PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
LIVRE I
DIAGNOSTIC DE
LA SITUATION
ACTUELLE
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PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………….3
CHAPITRE I :PRESENTATION GENERALE
I-1- PRESENTATION DU TERRITOIRE :……………………………………………….5
I-2– DEVELOPPEMENT HISTORIQUE DE LA VILLE :……………………………….6
I-3– PROBLEMATIQUE DU DEVELOPPEMENT :……………………………………..12
I-4– SERVITUDES ET CONTRAINTES A L’ URBANISATION :…………………….13
i-5 – LES INSTRUMENT D’ URBANISME EFFECTUES……………………………...14
DE 1957 A 2003 :
CHAPITRE II :PRESENTATION DE L’AIRE D’ETUDE
II-1- INTRODUCTION :……………………………………………………………………16
II -2 - DETERMINATION DE L’AIRE DE L’ ETUDE :…………………………………...16
II –3 OCCUPATION DES SOLS AU NIVEAU DU GRAND BLIDA :…………………..16
II –4 OCCUPATION DES SOLS PAR COMMUNE DU GRAND BLIDA :……………..19
II –5 OCCUPATION URBAINE DES SOLS PAR COMMUNE DU GRAND BLIDA :…20
CHAPITRE III :LES EQUIPEMENTS
III -1 LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES :…………………………………………………27
III –2 EQUIPEMENT SANITAIRE ………………………………………………………...37
III-3–EQUIPEMENTS SOCIOCULTURELS ,TOURISTIQUES ET CULTUELS………..39
III-4 EQUIPEMENTS SPORTIFS ET DE LOISIRS POUR JEUNES ……………………..42
III-5 –EQUIPEMENT ADMINISTRATIFS ET EQUIPEMENTS GENERAUX ……….…43
III-6 – COMMERCE – ACTIVITES – INDUSTRIES ……………………………………...45
III- 7 LA DECHARGE PUBLIQUE ………………………………………………………...48
LES INFRASTRUCTURES TECHNIQUES
IV –1 INTRODUCTION :……………………………………………………………………50
IV- 2 LE RESEAU DE VOIRIE : …………………………………………………………....50
IV- 3 LE RESEAU DE TRANSPORT ……………………………………………………...51
IV- 4 LE RESEAU D’ AEP …………………………………………………………………51
IV- 5 LE RESEAU D’ ASSAINISSEMENT ………………………………………………..52
IV- 6 LES AUTRES RESEAUX …………………………………………………………...52
CONCLUSION…………………………………………………………………………53
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INTRODUCTION
L’étude de révision du Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme du grand Blida se
fera conformément aux dispositions édictées par l’article 28 de la loi 90-29 relative à
l’aménagement et à l’urbanisme et les articles 17 et 18 du décret exécutif 91-177 fixant les
procédures d’élaboration et d’adaptation du Plan Directeur d’aménagement et d’Urbanisme et
le contenu des documents y afférents.
L’étude en question prend en charge l’élaboration des graphiques et écrits indiqués à
l’article 17 chapitre (III) trois, du décret exécutif 91-177.
L’élaboration de l’étude du Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme du GrandBlida, sera concrétisée en quatre phases réparties comme suit :
1 – phase I -: Dossier d’état des lieux
2 – phase II - Dossier d’aménagement et d’urbanisme
3 – phase III – Dossier de mise au point définitive des scénarios d’aménagement et
d’urbanisme retenus et propositions d’avant projet de règlement d’urbanisme.
4 – phase IV – Dossier final du Plan Directeur d’aménagement et d’urbanisme
« EDITION FINALE »
La phase I en question prend en charge l’analyse de la situation actuelle dans toutes ses
composantes (site, habitat, groupements, activités et infrastructures dans l’état existant) de
l’aire d’étude dans le cadre régional et ses rapports avec l’aire de planification à laquelle
elle appartient.
Par ailleurs, il expose les résultats des analyses sur les caractéristiques physiques,
démographique et socio-économique des communes du Grand Blida, objet de la présente
étude.
La phase I présente aussi la problématique d’aménagement et d’urbanisme de ce territoire
en soulignant les spécificités et les caractéristiques de chaque commune du Grand Blida et
enfin la phase I de cette étude, présente des potentialités d’aménagement et d’urbanisme,
offerte par l’aire d’étude au niveau des territoires du Grand Blida. Ainsi, la situation
démographique des communes concernées à la tendance d’évolution et les perspectives de la
population de l’aire d’étude.
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CHAPITRE I :
PRESENTATION GENERALE
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I-1- PRESENTATION DU TERRITOIRE :
*SITUATION ET ORIGINES ADMINISTRATIVES DU GRAND BLIDA :
Blida est situé prés de 50 Km de la wilaya d’Alger, limité au Sud par la grande chaîne de
montagne de l’Atlas Blidéen ainsi que par la wilaya de Médéa et la commune de Chréa. Au
Nord par les communes de Oued El Alleug et de Béni-Tamou, à l’Ouest par la commune de la
Chiffa et à l’Est par les trois communes de Boufarik, Guerrouaou et soumaa.
