Royaume du Maroc
Mi istère de l’Habitat, de l’Urba is e
et de la Politique de la Ville
Tableau de bord du secteur de
l’Immobilier 2011
L’Observatoire
de l’Habitat
Direction de la Promotion Immobilière
Janvier 2013
Tableau de bord du
secteur de l’Immobilier
Préambule
Le secteur de l’immobilier occupe une place importante dans
l’activité économique, de part, le nombre d’emplois, la valeur
ajoutée qu’il génère et les effets d’entraînements qu’il exerce sur les
autres secteurs.
Sommaire
Indicateurs clés
1. Démographie et parc logement
Disposer d’informations précises, fiables et actuelles sur les
différentes mutations que connaît le secteur à travers les années et
dans le contexte actuel de frilosité économique, constitue une
préoccupation majeure pour le Ministère de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de la Politique de la Ville.
Dans ce cadre, la Direction de la Promotion Immobilière se propose
de doter d’un outil de veille et de suivi, à travers la réalisation d’un
tableau de bord sur le secteur immobilier regroupant des indicateurs
clés significatifs, ayant pour objectifs de :
- Quantifier et suivre l’évolution des marchés de l’immobilier ;
- Identifier les tendances et appréhender l’offre et de la
demande ainsi que les facteurs de changement du marché
immobilier ;
- Prendre les mesures nécessaires en termes de
réorientation des objectifs ou de réajustement des
politiques publiques.
2. Agrégats socio-économiques du secteur BTP
3. Matériaux de construction
4. Coût de construction
5. Marché immobilier au Maroc
6. Réalisations du MHU
7. Financement et aides publiques
Pour ce faire, l’Observatoire de l’Habitat, a élaboré le troisième
numéro du tableau de bord sur le secteur immobilier et espère à
travers cette publication répondre efficacement aux attentes et
besoins des utilisateurs et des décideurs.
1
Indicateurs clés
Indicateurs
Année
Valeur
Variation
annuelle
Nombre de ménages urbains (milliers)
2011
4 300
3,2%
Besoins en logements annuels entre 2011 et 2026
2011
2 030 000
0,4%
Nombre de ménages bénéficiaires des programmes VSB
2011
173 419
5,3%
Nombre de logements autorisés
2210
113 469
15,33%
Nombre de logements sociaux autorisés
2011
109 184
33%
Unités mises en chantier
2211
473 894
26,3%
2011
332 508
57,2%
Ventes de ciment (millions de tonnes)
2011
16,13
10,7 %
Valeur ajoutée de la branche BTP (milliards de DH)
2011
47,94
1,8%
Part Valeur ajoutée de la branche BTP dans le PIB
2011
6,46%
-
FBCF bâtiment (milliards de DH)
2011
129
6,84%
Investissements Directs Etrangers dans l’Immobilier (milliards
de DH)
2011
8 ,2
12,8%
Emploi dans la branche BTP (population active occupée)
2011
1 059 000
2,9%
Part de l’emploi dans BTP par rapport à l’emploi global
2011
10%
-
Crédits mandatés au titre de la lutte contre l’habitat
insalubre (milliards de DH)
2011
2,341
21,7%
Crédits immobiliers (milliards de DH)
2011
207,13
10,1%
Cumul au 31 décembre
2011
72 437
12%
10 642,109
13,2%
6 590
80,25%
2 167,139
86,3%
Dont unités d’habitat social
Prêts FOGARIM
Nombre de demandes agréées par la CCG
Montant des crédits accordés (millions de DH)
Cumul au
31 décembre 2011
Prêts FOGALOGE
Nombre de demandes agréées par la CCG
Montant des crédits accordés (millions de DH)
Cumul au 31 décembre
2011
Cumul au
31 décembre 2011
2
1
Démographie et parc logement
Evolution démographique
Le Maroc a connu une forte croissance démographique dans
le temps. De 1960 à 2011, cette population est passée de
11,626 millions d’habitants à 32, 187 millions marquant un taux
d’accroissement annuel moyen de 2,02%.
Sa population urbaine est passée de 3,4 millions d’habitants
en 1962 à 18,7 millions d’habitants en 2211, soit un taux
d’accroissement annuel moyen de 3,4 %.
Le taux d’urbanisation est passé de 29,2% à 58,2% durant la
même période et ce taux sera en constante augmentation
dans les années à venir
Entre 1994 et 2011, cette population est passée de 13,4
millions d’habitants à 18,7 millions d’habitants, soit un taux
d’accroissement annuel moyen de 1,9%.
Cette forte croissance démographique a engendré une
urbanisation galopante et anarchique dû essentiellement aux
facteurs suivants :
- l’accroissement naturel (excédent des naissances sur
les décès) ;
- la migration du milieu rural vers le milieu urbain
(mouvement migratoire) ;
- l’extension des périmètres urbains des villes ;
- la promotion de centres ruraux au statut urbain.
Données démographiques
Population totale (en
milliers)
Population urbaine
(en milliers)
Taux d’urbanisation
(en %)
Nombre de ménages
urbains (en milliers)
Taille moyenne des
ménages (urbain)
1960
1971
1982
1994
2004
2011*
11 626
15 379
20 420
26 074
29 892
32 187
3 390
5 410
8 730
13 408
16 464
18 720
29,2
35,2
42,8
51,4
55,1
58,2
802
1 024
1 594
2 522
3 440
4 300
4,2
5,3
5,5
5,3
4,8
4,35
Source : HCP - Direction de la Statistique (RGPH 1960, 1971, 1982, 2004)
* projection de la population et des ménages 2004-2030
Evolution de la population
Source : HCP - Direction de la Statistique (RGPH 1960, 1971, 1982, 2004)
Selon les résultats du RGPH (Recensement général de la
population et de l’habitat) 2224 et les estimations du CERED,
(Centre des Etudes et Recherches Démographiques) où le
taux d’accroissement de la population totale enregistré entre
2004 et de 2011 est de 1,04%, la population du Maroc serait
de 33,5 millions d’habitants en 2215 dont un peu moins de
60% en milieu urbain.
L’accroissement rapide de la population urbaine à un taux
annuel moyen de 1,8% (entre 2004 et 2011) induit une
demande importante de logements.
Projection des ménages urbains (en milliers)
Régions
2016
2021
2026
Déficit et besoins en logements
Oued Ed-Dahab - Lagouira
Lâayoune - Boujdour - Sakia El Hamra
2689
7009
2089
5446
1892
4933
L’estimation du déficit en logements en milieu urbain à fin 2011
est basée sur les réalisations effectuées, l’accroissement
démographique des ménages et des hypothèses de travail
concernant le croît démographique des ménages au niveau
des différentes composantes du déficit. Ce déficit a atteint
628 000 logements à fin 2010 et supposé maintenu pour les
années qui suivent.
Les besoins globaux en logements se composent de :
- Besoins cumulés pour la résorption du déficit
physique existant ;
- Besoins dus au renouvellement du parc ;
- Besoins courants ou futurs en nouveaux logements,
induits par l’accroissement du nombre de ménages
en milieu urbain et par le renouvellement du parc.
Guelmim - Es-Semara
5247
4078
3693
Souss - Massa - Daraâ
20232
15722
14239
Gharb - Chrarda - Béni Hssen
11936
9275
8401
Chaouia - Ouardigha
18776
14591
13215
Marrakech - Tensift - Al Haouz
16242
12622
11431
Oriental
18308
14227
12886
Grand Casablanca
45238
35154
31839
Rabat - Salé - Zemmour - Zaër
28602
22226
20130
Doukala - Abda
8772
6816
6174
Tadla - Azilal
8836
6867
6219
Meknès - Tafilalet
19064
14815
13418
Fès - Boulemane
17109
13295
12042
Taza - Al Hoceïma - Taounate
9513
7393
6696
Tanger - Tétouan
20827
16184
14658
258 400
200 800
181 866
Nombre de ménages
urbains (en milliers)
Nombre de ménages
urbains supplémentaires
cumulés (en milliers)
2011
2016
2021
2026
4 300
4 954
5 640
6 330
654
1 340
2 030
Source : HCP - CERED
Besoins en logements par région selon l’horizon
Total
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
3
Selon les projections du CERED, le nombre de ménages dans
le milieu urbain passerait de 4 300 000 en 2011 à 4 954 000 en
2016, à 5 640 000 en 2021 pour atteindre 6 330 000 en 2026.
