Sommaire
Introduction
Formation à distance : pourquoi se lancer ? ..................................................................................................................... fiche 1
E-learning : ma structure est trop petite .................................................................................................................................. fiche 2
E-learning : mes formations ne sont pas adaptées................................................................................................. fiche 3
E-learning vs présentiel : différence d’efficacité ? .................................................................................................... fiche 4
E-learning : formateurs en voie de disparition ? ......................................................................................................... fiche 5
Formation à distance : comment convaincre mes clients de suivre la FOAD ? .......... fiche 6
E-learning : que voit l’apprenant ?.................................................................................................................................................... fiche 7
E-learning : vais-je arriver à bien suivre mes apprenants ?......................................................................... fiche 8
Formation à distance : les documents essentiels ........................................................................................................ fiche 9
Extranet : gérer les accès, je ne sais pas faire .................................................................................................................. fiche 10
Tuteur e-learning : c’est quoi un tuteur e-learning ? .......................................................................................... fiche 11
Les classes virtuelles : qu’est-ce que c’est ? ........................................................................................................................ fiche 12
Sondage de satisfaction : gagner du temps et de l’efficacité................................................................ fiche 13
E-learning : termes techniques ................................................................................................................................................................ fiche 14
LMS / LCMS : des outils indissociables du e-learning ......................................................................................... fiche 15
AICC, SCORM, TINCAN : qu’est-ce que c’est ? ........................................................................................................... fiche 16
E-learning : le guide en abrégé............................................................................................................................................................... fiche 17
Le passage à la formation à distance ?
L
a réforme de la formation professionnelle, les nouveautés technologiques, la connaissance des erreurs
du passé, les restrictions budgétaires généralisées... tout semble favoriser l’utilisation de la Formation
à Distance. Pourtant, il ressort de nombreuses études que beaucoup d’organismes de formation de
tailles modestes hésitent, s’interrogent, trouvent toujours des raisons de repousser cette transformation
digitale. Et même lorsqu’elles franchissent le pas, de nombreuses questions - simples, évidemment,
quand on a les réponses - viennent freiner, décourager, voire stopper l’élan initial.
Près de la moitié (47%) des Organismes de Formation que nous avons interrogés reconnaissent n’avoir
que des notions, voir moins, du monde du e-learning. Pourtant 79% envisagent de commercialiser d’ici
fin 2016 de la formation à distance.
Cette description vous parle ? Ce guide est fait pour vous. Les questions que vous vous posez, d’autres
se les posent. La transformation digitale est un phénomène majeur, et irréversible. Plongez vous dans les
fiches de ce livre blanc, et démystifiez le passage à la formation à distance.
La lecture peut se faire linéairement, ou en consultant les fiches qui vous intéressent.
Bonne lecture !
Alexandre Royet
Directeur associé
Logipro édite la solution Tree-Learning, qui incorpore de nombreux outils orientés transformation digitale
pour les organismes de formation. On retrouve parmi eux, l’outil auteur Créa Learning, la plateforme
pédagogique Agora Learning, la gestion administrative avec System Learning.
Particulièrement dynamique dans le milieu du elearning, Logipro lance mi 2015 le projet Open Crea,
fin 2015 le projet ABC Learning Partenaires, et début 2016 ce livre blanc à destination de son coeur de
cible : l’accompagnement pour les organismes de formation faisant le pas de la transformation digitale,
grâce à une réflexion avancée sur la simplicité d’utilisation de ses outils.
FORMATION À DISTANCE :
pourquoi se lancer ?
L
e développement de la formation à distance ne
date pas d’hier mais devient une modalité de plus
en plus demandée dans le contexte actuel. Pourtant
lorsque l’on dispense des formations en présentiel
de qualité, on est en droit de se demander pourquoi
changer et proposer de la formation à distance.
La question de faire de la formation
à distance alors que l’on maîtrise la
formation en présentiel et que cela
fonctionne très bien, est légitime.
Pourquoi alors se tourner vers la
formation à distance aujourd’hui ?
Quelques éléments de réflexion.
Tout d’abord, parce qu’avec les technologies du net
il est désormais possible d’avoir des formations de
qualité, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années.
La multiplication des outils de communication et
d’échanges permet vraiment de recréer les conditions
de la formation en présentiel (visioconférence, tchat,
classe virtuelle). De plus nos sociétés hyper connectées
sont largement équipées en matériel informatique. Elles maîtrisent et cautionnent l’environnement du net. Et cette
tendance ne fait que s’accentuer.