La ville de Blida fût classée Chef-lieu de commune de plein exercice le 15 Avril 1848.
où elle comprenait alors quatre secteurs urbains éparpillés à travers son territoire comme suit :
A –JOINVILLE (actuellement Centre de ZABANA)
B – DALMATIE (actuellement commune d’OULED YAICH)
C – MONT-PENSIER (Actuellement Centre de BEN-BOULAID
D – BENI-MERED (actuellement commune de BENI-MERED
Le centre de Béni-Mered fût détaché de la commune de Blida et classé en Chef-lieu de
commune mère Blida.
le 1 juillet 1963 ; les communes de Bou-Arfa et Béni-Mered et Chréa ont été retachées à
la commune de Blida.
D’après le découpage administratif de 1974, la ville de Blida est classée Chef-lieu de
Wilaya de Blida détachée comme chef-lieu de Daira de la Wilaya d’Alger.
Un nouveau découpage administratif fût concrétisé en 1984, où le territoire de la commune
de Blida fût divisé en cinq communes :
A – APC de Blida
B – APC de Ouled yaich
C – APC de Bouarfa
D – APC de Béni-Mered
E – APC de Chréa.
Le territoire du Grand Blida, par sa position centrale privilégiée, que ce soit au niveau
local, régional ou national, est un carrefour entre les régions Est, Ouest, Centre et Sud
englobant toutes les structures urbaines à caractère locale et régionale les plus riches et les
plus modernisées.
Le Grand Blida est aussi traversé par plusieurs types de voies de communication qui lui
offrent un espace équipé, modernisé, ainsi convoité par toute la population régionale et
nationale.
Blida est devenue un grand centre administratif industriel, commercial, Militaire,
universitaire, de recherche scientifique, sportif, et sanitaire. Blida avec ses offres de services
dépasse ses limites administratives pour atteindre ou dépasser les wilayates limitrophes.
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Blida est connue par un climat Méditerranéen caractérisé par une alternance de saison
sèche et chaude de Mai jusqu’au mois de septembre et d’une saison humide et fraîche qui
s’étale du mois d’octobre jusqu’au mois d’Avril.
La Mitidja comme son nom l’indique est une aire alluvionnaire orientée Sud-Ouest,
Nord-Est, se situe entre deux structures montagneuses. Le bourlet Sahélien, la sépare du
littoral vers le Nord et la chaîne de l’Atlas téllien au Sud.
Dans cet encadrement de structures de montagnes et de collines, la Mitidja constitue une
vaste arène dissymétrique, au format plat et incliné. Le plan incliné est particulièrement net
dans la partie centrale sur la lisière méridionale. Les altitudes dépassent toujours 160 et
parfois plus de 260 mètres à Blida Centre pour s’abaisser vers le Nord dans la basse plaine à
une vingtaine de mètres. Par contre, aux deux extrémités, les altitudes se relèvent de 60 à
70 mètres par la terminaison occidentale et de 90 à 100 mètres à l’Est où
les oueds s’encaissent.
Il faut signaler que c’est en avant de Blida-ville que la plaine de la Mitidja atteint sa plus
grande largeur.
Une série de petits cours d’eaux traversent la plaine de la Mitidja du Sud au Nord avant de
franchir le sahel. La plaine de la Mitidja comprend environ une superficie totale de
1400 km²
La plaine de la Mitidja est un passage obligatoire où se font toutes les relations terrestres
entre Blida et le reste du Pays.
I-2– DEVELOPPEMENT HISTORIQUE DE LA VILLE :
Vers 1519, un vieux marabout qui avait fait deux fois le pèlerinage à la mecque et
médine et qui avait longuement voyagé dans les Pays de l’Islam, notamment en Andalousie
(Espagne) vient se fixer au confluant de l’Oued Teberkachent et de chaâbet ar-roman (ravin
des grenades), cours d’eau appelé aujourd’hui Sidi-El-Kebir.
L’ermitage de Sidi Ahmed el-kebir, bientôt entamé d’une zaouia, ne tarde pas à
devenir un lieu de pèlerinage fréquenté par de nombreux citoyens, attirés par les
enseignements du saint et par les renommés de ses vertus et de ses « miracles ».
Vers 1533, le Pacha Kheir Eddine fut passer en Algérie des milliers de Maures chassés
d’Espagne après la capitaution de grenades, qui se disperseront en groupe entre Alger et
Cherchell.
Pris de compassion pour ces malheureux immigrés, Sidi Ahmed el kebir appela un de
ces groupes et l’installa sur la rive droite de chaâbat ar-roman.
Si l’on étudie attentivement les légendes et les mythes qui entourent la fondation de la
ville, on constate qu’il n’a pas fallu moins de trois éléments conjugués pour réaliser sa
création : un élément spirituel avec Sidi el kebir, un élément politique avec le Pacha Kheir
eddine, un élément presque technique avec les Andalous.
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Les mesures Andalous, maîtres de la technique de l’irrigation et de la culture de
l’oranger firent de Blida une ville jardin renommée.