Ainsi, les besoins annuels qui découlent de l’accroissement
démographique en milieu urbain sont estimés à 2 030 000
logements entre 2011 et 2026.
Besoins en logements par type de logement
selon l’horizon
Type de
construction
Immeuble
Pour répondre à ces besoins, il est nécessaire de porter la
production de logements à :
- 181 866 logements en moyenne par an dans
l’hypothèse d’une résorption à l’horizon 2226 ;
- 200 800 logements en moyenne par an en cas de
résorption à l’horizon 2221 ;
- 258 400 logements en moyenne par an en cas de
résorption à l’horizon 2216.
2016
2021
2026
114 906
89 292
80 872
Villa
11 113
8 636
7 822
Maison Marocaine
132 381
102 872
93 172
Total
258 400
200 800
181 866
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
La répartition des mêmes productions selon les types de
logements est établie en fonction de la structure moyenne des
logements par typologie entre 2016 et 2026.
Autorisations du secteur réglementaire
Evolution du nombre d’autorisations de
construire et de logements autorisés
Par secteur réglementaire, on entend les constructions de
logements réalisées avec autorisation.
Autorisations de construire et logments autorisés
Après avoir connu une croissance annuelle de près de 43,8%
entre 2222 et 2007, la production de logements autorisés a
fléchi de 7,3% en 2008 et de 9,6% en 2009 pour atteindre 98
383 logements.
A partir de 2010, le nombre de logements autorisés s’est élevé
à près de 113 469 logements, enregistrant une hausse de
15,3% par rapport à 2009. Cette reprise pourrait être expliquée
par la relance du logement social qui a boosté le marché
immobilier à partir de 2010.
Source : HCP - Direction de la Statistique
Evolution des autorisations de construire et des logements autorisés
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
38 119
37 946
41 129
47 378
50 185
50 570
51 889
54 065
52 055
49 886
57 296
81 670
83 161
89 141
107 910
105 584
109 120
110 816
117 407
108 870
98 383
113 469
Surface de planchers
(1000 m²)
12 347
12 889
13 913
18 387
15 407
15 549
18 042
17 056
15 720
13 888
16 033
Valeur prévue
(millions de DH)
15 803
16 288
18 295
24 832
19 355
19 549
23 637
22 239
21 306
18 895
20 537
1 280
1 264
1 321
1 351
1 256
1269
1 310
1304
1 355
1 361
1 281
Nombre
d’autorisations de
construire
Nombre de logements
autorisés
Coût de construction
prévu (DH/m²)
Source : HCP - Direction de la Statistique
4
Projets de logements sociaux à
250 000 DH autorisés
En 2011, 169 projets de logements sociaux à
250 000 DH ont été autorisés, contre 104
projets en 2010, soit une hausse de 63% en
un an.
Ainsi, en 2011, le nombre de logements
autorisés a atteint 109 184 logements,
répartis dans 14 régions, soit une hausse de
33% par rapport à 2010.
Les projets sociaux à 250 000 DH sont
surtout localisés dans les grandes villes
notamment le Grand Casablanca, TangerTétouan, Marrakech-Tensif-Al Haouz .
Le privé détient la part la plus importante des
projets lancés dans le cadre des 250 000 DH
en 2011 avec 78,1%, suivi du Groupe Al
Omrane avec 19,5%, alors que le public ne
représente que 2,4% de l’ensemble des
projets sociaux.
Evolution du nombre de projets de logements sociaux
à 250 000 DH selon les régions
2010
Région
2011
Nombre de
projets
Nombre de
logements
autorisés
Nombre de
projets
Nombre de
logements
autorisés
CHAOUIA-OUARDIGHA
9
5 094
8
4 125
DOUKKALA-ABDA
4
612
9
3 497
FES-BOULEMANE
GHARB-CHRARDA-BENI
HSSEN
13
8 665
15
6 303
1
232
4
6 864
GRAND CASABLANCA
MARRAKECH-TENSIFTAL HAOUZ
12
21 717
34
29 296
13
6 800
18
8 037
MEKNES-TAFILALET
6
1 624
15
6 802
ORIENTAL
OUED ED-DAHABLAGOUIRA
RABAT-SALEZEMMOUR-ZAËR
4
680
16
3 468
0
SOUSS-MASSA-DRAA
5
2899
10
5 663
22
10 465
13
5 185
0
1
400
12
22 533
23
28 927
3
836
3
617
104
82 157
169
109 184
TADLA -AZILAL
TANGER-TETOUAN
TAZA-AL HOCEIMATAOUNATE
Total
0
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
Evolution du nombre de projets de logements sociaux à
250 000 DH par type de promoteurs
2010
Type promoteur
Nombre de
projets
2011
Nombre de
logements
autorisés
Nombre de projets
Nombre de
logements
autorisés
GAO
31
5 150
33
5 753
Privé
68
74 166
132
100 339
Public
5
2 841
4
3 092
Total
104
82 157
169
109 184
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
5
2
Agrégats socio-économiques du secteur
Il est important de préciser que les comptes nationaux, établis conformément aux normes internationales de comptabilité
nationale, sont actuellement produits selon une nouvelle année de base 1998.
Ce qui engendre de nombreuses modifications par rapport aux comptes nationaux produits sur l’année de base 1982.
Contribution au PIB
Valeur ajoutée de la branche BTP (en millions de DH)
En 2011, la valeur ajoutée du secteur Bâtiments et
Travaux Publics (BTP) a atteint 47,94 MMDH, soit 1,8%
par rapport à 2010, contribuant ainsi à près de 6,46%
au Produit Intérieur Brut (PIB).
Sur la période 1999-2011, la situation du secteur s’est
caractérisée par une période de forte croissance avec
un taux d’accroissement annuel moyen de 10,5%.
Investissement
Formation Brute de Capital Fixe - FBCF -
Source : HCP - Direction de la Statistique
Formation
Brute de Capital Fixe de la branche BTP
* Chiffre provisoire
(en millions de DH)
Le secteur du bâtiment et travaux publics est le premier
secteur attractif d’investissements.
En 2011, le montant des investissements dans le BTP
atteindrait 129 milliards de DH, soit une augmentation de
6,84% par rapport à 2010. Ce secteur contribue pour près
de 52,4% dans la FBCF totale.
Durant la période 2000-2011, la FBCF du secteur BTP a
enregistré un taux d’accroissement annuel moyen de
9,1%.
Source : HCP - Direction de la Statistique
* Chiffre provisoire
Investissements Directs Etrangers à l’Immobilier
En 2011, les Investissements Directs Etrangers à
l’Immobilier (IDEI) ont atteint 8,2 MMDH, contre 7,2
MMDH en 2010, soit une augmentation de 12,8%.
Durant la période 2002-2011, les investissements Directs
Etranger à l’immobilier ont enregistré une augmentation
de 349%, correspondant à un accroissement annuel
moyen de 18%.
Investissements Directs Etrangers à l’Immobilier –
IDEI - (en millions de DH)
Source : Office des Changes
*Chiffre révisé
6
Activité Boursière
Sur le marché boursier, la performance du secteur
immobilier a été médiocre au cours de l’année 2211.
Après une hausse de 6% en 2212, l’indice de
performance du secteur immobilier a affiché un repli de
32% en 2011.
Alliances a enregistré un indicateur de performance en
baisse de 10% en 2011 contre une hausse de 11%
l’année précédente, toutefois le groupe a commencé à
montrer de légers signes de reprise au cours du deuxième
semestre 2011 en affichant une hausse de 1%.
L’indicateur de performance du Groupe Douja Addoha a
accusé un recul de 33% en 2011, et de 29% au cours des
six derniers mois de l’année 2211.
Le Groupe CGI, quant à lui, a affiché la plus forte baisse
de son indicateur de performance avec 41% alors qu’il
enregistrait une hausse de 9% en 2010.
Evolution de l'Indice de performance du
secteur immobilier au niveau de la Bourse de
Casablanca
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Indice Immobilier Global
Alliances
Douja Promotion Groupe ADDOHA
CGI
Source : Bourse de Casablanca
Emploi
En 2211, le secteur des bâtiments et travaux
publics a employé près de 1 059 000 personnes,
soit près de 10% de la population active occupée
âgée de 15 ans et plus.
Population active dans le secteur BTP
Selon les milieux de résidence, ce secteur procure
du travail à prés de 657 000 citadins, soit 12,4%
de la population active occupée en milieu urbain et
à 402 000 ruraux, soit 7,5% de la population active
occupée en milieu rural.
