Influence de la température et de l’hygrométrie sur la
perméabilité à l’Azote du béton
Hatem Kallel, Hélène Carré, Christian La Borderie, Benoit Masson, Nhu
Cuong Tran
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Hatem Kallel, Hélène Carré, Christian La Borderie, Benoit Masson, Nhu Cuong Tran. Influence de la
température et de l’hygrométrie sur la perméabilité à l’Azote du béton. Rencontres Universitaires de
Génie Civil, May 2015, Bayonne, France. hal-01167595
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Influence de la température et de l’hygrométrie sur la
perméabilité à l’Azote du béton
Hatem KALLEL1,2*, Hélène CARRÉ1, Christian LABORDERIE1, Benoit MASSON2,
Nhu Cuong TRAN3
1
SIAME EA-4581, University of Pau and Pays de l'Adour, France
2
EDF, SEPTEN, Villeurbanne, France
3
EDF R&D, MMC, avenue des Renardières - Ecuelle, 77181 Moret sur Loing Cedex, France
* Corresponding Author, hatem.kallel@univ-pau.fr
RÉSUMÉ. Les enceintes de confinement sont sollicitées lors d'un accident grave par la modification thermodynamique du
milieu interne qui génère une pression pouvant monter jusqu'à 5 bars, une température évaluée au maximum à 140 °C et une
humidité relative pouvant aller jusqu'à la saturation [Masson 13]. Au-delà de calculs réglementaires, la complexité de la
sollicitation nécessite une bonne connaissance du comportement mécanique et thermique des matériaux et en particulier du
béton dans la gamme de température et d'hygrométrie imposée afin de mener les simulations numériques les plus réalistes
possibles.
Cette étude a consisté à déterminer l'évolution de la perméabilité relative à l’azote du béton en fonction de la température
jusqu'à 90 °C et du pourcentage de saturation en eau du béton. Les essais de perméabilité sont réalisés sous conditions
thermo-hydriques contrôlées. La température (T) est fixée à deux valeurs cibles : 30 et 90 °C. Les quatre degrés de
saturation en eau liquide du béton (S w) varient entre 0 % et 70 %. Les différents degrés de saturation en eau liquide des
éprouvettes sont obtenus par le contrôle de l’humidité relative de l’ambiance entourant l’éprouvette. La perméabilité
diminue avec Sw et les résultats obtenus à 30 et 90 °C sont très similaires.
ABSTRACT. The containments buildings of nuclear power plants are solicited during a severe accident by a thermodynamic
modification of their internal environment. The critical scenario is represented by an increase of pressure up to 5 bars, a
maximum temperature of 140°C and the relative humidity up to the saturation [Masson 13]. Beyond the regulatory
calculations, the complexity of the solicitation requires a deep knowledge of the mechanical and thermal behaviour of
concrete under the defined hygrothermal conditions. This study is also fundamental to enhance the representativeness of
numerical simulations.
The influence of temperature (up to 90°C) and degree of saturation on relative permeability to nitrogen has been
investigated. The permeability tests have been performed under hydro-thermal controlled conditions. The temperature has
been kept constant at two target values: 30 and 90°C. For each temperature level, four values of degree of saturation
ranging from 0% to 70% have been tested. The degree of saturation of samples has been obtained by controlling relative
humidity of the surrounding environment. The permeability decreases with S w and the results obtained at 30 and 90 °C are
very similar.
MOTS-CLÉS : Béton, perméabilité, humidité relative, température
KEY WORDS:
Concrete, permeability, relative humidity, temperature
33èmes Rencontres de l’AUGC, ISABTP/UPPA, Anglet, 27 au 29 mai 2015
1.
2
Introduction
Des mesures de perméabilité sous température contrôlée mais sans contrôle d’humidité et des essais de
perméabilité à différents degrés de saturation en eau à la température ambiante existent dans la littérature [Chen
11], [Choinska 06], [Poyet 13], mais il n'existe pas, à notre connaissance, de mesures de perméabilité sous
température et humidité contrôlées.
Il est intéressant d’étudier l’évolution de la perméabilité à l’azote en fonction de la température et du degré
de saturation en eau. En effet, ces deux paramètres ont une influence sur les valeurs de perméabilité, l'effet de
leur combinaison doit donc être étudié.
L’objectif de l’étude expérimentale présentée dans cet article est de caractériser l’évolution de la perméabilité
sous température et degré de saturation en eau contrôlés. Dans ce but, les essais de perméabilité sont réalisés
sous conditions thermo-hydriques contrôlées. La température (T) est fixée à deux valeurs cibles : 30 et 90 °C.