La ville isolée dans un environnement hostile, se protège de remparts en pisé
de 3 ou 4 mètres de hauteur et percés de 4 puits, de 6 portes.
- Au Sud : Bab Errahba, la porte du marché aux grains, huile, bestiaux.
- A l’ouest : Bab el kebour, porte des tombeaux).
- Au Nord : Bab es sebt, porte du marché du samedi.
- Au Nord Est : Bab Ezaouia, ouvrant sur la route de la zaouia de Sidi Madjebeur.
- Au Sud-Est : Bab el khouikha, la poterne.
Blida est entourée de ses cimetières au Nord-Est – Nord-Ouest et au Sud. A l’intérieur
des murs, le tissu résidentiel très dense était formés de petites maisons publiques avec une
cour intérieure et un toit en terrasse, souvent situées au fond de l’espace ; 1300 d’après
Trumelet. Elle était traversée par une trentaine de rues assez larges pour l’époque, qui se
rattachaient à deux artères principales : l’une orientée N.W/S.E entre Bab eddzair et
Bab errahaba, l’autre orientée N.E/S.W entre Bab eddzair et Bab el kebour.
Les jardins s’étendent principalement au Nord de la ville disposés en éventail et
parcourus par les seguias d’irrigation.
Les turcs dotèrent la ville dès 1535, de ses premières installations urbaines : la mosquée
de sidi el kebir, un four banal, une étuve. Par la suite, d’autres mosquées furent construites,
ainsi qu’un certain nombre de bâtiments administratifs dont la Hakouma où le gouverneur
turc rendait la justice, le siège du cadi, des bureaux etc…
En effet, de par sa situation dans l’organisation de la régence, Blida avait une vie urbaine
organisée, dominée par le pouvoir Turc qui imposait sa hiérarchie sociale, Turcs,
Kouloughils, Andalous, Arabes, Kabyles, Mozabites, juifs.
Exploitant une région agricole riche, la ville devint l’entrepôt du commerce du Titteri et
du Sud. Elle comptait de nombreux marchés qui rassemblaient non seulement à la population
de la région mais également les gens d’Alger, du Titteri et des douars éloignés de la
montagne.
A la veille de la colonisation, Blida par l’étendue de son périmètre urbain (environ
20 ha), le chiffre de sa population est de 6.000 personnes.
De par de ses activités de commerce et d’artisanat et son rôle régional, Blida était l’une des
villes les plus importantes de la régence et la métropole de la Mitidja de l’Ouest mais les
destructions dûes au tremblement de terre 1825, aux combats, pillage des tribus de la
montagne et « sacs » successifs (en 1830 par Clauzel, en 1832 par Rovigo) font de la ville
« un immense déblai » où se réalisera facilement d’appropriation de l’espace urbain par la
colonisation.
L’Armée française avait débarqué à Sidi-Ferruche en 1830 mais attendit 1838 pour
créer les camps fortifiés de Joinville et de Montpensier au Nord Ouest et au Nord Est de Blida
puis le camps de Dalmatie à l’Est et enfin deux forts Koudiat Mimich et Koudiat Misraoui,
situés au Sud et dominant la ville.
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La ville coloniale :
Appropriation de l’espace urbain :
Le 7 février 1839, l’armée française occupe la ville et se retranche dans la citadelle
mais de violents combats se déroulent entre 1838 et 1841, frappant presque entièrement Blida
et sa région.
En 1842, fin de la guerre de la Mitidja. Les premières familles européennes s’installent
dans une ville désertée par sa population. Des maisons de style européen ont commencé à
s’édifier dans le centre juxtaposant les maisons de style mauresque.
Cependant ces constructions, édifiées dans la ville originelle en conservant jusqu’à nos
jours le tracé des rues et l’essentiel du plan pouvait satisfaire totalement les colonisateurs
imprégnés de l’idéologie de la supériorité de tous les modèles occidentaux. Il leur était
indispensable de bâtir un ordre urbain qui soit significatif de technique et de la culture de la
cité européenne. Celui-ci résume trois signes urbains.
-
les ouvrages de défenses
les ouvrages religieux
les espaces vides.
L’ancienne enceinte en pise très endommagée par la guerre fût remplacée en 1846 par
des remparts en pierre, percés de portes et situés largement au delà du tracé primitif.
Le périmètre de la ville, ainsi s’accroît presque essentiellement au bénéfice de l’armée qui
occupe la moitié de l’espace urbain : 20 hectares sur 48. Les casernes vont abriter une
garnison de près de 5000 hommes. Le rôle militaire de la ville, déterminant déjà sous la
domination turque est encore renforcé et de par sa situation stratégique, Blida deviendra le
point de départ de toutes les expéditions militaires des opérations du Sud et Sud-0uest
d’Alger.
L’armée, en s’installant dans la ville avait procédé à la remise en état des égoûts et des
canaux d’irrigation, au pavage des rues, à la construction d’un hôpital militaire et le dépôt de
remonte, un hôtel de ville avait été installé dès 1839, ainsi que 2 tribunaux et un commissariat
de police, puis une poste, des écoles, un collège colonial, un service de ponts et
chaussées etc…
En 1846, pour encourager les investissements et favoriser l’implantation coloniale,
furent installés un comptoir d’escompte et une caisse hypothécaire.