En 2011, le secteur BTP a créé 30 000 nouveaux
postes, dont 16 000 postes en milieu urbain et
14 000 postes en milieu rural, soit une hausse de
2,9% du volume d’emploi du secteur.
Source : HCP - Direction de la Statistique
7
3
Matériaux de construction
Ciment
Consommation
Evolution des ventes de ciment (1000 tonnes)
La vente de ciment constitue un bon indicateur
pour évaluer la santé du secteur de l’habitat.
Durant la période 1990-2011, la consommation
de ciment a connu une forte croissance, passant
de 5,39 millions de tonnes en 1990 à près de
16,13 millions de tonnes en 2011, soit une
hausse de 199,6%, correspondant à un
accroissement annuel moyen de 5,3%.
Pour l’année 2211, les ventes de ciments ont
atteint 16,13 millions de tonnes contre 14,57
millions de tonnes en 2010 traduisant ainsi une
légère hausse de 10,7 %.
Quant au ratio de consommation de ciment par
habitant, il a connu une légère baisse passant de
457kg/habitant en 2010 à 501 kg/habitant en
2011, très en deçà des ratios observés dans
certains pays du pourtour méditerranéen.
Source : Association Professionnelle des Cimentiers
Evolution de la consommation de ciment (kg/habitant)
Source : Association Professionnelle des Cimentiers
Evolution de la consommation du ciment par région
La consommation du ciment varie d’une région à une autre. Sur la
période 2006-2010, la consommation de ciment a été plus accrue au
niveau du Grand Casablanca avec un taux de 14,95%, suivi de la
région de Tanger-Tétouan avec 11,72% et la région de Marrakech –
Ténsift – Al Haouz avec un taux de 10,70%. La région de Souss
Massa-Darâa arrive au 4ème rang avec un taux de 9,70% de
l’ensemble de la consommation au niveau national. La plus faible
consommation a été constatée au niveau de la région Oued- Eddahab Lagouira avec seulement 0,5%.
8
Evolution de la consommation du ciment par région en tonne
Oued Ed-dahab-Lagouira
Laâyoune –Boujdour – Sakia El
Hamra
Guelmim – Es- Semara
Souss – Massa – Darâa
Gharb- Charada- Béni Hssen
Chaouia - Ouardigha
Marrakech – Tensift – al Haouz
Oriental
Grand Casablanca
Rabat – Salé – Zemmour - Zaer
Doukkala - abda
Tadla - Azilal
Méknès - Tafilelt
Fès - Boulmane
Taza – Al Hoceima - Taounate
Tanger - Tétouan
Total
2006
2007
2008
2009
2010
25 112
108 922
33 282
170 886
50 586
189 442
62 584
182 148
72 486
178 221
187 322
1 310 381
508 090
773 557
1 662 161
1 107 298
2 138 119
1 092 198
1 101 816
338 908
781 116
491 048
474 501
1 840 994
14 047 539
176 243
1 259 126
630 393
736 047
1 587 380
1 259 038
2 170 734
1 112 217
1 068 534
385 589
856 191
558 716
618 938
1 855 008
14 518 886
234 305
1 413 728
699 841
681 421
1 558 465
1 213 213
2 179 015
1 119 434
906 132
434 125
912 296
614 123
646 881
1 707 029
14 570 715
248 312
1 213 039
441 032
467 413
1 270 481
997 474
1 641 694
975 504
830 514
177 504
689 076
402 912
370 003
1 498 369
11 357 361
226 478
1 317 141
489 748
602 587
1 419 888
1 076 573
1 916 570
1 030 192
891 969
259 945
757 169
426 344
425 348
1 742 952
12 787 072
Variation
entre 20062010 (en %)
0,50
1,22
1,61
9,70
4,80
4,68
10,70
8,33
14,95
7,68
6,22
2,98
6,26
4,21
4,44
11,72
100,00
Source: Association Professionnelle des cimentiers
Production des matériaux de construction
La production des matériaux de construction a connu en général une évolution au niveau de l’ensemble
des matériaux destinés à la construction au cours de ces dernières années.
Sur dix ans, la production des produits minéraux divers et celle des ciments, chaux et plâtre ont marqué
une évolution très remarquable, soit respectivement 99,31% et 90,55%, suivi de la production des tubes
en fonte et en acier ainsi que de celle du verre et des articles en verre avec respectivement 84,31% et
60,92%.
Indice de la production des matériaux de construction (base 100 en 1998)
2008
2009
2010
Taux de variation
2000/2010
171,8
165,2
164,3
60,92%
112,1
114,2
114,0
114,5
11,82%
107,3
108,7
109,5
103,8
103,8
4,32%
153,3
156,1
155,2
132,7
112,7
5,62%
197,8
202,7
201,6
90,55%
148,9
154,2
156,3
155,2
52,31%
137,2
130
184,6
175,6
57,49%
219,7
202
166,8
174,4
99,31%
217,9
196,4
205,5
183,2
56,58%
179,4
182,1
211,4
84,31%
194,1
192,0
203,1
45,70%
2000
2001
2002
2003
2004
2006
Verre et articles en verre
102,1
134,8
107,2
146,5
144,2
164,2
Produits céramiques
102,4
105,4
104,9
110,5
114,6
99,5
103
116,9
102,7
101,9
106,7
86,4
119,4
127,1
137,1
Ciment, chaux et plâtre
Ouvrages en béton ou en
plâtre
105,8
114,5
122,4
130,7
138,1
101,9
103,5
119,4
140,5
146,7
144,8
Travail de la pierre
111,5
111,1
125,4
132,2
124,2
132,9
87,5
90
143,6
182,6
185,8
218,1
Carreaux en céramique
Tuiles et briques en terre
cuite
Produits minéraux divers
Produits sidérurgiques et
ferro-alliages
Tubes en fonte ou en acier
Production de métaux non
ferreux
112
160
117
124,7
66,3
172,3
169,5
202,9
114,7
108,9
158,7
199,5
211,2
158,1
139,4
131,7
143
152,5
143,4
179,4
2007
179
180
180
187,7
Source : HCP - Direction de la Statistique
9
Normalisation
Evolution du nombre de normes homologuées
dans le secteur de la construction
La production de normes marocaines dans le domaine
de la construction a connu une grande évolution comme
le montre le graphe ci-contre. Ainsi le nombre de normes
homologuées depuis 1992 jusqu’à 2211 est passé
de 56 à 1630.
L’année 2211 a connu l’adoption de 48 projets
de normes par les commissions techniques
de normalisation présidées par le Ministère de l’Habitat,
de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville.
Source : MHUPV - Direction Technique de l’Habitat
Qualification et Classification des entreprises
du secteur de l’habitat
Répartition des entreprises par les secteurs
d’activité les plus représentatifs
Dix ans après la mise en application du système de
qualification et de classification des entreprises de
construction, le bilan à la date du 31 décembre 2011 est
de 1605 entreprises qualifiées et classées.
En 2011, 311 entreprises ont été qualifiées et classées
par la commission de qualification et de classification
présidée par le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et
de la Politique de la Ville.
Certification et agréments
Source : MHUPV - Direction Technique de l’Habitat
L’année 2211 a connu la certification de 71 produits
et l’accréditation de 9 laboratoires par la Commission
Interministérielle présidée par le Ministère de l'Industrie,
du Commerce et des Nouvelles Technologies et
l’agrément de 632 Bureaux d’Etudes Techniques par la
Commission Interministérielle présidée par le Ministère
de l'Equipement et des Transports.
10
Coûts de construction
En revanche, les villes de Laâyoune,
Tanger et Settat ont accusé les plus fortes
baisses du coût global de la construction en
2011 par rapport à 2005 avec
respectivement 16,44%, 14,44% et 14,29%,
suivi des villes de Rabat (3,53%) et
Casablanca ( 2,34%).
Béni Mellal
Oujda
Tanger
Rabat
ICC par typologie de logement
Safi
Les villes d’Al Hoceima et Fès ont
enregistré les plus fortes hausses du coût
global de la construction en 2011 par
rapport à 2005 avec respectivement
60,57% et 49,63%, suivi des villes
de Meknès (26,65%), Beni Mellal
(24,83%) et Marrakech (21,88%). Ces
hausses sont dues à l’augmentation des
coûts du m² construit pour les différentes
typologies de logements.