La formation à distance s’ouvre à un plus large public en proposant des modalités sans contrainte de déplacement, à des
rythmes personnalisés et à des coûts plus abordables financièrement. L’objectif n’est pas de passer au « tout e-learning »,
mais d’intégrer des modules ou des concepts de formation à distance. Il devient plus simple, plus lisible d’envisager les
économies et les gains concurrentiels sur 1 à 3 ans.
Ensuite la formation à distance est une manière supplémentaire d’enseigner, plus souple, qui développe l’interactivité
pour amener les étudiants à être plus actifs et plus autonomes dans leurs apprentissages. En contrepartie, contrairement
à ce que l’on pourrait penser de premier abord, l’enseignant est plus proche de ses apprenants qu’il accompagne dans
leurs apprentissages tout en communiquant de manière plus personnalisée avec eux.
Enfin, le nombre d’organismes de formation franchissant le pas augmente jour après jour. Est-il possible de rester en
retrait, sans mettre son activité formation en péril ?
CITATION
“
« Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et qui se demandent pourquoi et
ceux qui imaginent les choses telles qu’elles pourraient être et se disent pourquoi pas ».
Georges Bernard Shaw
”
1
E-LEARNING :
ma structure est trop petite
L
a vision des années 2000 est persistante : le
e-learning, c’est transformer une journée de 7
heures de présentiel, en un module e-learning de
même durée. Non !
C’est un blocage fréquent des Centres
de Formation dont le chiffre d’affaire
est inférieur à 200 000 €. Franchement,
« pourquoi investir une partie aussi
anodine que le e-learning, ça coutera
plus que ça ne rapportera. »
Le e-learning peut d’une part apporter des réductions
de coût en diminuant la quantité de présentiel. Ce
principe est acquis, il se discute selon la formation, sa
fréquence, le coût de création. Cela peut être valable
ou pas. Donc peu importe la taille de la structure, la
mutation vers le e-learning se calcule en rapport coût/
bénéfice.
Autre piste : le gain de qualité concurrentiel. Imaginons
une formation de 2 jours, pour laquelle, il n’est pas pédagogiquement possible de remplacer la moindre heure par du
présentiel e-learning. Proposons ces 2 jours, mais en ajoutant un module de 20 minutes à suivre la semaine précédente,
en prologue, et un module de même durée, incluant un test de validation des acquis, le tout sur une plateforme
pédagogique ergonomique. N’est-ce pas un gain de qualité pédagogique indéniable ? Il s’agit aussi d’un avantage
concurrentiel. Il est possible de s’équiper correctement de toute la panoplie nécessaire pour moins de 2 000 €. Et de
beaucoup d’huile de coude ! Car moins vous investissez, plus il vous faudra compenser par votre motivation et votre
implication. Il n’y a pas de secret : vous serez de toute façon le 1er artisan de votre réussite.
Les évolutions technologiques des outils créateurs (LCMS) permettent aujourd’hui à des débutants de construire à très
bas coût de petits modules, qui appuieront le présentiel.
ASTUCE
“
Pour vous lancer, proposez un petit module de formation que vous aurez créé avec
un outil auteur gratuit en ligne (OpenCrea, 360Learning…), et accessible par URL (pas
d’investissement nécessaire, mais absence de plateforme pédagogique).
”
2
E-LEARNING :
mes formations ne sont pas adaptées
F
ormations intégrant des manipulations physiques
(sécurité, conduite de véhicule, management)
peuvent laisser croire qu’elles ne peuvent intégrer
De nombreuses formations doivent
d’e-learning. Il est souvent vrai que pour ces formations,
intégrer du présentiel. Ce mode de
l’absence totale de présentiel peut conduire à une
formation est souvent indispensable
sérieuse baisse de qualité. Néanmoins, lorsqu’on
pour garder la qualité de l’apprentissage.
s’y prend bien en mixant présentiel et e-learning, le
D’où une conclusion souvent erronée :
résultat est inverse. De nombreux cas existent. Par
« je ne peux pas faire de e-learning ».
exemple, une formation habituellement de 2 jours
Oui mais le blended learning est là !
pourra se découper pédagogiquement en 2 heures
d’e-learning en prologue, permettant l’acquisition de
savoir théorique, d’une journée et demi de présentiel
habituelle, puis d’un dernier module de 2 heures de
consolidation. Outre le gain d’une demi-journée,
l’apprenant bénéficie de tous les avantages de la plateforme, du partage des documents, de l’apprentissage plus étalé
sur le temps, des échanges avec d’autres apprenants, de questions sur forum.
Ainsi cette notion de formation de courte durée s’efface, laissant place à un « processus d’assimilation » beaucoup plus
subtile. On s’éloigne du « je fais une formation de 2 jours » pour « je suis un parcours d’apprentissage ». L’apprenant
s’implique, reçoit des validations de ses modules, les présente et les commente en présentiel. En réalité, la totalité des
formations ne sont-elles pas adaptées ? Pour nous, la réponse est sans surprise : bien-sûr que si !
