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Cet article propose un modèle informel assimilant toute théorie axiomatique à un univers déterministe soumis au principe de causalité, et conduit à la conclusion que l'incomplétude de l'arithmétique, telle que posée par le théorème de Gödel, est incompatible avec ce modèle.
La langue française possède de nombreuses façons d'exprimer la cause pour laquelle un fait advient ou n'advient pas. 1. Ponctuation/intonation de la voix 2. Proposition principale + conjonction de subordination + proposition subordonnée 3. Verbe + conjonction de coordination + verbe 4. Verbe principal + préposition + nom 5. Verbe principal + préposition + infinitif q 1. Ponctuation/intonation de la voix. La cause est exprimée par la présence des deux points. Exemple : Il neige: nous n'allons pas nous promener. (Cause : Il neige. Effet : nous n'allons pas nous promener) q 2. Proposition principale + conjonction de subordination + proposition subordonnée .
Ce que « causer » veut dire, voilà un fascinant mystère - notre grand mystère, celui qui nous occupera. Le lexique de la causalité, pourtant, nous l’employons tous les jours : nous situons les objets qui nous entourent comme causes de leurs « effets », et nous-mêmes comme causes de nos actes. C’est tout un réseau causal que nous tissons et dont nous habillons le monde, pour l’intelliger naïvement et le rendre minimalement prédictible. Se figurer une chaîne d’événements comme régie par le déroulé implacable d’une chute de dominos est devenu un lieu commun de la physique naïve, de la physique du débutant, de la physique de celui qui refuse les équations mais veut projeter de l’intelligibilité et de la prédictibilité sur le chaos apparent des choses. L’exploration d’une sémantique possible, historiquement sourcée, de ce que « causer » veut dire, va être l’objet de notre long périple, de la Grèce antique au XXe siècle occidental.
Matthieu Verry, 2021
La causalité est un concept scientifique majeur. Je vous propose dans cet écrit de comprendre la réflexion du philosophe Herman Wold sur le lien de causalité dans l'économétrie.
Linx, 2006
En quelques pages, il est impensable de pouvoir traiter de toutes les expressions de la causalité que l'on pourrait trouver au travers des textes. Nous allons insister sur quelques aspects dans ce bref article, en particulier sur la relation entre l'abduction et la causalité, d'une part et d'autre part, la nécessaire prise en charge des relations causales par un énonciateur, lorsqu'on examine leur expression dans des textes. Ces deux points semblent éloignés, mais finalement un raisonnement abductif est toujours lié à une prise en charge énonciative de celui qui oriente un raisonnement vers une cause plausible à partir d'indices dûment explicités ou explicitables, par exemple dans une justification ou une explication. Par ailleurs, l'analyse des textes montre que la causalité n'est pas toujours exprimée par des connecteurs comme parce que, puisque et car, mais également par des verbes comme provoquer, déclencher, conduire à… Cependant, il faut remarquer que les relations causales ne sont pas toujours de même nature et qu'une typologie serait souhaitable, comme nous le montrons dans la deuxième partie de l'article. Nous commencerons par repréciser la notion d'abduction au sens de Peirce, qui conduit à formuler la plausibilité d'une hypothèse et non sa possibilité. Nous mettrons en oeuvre le raisonnement abductif sous-jacent à un énoncé, qui sera repris dans la deuxième partie et opposé à des énoncés où la prise en charge énonciative est plus
L'article présente les deux principales conceptions philosophiques de la causalité : selon la conception humienne, les propriétés dans le monde ne sont pas causales, et la causalité consiste en certaines régularités ou rapports de dépendance contrefactuelle dans la distribution des propriétés catégoriques en entier. Selon la conception des pouvoirs causaux, par contre, les propriétés sont en elles-mêmes causales de sorte que la causalité est un trait fondamental et irréductible du monde. Nous allons montrer comment ces deux conceptions sont compatibles avec les théories physiques du 20 e siècle. Nous présenterons toutefois un argument en faveur de la conception causale des propriétés, mettant en évidence que cette conception est capable d'intégrer tous les domaines de notre savoir, menant à un matérialisme et un réductionnisme non-éliminativistes.
La cause justificative - Contribution à la théorie générale de la justification, 2018
N’est-il pas, dans la conscience collective, croyance plus répandue que celle de la rigueur inhérente à toute loi ? La maxime fameuse ne dit-elle pas dura lex, sed lex ? Le proverbe populaire n’affirme-t-il pas qu’est raide comme la justice la personne inflexible ? C’est dire comme la règle de droit apparaît antinomique des concepts de tolérance et d’humanité. Les faits justificatifs, en ce qu’ils représentent une exception à l’application mécanique de la loi pénale, semble pouvoir symboliser, au rebours de ces conceptions absolutistes, une justice modérée. Mais quelle est la valeur et la portée de ces causes objectives d’irresponsabilité pénale dans notre système pénal actuel ? Que penser des applications contemporaines de la légitime défense et l’état de nécessité ? Le constat est sans appel : la justification, actuellement éclatée, a besoin d’une nouvelle théorie générale, plus objective et moins restreinte. Mécanisme au carrefour des problématiques majeures du droit pénal, s’intéresser à la justification permet de réinterroger plus largement la légitimité du droit de punir et l’objet de l’infraction.
La causalité est une notion complexe à laquelle s’intéressent les sciences humaines, tout comme les sciences naturelles. Dans les langues indo-européennes, cette catégorie sémantique ne s’est pas grammaticalisée, c’est-à-dire qu’elle n’est pas devenue une catégorie morphologique ; en principe, les relations causales n’existent qu’au niveau de la sémantique des structures syntaxiques complexes. Il faut aussi mentionner que l’information causale est souvent implicite et que les énoncés qui n’ont aucune marque de causalité peuvent être interprétés comme causaux. Cet article vise à analyser certaines modalités linguistiques désignant des relations causales en français et en serbe et à trouver des traits communs et/ou différents dans l’expression de la causalité dans les deux langues respectives.
Ce chapitre a pour but de faire le point sur l’état des connaissances et d’identifier les lacunes relatives à la problématique de l’émission de gaz à effet de serre (GES) par les réservoirs hydroélectriques et les écosystèmes naturels. Il est devenu essentiel d’intégrer nos connaissances du cycle du carbone à des échelles temporelles et spatiales plus vastes de façon à mieux définir l’ampleur des flux de GES associés aux réservoirs1 et aux écosystèmes naturels. Les données disponibles proviennent d’études à petite échelle et de courte durée (1 à 10 ans), effectuées surtout en région boréale, mais aussi en régions semi-aride et tropicale. La variabilité naturelle des flux de GES due à des variations climatiques régionales et leurs impacts sur la production biologique globale est plus importante que celle des méthodes de mesures. Il faut donc garder à l’esprit que les incertitudes concernant les flux de GES sont avant tout le résultat de variations spatiales et temporelles naturelles des flux, et non pas des techniques de mesure disponibles. La présente synthèse se base sur les résultats de plus de dix ans de suivis obtenus par différentes équipes de recherche de plusieurs universités, institutions gouvernementales et compagnies d’électricité.