Indices des coûts de construction (global et par typologie de
logement) -ICC- dans quelques villes du Royaume (Base 100 =
année 2005)
Kénitra
L’indice des coûts de construction permet de
suivre l’évolution du coût du m² construit pour
différentes typologies de logements (villa,
appartement et maison marocaine
moderne), ainsi que celui du coût global du
m² construit, toutes catégories de logement
confondues, au niveau des différentes villes
du Royaume.
Ce coût est basé sur le m² construit et
n’inclut pas la valeur du terrain, ni sa
viabilisation.
Laâyoune
4
2008
2009
2010
2011
Villa
112,94
110,2
71,31
71,31
Appartement
90,66
98,84
99,45
99,45
Maison
marocaine
moderne
106,08
104,15
100,21
100,21
Villa
95,99
95,14
92,76
95,36
Appartement
95,88
93,61
81,76
83,3
Maison
marocaine
moderne
113,61
108,97
83,52
86
Villa
106,97
103,57
97,83
99,69
Appartement
114,39
108,14
113,45
116,03
Maison
marocaine
moderne
113,61
110,85
117,79
121,75
Villa
111,4
114,01
117,53
123,31
Appartement
112,32
114,97
120,6
125,87
Maison
marocaine
moderne
113,05
115,74
117,42
124,7
Villa
104,27
105,68
106,4
106,6
Appartement
105,91
106,88
107,13
107,42
102,81
103,47
104,49
104,85
Villa
101,76
102,07
83,07
83,27
Appartement
Maison
marocaine
moderne
101,89
96,69
104,25
104,06
Maison
marocaine
moderne
105,93
106,73
Villa
90,71
84,15
Appartement
85,41
79,03
Maison
marocaine
moderne
110,75
128,65
101,06
128,65
95,33
ICC global
2008
2009
2010
2011
107,67
106,52
96,47
96,47
105,31
102,36
83,44
85,56
112,62
109,63
116,68
120,41
112,58
115,31
118,08
124,83
103,54
104,45
105,49
105,81
107,31
101,15
104,21
104,66
124,87
123,92
90,48
83,56
87,88
Source : MHUPV- Direction de la Promotion Immobilière
11
Indices des coûts de construction (global et par typologie de
logement) -ICC- dans quelques villes du Royaume (Base 100 = année
2005)
(suite)
Meknès
Settat
Agadir
Marrakech
Fès
Al Hoceima
Casablanca
ICC par typologie de logement
2008
2009
2010
2011
Villa
103,13
103,13
86,48
85,71
Appartement
88,65
88,65
96,64
97,47
Maison
marocaine
moderne
125,59
125,59
108,33
110,68
Villa
118,39
118,39
127,1
131,07
Appartement
130,14
130,14
137,26
143,68
Maison
marocaine
moderne
113,61
151,17
168,64
173,73
Villa
121,59
126,39
124,87
124,87
Appartement
120,46
125,39
156,42
156,42
Maison
marocaine
moderne
152,32
159,6
141,91
141,91
Villa
133,57
127,52
100,38
122,14
Appartement
98,23
96,44
95,74
126,24
Maison
marocaine
moderne
123,11
118,61
105,29
121,09
Villa
105,68
106,58
92,72
105,47
Appartement
125,21
120,61
104,93
120,83
Maison
marocaine
moderne
104,63
106,95
93,05
107,01
Villa
107,03
102,60
93,32
92,67
Appartement
101,80
96,74
82 ,19
82,19
Maison
marocaine
moderne
124,02
58,75
Villa
129,94
128,48
208,57
210,60
Appartement
122,35
117,92
177,64
179,75
Maison
marocaine
moderne
Villa
Dakhla
Au niveau des principales villes du
Royaume, l’indice du coût de construction
a connu une hausse en 2011 par rapport
à 2212, à l’exception de la ville de
Laâyoune qui affiché un repli de 7,6%.
La plus forte augmentation de la variation
de l’ICC a été constatée au niveau des
villes de Marrakech, Agadir et Dakhla
avec respectivement 17,5%, 15% et
11,5%.
A Rabat et Fès, l’ICC a quasiment stagné.
Appartement
Maison
marocaine
moderne
126,78
88,09
101,75
105,71
113,74 119,61
115,38
121,07
114,53
122,34
96,66
103
108,37
92,98
2009
2010
2011
104,11
104,11
96,84
97,66
116,05
136,92
154,97
160,57
119,59
134,16
149,63
149,63
123
118,44
103,65
121,88
106,14
107,61
96,57
111,05
115,17
110,60
85,77
85,71
127,09
122,33
123,16
126,65
97,48
108,85
93,92
104,67
88,09
121,02
93,7
ICC global
2008
103,89
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
12
5
MARCHE IMMOBILIER AU MAROC
En termes de prix
Les chiffres livrés sont établis à partir d’enquêtes semestrielles menées par les Inspections Régionales de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la
politique de la ville, à travers les Observatoires Régionaux, auprès d’un échantillon réduit d’agents immobiliers, de notaires, de promoteurs
immobiliers. Ces estimations correspondent à des moyennes et permettent d’obtenir une photographie assez précise de la tendance des
prix de l’immobilier au niveau des principales villes du Royaume.
De façon générale, la variation des prix dépend de plusieurs facteurs, en l’occurrence, les types de construction, leur localisation, le type de
standing… Dans une même rue et dans un même immeuble, les prix peuvent parfois être différents.
Evolution des prix de vente des logements
Après avoir reculé de près de 2,6% en 2010 par rapport à
2009, les prix de vente des logements, tous types de
constructions confondus, au niveau des principales villes du
Royaume, ont enregistré une hausse de 4% en 2011 par
rapport à 2010 et de 1% entre le 1er et le 2ème semestre 2011.
Après une baisse de 2% en 2010, les prix de vente des
logements anciens ont connu une hausse de près de 6% en
2011. Pour le marché du neuf et récent, les prix ont augmenté
de 4,3% en 2211 alors qu’ils avaient baissé de 3% en 2010,
Néanmoins, la hausse des prix de vente des logements au
cours des six derniers mois de l’année 2211, a été plus
marquée pour le neuf et récent (1,5%) que pour l’ancien
(0,3%).
En 2011, la hausse des prix de vente des logements a été
"plus vive sur le marché des maisons marocaines
traditionnelles et modernes avec respectivement près de
13% et 9% contre une baisse respectivement de près de 7%
et 2% en 2010, "plus modérée sur le marché des
appartements et des villas, avec respectivement 7% et 6%
contre une baisse de près de 4% et 5% en 2010. De même,
au cours du second semestre 2011, les prix de vente des
logements ont progressé par rapport au semestre précédent
et ce pour tous les types de constructions à l’exception des
activités commerciales qui ont enregistré une baisse de 10%.
Cette hausse a atteint près de 3% pour les appartements, 1%
pour les maisons marocaines modernes, 1% pour les villas et
près de 3% pour les maisons marocaines traditionnelles.
Evolution de la variation des prix de vente
moyens des constructions selon le type et le
standing des constructions
2010
/2009
Appartements
Appartement haut
standing
Appartement moyen
standing
Appartement
économique
- 3,6
- 6,3
- 5,8
2,1
2011
/2010
7
S1 2011
/S2 2011
3
7
-1
8
5
7
1
Appartement social
6,7
10
Maisons marocaines
modernes
- 1,6
9
1
- 0,1
47
7
- 6,9
13
3
- 4,6
6
1
Villa moyen standing
- 4,9
4
Villa économique
Villa économique semifinie
Villa haut standing semifinie
8,2
Maison marocaine
moderne
Maison marocaine
moderne avec commerce
Maisons marocaines
traditionnelles
Maison marocaine
traditionnelle
Villas
Villa haut standing
Autres (commerce,
riad.. .)
Tous types confondus
- 1,5
- 6,9
- 5,8
0,5
7
13
6
1
3
3
- 1
- 5
4
- 1
0,0
0,0
- 5,8
4
26
9,8
- 7
- 10
- 2.6
4
1
Source : MHUPV – Direction de la Promotion Immobilière & IRHUAE
13
Concernant les tendances au niveau des principales villes,
elles ont été disparates :
- Dans certaines villes, les prix de vente des logements ont
progressé en 2011 mais ont fléchi au cours des six derniers
mois de l’année 2211, c’est le cas de Beni Mellal, Kénitra,
Tanger, Al Hoceima, Laayoune, Oujda, Rabat et Salé ;
- Dans d’autres villes, comme Agadir et Safi, les prix ont
poursuivi leur hausse en 2011 ;
- En revanche, à Settat et Meknès, les prix de vente des
logements ont poursuivi leur baisse en 2011 par rapport à
2010 avec respectivement - 1%, -1%, contre -1,2% et -1,3%
en 2010.