Les quatre degrés de saturation en eau liquide du béton (Sw) varient entre 0 % et 70 %. Les degrés de saturation
en eau liquide des éprouvettes sont obtenus par le contrôle de l’humidité relative de l’ambiance entourant
l’éprouvette [Auroy 14], [Brue 09], [Drouet 10].
2.
Préparation des échantillons
Le principe de l’essai est d’injecter de l’azote à l’intérieur d’un cylindre creux en béton et de mesurer la
perméabilité radiale de ce cylindre [Khaddour 14]. Pour cela, les échantillons testés sont des cylindres creux de
123 mm de diamètre extérieur et de 52 mm de diamètre intérieur et de 50 mm de hauteur. Pour la préparation des
échantillons, tout d'abord, une mini poutre a été carottée pour obtenir trois échantillons de diamètres extérieurs
égaux à 123 mm. Ensuite, on rectifie les deux surfaces de l'éprouvette pour avoir deux surfaces bien planes et
parallèles, puis, on fait un carottage centré de diamètre égal à 52 mm et on refait de nouveau la rectification des
échantillons. L'étanchéité des faces inférieure et supérieure est assurée au moyen d'un adhésif en aluminium (cf.
figure 1). Cela évite le passage de gaz à travers ces surfaces.
Figure1. : Éprouvette de l’essai de perméabilité
Après une maturation dans l’eau pendant une durée minimale de trois mois, les échantillons sont placés dans
des bidons étanches pendant une durée minimale de six mois pour réaliser leur mise en équilibre hydrique.
L’humidité relative au sein des bidons est régulée au moyen de solutions salines sursaturées. Dans chaque bidon,
trois éprouvettes ont été disposées. Afin d’accélérer le processus, les bidons ont été mis dans une étuve à 60 °C.
Dans cette étude, le matériau est considéré comme sec lorsque sa masse est stabilisée après chauffage à
60 °C. Le contrôle de l’équilibre se fait par un suivi régulier de l’évolution de la masse des échantillons. On
suppose qu’il est atteint lorsque la masse du matériau ne varie plus de plus de 0,1% entre deux pesées
successives espacées d’au moins une semaine.
Influence de la température et de l’hygrométrie sur la perméabilité à l’Azote du béton.
3
Figure 2. : Degré de saturation des matériaux en fonction de l’humidité relative à 60°C.
Le Tableau 1 donne les différents degrés de saturation en eau des éprouvettes pour les différentes ambiances
c'est à dire les différentes solutions salines. Les mesures ont été faites pour 3 éprouvettes pour chaque ambiance.
Solution saline
Sec
Température (°C)
Hr
60
0
Sw
0%
Sw moyen
0%
Chlorure
de potassium
60
83 %
34 %
35 %
36 %
35 -1/+1 %
Nitrate
de potassium
60
93 %
49 %
49 %
51 %
50 -1/+1 %
Sulfate
de potassium
60
98 %
67 %
70 %
70 %
69 -2/+1 %
Tableau 1. : Pourcentage des saturations en eau des échantillons.
3.
Dispositif d’essai
Le dispositif expérimental permet d’effectuer des mesures de perméabilité à l’azote du béton sous
température et humidité contrôlées. Une vue d’ensemble du banc expérimental est visible sur la Figure 3. Il est
constitué des dispositifs permettant d’appliquer des charges mécaniques, de réguler la température et l’humidité
relative, de mesurer la perméabilité à l’azote de l’éprouvette. Ces dispositifs sont présentés dans les paragraphes
suivants.
33èmes Rencontres de l’AUGC, ISABTP/UPPA, Anglet, 27 au 29 mai 2015
4
Figure 3. : Dispositif d’essai.
Le dispositif de mesure de la perméabilité, dont le schéma de principe du fonctionnement est présenté sur la
Figure 4. , comprend :
une bouteille d’alimentation en azote munie d’un détendeur
un régulateur maintenant le niveau de pression
un capteur de pression
un baromètre digital
un débitmètre massique.
Figure 4. : Schéma global du dispositif de mesure de la perméabilité
La méthode de mesure de la perméabilité au gaz consiste à appliquer une pression relative constante du gaz
ΔP (différence entre la pression injectée absolue Pi et la pression atmosphérique Patm) jusqu’à la stabilisation de
l’écoulement du gaz à travers le matériau (régime permanent). Le gaz utilisé est l’azote (N2) sec, car il reste
inerte vis-à-vis des constituants du béton. L’échantillon est placé dans la cellule du perméamètre constituée d’un
système à deux plateaux métalliques (Figure 5). Par l’intermédiaire d’un plateau métallique percé, dont le
diamètre est adapté pour le centrage de l’éprouvette cylindrique utilisée, le gaz est injecté au niveau de la surface
inférieure de l’échantillon à une pression P i régulée par le régulateur maintenant le niveau de pression, puis
Influence de la température et de l’hygrométrie sur la perméabilité à l’Azote du béton.