Dans un premier temps, une mosquée fût transformée en Eglise s’affirme, en 1863 une
autre Eglise fût construite.
A la même époque fût créée la place d’Armes, carrée, bordée d’immeubles à arcades et des
principaux bâtiments publics, la poste, le théâtre deux banques, l’hôtel principal et les deux
plus grands cafés.
Avec les casernes et l’église, elle continue le troisième terme administratif de la puissance et
du prestige de l’ordre citadin européen.
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Blida était déjà la capitale administrative de la Mitidja de l’Ouest. Son rôle commercial
fût transformé grâce à son riche environnement agricole et à l’essor que prit l’industrie,
jusque là peu développé. La construction de la ligne de chemin de fer Alger – Blida en 1846
et celle du télégraphe, renforce les liens avec la capitale, tout en lui gardant son autonomie.
L’ouverture de la gare de Blida eut lieu en 1859.
En 1862, la ville est autorisée à capter les sources de fontaines fraîches par …..
(20 l/sec) et le génie couvre les canaux qui traversent la ville et établit un réseau
d’égoûts salubre. En 1867, Blida cesse d’être une sous préfecture.
Au Sud, le long de la vallée de l’oued sidi el kebir, se crée un quartier industriel lié à
l’installation des minoteries et semouleries (cette localisation est la même que celle des
anciens moulins arabes).
Croissance urbaine à partir de 1926
En 1926 les remparts sont abattus et remplacés par des boulevards de ceintures. Sorties
de ses limites qui l’enccernaient étroitement, la ville dirige son extension vers le Nord-Ouest.
Le quartier arabe de Ouled Soltane se développe très rapidement sous l’implantation d’une
forte démographie.
En 1930, Deux mille (2000) colons attirés par les emplois offerts par la construction de
l’hôpital psychiatrique de joinville et les ateliers de la base aérienne.
La période d’urbanisation, après la démolition des remparts touche surtout la périphérie
immédiate de la vielle ville.
Après la dernière guerre mondiale, les quartiers européens situés le long des principaux
axes routiers se développent fortement :
Au Nord Ouest, le quartier de la Gare formé de petits immeubles et d’ateliers,
A l’Est, les grosses villas du faubourg d’Alger
Au Nord, le quartier de la zaouia, quartier de résidence des Blidéens d’origine, perpétré
sur les boulevards Est et Ouest par la population européenne, couvrait dans le centre
une majorité Algérienne.
Le périmètre intra-muros, réduit toujours de moitié pour les emprises militaires et ne
pouvant offrir aucune possibilité d’extension, le processus de décentralisation
s’amorce en 1948.
La poste, l’hôtel des finances, le commissariat central et la sous préfecture s’installent
dans le « quartier administratif » qui restera un quartier peu animé avec une fonction unique et
bien déterminée.
Les plus fortes poussées d’urbanisation se firent sentir pendant la guerre de
l’indépendance, surtout le plan de constantine, entre 1958 et 4960. Pendant cette période
furent construits des immeubles collectifs (essentiellement financés par l’administration)
ainsi que des lotissements promoteurs privés).
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En 1966, 45 % des logements de Blida sont le fruit d’une extension postérieure à 1945
(cf. bruyère). Il y a en tout, d’abord l’extension par de l’habitat pavillonnaire, disposant de
bonnes infrastructures et réservé quasi-exclusivement aux européens (cité des Palmiers), qui
s’est érigée parallèlement à des « cités réservées aux populations Algériennes (ex. cité
musulmane) caractérisées par des maisons basses (R.0) alignées, précédées d’une cour, une
voirie dégradée et une densité très forte.
D’autre part, certains centres de regroupement tels celui de Dalmatie édifié à cette période se
sont, avec le temps, retrouvés intégrés au périmètre urbain. Puis apparu en 1958 l’habitat
vertical type HLM comme le quartier de Montpensier (Ben-Boulaid), cité des
Bananiers et l’Armaf.
*Logements de type européen :
Immeuble du faubourg Bizot à la périphérie de la vieille ville ; HLM Montpensier
(Sortie Est, vers Alger) ; cité de l’avenue de la Chiffa à l’Ouest, cité de la D 143 entre
Joinville et Montpensier qui se développent aussi très largement ; puis de petits lotissements
stéréotypes.
*Logements de type « évolutif » :
Réservé à la population Algérienne. Ce sont surtout les « cités musulmane »
prolongeant vers l’Est, le quartier de Ouled Soltane. L’urbanisation officielle s’accompagne
d’une urbanisation « sauvage ».
Des quartier nouveaux, sans aucune viabilisation se forment, en particulier à Bou-Arfa
et surtout des cités de recasement.
En 1960, les quartiers s’affirment en tant que quartiers homogènes : le quartier Bizot, à
majorité européenne, Ouled Soltane, à majorité Algérienne.