- A la wilaya du Grand Casablanca, Dakhla, Marrakech et
Témara, les prix de vente ont continué de chuter en 2011
mais ont rebondi au cours des six derniers mois de l’année
2011.
- A Fès et Guelmim, après avoir enregistré une hausse en
2010, les prix de vente sont en recul en 2011.
Evolution de la variation des prix de vente
moyens des logements au niveau des
principales villes du Royaume (en %)
Agadir
Al Hoceima
Beni Mellal
Grand Casablanca
Dakhla
Fes
Guelmim
Kénitra
Laayoune
Marrakech
Meknès
Oujda
Rabat
Safi
Salé
Settat
Tanger
Témara
2010/2009
5,1
13,2
- 0,9
- 2,66
- 15,2
12,0
14,0
- 1,8
2,1
- 3,6
-1,3
1,1
1,2
9,1
7,8
- 1,2
- 4,7
- 4,1
2010/2011
2
29
2
- 3
- 3
- 7
- 5
2
2
- 6
-1
1
3
11
8
- 1
6
- 4
S1 2011/S2 2011
2
- 22
0,0
1
10
- 1
- 7
- 1
- 1
8
- 2
0,0
- 5
1
0,0
- 11
- 5
2
Source : MHUPV – Direction de la Promotion Immobilière & IRHUAE
Evolution des prix de vente des terrains
Au niveau des principales villes du Royaume, les prix de vente
de tous les terrains, tous types de destination de constructions
confondues, ont progressé de 5% en 2011 par rapport à 2010,
contre 8,1% un an plus tôt, à l’exception des terrains destinés à
la construction de commerces.
Sur un an, cette hausse a atteint près de 12% pour les terrains
destinés à la construction de maisons marocaines modernes,
5% pour les terrains destinés à la construction d’immeubles et
maisons marocaines traditionnelles et 3% pour les terrains
destinés à la construction de villas, contre une baisse de près
de 34% pour les terrains destinés à la construction de
commerces et d’unités d’activité.
Les prix de vente des terrains destinés à la construction
d’unités d’activité, d’immeubles sociaux et hauts standings et
de maisons marocaines modernes ont enregistré les plus fortes
augmentations avec respectivement 34%, 23% et 13% en
2011 contre -5,7%, 1,7, 13,1% et 8,2% en 2010. Les prix des
terrains destinés à la construction de villas hauts standings et
économiques affichent une hausse de 8% en 2011 contre
11,8% et 21,7% en 2010.
Les prix des terrains destinés à la construction d’immeubles
économiques font état d’une augmentation de 5% en 2211
alors qu’ils avaient enregistré une baisse de 2,1% en 2212.
Les prix de vente des terrains destinés à la construction
d’immeubles moyens standings ont connu une hausse de 3%
en 2011 contre 7,5 en 2010 par rapport à 2009.
Evolution de la variation des prix de vente
moyens des terrains selon leur destination
2010
/2009
Immeubles
Immeuble haut standing
Immeuble moyen standing
Immeuble économique
3,9
1,7
7,5
-0,1
2011
/2010
5
S1 2011
/S2 2011
4
23
8
5
3
3
2
Immeuble social
13,1
23
Maisons marocaines
modernes
8,1
12
13
4,2
-8
11
-2,9
5
11
13,2
3
2
11,4
1
4
53,6
-34
5
-5,7
34
Maison marocaine moderne
Maison marocaine moderne
avec commerce
Maisons marocaines
traditionnelles
Maison marocaine
traditionnelle
Villas
Villa haut standing
Villa moyen standing
Villa économique
Autres
Commerce
Unités d'activité
Tous types de destinations
Tous types confondus
8,2
-2,9
11,8
21,7
71,9
8,1
13
5
8
8
1
13
11
0,0
1
-41
-1
5
6
Source : MHUPV – Direction de la Promotion Immobilière & IRHUAE
57
14
Les prix des terrains destinés à la construction d’unités
d’activité, après avoir connu une baisse de 5,7% en 2212, ont
rebondi de 34% en 2011 et de 57% au cours des six derniers
mois de l’année 2211.
Entre le premier et le second semestre 2011, les prix de vente
de tous types de terrains confondus sont repartis à la hausse
au cours de l’année 2211, sauf les terrains destinés à la
construction de commerces qui affichent un léger repli de 1%.
Dans la majorité des principales villes du Royaume, les prix de
vente des terrains constructibles toutes constructions
confondues sont à la hausse en 2011 :
- Dans certaines villes, après avoir enregistré une baisse
en 2010, les prix affichent un rebond en 2011, comme à
Tanger, Dakhla, Marrakech et Salé avec respectivement
19%, 3%, 2% et 5%, toutefois à Marrakech et Salé, cette
hausse n’est pas tenable au cours des six derniers mois
de 2011 ;
- Dans d’autres villes, les prix ont poursuivi leur hausse en
2011, comme à Al Hoceima (12%), Grand Casablanca
(17%), Meknès (4%), Oujda (4%), Safi (30%), Béni Mellal
(1%) Kénitra (3%) et Agadir (4%) ; toutefois à Agadir les
prix ont fléchi au cours du second semestre 2011.
- En revanche, dans d’autres villes, les prix de vente des
terrains qui étaient en hausse en 2010, sont en repli en
2211, c’est le cas de Fès (-1%), Guelmim (-9%), Rabat
(-19%) et Settat (-4%) ; mais des signes de reprises ont
été relevées au cours des six derniers mois de l’année
2011.
En comparaison, selon l’indice des prix des actifs immobiliers
(IPAI) élaboré conjointement par Bank Al-Maghrib (BKAM) et
l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre
et de la Cartographie (ANCFCC), la tendance du marché
immobilier est également à la hausse en glissement annuel
du 4ème trimestre 2010 au 4ème trimestre 2011 de 2,9% au
niveau national, et est caractérisée par des fluctuations
parvenues au cours de l’année.
Evolution de la variation des prix de vente
moyens des terrains (en %)
Agadir
Al Hoceima
Beni Mellal
Grand
Casablanca
Dakhla
Fes
Guelmim
Kénitra
Laayoune
Marrakech
Meknès
Oujda
Rabat
Safi
Salé
Settat
Tanger
Témara
2010/2009
2,3
7,6
2
5,6
- 20,1
1,6
5,7
0,1
27,9
- 7,1
14,4
5,1
33
3,8
- 4
14,3
- 1,8
2,3
2011/2010
4
12
1
S2/S1 2011
- 1
5
1
17
3
- 1
- 9
3
0,0
2
4
4
- 19
30
5
- 4
19
- 6
29
1
15
6
0,0
- 2
- 2
10
0,0
24
20
- 4
7
6
- 5
Indice des Prix des Actifs Immobiliers en
glissement trimestriel
National
Appartements
Maisons
Villas
T1-10 /T4-09
-3,3
-3,6
-2,9
-6,0
T1-10 /T1-09
-2,2
-3,2
0,7
-5,3
T2-10 /T1-10
2,2
3,8
1,4
-1,3
T2-10 /T2-09
1,4
3
0,1
-3,0
T3-10 /T2-10
2,4
3,4
-1,3
2,2
T3-10 /T3-09
2,4
3,5
0,3
-4,0
T4-10 /T3-10
-2
-1,2
-3,9
-0,7
T4-10 /T4-09
-0,9
0,3
-3,6
-1,2
T1-11 /T4-10
1,2
1,7
0,7
2,8
T1-11 /T1-10
5
6,7
7
7,7
T2-11 /T1-11
-0,3
-0,3
-0,2
-8,0
T2-11 /T2-10
3,8
5,4
0,1
-1,0
T3-11 /T2-11
1
1,7
-1,4
4,1
T3-11 /T3-10
2,1
2,9
1,2
5,3
T4-11/T311
-1,7
0,0
-8,2
1,0
T4-11/T410
2,9
5,2
-4,4
4,2
Source : BKAM & ANFCC
15
Poursuivant le redressement entamé en 2010, après le
fléchissement accusé en 2009, l’indice des prix des actifs
immobiliers s’est accru de 2,7% en 2011. Cette évolution est
attribuable principalement à la progression de 3,4% des prix
des biens résidentiels, après celle de 1,3% en 2010 et un
repli de 2,2% en 2009.