ASTUCE
“
La plupart des formations peuvent intégrer une part de module e-learning. Bien pensé,
c’est tout bénéf’ pour l’organisme de formation et pour l’apprenant.
”
3
E-LEARNING VS PRÉSENTIEL :
différence d’efficacité ?
A
u début du e-learning un manque de réflexion
pédagogique sur cette nouvelle modalité
d’enseignement et une surenchère technique inutile
ont abouti à des modules de formation de mauvaise
qualité. Parfois l’inquiétude perdure.
Pour certains encore, le e-learning
renvoie à de la mauvaise formation bien
moins efficace que le présentiel. Qu’en
est-il effectivement ?
Or aujourd’hui la réflexion pédagogique autour du
e-learning a permis de proposer des modules ou des
parcours e-learning efficaces car particulièrement
adaptés au public visé. Le champ extrêmement large
des modalités d’apprentissage proposés - documents
illustrés, vidéo, interfaces interactives, jeux sérieux,
simulations, classes virtuelles - assure des formations
riches qui permettront à chaque apprenant de suivre à
son rythme la formation qui lui convient, en autonomie ou avec des e-formateurs ou e-tuteurs.
En effet, l’efficacité d’une formation qu’elle soit en tout présentiel en e-learning ou un mixte des deux, dépend
essentiellement de la qualité de la réflexion pédagogique et des dispositifs déployés.
Dans cette optique, le e-learning est une modalité qui permet de renforcer la pertinence d’une formation en l’adaptant
au mieux aux contraintes de l’apprenant. Et en plus tous les apprenants reçoivent la même qualité d’enseignement
qui ne dépend plus uniquement d’un formateur particulier. Après tout, en présentiel aussi on peut avoir de mauvaises
formations.
ASTUCE
“
Pour aller plus loin vous pouvez consulter l’avis de M. Diaz, directeur de Féfaur, cette
analyse de F. Fenouillet maître de conférence en sciences de l’éducation ou ce livre blanc.
”
4
E-LEARNING :
formateurs en voie de disparition ?
U
ne inquiétude s’exprime souvent chez les
formateurs : si le e-learning se développe, le métier
de formateur risque de disparaître.
La formation à distance fait parfois
peur aux formateurs « traditionnels »,
habitués à exercer en présentiel.
Ils craignent d’être supplantés par
les machines et de voir leur activité
disparaître.
Tout d’abord la formation en présentiel sera toujours
une modalité de formation utilisée dans les dispositifs
de formation quels qu’ils soient car cela reste souvent
un besoin de la part des apprenants de disposer
d’au moins un certain nombre de cours en présence
physique du formateur.
Et s’il s’agissait plutôt de s’adapter ….
Par ailleurs les modules de formation e-learning
nécessitent toujours des formateurs experts pour
être réalisés : si le formateur n’est plus dans ce cas
interprète (c’est la machine qui se charge de cette fonction), il reste auteur et compositeur.
Enfin dans un dispositif de formation à distance de type FOAD, le formateur est un facteur clé de la réussite des
apprenants. En effet, ces derniers, la plupart du temps isolés, dans un dispositif prévu pour un apprenant « moyen »
butent souvent sur certaines notions et se décourageraient sans la présence et l’intervention compétente d’un formateur.
Le formateur est donc toujours indispensable, mais sa place est décentralisée et nécessite d’acquérir de nouvelles
compétences de chef d’orchestre à distance et de maîtrise des outils numériques de création et de communication. Le
tchat, le forum, la classe virtuelle sont autant de nouveaux outils dont s’équipent les formateurs de demain.
Êtes-vous prêt à relever le défi ?
ASTUCE
“
Le métier de formateur évolue. Impliquez-les et remplacez les craintes du changement
par l’énergie de l’évolution.
”
5
FORMATION À DISTANCE :
comment convaincre mes clients de
suivre la FOAD ?
L
a première chose est d’identifier tous les freins à
l’achat de vos futurs clients et préparer vos réponses.
Quelques exemples ci-dessous.
Préparez votre argumentaire pour
convaincre vos clients. Les oppositions
pourront être multiples, le changement
est souvent accompagné de craintes.
Comprendre ses clients, c’est pouvoir les
rassurer sur les points bloquants.
Je me retrouve seul devant mon ordinateur !
« Notre plateforme vous permet de suivre la formation
dans les mêmes conditions que le présentiel, vous
pouvez interagir avec le formateur et les autres
apprenants grâce aux outils : main levé, chat, forum... »
Je ne suis pas assez doué / motivé pour suivre une
formation seul !