La vieille ville devient également un quartier à prépondérance algérienne, tout en
conservant certains îlots à majorité européenne. Elle a un rôle de transition entre les quartiers
résidentiels européens de, peu peuplés et le quartier très dense, de type casbah d’Ouled
Soltane.
Le départ des européens commencé avant l’indépendance, s’accéléra brutalement dans
les derniers mois qui la précédèrent et eut comme conséquence la vente, puis l’abandon d’un
important patrimoine immobilier qui devenait bien de l’Etat.
A l’intérieur du périmètre urbain, la construction de quartier de villas de style européen
se poursuit. A l’extérieur du périmètre urbain, vaguement fixé, prolifèrent des quartiers de
constructions sommaires, ne répondant à aucun critère d’urbanisation et au mépris des lois
en vigueur.
La croissance de la ville s’effectue de façon « spontanée ». Ces constructions
correspondent à une extension de fait du périmètre urbain des terrains que le Ministère de
l’Agriculture compte encore comme « terres agricoles » sont déjà occupés par la construction
échappant à tout contrôle).
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Pour conclure, nous pourrions résumer l’évolution de l’organisation urbaine de
Blida en 4 phases :
Dans une première phase qui dure jusqu’en 1926, date de la démolition des remparts
il y a lieu préservation de l’organisme urbain originel,
Dans une deuxième qui se prolonge jusqu’en 1954, la ville se développe de façon
anarchique, en liaison avec la prolifération des lotissements.
Une troisième phase de 1954 à 1962 laisse apparaître une croissance précipitée avec
prédominance de l’habitat collectif
Et enfin, la croissance depuis 1962, avec la poursuite des lotissements dont certains
avaient été commencés par les français, l’implantation de programme officiel par les
sociétés immobilières, presque essentiellement de l’habitat collectif et l’apparition de
nouveaux quartiers appelés souvent « habitat spontané » formés de constructions
sommaires, sur des terrains sous équipés (assainissement, voies de communication,
adduction d’eau etc…) et parfois impropres à la construction (Ouled Yaich, BenAmour « piémont Est et Bouarfa.
Ce mouvement de densification de la périphérie s’est poursuivi après l’indépendance
sous la poussée de deux phénomènes :
- d’une part, la naissance illicite de quartiers nouveaux par le biais des constructions
exigées par de nouveaux arrivants sur des terrain communaux ou des lots achetés (ex.
Ben Amor, dus à l’initiative individuelle sont sans infrastructures ou voiries
convenables.
-
D’autre part, et plus tardivement (vers les années 77), les grandes opérations de
logement du type 1.140 Ouled Yaich, 1.360 Sidi Abdelkader etc… Ces derniers, bien
que relativement récentes et viabilisés par le manque d’équipements
d’accompagnement ; même lorsque ceux-ci sont programmés (ainsi la ZHUN de
Ouled Yaich), la priorité était accordée au facteur logement.
Par ailleurs, il y a lieu de faire remarquer qu’à partir de la fin des années 1962 et
jusqu’au début des années 76, le lancement des programmes d’industrialisation ainsi que les
actions entreprises dans le domaine de l’encadrement administratif et surtout scolaire,
l’urbanisation a pris une forme nouvelle.
Croissance urbaine 1977 – 2003
La croissance urbaine de cette dernière décennie se distingue par sa rapidité et son
ampleur, mais aussi par son irrationalité ou plutôt par son gaspillage foncier.
Tournant le dos aux piémonts, sa poussée s’est faite vers le Nord le long des axes tels la RN1,
et la RN 29 et sous de multiples formes.
L’habitat spontané illicite a connu un développement intense. Les structures supposent
le contrôler (A.P.Cs, subdivisions) se trouvant débordés par son ampleur et ne réagissent pas
avec l’autorité et la fermeté nécessaire. Il est le reflet d’un flux migratoire créé par
l’attractivité du chef-lieu et des services qu’il dispose plus que par le marché de
l’emploi s’y trouvant.
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Par ailleurs et du fait de son illégalité, l’habitat ne présente pas les infrastructures ou le
niveau d’équipements nécessaires aux besoins de sa population. Ce n’est que depuis quelques
années qu’un effort en vue de la viabilisation de ses quartiers urbains est entrepris en parallèle
avec les opérations de régularisation. Ces quartiers sont une composante de la trame urbaine
qui devront être réexaminés en vue d’une restructuration et d’une densification ainsi que
d’une meilleure intégration.
D’autre part, une urbanisation « officielle » a occupé de vastes superficies avec d’un
côté la création de zones industrielles totalisant 246 ha. S’ajoutent à celle-ci les assises de
l’université de la ferme expérimentale (242 ha).
Mais quelque soit le type d’occupation ou sa forme, un dénominateur commun les réunis tous,
cette occupation s’est faite vers la plaine, sur des terres à excellentes potentialités agricoles et
elle a gommé les distinctions qui existaient auparavant entre Blida et les villages
périphériques tels Béni-Mered ou Ouled Yaich. (ex. Dalmatie).
Ces nouveaux quartiers périphériques de la ville se trouvent pris entre deux mouvements,
d’une part, l’extension du noyau de Blida vers ces derniers, donc la consommation
d’assises agricoles.