Indice des Prix des Actifs Immobiliers en
2011
IPAI en 2011
Variation par
rapport à 2010 (%)
107,1
3,4
Appartement
104,2
4,3
Maison
117,8
1,5
Villa
117,8
6,6
Foncier
109,0
1,0
Commercial
Résidentiel
112,0
3,3
Local commercial
113,0
3,7
Bureau
107,2
1,1
107,8
2,7
Global
Source : BKAM & ANFCC
En termes de volume
Les chiffres livrés concernent le nombre de des ventes des biens
immobiliers immatriculés au niveau de l’ANCFCC
Les ventes des biens immobiliers résidentiels immatriculés au
niveau de l’ANCFCC ont enregistré une hausse de 4,6% au
cours du 4ème trimestre 2011 par rapport au trimestre
précednt, s’élevant à près de 17 358 transactions, en raison
essentiellement de l’accroissement de 5,7% et de 3,8%
respectivement des ventes des appartements et des villas. Les
ventes des maisons ont, quant à elles, accusé une baisse de
7,1%.
En glissement annuel, les transactions ont également
enregistré une hausse de 22,8% entre le 4ème trimestre 2010
et le 4ème trimestre 2011.
Concernant la structure des transactions des biens résidentiels
immatriculés, les appartements continuent de prédominer le
marché avec 92,9% de l’ensemble des ventes des biens
résidentiels, suivi des maisons 7,2% et les villas 1,9%.
Evolution du nombre de transactions en glissement
trimestriel
National
Appartements
Maisons
Villas
T1-10 /T4-09
-2,7
-1,6
-12,1
-17,5
T1-10 /T1-09
-1,4
-1,2
-4,5
-0,8
11,0
T2-10 /T1-10
-5,7
-6,6
0,8
T2-10 /T2-09
-11,2
-12,2
-3,9
11,5
T3-10 /T2-10
-16,3
-17,3
-6,7
-14,1
T3-10 /T3-09
-24,6
-25,8
-16,1
-1,6
T4-10 /T3-10
16,6
-17
-17,2
2,3
T4-10 /T4-09
-28,4
-29
-26,4
-9,5
T1-11 /T4-10
-5,5
-5,2
-8,1
-8,9
T1-11 /T1-10
-9,7
-9,2
-18,2
8,6
T2-11 /T1-11
-15,8
-15,5
-17,2
-19,1
T2-11 /T2-10
-26,5
-25,9
-33,1
-24,1
T3-11 /T2-11
-3,2
-3,2
-1,6
-7,0
T3-11 /T3-10
5,8
7,7
-12,8
9,7
T4-11 /T311
4,6
5,7
-7,1
3,8
T4-11 /T410
22,8
25,7
-3
11,3
Source : BKAM & ANFCC
En 2011, le volume de ventes des biens immobiliers
immatriculés au niveau de l’ANCFCC a enregistré une
augmentation de 15,4% après celle de 11,4% en 2010 et une
diminution de 7,9% en 2009. Ainsi, le nombre de transactions a
atteint 95 963 unités, reflétant essentiellement l’accroissement
de 13,6% des ventes des biens résidentiels et de 21,8% de
celles des biens fonciers.
Concernant la structure de transactions, les biens résidentiels
continuent de constituer près de 67% de l’ensemble des
ventes, avec la prédominance des appartements. Quant aux
biens fonciers, ils occupent près de 27% du marché national,
alors que les biens commerciaux n’en représentent qu’environ
7%.
Nombre de transactions en 2011
Nombre de
transactions en
2011
Variation par
rapport à 2010 (%)
64 396
13,6
Appartement
57 981
15,8
Maison
5 136
-6,6
Villa
1 279
18
Foncier
25 098
21,8
Commercial
6 469
9,5
5 721
7,8
748
15,4
95 963
15,4
Résidentiel
Local commercial
Bureau
Global
Source : BKAM & ANFCC
16
6
Réalisations du secteur
Evolution des mises en chantier (en milliers
d'unités)
Mises en chantier et production de logements
Mises en chantier
La période 2003-2011 s’est caractérisée par un
accroissement important des unités mises en chantier.
En effet, plus de 2 622 000 unités ont été mises en
chantier dont 1 894 229 unités sociales et 725 074
unités de restructuration.
L’année 2211, avec près de 473 894 unités mises en
chantier a connu une augmentation de 26,3% par
rapport à l’année 2210. La contribution des opérateurs
privés a enregistré une augmentation de 57,9% en
2011 par rapport à 2010, tandis que celle des
opérateurs publics a enregistré une baisse de -5,08%
par rapport à 2010.
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
Unités mises en chantier par catégorie d’opérateurs
Catégorie
d‘opérateurs
Public
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
103 717
91 187
177 836
151 219
141 691
162 723
202 702
193 678 183 845
Privé
129 997
126 609
137 776
181 820
191 219
196 918
157 925
181 576 290 049
Ensemble
233 714
217 796
315 612
333 039
332 910
359 641
360 627
375 254 473 894
2010
2011
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
En 2011, les unités de mises en chantier réparties par
catégorie de construction ont concerné, en grande
partie, les opérations économiques et sociales soit
89,5 % de l’ensemble des unités mises en chantier.
Evolution des unités mises en chantier durant la période 2009 - 2011 par catégorie de
constructions
Part en 2011
Catégories
2 009
2 010
2 011
(%)
Opérations à faible valeur immobilière totale
7 048
10 061
6 967
1,5
(140.000 DH)
Opérations économiques et sociales
292 737
325 030
424 366
89,5
Dont Auto-construction (maisons marocaines)
83 847
87 500
91 467
-
Opérations moyen et haut standing….
44 209
30 151
35 478
7,5
Villas
12 737
6 540
3 822
0,8
3 896
3 472
3 261
360 627
375 254
473 894
0,7
100
Autres produits
Total
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
17
Evolution des achèvements (en milliers d'unités)
Production de logement
Durant la période 2003-2011, la production de logement
a porté sur 1 572 285 unités achevées dont 965 635
unités sociales et 576 353 unités de restructuration.
300 000
250 000
L’année 2211 avec plus de 275 508 unités achevées, a
enregistré une augmentation de près de 21,7% par
rapport à 2010 qui s’explique entre autres, par la
production importante des logements sociaux (250 000).
200 000
150 000
100 000
50 000
La contribution des opérateurs publics est passée de
44% à près de 56,7% entre 2003 et 2011.
0
2003
2004
2005
Unités achevées
2006
2007
2008
social
2009
2010
2011
unités de restructuration
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
Unités achevées par catégorie d’opérateurs
Catégorie
d‘opérateurs
Public
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
43 313
57 944
86 601
120 435
121 736
137 984
162 949
141 299
156 264
Privé
55 125
70 092
83 175
92 896
114 288
103 328
96 568
85 126
119 244
Ensemble
98 438
128 036
167 776
213 331
236 024
241 312
259 517
226 425
275 508
Source : MHUAE - Direction de la Promotion Immobilière
La répartition des unités achevées par catégories de
construction montre qu’en 2011 la production a
concerné plus les opérations économiques et sociales
avec 83,3% de l’ensemble des unités achevées et qui a
augmenté de 27,8% par rapport à 2010. En revanche, la
production du haut et moyen standing (habitat de la
classe moyenne) est en nette régression depuis 2009.
Evolution de la production en habitat durant la période 2009 - 2011
Catégories
Opérations à faible valeur immobilière totale
(140.000 DH)
Opérations économiques et sociales
Dont Auto-construction (maisons marocaines)
Opérations moyen et haut standing….
2 009
2 010
2 011
Part en 2011
(%)
1 165
9 064
7 781
2,8
193 795
179 560
229 570
83,3
35 389
45 472
59 248
-
56 987
31 363
27 309
9,9
Villas
4 377
4 609
7 109
2,6
Autres produits
3 193
1 829
3 739
1,4
259 517
226 425
275 508
100
Total
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
18
Lutte contre l’Habitat Insalubre
Actions du Ministère
Les actions du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de
l’Aménagement de l’Espace se sont focalisées essentiellement
sur la lutte contre l’habitat insalubre sous toutes ses formes.