5
mesurée par le capteur de pression. L’injection est effectuée par l’intermédiaire d’un tube en inox. Celui-ci relie
la bouteille d’alimentation en gaz, munie d’un détendeur et d’un régulateur, au plateau métallique inférieur par
l’intermédiaire de manchons étanches.
Afin d'obtenir un écoulement radial du gaz à travers l’éprouvette, des joints toriques en caoutchouc (Figure
5) assurent l’étanchéité de la liaison entre l’éprouvette et les plateaux de la presse. Un léger chargement
mécanique imposé sur l’éprouvette permet de plaquer les plateaux métalliques sur les faces de l’éprouvette en
écrasant les joints.
Dans ce dispositif, le débit est mesuré en amont de l’éprouvette par des débitmètres massiques. Ils
convertissent un débit massique en débit volumique normalisé. L’acquisition des mesures de débit et de pression
en temps réel permet de contrôler la stabilisation de l’écoulement. Dans la configuration de nos essais, un temps
situé entre 10 et 15 minutes est nécessaire pour que l’écoulement du gaz atteigne le régime stationnaire. Grâce à
la mesure de débit, la perméabilité effective est estimée par la méthode de Klinkenberg en négligeant la
contribution de l'effet de glissement du gaz sur la perméabilité.
Figure 5. : Dispositif de l’essai de perméabilité
L’éprouvette en béton, instrumentée et placée entre les plateaux de la cellule du perméamètre sous la presse
hydraulique, est positionnée dans une boite isolée. Cette boite est reliée à une enceinte climatique par deux
gaines isolées pour contrôler la température et l’humidité relative à l’intérieur de cette boite (figure 3.).
Les éprouvettes testées ont été mises en équilibre et leur degré de saturation en eau est connu (cf. tableau
1). La même humidité relative que celle présente dans les bidons et régulée par les solutions salines (cf tableau
1) a été imposée à l’intérieur de la boite durant l’essai pour conserver le degré de saturation en eau des
éprouvettes constant durant tout l’essai.
4.
Principe de détermination de la perméabilité
Les mesures de la perméabilité sont menées dans le cadre d’un écoulement radial du gaz en régime
permanent. La perméabilité apparente d’une éprouvette est déterminée à partir de la loi de Darcy appliquée à un
écoulement laminaire d’un fluide compressible (gaz) (cf. §1.). Ainsi, la perméabilité apparente ka (m²), se basant
sur une mesure du débit volumique en amont Qi (m3/s) à pression d’injection Pi (Pa), est donnée par la relation
suivante :
r
Qi Pi ln 2
r1
ka
2
2
h Pi Patm
[1]
où μ (Pa.s), Patm (Pa), r1(m), r2 (m) et H (m) sont respectivement la viscosité dynamique de l’azote, la pression
atmosphérique, le rayon intérieur, le rayon extérieur et la hauteur de l’éprouvette déterminés à la température
ambiante Ta de 20 °C.
Cette perméabilité apparente a besoin d’être corrigée afin d’obtenir une perméabilité effective. Dans le cas
d’un écoulement laminaire (réponse ka (1/Pm) linéaire), la correction s’effectue par l’application de la relation de
Klinkenberg sur plusieurs mesures de perméabilité apparente, ka à différentes pressions d’injection. Cette
33èmes Rencontres de l’AUGC, ISABTP/UPPA, Anglet, 27 au 29 mai 2015
6
approche permet de retrouver une perméabilité effective keff relative uniquement aux écoulements visqueux et
non aux écoulements par glissement.
Pour déterminer la perméabilité apparente ka à différentes températures, tous les paramètres de cette équation
doivent être déterminés à la température T d'essai. Cependant, dans notre dispositif, seules l’éprouvette et la
cellule de perméabilité se trouvent à la température T, alors que le circuit de gaz, le capteur de pression ainsi que
le débitmètre, se trouvent à la température ambiante T a. En conséquence, le débit volumique mesuré en amont
Q(Ta) est déterminé à la température ambiante T a et il ne représente pas le débit volumique réel sous la
température T de l’éprouvette.
Etant donné que les vitesses de percolation à travers le matériau se trouvant à la température T sont faibles et
que le gaz a une grande capacité calorifique, nous supposons qu’il atteint quasi instantanément la température T
lors de la percolation à travers le matériau. En appliquant le principe de conservation de la masse et en
considérant la variation de la surface du flux avec la température comme négligeable, on obtient :
i Ta Qi Ta i T Qi T
où
i
[2]
et Qi sont respectivement la masse volumique et le débit du gaz à une température donnée.