« Vous pouvez disposer d’un tuteur, qui vous suit et
vous accompagne tout au long de la formation, vous
aide à faire le point et répond à vos questions. »
Mon salarié ne suivra jamais la formation, et je ne le saurais même pas, on a aucune certitude qu’il suive les modules !
« Votre salarié doit se connecter à la plateforme pour faire sa formation. Cette plateforme nous restitue les temps de
connexion et les temps passés sur chaque module. Vous pouvez ainsi avoir la certitude que la formation est bien suivie. »
Le e-learning c’est pas intéressant, suivre pendant des heures une formation devant mon ordinateur, je vais m’endormir !
« En effet le e-learning n’est pas toujours interactif, c’est pourquoi nos modules sont composés de différents modes
d’apprentissage, de courtes séquences de vidéo, des quizz, des exercices… »
ASTUCE
“
Vous pouvez préparer un questionnaire et l’administrer à quelques personnes afin
d’identifier tous les freins possibles et ainsi bien préparer vos réponses.
”
6
E-LEARNING :
que voit l’apprenant ?
L
a formation à distance passe par l’exploitation
d’une plateforme, souvent appelée LMS. Cette
plateforme va permettre de gérer les sessions de
formation (pouvant intégrer les formations en
présentiel aussi bien que les modules e-learning).
Lorsque la formation est constituée dans votre logiciel,
voici schématiquement ce qu’il se passe dans la plupart
des plateformes (attention, des variations peuvent se
produire selon les plateformes).
Quand on ne fait pas encore de
formation à distance, on n’a pas la
connaissance exacte du produit proposé
aux apprenants. Comment intégrer une
notion que l’on a du mal à décrire à ses
propres clients ? Que voient-ils ? Que
doivent-ils faire ?
Au lancement de la session, l’apprenant reçoit un
mail contenant une URL et ses identifiants. En suivant
les instructions, il accède à son espace apprenant.
Généralement il peut consulter sous forme de liste ou
de planning : ses activités prévues (présentiel, elearning, classe virtuelle), les ressources disponibles (PDF, PowerPoint,
Excel, images...), un accès éventuel à un chat et/ou forum.
Il lui reste à choisir, selon les disponibilités (décrites dans un planning), quelle activité l’intéresse. S’il s’agit d’un module
e-learning, il pourra le suivre par un simple clic. S’il s’agit d’une classe virtuelle, il pourra entrer dans la classe et suivre
le cours. Pour une formation en présentiel, il pourra voir diverses informations (localisation de la formation, support de
cours...).
Les différentes plateformes intègrent d’autres outils : communication inter-apprenants, bloc d’actualité (géré par
l’organisme de formation), bibliothèque pédagogique…
En 2016, les LMS deviennent de puissants outils, ayant depuis longtemps passé l’épreuve du feu et pensés pour
l’apprenant.
ASTUCE
“
La plupart des plateformes LMS intègrent en automatisé ces fonctionnalités. Vérifiez
tout de même qu’elle inclut bien les formations en présentiel et les classes virtuelles.
”
7
E-LEARNING :
vais-je arriver à bien suivre mes
apprenants ?
U
ne plateforme LMS va faire ressortir des chiffres
indiscutables. S’il est vrai qu’en présentiel et en
e-learning, il n’est pas possible d’être certain que
« Avec le e-learning l’apprenant est loin,
l’apprenant est concentré ou assimile le savoir, on est
rassuré par le fait qu’en présentiel, oui, l’apprenant
on ne sait pas ce qu’il fait, on ne peut
est là, donc tout n’est pas perdu ! Sur une plateforme
pas le suivre correctement. »
LMS, on retrouve de très nombreuses statistiques : les
Idée tenace lorsque l’on n’utilise
temps de connexion aux modules, à la plateforme, le
pas de plateforme LMS. Qu’en est-il
temps passé sur chaque page e-learning, et surtout
réellement ?
les résultats aux différents tests. Tous ces éléments
permettent d’avoir une idée très précise de la qualité
du suivi par l’apprenant. En particulier s’il y a de
nombreux tests, dont les réponses valident l’essentiel :
que le savoir est assimilé. Ces tests fréquents et courts,
font aussi prendre conscience à l’apprenant de ses acquis et vont le pousser à être d’autant plus concentré voire à
recommencer de son propre chef certains chapitres. Au-delà des évaluations, presque systématiquement plus nombreuses
que pour le présentiel, le temps passé peut être disséqué. Incluant les jours et le nombre de connexions, les participations
par tchat ou forum sont archivés et permettent un suivi des apprenants, aussi bien qu’une analyse des points forts et
faibles des formations.