- D’autre part, les exigences de leurs propres noyaux anciens ; lesquels se trouvant en
porte à faux par rapport à la nouvelle extension (cas de Béni-Mered ou Ouled Yaich)
n’étant pas intégré, et leur position comme centre de vie de la zone étant remis en
question.
-
I-3– PROBLEMATIQUE DU DEVELOPPEMENT :
Blida dans ces deux dernières décennies 1978 – 1988 est une agglomération qui a vu sa
population plus que doubler et surtout sa superficie urbaine se multiplier, elle s’est
caractérisée par une croissance rapide ; malheureusement souvent anarchique
Blida étant le cœur de la Mitidja, réservoir des terres à excellentes potentialités
agricoles, elle est l’articulation entre la Mitidja orientale et la Mitidja occidentale qui
s’agencent de part et d’autre sur l’axe Blida – Alger.
Il y a donc un périmètre urbain dont les possibilités d’extension sont bloquées tant au Nord
qu’à l’Est et à l’Ouest par des barrières naturelles (valeur agricole) ou artificielle (zone
militaire).
Il y a lieu de noter que Blida dans la décennie écoulée, était caractérisée par une
puissante attraction de population (mouvements migratoires importants, exode rural) qui ont
posé et posent toujours un grave problème d’équilibre et de maîtrise de l’urbanisation. Une
multiplication rapide des besoins en logements, équipement et en emplois.
Donc, il est important de trouver une formule appropriée pour bloquer les mouvements
migratoires vers la région de Blida et diminuer le phénomène de l’exode rural ; ceci par les
différentes instances, en renforçant d’autres pôles économiques prévus dans la wilaya de
Blida tels que Bouinan et El-Affroun. Ceci demande une étude régionale et un choix politique
en matière d’aménagement du territoire, eu égard à la complexité des problèmes
d’urbanisation, qui ne peut trouver une solution radicale dans ce document d’urbansme
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I-4– SERVITUDES ET CONTRAINTES A L’ URBANISATION :
1 – Les terres agricoles à haut rendement : qui représentent une stratégie économique.
elles sont consommées dans la plupart du temps d’une manière abusive.
Pour garder ce potentiel en tant que réservoir agricole à caractère national, il est
nécessaire d’établir une stratégie agricole d’un haut niveau et d’interdire tout équipement
incompatible avec le caractère et la vocation agricole.
2 – Les hauteurs au Sud du grand Blida : cette zone représente un obstacle à la réalisation
de grands projets d’habitations ou d’équipement à cause des caractères suivants :
-
Formation géologique et hydrogéologique, pentes, bassins versants, forêts, parc
national...etc.
-
Un autre phénomène empêche actuellement l’utilisation des sols d’une manière
réfléchie et rationnelle, c’est la nature juridique des terrains (qui encourage la
consommation anarchique des terrains)où il est nécessaire d’ouvrir des voies
importantes indispensables pour le désenclavement de la zone du piémont.
3 – Les terrains militaires : Ces surfaces importantes qui entourent la ville sur le côté
0uest et Nord-0uest appartiennent au secteur militaire. Ces terrains ont un statut particulier et
leurs affectations sont spécifiques. Ils constituent une barrière pour le développement
de la ville.
4 – Les zones Industrielles ; Occupent une surface importante et sont éparpillés à travers
la grande ville de Blida. elles provoquent dans la plupart du temps une rupture dans
l’organisation spatiale de la ville et s’érigent comme un élément étranger à l’intérieur du tissu
urbain.
Le déplacement de la population vers ces zones agit d’une manière directe sur
l’infrastructure par le transport du personnel et tous les effets de la circulation qui en
découlent sur la ville de Blida.
5 – L’université de Blida : Cet établissement public s’étend sur une surface de
273 hectares. Il est situé à l’Est de la grande ville de Blida. Cette grande étendue empêche la
ville de s’étendre vers la partie Nord-Est d’0uled-Yaich.
En ce qui concerne les servitudes on peut citer :
1 – Les infrastructures routières, Autoroute (Est-0uest), les routes nationales.
2 – Le gazoduc au Nord de la ville.
3 – 0léoduc au Nord de la ville, il aliment la station régionale de Chiffa.
4 – Chemin de fer - 1) Alger – Blida – Oran (voie normalisée.
2) Blida – Médéa (voie étroite)
5 – Aérodrome de Boufarik
Aérodrome de Blida
6- les foret .
7- les cimetières.
8- les zones innondables.
9-les zones de carrière.
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i-5 – LES INSTRUMENT D’ URBANISME EFFECTUES
DE 1957 A 2003 :
1 – La première étude a été effectuée par le bureau central d’études pour les équipements
d’outre Mer en 1957 (Bureau d’études Français).
2 – La deuxième étude a été effectuée par la CADAT en 1978 (P.U.D).
3 – La troisième étude a été faite par l’URBA-Blida en 1989, elle rentre dans le cadre des
études du PDAU.