Le gaz utilisé étant assimilé à un gaz parfait, la masse volumique peut s’écrire de la manière suivante :
Ta Ta T T
[3]
Le débit volumique réel peut alors être déduit du débit volumique mesuré à la température ambiante Ta :
QT QTa
5.
T
Ta
[4]
Résultat des essais de perméabilité à 30 et 90 °C
Le Tableau (2.) donne les différents résultats obtenus par les essais de perméabilité. Les essais sont réalisés à
une température constante égale à 30 et 90 °C et aux différentes humidités relatives définies plus haut
Perméabilité
Sw (%)
0
Average
Average
Average
Average
0
34
35
36
35
49
49
51
50
67
70
70
69
30°C
Kef (m2)
3,76 10-17
3,96 10-17
4,35 10-17
4,02 10-17
2,72 10-17
3,84 10-17
2,45 10-17
3,00 10-17
2,50 10-17
2,32 10-17
1,79 10-17
2,20 10-17
4,96 10-18
3,90 10-18
5,64 10-18
4,83 10-18
effective (m2)
Sw (%)
0
0
34
35
36
35
49
49
51
50
67
70
70
69
90°C
Kef (m2)
3,78 10-17
4,23 10-17
4,71 10-17
4,24 10-17
2,49 10-17
4,32 10-17
1,75 10-17
2,85 10-17
1,27 10-17
3,07 10-17
1,27 10-17
1,87 10-17
1,08 10-17
8,63 10-18
4,16 10-18
7,86 10-18
Tableau 2. : Variation de perméabilité effective en fonction du pourcentage de saturation en eau
des éprouvettes à 30 et 90 °C
Influence de la température et de l’hygrométrie sur la perméabilité à l’Azote du béton.
7
L'évolution de perméabilité effective en fonction du degré de saturation en eau des éprouvettes testées à 30 et
90°C est représentée sur la Figures 6. On observe une diminution significative de perméabilité effective avec le
degré de saturation en eau et la température, entre 30 et 90 °C, n’a pas d’influence sur la perméabilité effective
pour le même degré de saturation en eau.
Pour les échantillons avec un pourcentage de saturation en eau élevé la mesure de perméabilité est compliquée
parce que les pores sont remplis d’eau ceci a par conséquence d’empêcher le passage de gaz
Figure 6. : Variation de perméabilité effective en fonction du degré de saturation en eau des éprouvettes à
30 et 90 °C.
Selon la physique des transferts, même pour des degrés de saturation des éprouvettes inférieurs à 100 %, la
phase liquide dans le réseau poreux est continue. La perméabilité à l’eau ou au gaz du béton va fortement varier,
quand la phase liquide devient continue. Dans les réseaux de pores fortement saturés, la perméabilité au gaz
devient nulle. Ceci a par conséquence d’empêcher l’accessibilité d’un certain volume poreux au gaz. Nous
pouvons supposer que plus le béton est perméable plus ses pores sont gros. En effet, le béton sèche d’abord par
ses gros pores, puis par ses pores les plus fins (Loi de Kelvin Laplace). Ainsi, plus la saturation diminue, plus les
petits pores se vident d’eau. Un réseau poreux faiblement saturé facilite donc le passage des gaz par perméation.
On peut en conclure que la saturation va principalement piloter la perméabilité effective au gaz du béton
Avec ces tests, nous avons la perméabilité à l’état sec. Pour chacun, en divisant sa perméabilité effective au
gaz par cette valeur à l’état sec, nous pouvons obtenir la perméabilité relative à une saturation donnée. La figures
7 présente la perméabilité relative en fonction de la saturation en eau à 30 et 90°C.
L'évolution de la perméabilité relative au gaz à une saturation donnée peut être comparée au modèle proposé
par [Mualem 76] dans le modèle de capillarité de Van-Genuchten
K rgz
1 S w 1 S w 1m
2m
Avec Sw le degré de saturation en eau et m le paramètre du modèle de Van-Genuchten (m=0,6)
[5]
33èmes Rencontres de l’AUGC, ISABTP/UPPA, Anglet, 27 au 29 mai 2015
8
Figure 7. : Variation de perméabilité relative
en fonction du pourcentage de saturation en eau des éprouvettes à 30 et 90 °C.
6.
Conclusion.
Cette étude a permis de déterminer l’évolution de la perméabilité à l’azote du béton en fonction de la
température et du degré de saturation en eau liquide du béton (S w). La température (T) est fixée à deux valeurs
cibles : 30 et 90 °C et quatre degrés de saturation varient entre 0 et 70 %. Une diminution significative de
perméabilité effective avec le degré de saturation en eau a pu être mise en évidence et la température, entre 30 et
90 °C, n’a pas d’influence sur la perméabilité effective pour le même degré de saturation en eau.
7.
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