Enfin, la mise en place de parcours, notion potentiellement complexe permet une gestion de l’apprentissage beaucoup
plus fine qu’un « bloc de jours » présentiel, pouvant induire une indigestion d’informations.
ASTUCE
“
Intégrez fréquemment des tests intermédiaires même composés d’une seule question.
Cela dynamise le module, incite l’apprenant à être attentif et valide l’apprentissage.
”
8
FORMATION À DISTANCE :
les documents essentiels
L
e PIF (Protocole Individuel de formation) est
spécifique à la formation à distance.
Ce protocole permet notamment au stagiaire de
connaître les conditions de réalisation de l’action de
formation et en particulier : le calendrier, les différentes
modalités pédagogiques, l’encadrement, la durée
estimée nécessaire pour effectuer les travaux, ainsi que
les modes d’évaluation dans le cas de FOAD. Il est établi
entre le dispensateur de formation et le stagiaire. Il ne
se substitue pas à la convention de formation.
Les documents inhérents à la FOAD sont
classiques :
les devis
un programme
la convention de formation
les attestations de présence (incluant
les temps de connexion, pour certains financeurs)
l’attestation de fin de formation
la facture
Tableau de bord
Vous ne pouvez pas vous baser sur la bonne foi de vos
apprenants. Il est donc nécessaire d’utiliser un LMS qui
vous permet de comptabiliser les temps de connexion au module de formation. Ceci vous fournira les éléments pour
produire vos documents de formation, comme l’attestation de suivi de formation, les fiches de paie de vos formateurs.
Rassurez-vous, la quasi-totalité des LMS le proposent.
Vos formateurs et / ou tuteurs peuvent également avoir besoin d’un accès pour gérer leurs sessions (assiduité, résultats
aux tests, points tutorats…)
Il existe aussi des logiciels de gestion de l’activité formation, se greffant à des LMS et générant automatiquement les
documents essentiels.
ASTUCE
“
Des plateformes toutes prêtes vous permettent de produire tous les documents de
formation ainsi que de gérer le suivi des apprenants. Vérifiez lors de la démonstration
que les points qui vous intéressent sont bien présents.
”
9
EXTRANET :
gérer les accès, je ne sais pas faire
E
n présentiel, la plupart du temps, l’apprenant signe
la feuille de présence, suit le cours, récupère le suivi
de cours sous format papier (ou sous format numérique
C’est une notion très souvent nouvelle
par email). En fin de formation, il remplit un sondage
dans les organismes de formation. En
de satisfaction papier et le rend à son formateur.
présentiel, des mails sont envoyés, et
Schéma classique, bouleversé par l’acquisition d’une
cela s’arrête souvent là. En possédant
plateforme. En effet, en utilisant une plateforme
adaptée, la gestion des sessions (présentiel et / ou
une plateforme pédagogique, on offre
e-learning) se fait dans un logiciel, qui intègre le plus
un service nouveau, avec son lot de
souvent :
questions.
- une bibliothèque de partage, dans laquelle les
formateurs vont pouvoir laisser à disposition des
supports de cours, et les coordinateurs des documents
divers
- des sondages de satisfaction, qui seront envoyés en fin de cours (présentiel et / ou e-learning)
- un environnement de communication (chat, forum, emailing)
Heureusement, la plupart des plateformes s’occupent de gérer les accès, les mots de passe, les rappels !
En général, un email est obligatoire pour chaque apprenant. Il peut ainsi recevoir automatiquement (à la date définie
par le coordinateur) ses identifiants, se connecter intuitivement en cliquant sur le lien proposé, et accéder à son espace
comprenant les documents.
Il n’y a presque à s’occuper de rien vis-à-vis des accès. La simple inscription à une session, dans le LMS, aboutira
au déclenchement du flux d’informations. De plus, des plateformes intègrent des outils d’emailing, permettant de
transmettre les informations rapidement.
ASTUCE
“
Lors du choix de votre plateforme, vérifiez bien la présence des points ci-dessus. Ensuite,
de la rigueur est nécessaire lors de la création des sessions !
”
10
TUTEUR E-LEARNING :
c’est quoi un tuteur e-learning ?
L
es tuteurs ont toujours eu un rôle important
dans les dispositifs de formation « classiques ».
Le développement de la formation e-learning, qui a
vocation à laisser plus d’autonomie aux apprenants,
mais aussi qui les isole, interroge sur le rôle et les
compétences d’un tuteur dans de telles conditions.
De la formation « classique » aux
modules e-learning, le tuteur reste
un acteur important de la formation.
