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dans Voldman (Danièle) (dir.), Désirs de toit. Le logement entre désir et contrainte depuis la fin du XIXe siècle, Paris : Créaphis, 2011, p. 177-197
Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, 2014
HAL Id: halshs-00790476 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00790476v2 , 2013
Le génie humain a toujours su trouver les solutions les plus adaptées qui font preuve de la capacité humaine à s’adapter et à relever le défi de l’existence. L’originalité et la génialité de ces solutions font des oasis, des chefs d’ouvres d’une valeur patrimoniale inégalée. Aussi, les oasis ont longtemps été des espaces de transit pour des caravanes aussi bien de commerçants que de savants, hommes de lettres et de sciences. Nombreuses universités virent le jour dans ces contrées, pour donner une vocation culturelle particulière à ces milieux. Toutefois, avec le déclassement des réseaux de commerce caravanier et saharien et l’apparition de nouvelles formes d’économie (les hydrocarbures, les flux maritimes, l’industrialisation..), les milieux oasiens ont été mis à l’épreuve des changements et de la modernisation. Ces changements accentués sous les effets de la mondialisation suscitent l’intérêt de se questionner quant à l’avenir de ces oasis et de rechercher de nouvelles formes d’économie. • Dans quelle mesure une économie adaptée et respectueuse de l’environnement et de la fragilité du milieu, peut elle s’installer? • Dans quelle mesure le patrimoine culturel matériel et immatériel que portent ces oasis peut-il être associé au tourisme, pour développer un tourisme culturel et écologique adapté? • Quelles pourraient être les limites et les caractéristiques d’une activité touristique adaptée? • Quels seraient les modes, instruments et mécanismes sensés garantir ces limites? Tels sont les préoccupations de cet essai dont le questionnement s’articule autour d’un repositionnement économique confortable des milieux oasiens.
Le patrimoine est aujourd'hui une notion que tout un chacun se pense en mesure de mobiliser facilement, et pourtant elle n'est pas aisée à définir. L'évolution rapide de son sens au cours du seul XXe siècle a rendue plus complexe son approche dans la mesure où les définitions successives révèlent des différences notables, certaines de ces différences tenant au contexte, d'autres à la conceptualisation du sujet. Il s'agit ici d'entreprendre un travail de compilation de définitions pour cerner la notion. La mise perspective historique et critique de l'histoire de cette notion doit permettre d'estimer comment la notion peut être comprise aujourd'hui Origine et usages de la notion de patrimoine Origines du patrimoine Krzysztof Pomian situe dans l'Italie de la Renaissance l'origine de la constitution du patrimoine culturel européen, dans les trésors et collections particulières 1. Jean-Pierre Babelon et André Chastel 2 expliquent, quant à eux, que les prémices de la notion de patrimoine (et donc de la patrimonialisation) relèvent d'abord du « fait religieux » et du « fait monarchique ». Ils expliquent que, si l'on ne peut pas parler de patrimoine au Moyen Âge, se développent déjà à cette époque des réflexions sur la sauvegarde et la préservation d'objets investis de valeurs. Ces premiers objets sont les reliques des saints, les regalia, les collections des bibliothèques royales et princières, les archives d'institutions royales et religieuses (abbayes) et les édifices anciens. Si le caractère public du patrimoine n'est plus remis en question au XXe siècle, ce n'est toutefois pas à l'Etat monarchique ni aux institutions religieuses que l'on doit les premières initiatives de sauvegarde de monuments. La constitution de collections artistiques princières en France et en Italie au début de la Renaissance relève d'une logique privée et ne constitue pas un patrimoine collectif ; sans approfondir le sujet, on se bornera à rappeler avec Jean-Pierre Babelon et André Chastel le goût de l'ancien et « l'anticomanie » qui se développe sous François Ier, montrant le rôle des élites aristocratiques dans la préservation d'oeuvres anciennes. En effet, la monarchie ignore la conservation et n'hésite pas à démolir tout ou partie de châteaux, comme des ailes entières pour les besoins de leur habitation. Les religieux n'hésitent pas non plus à démolir l'antique (autrement dit le païen) s'il gêne le sacré. Les premières initiatives de sauvegarde viennent d'abord de
Sociétés, 2015
Éditions de la Maison des sciences de l’homme eBooks, 2020
Nouvelle revue d'esthétique, 2018
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Inscribed poetry in 16th century Safavid carpets, 2019
ASME Journal of Solar Energy Engineering, 2023
Sächsische Zeitung, 2024
Eating Disorders, 2019
REV MED HONDUR, 2009
Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry, 2022
Arxiv preprint arXiv:0706.2825, 2007
The Journal of Physical Chemistry B, 2012
International Journal of Contemporary Medical Research [IJCMR], 2019
1990
Revista Brasileira de Cancerologia