficiaires.
3. Discussion
Notre analyse s’articulera autour de la question suivante : quelles sont
les actions menées par le conseil municipal de Tiassalé face à la pandémie du
COVID-19 ? L’étude a montré que le conseil municipal de Tiassalé n’est pas
resté en marge de la lutte contre la Covid-19 dans la commune. Ces actions se
traduisent se traduisent, d’une part par les campagnes de sensibilisation sur les
mesures barrières et, d’autre part par des dons en vivre faits par le conseil
municipal de Tiassalé. Pour cela, plusieurs canaux et sources de diffusion
d’information ont été utilisé par le conseil municipal de Tiassalé pour faire
face à cette pandémie qui endeuille le monde. Ce résultat est similaire à une
étude menée par les nations unies au Mali qui stipule que « dans la mesure du
possible, toutes les sources d'informations ont été référencées à l'aide de liens
internet pour faciliter l'accès des lecteurs aux sources d’informations utilisées
pour l’analyse » (Nations Unies, 2020, P.4).
Selon cette institution, des observations indépendantes faites sur le
terrain par les Nations Unies ont aussi été utilisées. Afin d'évaluer la
perception des jeunes sur le COVID-19 et son impact, une enquête à laquelle
7 500 jeunes ont répondu a été réalisée à l'aide de la plateforme U-Report.
Ainsi, selon le Chambre Consulaire Régionale- UEMOA (CCR-UEMOA,
2020 P. 1), « le 26 mars 2020, le président de ladite institution a invité, par
courriel, l’Administration de ces membres à prendre les dispositions urgentes
et idoines pour effectuer un sondage des effets avérés et latents de la Covid-19
sur le secteur privé de l’UEMOA ». De ce fait, il souligne le fait que depuis le
début de la pandémie du Coronavirus, des décisions étaient prises sur les plans
national, régional et international pour contrer la propagation de la maladie, il
était d’une certitude que les effets induits desdites décisions tout comme, les
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incertitudes sur l’issue de la crise avaient un impact certain sur le secteur privé
de l’union.
Le monde entier fait face, depuis la fin d’année 2019, à une grave
crise sanitaire marquée par la propagation rapide de la pandémie du Covid-19.
Cette pandémie qui affecte l’économie mondiale, affecte aussi celle des pays
Africains notamment la Côte d’Ivoire avec des conséquences sur les activités
du secteur privé. En effet, « suite aux premiers cas déclarés dans l’Union et
aux mesures barrières et de distanciation sociale prises par les Gouvernements
des Etats de l’Union, la seule alternative était de sensibiliser les populations
surs ces mesures barrières pour freiner les effets de cette pandémie » (CCRUEMOA, 2020, P. 42). Ayant compris cela, le conseil municipal de Tiassalé ne
voulant pas rester en marge de la lutte contre la Covid-19 s’est engagé dans la
sensibilisation pour faire respecter les mesures barrières à la population locale
de la commune de Tiassalé. « D’un coût global estimé à 5 284,93 milliards de
FCFA », l’UEMOA a apporté une aide aux ménages et aux entreprises (Fonds
de solidarités/Soutien, paiements de factures d’électricité, eau, loyers, etc.).
Pour cette institution, c’est une mesure d’accompagnement aux campagnes de
sensibilisation pour soulager la trésorerie des entreprises et préserver l’emploi
et l’outil de travail notamment la capacité de production (CCR-UEMOA, P.
15). Selon la Banque mondiale (2020, P. 13), « dans tous les secteurs et quels
que soient les revenus, 71 % des ménages ont déclaré avoir subi une baisse de
revenus en Côte d’Ivoire ».
Ainsi, seuls les employés du secteur public ont été moins touchés. Les
travailleurs des secteurs des services de vente au détail, de l’hôtellerie et des
transports ont déclaré plus fréquemment que leurs revenus ou leur salaire
avaient baissé, et dans des proportions importantes, qu’ils soient des
travailleurs indépendants ou des salariés. Cependant, La plupart des ménages
sont très préoccupés par la question de savoir comment faire face à leurs
dépenses courantes de base. Ce qui est en adéquation avec les résultats de
cette étude qui stipule que le conseil municipal de Tiassalé a apporté de l’aide à
travers des dons de vivre aux tenanciers de lieu de spectacles, de maquis, bars
etc. de la ville de Tiassalé. Selon cette même source, « l’Etat ivoirien a décaissé
rapidement un fonds spécial de solidarité COVID-19 pour atténuer la détresse
des ménages pauvres et empêcher une augmentation subite de la pauvreté ».
Allant dans le même sens, les Nations Unies (2020, P.4) « beaucoup
d’Africains risquent de souffrir d’insécurité alimentaire du fait de la crise ».
Alors les dons de vivres permettent de faire face à la fin.
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Conclusion
Plusieurs actions ont été menées par le conseil municipal de Tiassalé
pour faire face à la pandémie du Covid-19 dans la commune de Tiassalé.
Ainsi, ces actions tournent autour de la sensibilisation sur les mesures
barrières afin de briser la chaine de contamination de cette pandémie et les
dons de vivres aux ménages. Grâce aux actions, 79% des chefs de ménages
enquêtés dans la ville de Tiassalé ont été impactés par la sensibilisation contre
7% de chef de ménages en milieu rural. A cet effet, 32% des chefs de ménages
dans la commune de Tiassalé investigués ont sensibilisé au respect des
mesures barrières sur la Covid-19. Ainsi, 17% de ces chefs de ménages ont
bénéficié des dons en vivre pour faire face à la fin. Ces actions donc ont été
jugé insuffisantes car, elles n’ont véritablement pas eu d’effet sur les
populations de la commune de Tiassalé. Il faut également mentionner que ces
actions n’ont pas été suivies dans le temps et dans l’espace.