Comment s’adaptent son rôle et ses
compétences dans les différents types
de dispositifs (présentiel, e-learning ou
mixte) ?
Pour l’essentiel le rôle et les compétences du tuteur
restent les mêmes, que le dispositif de formation
prévoit uniquement des modules présentiels, des
modules à distances ou les deux : suivre et superviser
les apprenants tout au long du parcours de formation,
animer des groupes autour de rendez-vous fédérateurs,
accompagner pour aider au maintien de la motivation.
Le tuteur doit s’adapter à l’environnement particulier d’une FOAD où l’espace d’apprentissage n’est plus un lieu physique
mais une plateforme d’apprentissage dans le champ infini d’Internet.
Il doit adapter ses pratiques en conséquences et maîtriser un large champ d’outils numériques :
- boite mail, forums pour les échanges asynchrones
- outils de planification (Doodle, Dudle) et de classes virtuelles (ooVoo, Skype, BigBlueButton...) pour organiser et réaliser les
rencontres de groupe
- les outils de collaboration : wiki, blog, bibliothèques de ressources
- connaître l’ensemble du dispositif et son mode de diffusion (LMS) pour être capable de guider l’apprenant.
Au-delà de ses compétences techniques, le tuteur « à distance » doit également prendre conscience des enjeux de
son intervention : dans un dispositif à distance où les apprenants sont certes plus autonomes mais aussi plus isolés,
l’accompagnement du tuteur est primordial pour que les apprenants deviennent véritablement acteurs, restent motivés
et réussissent leur formation.
ASTUCE
“
Les LMS intègrent bien souvent la plupart de ces outils : forum, boites mails, classes
virtuelles, bibliothèques de ressources, planning et bien-sûr des outils de suivi. Elles sont
bien souvent adaptées à la pratique du tutorat.
”
11
LES CLASSES VIRTUELLES :
qu’est-ce que c’est ?
U
ne classe, nous en avons tous fait l’expérience
au cours de notre scolarité, c’est un espace où
un formateur rencontre ses apprenants pendant une
durée et un horaire défini. Il y expose son cours,
partage des documents, propose des activités, orales
ou écrites, individuelles ou en groupe.
La classe virtuelle est une modalité
de formation à distance mettant en
présence des personnes situées en des
lieux géographiques différents grâce à
une interface web.
Une classe virtuelle, c’est un peu la même chose, à la
différence près que la salle n’est pas un lieu physique
et que les acteurs en présence sont bien souvent très
éloignés dans l’espace.
Comment cela est-il possible ?
Grâce à des outils numériques interactifs qui permettent
à des personnes éloignées de se réunir en même temps
sur Internet, dans un même espace virtuel et où le formateur peut exposer son cours, discuter avec ses apprenants,
partager ses documents ou son écran, faire passer des quizz ou demander des activités de groupe.
C’est une modalité pédagogique qui permet d’atteindre un public plus large en intégrant toutes les personnes dont la
mobilité est contrainte en recréant les conditions d’une classe traditionnelle, mais attention, elle demande une adaptation
du formateur qui doit développer des compétences d’animation à distance. Voir cet article à ce sujet.
Techniquement, des logiciels de classe virtuelle sont imbriqués dans les LMS. Le formateur entre dans le LMS, ouvre la
classe virtuelle et active caméra et micro. Les apprenants se connectent dans leur espace et cliquent sur « entrer dans
la classe virtuelle ». Tout se fait automatiquement, ils visualisent directement le formateur et son tableau blanc. Cette
technologie n’est pas parfaitement mature, certains navigateurs ou certaines configurations peuvent poser problèmes.
ASTUCE
“
Certains LMS intègrent un outil de visioconférence, et peuvent être comparés à un centre
de formation, où les formateurs / tuteurs peuvent ouvrir des classes chaque fois qu’ils en
ont besoin. Ces classes peuvent être enregistrées et rediffusées sur la plateforme à un
public qui ne pourrait pas suivre les formations en synchrone, par exemple.
”
12
SONDAGE DE SATISFACTION :
gagner du temps et de l’efficacité
A
ujourd’hui, le sondage de satisfaction à chaud
est souvent une feuille volante distribuée en
fin de formation, sur laquelle les apprenants vont
répondre à des questions d’ordre général. Ces feuilles
sont rarement exploitées, et quand elles le sont, c’est
pour faire ressortir un « 90% de satisfaction chez nos
apprenants ». Le sondage à froid est déjà beaucoup
plus rare.
Élément simple et (normalement !)
systématisé dans toute formation en
présentiel, le sondage de satisfaction
permet de récolter, à chaud et / ou à
froid les remontées des apprenants.