Ainsi, durant la période 2002-2011, près de 1 332 770
ménages ont bénéficié des différents programmes de lutte
contre l’habitat insalubre dont notamment :
- Programmes d’habitat social dans les provinces du Sud
avec l’achèvement des programmes Al Aouda et Al Wahda
de 20 222 unités et le lancement d’un nouveau programme
au profit de 46 686 ménages ;
- Programmes de restructuration des quartiers d’habitat non
réglementaire (QHNR), visant l’amélioration des conditions
de vie des habitants des quartiers sous équipés par le
renforcement des équipements d’infrastructure de base, au
profit de 918 300 ménages ;
- Programmes de traitement de l’habitat menaçant ruine, avec
des interventions en matière de réhabilitation des tissus
anciens portant sur 81 300 ménages ;
- Programme d’urgence, ayant consisté à intervenir pour
sauver les vies humaines des populations confrontées à des
situations de risque et de danger (effondrement des
constructions, glissement des terrains, séisme, inondations,
etc.), au profit de 81 410 ménages ;
- Programme « villes sans bidonvilles » avec 238 530
ménages concernés ;
- Programmes relatifs aux zones d’aménagement progressifs,
au profit de 13 230 ménages.
Les subventions débloquées à ce titre ont atteint près de 2,341
milliard de DH en 2011.
La contribution du Fonds Solidarité Habitat (FSH) à ces
subventions est de l’ordre de 84% en 2211, en augmentation
continue notamment depuis 2004.
Les subventions débloquées par le FSH au cours de la période
2002-2011 par programme ont atteint 12,09 milliards de
dirhams.
Nombre de ménages bénéficiaires des programmes de
lutte contre l’habitat insalubre (2002-2011) dans le
cadre du FSH
Type de programme
Nombre de ménages
concernés
Villes sans bidonvilles
228 600
Restructuration des QHNR
768 630
Tissus anciens
65 910
Programmes d’urgence
75 200
ZAP
Habitat social dans les
provinces du Sud
Total
8 280
Source :
46 686
1 193 306
MHUPV - Direction de l’Habitat Social et des Affaires Foncières
Crédits mandatés au titre de la lutte contre l’habitat insalubre - Budget général de l'Etat (MDH)
Type de programme
Bidonvilles
Quartiers d’habitat non réglementaire
Tissus anciens
Programme d’urgence
ZAP
Habitat dans les provinces du sud
Honoraires pour
encadrement et assistance
à l'auto-construction
Total
2003
71,480
78,270
12,240
25,120
31,940
133,174
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
64,830 30,620 8,200
3,75
8,5
3,25
1,00
91,483 85,200 98,022 101,300 34,95 68,55 131,25 172,85
19,730 2,000 26,250 4,200
3,25
6,25
3,00
19,700 9,000
5,800
14,400 9,500 15,400
1,00
1,00
130,631 118,590 118,000 118,000 179,500 200,00 200,00 200
5,000
352,224 340,774 259,91 271,672
223,5
222,45 278,05 340,75 376,85
Source : MHUPV - Direction de l'Habitat Social et des Affaires Foncières
19
Crédits mandatés au titre de la lutte contre l’habitat insalubre - Fonds Solidarité Habitat (MDH) 2002-2011
Type de programme
Programme Villes sans
bidonvilles
Quartiers d’habitat non
réglementaire
Avances pour l'aménagement et
l’acquisition du foncier
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
117,8
198,83
460,98
567,25
649,36
205,03
523,81
389,92
349,11
543,73
45,15
222,55
182,36
99,50
201,48
252,87
468,77
487,05
674,47
1 070,55
279,50
159,50
110,00
30,00
70,80
45
20
-
2,09
114,41
98,74
93,34
58,30
43,19
115,27
105,83
30,00
17,37
20,37
84,56
87,58
69,57
0
29,20
22,9
4,6
12,20
7,3
3
4,6
50
60
45,8
0,00
327,00
280
203
170
150,00
75,00
175,00
0
0
-
Réhabilitation des tissus anciens
2,00
Programme d’urgence
6,00
ZAP + centres ruraux émergents
Habitat dans les provinces du
sud
200,00
FOGARIM
Total
162,95
429,38
1 174,93 1 029,86 1 308,28
678,21
1 656,25 1 337,02 1 452,41 1 964,28
Source : MHUPV - Direction de l'Habitat Social et des Affaires Foncières
Programme «Villes sans bidonvilles»
Le programme vise l’éradication de l’ensemble des
bidonvilles, soit 362 327 ménages (chiffre actualisé au
fur et à mesure de la réalisation du programme) dans
85 villes et centres urbains, avec un investissement
d’environ 25 milliards de DH, dont une subvention de
l’Etat de 12 milliards de DH.
Depuis le démarrage de ce programme en 2004 à fin
2011, les efforts accomplis ont permis d’atteindre un
taux de réalisation de 70%.
43 villes sont déclarées sans bidonvilles. Et pour les
42 villes restantes, l’avancement des travaux a atteint
dans certains cas 90 %.
En 2012, il est prévu la déclaration de 14 villes sans
bidonvilles. Leurs programmes concernent un total de
16.155 ménages. Ces prévisions restent tributaires
des engagements pris par les différents partenaires et
stipulés dans les contrats villes, notamment en ce qui
concerne le transfert des ménages et la lutte contre les
éventuelles augmentations.
Situation des bidonvilles par région – Décembre 2011
Nombre de
Ménages
Chaouia - Ouardigha
Nombre de
bénéficiaires
7 399
6 786
Doukkala - Abda
5 262
4 281
Fès - Boulemane
15 463
7 564
Gharb - Chrarda - Béni Hssen
33 039
16 404
111 498
32 445
3 363
0
Laayoune - Boujdour Sakia Al Hamra
16 693
16 693
Marrakech - Tensift Al Haouz
31 576
17 636
Meknès - Tafilalet
Grand Casablanca
Guelmim - Es smara
14 078
10 504
Oriental
6 399
5 443
Oued Eddahab Lagouira
5 122
5 122
Rabat - Salé - Zemmour -Zaer
59 462
22 062
Souss - Massa Draa
16 801
16 801
Tadla - Azilal
Tanger - Tetouan
Taza - Al Hoceima Taounate
Total
1 289
1 111
16 116
9 801
8 696
766
352 256
173 419
Source : MHUPV - Direction de l'Habitat Social et des Affaires Foncières
20
7
Financement et aides publiques
Encours de crédits
Evolution de l'encours des crédits (en Milliards de DH)
Les dernières années se sont caractérisées par
une évolution encourageante en matière d’encours
des crédits immobiliers. En effet, de 22,8 milliards
de DH en 1997, l’encours des crédits immobiliers
est passé à 57,2 milliards de DH en 2005 pour
atteindre environ 207,13 milliards de DH à fin
2011, soit un accroissement de 10,1% par rapport
à fin 2010 et un taux de contribution de 26,2% de
l’ensemble des crédits bancaires.
Au cours de la période 1997-2011, l’encours des
crédits immobiliers a enregistré un taux de
croissance annuel supérieur à celui de l’encours de
crédits à l’économie, soit 16,7% contre 12,24%.
Ceci traduit l’intérêt particulier que manifestent les
banques pour les crédits immobiliers, notamment le
financement d’acquisition de logements.
Cette évolution a été favorisée par la baisse des
taux d’intérêt et par plusieurs actions entreprises
par les pouvoirs publics pour l’encouragement du
secteur de la construction et de l’habitat social. Elle
dénote également de l’intensification de la
concurrence sur le créneau du financement
d’acquisition de logements.
Source : Rapports de Bank Al Maghrib
Fonds d’assurance hypothécaire pour l’accès au logement « DAMANE ASSAKANE »
Dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique gouvernementale visant la promotion de l’accès au logement, deux Fonds de garantie, FOGARIM et
FOGALOGE-PUBLIC, ont été mis en place en 2003.
Afin de consolider, rationaliser et pérenniser l’intervention de ces Fonds, il a été décidé de fusionner leurs ressources dans un même Fonds d’assurance
hypothécaire pour l’accès au logement, dénommé «DAMANE ASSAKANE». Ce fonds est créé en vertu de la convention signée le 19 Septembre 2228 entre l’Etat
et la CCG. Cette convention remplace et abroge les conventions Etat-CCG relatives aux Fonds de garantie FOGARIM et FOGALOGE-Public. De même,
cette convention a subi une refonte en 2011 (convention du 3/10/2011).