Suite aux résultats obtenus des études effectuées dans les territoires du grand Blida jusqu’à
ce jour, on remarque que la mise en application des études sur la réalité n’a pas chevauché sur
de nouvelles limites de la commune de Blida ; mais l’extension a été faite sur les côtés
d’0uled yaich et Béni-Mered.
La ville de Blida était chef-lieu de Daira jusqu’en 1974 où elle est classée chef-lieu de
wilaya. Depuis 1962 Blida n’a connu aucun programme de logements ou d’équipements
durant toute la période, jusqu’en 1977 avec un premier programme de de 1200 logements à
Sidi-Abdelkader puis un deuxième programme de 1100 logements à 0uled yaich qui rentre
dans le cadre de la ZHUN. Les dirigeants et les responsables locaux ont demandé aux bureaux
d’études d’effectuer un projet de ZHUN dans le cadre des instruments d’urbanisme au niveau
des territoires du Grand Blida.
En 1988, les autorités de la wilaya de Blida ont lancé la révision du PUD du grand Blida
qui a été reconverti en études de PDAU SUIITE à la restructuration du PUD en PDAU et en
POS EN 1990 et 1991.
L’étude du PDAU a démarré en 1989 pour prendre en charge, à partir de cette date, tous
les besoins et déficits, en forme de prévisions sur un parcours de temps de 15 ans : réparti sur
le court, moyen et long terme.
L’étude du PDAU de 1989 a effecté des terrains pour recevoir différents programmes de
logements et d’équipements et autres au cours des différents termes.
Actuellement, on se trouve devant la fin du long terme. Tous les terrains qui ont bénéficié
des grands programmes sont consommés. Ils restent quelques sites vierges non utilisés qui
rentrent dans le cadre de l’approbation de l’étude du PDAU. Ils sont délimités en études de
POS, éparpillés à travers les territoires des communes du grand Blida. Chaque site non
consommé a des spécificités naturelles tels que le relief et autres ; administratif, tel que la
situation ou la nature juridique du foncier.
14
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
CHAPITRE II :
PRESENTATION DE L’AIRE
D’ETUDE
15
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
II-1- INTRODUCTION :
L’essor démographique et les facteurs économiques entraînent nécessairement le
développement d’une ville qui peut se faire par différentes manières :
-
soit par densification
soit par extension du périmètre de l’agglomération
soit par création d’autres pôles
C’est pourquoi, dans le périmètre des études d’urbanisme, il est indispensable de connaître
les possibilités du site pour le développement de l’agglomération. Il est donc nécessaire de
déterminer une aire susceptible de recevoir toutes ses possibilités. Cette aire devant contenir
toutes les variables influant directement sur l’agglomération ; ce afin de déterminer l’étendue
qui peut être conservés pour les possibilités du développement de la ville.
II -2 - DETERMINATION DE L’AIRE DE L’ ETUDE :
C’est à partir des limites préliminaires des communes de Blida, 0uled yaich, Béni-Mered et
Bou-Arfa, que débute la recherche d’un périmètre de l’aire d’étude. Le territoire de ces
communes est très peu différencié.
Nous avons au sud, les montagnes de l’Atlas Blidéen difficilement accessible à
l’urbanisation du fait des pentes très raides qui le caractérisent. Au Nord, dans la plaine, les
pente sont d’une manière générale faible.
II –3 OCCUPATION DES SOLS AU NIVEAU DU GRAND BLIDA :
D’après les résultats et les données obtenus de l’analyse de la situation actuelle du
territoire du Grand Blida, regroupent plusieurs composantes qui sont réparties sur plusieurs
zones distinctes au niveau des grands territoires.
Le Grand Blida couvre une superficie totale d’environ 16332 ha, répartie en zone
urbaine de 4312 ha et une surface agricole et inondable de 3991ha ainsi qu’une zone
montagneuse de 8029 ha.
l’analyse des chiffres obtenus à la fin du mois de Décembre 2003 concernant le parc
logement du grand Blida, a quantifié un nombre total de 48339 logements et un nombre de
population de 290693 habitants, cela nous donne un taux d’occupation moyen par logement
(TOL) de 6,0 personnes.
Le parc logement du grand Blida est réparti en fonction de la dispersion de la
population. Les chefs-lieux du grand Blida ont 43995 logements, les agglomérations
secondaires réunies ont un chiffre total de 2193 logements et les zones éparses possèdent un
chiffre de 1351 logements.
16
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
Dans les localités urbaines du grand Blida résident les grands équipements à caractère
local et régional tels que (l’administratif, l’université, le sanitaire, le sport, la formation
professionnelle, la Sonelgaz, services, commerce, les activités, l’industrie, l’agriculture, la
justice, les militaires, les centres d’affaires et des gares pour le transport des marchandises et
une inter modalité de transport urbain, régional et autres…).
Cette zone dans son ensemble est desservie par un espace social d’infrastructure de
base très développé et structuré qui diverge dans toutes les directions, cette dernière contribue
avec l’existence des infrastructures énumérées ci-dessus, a un apport de population non
résidente utilisatrice d’espace de ce territoire et les services offerts.
-----------------------------Remarque : Le parc logements du grand Blida regroupe tous les types d’habitats
confondus ( collectif, individuel….).