La
transformation
digitale
peut
transformer cette action en outil
réellement exploité.
La simplification des outils de type LMS incluant cette
fonctionnalité ouvre de nouvelles portes. En effet, le
« workflow » (entendez ici la possibilité d’envoyer des
mails groupés) permet de générer directement un mail
à tous les apprenants d’une session, leur permettant
de répondre en ligne au formulaire de satisfaction. Ainsi, toutes les données sont agglomérées et analysables session par
session, globalement, sur une période donnée.
Ensuite, le sondage à froid devient programmable et automatisable : deux mois après la fin d’une activité, un email
contenant le questionnaire est envoyé, avec une conséquence similaire au sondage à chaud. Il est alors possible d’avoir
des données précises sur les avis des apprenants sur ce qu’ils ont retenu.
Ces nouvelles fonctionnalités permettent l’amélioration constante des formations, et participent à l’élévation pédagogique,
dans un cercle vertueux, souhaité par les réformes nationales.
ASTUCE
“
Ne nous y trompons pas, la réforme va mener vers des besoins de qualité accrue pour
les formations, et les apprenants détiennent des avis et des informations essentiels pour
améliorer la qualité de vos formations.
”
13
E-LEARNING :
termes techniques
U
n florilège de termes est employé pour parler de
la formation en ligne. Petite explication de texte.
E - l e a r n i n g : « toute formation qui est délivrée via un
ordinateur » (Clark et Mayer, 2007) ; c’est une modalité
De nombreux termes anglais et
de formation qui utilise les technologies informatiques
des néologismes nous parlent de la
et Internet pour fournir une panoplie de solutions,
formation en ligne. Voici un petit lexique
formelles (cours structuré) ou informelles (e-tutorat,
MOOC...) permettant de faciliter l’apprentissage et
pour bien maîtriser leur signification.
d’améliorer les performances.
B l e n d e d - l e a r n i n g o u f o r m a t i o n m i x t e : c’est
une modalité de formation qui combine le e-learning
à d’autres modalités (présentiel, classe virtuelle…)
variant ainsi les supports pédagogiques et les situations
de travail pour permettre une adaptation optimale aux contraintes des apprenants.
R apid-learning : à la fois méthode de conception d’un module e-learning et modalité d’apprentissage par modules
brefs faisant souvent appel à la vidéo ou un texte court et un quizz par exemple et dont la durée est de 10 à 15 min.
Micro-learning : c’est du Rapid Learning mais pour des formations inférieures à 3 min.
FOAD : Formation Ouverte et À Distance, définie par une circulaire de 2001 : « dispositif souple de formation organisé
en fonction des besoins individuels ou collectifs, qui comprend des apprentissages individualisés, l’accès à des ressources
et à des compétences locales ou à distance, et qui n’est pas exécuté nécessairement sous le contrôle permanent d’un
formateur ». La formation est centrée sur l’apprenant mais les modalités d’apprentissages peuvent être variées : e-learning,
blended-learning , présentiel…
MOOC : cours en ligne, ouvert à tous, pouvant regrouper des milliers d’apprenants.
Webinaire : Conférence en ligne. Un formateur / conférencier réalise une présentation suivie en ligne.
Ingénieur pédagogique : concepteur du dispositif de formation dans son ensemble.
ASTUCE
“
Les anglicismes sont nombreux en e-learning et de nouvelles expressions apparaissent
régulièrement, parallèlement aux nouveautés du marché.
”
14
LMS / LCMS :
des outils indissociables du e-learning
U
n LMS (Learning Management System) ou
plateforme de formation est un outil qui permet :
- d’organiser des parcours de formation en mettant
à disposition des apprenants ressources et des activités
d’apprentissages, mais également des outils de
communication comme des tchats, des forums, des
classes virtuelles ainsi que des outils d’organisation
comme des planning, des bibliothèques de dossiers…
- de gérer le suivi administratif et pédagogique du
dispositif de formation : enregistrement et inscription
des apprenants, traçabilité de leurs activités et des
statistiques (temps de connexion, temps passé sur
un module, résultats aux QCM aux évaluations…) ;
réalisation du suivi et des évaluations par les formateurs
LMS et LCMS, on en parle souvent mais
qu’est-ce que c’est au juste et quel
est l’intérêt pour un organisme de
formation.
et tuteurs
- délivrer les attestations de réalisation des activités statistiques
Le LCMS (Learning Content Management System) est un outil auteur. Il permet la création d’outils pédagogiques. Des
auteurs, graphistes et formateurs peuvent travailler dans ces outils pour concevoir des contenus de formation, la plupart
du temps sous forme de modules e-learning. De nouveaux types de cours peuvent ainsi apparaître, et moderniser
l’apprentissage.