Références bibliographiques
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économies en Afrique après la Covid-19, Groupe de la Banque
Africaine de Développement, 24 P.
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de la Banque Africaine de Développement, 122 P.
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ménages ivoiriens, Banque mondiale, Côte d’Ivoire 10e rapport, 78 P.
CCR-UEMOA, 2020, Impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur privé
de l’espace UEMOA, Lomé, Togo, 58 P.
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africacenter.org consulté le 16/08/2021
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inégalités », In La vie des idées, le 27 avril 2020, 13p.
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COVID-19 au Mali, Bamako, Mali, 32 P.
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Nations Unies, 2020, Note de synthèse : la COVID-19 dans un monde urbain,
31 p. URL : https://www.un.org/sites/un2.un.org/files/co
vid_19_in_an_urban_world.french.pdf, Consulté le 18/08/2021.
NOÛS Camille, 2020, « Le covid-19, la guerre et les quartiers populaires », La
nouvelle revue du travail, n°16, 13p, mis en ligne le 19 mai 2020,
consulté
le
06/08/2021.
URL
:
http://journals.openedition.org/nrt/6771;
DOI
:
https://doi.org/10.4000/nrt.6771.
OMS, 2021, Mise en œuvre du Programme de développement durable à
l’horizon 2030, 74ième assemblée mondiale de la santé, 15 P.
Union Africaine, 2020, COVID-19 et ses implications sur le développement
des compétences, Édition spéciale, SIFA, 18 P.
COMMUNICATION & SCIENCES SOCIALES
ISSN 2709-5002
Université Alassane OUATTARA – Bouaké, Côte d’Ivoire
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(Revue de Littératures, Langues, Langages & Sciences Sociales)
Numéro 3 – décembre 2021
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TABLE DES MATIÈRES
1
SOMMAIRE......................................................................................................
09
COMMUNICATION & PHILOSOPHIE
11
Rhétorique de la contestation du troisième mandat présidentiel par les
organisations politiques ivoiriennes a l'aune des réseaux sociaux
numériques : aspects argumentatifs et communicationnels.......................
12
Bi Tié Benjamain IRIÉ & Ané Armel DJADOU
Département des Sciences du Langage et de la Communication de l’Université
Alassane Ouattara de Bouaké (Côte d’Ivoire)
2
Le problème de l’immigration et de la gestion des frontières en Afrique
42
Ouédraogo Hamado
Département de Philosophie, Université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso)
3
La pensée sociale de Max Horkheimer : une panacée aux crises sociales
nées des conflits électoraux en Afrique de l’ouest……………………..
59
AKPA Gnagne Alphonse
Maître-Assistant au Département de Philosophie de l’Université Félix
Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
GÉOGRAPHIE
4
Production du coton et dynamique paysagère dans la commune de
Banikoara au nord-Bénin……………………………………………...
76
Abdou-Raouf PARAPE OTO ISSA (1)
Sabine Mètohué DAKO KPACHA (2)
Imorou OUOROU BARRE FOUSSENI (3)
Aboubakar KISSIRA (4)
Aboudou Ramanou ABOUDOU YACOUBOU MAMA (5)
Département de Géographie et Aménagement du territoire
Université de Parakou (Bénin)
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5
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Les actions du conseil municipal de Tiassalé (Côte d’Ivoire) face à la
pandemie du covid-19………………………………………………...
100
AYEMOU Anvo Pierre
Département de Géographie
Université Alassane Ouattara de Bouaké
6
HISTOIRE
122
La Haute-Volta agricole : une géohistoire des centres de rechercheformation et un aperçu des productions vivrières (1923-1961) ................
123
Zara DAO
Maître-Assistante, Département d’Histoire et Archéologie,
Université Norbert ZONGO (Burkina Faso)
7
Les grandes épidémies post coloniales et les théories de complot en
Afrique subsaharienne : analyse à partir des experiences ivoiriennes et
guinéennes.........................................................................................................
141
ZRAN Toily Anicet
Département d'Histoire,
Université Alassane Ouattara/Bouaké (Côte-d'Ivoire)
8
SCIENCES de L’ÉDUCATION & GESTION RH
169
Recherche empirique pour la promotion d’un apprentissage durable.
Le cas de l’apprentissage collaboratif de l’allemand à distance et en
présentiel............................................................................................................
170
Clément Compaoré & Léa Ouédraogo
Enseignantes-chercheuses, École Normale Supérieure, Koudougou/Burkina Faso
9
Humour et pratiques enseignantes : quels enjeux pour l’enseignementapprentissage des disciplines littéraires..........................................................
194
Missa Barro & Yasnoga Félicité Coulibaly
École Normale Supérieure (Burkina Faso)
10
Pratiques de gestion des ressources humaines et engagement au travail
au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche…………...
Sadji N’Gbansonhfi GBANDEY
Université de Lomé (Togo)
ISSN 2709-5002
215
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Abidjan, Dépôt légal : Archives nationales de Côte d’Ivoire
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