Ce Fonds d’assurance hypothécaire a pour objet la couverture des prêts à octroyer, par les établissements de crédit, aux catégories ciblées et ce, afin de leur
permettre soit d’acquérir un logement, soit d’acquérir un terrain et/ou construire un logement. Deux produits de garantie sont offerts par ce Fonds. Il s’agit de la
garantie FOGALOGE et de la garantie FOGARIM :
- Le produit FOGARIM destiné à garantir les prêts immobiliers accordés par les établissements de crédits aux populations à revenus modestes et ou non réguliers ;
- Le produit FOGALOGE destinée à garantir les prêts immobiliers accordés par les établissements de crédits aux employés du secteur privé affilié à la CNSS ainsi
qu’aux fonctionnaires et agents de l’Etat titularisé et ne relevant pas du personnel de l’enseignement public. Sont également éligibles le personnel militaire, les
personnes exerçant pour leur propre compte ainsi qu’aux ressortissants marocains résidant à l’étranger.
Les conditions d’éligibilité communes pour le bénéfice des garanties du Fonds sont :
Pour les bénéficiaires, ils doivent remplir les conditions d’éligibilité suivantes :
Etre de nationalité marocaine ;
Ne pas être propriétaire d’un logement à usage d’habitation dans la wilaya ou la province où le bénéficiaire envisage d’acquérir ou construire le
logement ou d’acquérir le terrain objet du prêt éligible aux garanties du Fonds;.
Ne pas avoir bénéficié auparavant d’un prêt garanti par un fonds de garantie étatique pour la couverture des prêts dédiés aux logements ;
Ne pas avoir bénéficié auparavant de la ristourne de l’Etat accordée dans le cadre du Décret Royal portant loi n° 552-67 du 26 ramadan 1388 (17
décembre 1968) relatif au crédit foncier, au crédit à la construction et au crédit à l’hôtellerie.
Pour les logements et terrains, ils doivent remplir les conditions d’éligibilité ci-après :
Le terrain à acquérir doit impérativement être produit dans le cadre du programme « Villes Sans Bidonvilles » ;
Le terrain à acquérir ou le logement à acquérir ou à construire doit impérativement être réservé à l’habitation à usage personnel du bénéficiaire et/ou de
ses ascendants ou descendants de premier degré ;
Le terrain à acquérir ou le logement à acquérir ou à construire doit être situé dans la wilaya ou la province où le bénéficiaire exerce son activité ;
Le terrain à acquérir ou le logement à acquérir ou à construire doit avoir un titre foncier en situation saine et régulière. Pour les terrains et les logements
produits dans le cadre du programme Villes Sans Bidonvilles ne disposant pas encore de titre foncier individuel, le titre foncier mère doit être en
situation saine et régulière.
Pour les prêts, ils sont ceux accordés, par les établissements de crédit, aux conditions ci-après :
Une quotité de financement pouvant atteindre 100% du coût global d’acquisition du logement éligible y compris les frais annexes dans la limite de 12%
du prix d’acquisition ou du coût d’acquisition du terrain plus sa construction ;
21
Une durée maximale de 25 ans tenant compte de l’âge du bénéficiaire ;
Un taux d’intérêt fixe dont le niveau tient compte de la garantie du Fonds.
En plus de ces critères communs, d’autres spécifiques au produit FOGARIM et au produit FOGALOGE sont nécessaires.
Produit FOGARIM
Le produit FOGARIM est destiné à garantir les prêts
immobiliers, accordés par les établissements de crédit,
aux populations à revenus modestes et/ou non réguliers.
Sont exclus du champ d’éligibilité du FOGARIM, les
fonctionnaires, les employés titularisés du secteur
public, les agents temporaires permanents de l’Etat
ayant plus de sept (7) ans d’ancienneté ainsi que les
employés du secteur privé affiliés à la CNSS.
Evolution annuelle de l’activité du FOGARIM
Année
Nombre de
prêt
Moyenne
mensuelle
Taux
d’accroissement
(%)
2004
266
22
-
2005
2 608
217
886
Pour les logements et les terrains, le prix d’acquisition
du logement social tel que figurant sur le compromis de
vente ou le coût d’acquisition du terrain plus sa
construction ne doit pas excéder 250 000 DH HTVA.
2006
10 422
869
300
2007
15 512
1 293
49
2008
14 870
1 246
-3,60
2009
9 873
822
-34,00
Pour les prêts, la quotité financée ne doit pas excéder
les 250 000 DH HTVA et la mensualité maximale à
supporter par le bénéficiaire ne doit pas excéder 1 750
DH.
2010
8 775
731
-11,00
2011
9 653
804
10,00
Source : CCG
Le taux de couverture de la garantie FOGARIM est fixé
à 70%.
Le nombre cumulé des crédits accordés dans le cadre
de FOGARIM a atteint au 31 décembre 2011, 72 437
prêts pour un encours global de 10 642,109 M DHS.
88,4% de l’ensemble de ces crédits ont été destinés à
l’achat du logement, 12,18% pour la construction du
logement, 1,4% pour l’achat d’un terrain et sa
construction et seulement 0,02% ont été accordés pour
l’achat d’un terrain.
Répartition par ville des crédits accordés
à fin décembre 2011
L’évolution annuelle du nombre des crédits garantis
dans le cadre du produit FOGARIM révèle un
ralentissement de son activité en 2009 et 2010 après
des performances enregistrées au titre des années 2007
et 2008. Toutefois, une reprise a été enregistrée en
2011, du fait que les crédits garantis ont connu un
accroissement de 23% par rapport à 2010 et de 10% par
rapport à 2009.
Presque toutes les banques s’intéressent au produit
FOGARIM et ont même enregistré des performances
importantes.
L’activité du FOGARIM connaît une expansion
géographique de plus en plus forte puisque le fonds a
financé l’acquisition ou la construction de logements
dans plus de 90 villes et localités réparties sur toutes les
régions du Royaume. Néanmoins, cette répartition
demeure marquée par la prédominance des grandes
villes : Casablanca qui détient une part de 36% des
prêts. Ceci découle essentiellement de la concentration
de la production du logement social dans cette ville. Elle
est suivie des villes de Fès (10%), Témara (7,5%) et
Meknès (6,67%).
Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière
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Produit FOGARIM – VSB
Le produit FOGARIM - VSB est destiné à garantir les
prêts immobiliers, accordés par les établissements de
crédits, aux populations à revenus modestes et/ou
non réguliers bénéficiaires de logements ou de
terrains dans le cadre du logement VSB.
Le logement ou le terrain doit être produit et acquis
dans le cadre du programme VSB.
La mensualité maximale à supporter par le
bénéficiaire ne doit pas excéder 1 000 DH.
Produit FOGALOGE
Le produit FOGALOGE est destiné à garantir les
prêts immobiliers, accordés par les établissements de
crédit, aux employés du secteur privé affiliés à la
CNSS ainsi qu’aux fonctionnaires et agents de l’Etat
titularisés (Administrations centrales et leurs services
extérieurs) et ne relevant pas du personnel de
l’enseignement public. Sont également éligibles les
agents temporaires permanents de l’Etat ayant une
ancienneté d’au moins 7 ans, les employés des
collectivités locales, des établissements publics et le
personnel militaire.
Amendements apportés au projet de révision de
la convention Etat-CCG relative au Fonds
d’assurance hypothécaire « Damane Assakane »
-
Allègement des conditions de mise en jeu de
la garantie du Fonds ;
-
Instauration d’un produit de garantie dédié
aux ménages à revenus modestes et/ou
irréguliers bénéficiaires d’unités dans le
cadre du programme VSB garanti à hauteur
de 80% par le Fonds ;
-
Relèvement du plafond de la mensualité des
prêts FOGARIM à 1 750 DH ;
-
Levée des contraintes relatives au coût du
logement et au taux de charge de prêts
FOGALOGE tout en plafonnant l’engagement
de la garantie à 400 000 DH ;
-
Octroi de la garantie du Fonds pour les prêts
de rééchelonnement/consolidation des prêts
garantis ayant enregistré des impayés.
Le taux de couverture de la garantie FOGALOGE est
fixé à 52% sans que l’engagement au titre de la
garantie n’excède 422 000 DH.
Aucune limite de la part de l’échéance à supporter
par le bénéficiaire par rapport à son revenu n’a été
fixée.
Le nombre cumulé des crédits accordés dans le
cadre de FOGALOGE a atteint, au 31 décembre
2011, 6 590 prêts pour un encours global de 2,17
MMDH dont 9,95 MMDH destinés au MRE.
L’ensemble des banques s’intéressent au produit
FOGALOGE.
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