Un LMS voire un LCMS est en conséquent un outil indispensable et facilitateur pour les organismes qui souhaitent se
mettre à la formation à distance. Ils assurent en outre de répondre aux exigences de justification de l’exécution de l’action
de formation (décret relatif à la FOAD de la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle).
ASTUCE
“
Pour bien choisir votre plateforme de formation, Thot cursus, site dédié à la promotion
de la formation et de l’utilisation des outils numériques pour l’éducation et la culture,
propose un guide, à demander ici.
”
15
AICC, SCORM, TINCAN :
qu’est-ce que c’est ?
L
orsque l’on conçoit ou achète des modules
e-learning, la question revient souvent de savoir s’ils
sont compatibles SCORM, parfois (mais de moins en
moins) AICC ou encore (et de plus en plus) TinCan ou
xAPI. Mais que signifient ces termes ?
« Tel LMS est-il compatible SCORM ? »,
« Ces modules sont au format AICC »,
« Je voudrais des modules TinCan ».
Vous entendez souvent ce type de
phrase sans vraiment les comprendre.
Quelques éléments de repère pour s’y
retrouver au milieu de tous ces termes.
Tout d’abord contrairement à ce que l’on entend
souvent SCORM, AICC et TINCAN ne sont pas des
normes (ensembles de règles édités par un organisme
de normalisation reconnu tel l’ISO ou l’AFNOR)
mais des standards (ensemble de recommandations
développées et préconisées par un groupe représentatif
d’utilisateurs W3C, IMS, ADL…).
Ensuite ces standards ont été développés pour assurer
l’interopérabilité entre le contenu d’un cours e-learning, dont la structure particulière est présentée sous une forme
compressée, et une plateforme. Ils indiquent en quelque sorte comment est organisé le paquetage pour qu’il soit ensuite
lu et interprété de manière optimale par la plateforme, en garantissant la traçabilité de l’activité pédagogique.
Enfin ces standards ont évolués avec les besoins liés au développement du e-learning :
- AICC, le plus ancien (1993), présente une plus grande flexibilité technique mais à tendance à être de moins en
moins présent ;
- SCORM 1.2, le plus populaire, assure la plus large compatibilité possible ;
- SCORM 2004 apporte quelques clarifications fondamentales, des fonctions de navigation et de séquencement
supplémentaires ;
- xAPI, ancien nom TinCan, le dernier venu a pour ambition de permettre un suivi plus complet des expériences
d’apprentissages (suivi du travail hors connexion, des serious games, des visites de sites internet hors module…) mais il
faudra attendre encore et le mettre à l’épreuve avant d’envisager de l’utiliser.
ASTUCE
“
Pour débuter, assurez-vous que les modules e-learning respectent bien le standard
scorm 1.2. Il est assez complet pour définir tous les modules e-learning simples.
”
16
E-LEARNING :
le guide en abrégé
C
oncrètement, vous voulez vous lancer dans la
formation à distance :
1. D’abord, assimilez le vocabulaire spécifique à ces
modes d’apprentissage : LMS
2. Comprenez les différents modes d’apprentissage
(vidéos, tutorat, e-learning…), et les combinaisons
gagnantes
3. Équipez-vous de module e-learning (créez-les ou
achetez-les)
4. Déterminez vos tarifs (selon vos coûts d’achats ou
de création)
5. Équipez-vous d’une plateforme pour vendre et
diffuser vos modules
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
On se lance ? Suivez le guide pour vous
aider à la réalisation de votre projet.
Tous nos vœux de succès !
6. Modifiez vos CGV en incluant les documents
7. Déterminez le public cible en fonction des thèmes de formation
8. Identifiez les freins à l’achat et préparez votre argumentaire
9. Identifiez les besoins techniques de votre côté et du côté de vos clients
10. Dotez-vous d’un LMS et maîtrisez le
11. Sensibilisez vos intervenants (formateurs) et déterminez le nouveau rôle de vos formateurs
12. Déterminez le rôle et la qualité de vos futurs tuteurs
13. Faites des tests en pré-prod (en miniature)
14. D’un point de vue administratif préparez les documents nécessaire (PIF...)
ASTUCE
“
N’hésitez pas à nous contacter pour une présentation de nos outils.
”
17
Toute l’équipe
Tree-Learning
vous souhaite d’innombrables
réussites dans vos projets
de formation à distance.
Merci à Pixton pour les illustrations.
Logipro
Tree-Learning
Cité Négocia - 2, Rue Pierret
43 000 Le Puy-en-Velay
Tél : 04 71 09 15 53
logipro@logipro.com
www.logipro.com
www.tree-learning.fr