Population en 2003 = 290693
Surface total du grand Blida = 16332 hectares = 100 %
Surface de la zone urbaine
= 4312 hectares = 26,4 %
Surface de la zone montagneuse
= 8029 hectares = 49,16 %
Surface de la zone de plaine( terrain agricole+ = 3991 hectares = 24,43 %
Zone inondables)
0ccupation totale des sols au niveau du grand Blida
«Blida, 0uled yaich, Béni-Mered, Bouarfa
Zone urbaine
Désignation
Habitat
Equipement
Zone militaire
Zone industrielle
Zone d’activité
Terrains affectés
Total
Terrains agricoles
Piémont
Parc + Forêt
Zone innondable
Total
17
Surface (ha)
2052
643
850
191
%
12,56
3,93
5,20
1,16
576
4312
3390
1218
6811
601
16332
3,52
26,40
20,75
7,45
41,77
3,67
100
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
0ccupation urbaine des sols au niveau du grand Blida
«Blida, 0uled yaich, Béni-Mered, Bouarfa
Désignation
Habitat collectif
Lotissement
Habitat
Individuel organisé
Individuel
et spontané
R.H.P
Habitat précaire
Total
Habitat
Surface (ha)
286,5
449,6
%
6,64
10,42
1288
04
24
2052
643
850
191
576
4312
29,87
0,092
0,55
47,58
14,91
19,71
4,42
13,35
100
Equipement
Zone militaire
Zone industrielle + activité
Terrains affectés + poches vides
Total
NB/ : Notons que l’université de Blida, l’hôpital Frantz Fanon et le stade omnisports
Mustapha TCHAKER occupent des surfaces importantes.
Répartition de la population et du logement de 1998 à 2003
du Grand BLIDA
Désignation
Population
2003
ACL
Logts 2003
AS
Logts 2003
ZE
Logts
2003
Total
logts
BLIDA
150087
23858
870
417
25145
O.YAICH
77385
11589
-
-
11589
BENI
MERED
29535
6386
166
196
6748
BOUARFA
30258
2552
1567
738
4857
GRAND
BLIDA
290693
44385
2603
1351
48339
Commune
18
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
SITUATION DU PARC LOGEMENT PAR COMMUNE DU GRAND BLIDA ET PAR
DISPERSION D’APRES LE RECENSEMENTDE 1998
Logement
Commune
BLIDA
BOUARFA
O. YAICH
BENI-MERED
GRAND
BLIDA
ACL
AS
ZE
TOTAL
23588
p = 598
2392
p = 38
10229
p = 131
3786
p = 81
39995
p = 848
560
p = 81
1467
p = 164
417
p = 35
738
p = 23
-
-
166
p=42
2193
p = 287
196
p = 49
1351
p = 107
24565
p = 714
4597
p = 225
10229
p = 131
4148
p = 172
43539
p = 1242
P= const. précaire
II –4 OCCUPATION DES SOLS PAR COMMUNE DU GRAND BLIDA :
1- LA COMMUNE DE BLIDA :
La commune de Blida couvre une surface totale d’environ 5737 ha et d’un nombre
d’habitant jusqu’au mois de Décembre 2003 de 150087 hab, d’un parc de 25145 logements.
Ces superficies sont réparties à travers le territoire de la commune de Blida à savoir
l’agglomération chef lieu, les agglomérations secondaires (Sidi El Khébir-Maramen) et la
zone éparse.
Pour la commune de Blida, on distingue trois zones distinctes l’une par rapport à
l’autre en descendant du Sud vers le Nord on trouve la zone montagneuse, la zone urbaine et
la zone de plaine ainsi que les autres surfaces confondues.
* Surface de la zone urbaine = elle est de 2377 ha pour l’agglomération chef-lieu et de
70 ha pour les agglomérations secondaires, soit un total de 2447 ha 42,65 %.
* Surface de la zone montagneuse (piémont + forêts) = elle est de 656 ha 11,43 %
* Surface de la zone de plaine (terrain agricole + inondable) = 2634 45,9 %
* Surface totale = 5737 ha soit 100 %
19
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
a- La zone urbaine :
La zone urbaine est caractérisée par une structure très importante et par une diversité
d’occupations opérationnelles qui ont une influence sur le territoire régional de la Wilaya de
Blida ainsi que par l’existence des grands équipements spécialisés qui offrent des services
même pour les Wilayas limitrophes.
L’occupation du centre urbain de Blida se caractérise par une grande densité de
constructions, immeubles à usages commerciaux, bâtiments administratifs ou religieux
(marché, hôtel de ville, Mosquée), qui coïncident avec le premier noyau de la ville de Blida,
qui est le point de convergence de grands axes de communication.
La circulation y est d’autant plus intense est difficile surtout que c’est souvent le
quartier ou le réseau de voirie est le plus ancien. La toponymie conserve les vieux noms, les
activités y sont nombreuses.
b- La zone de plaine :
Dans la commune de Blida, la zone de plaine représente une partie importante de la
surface totale. Là où se localise la population des agglomérations (Sidi Moussa et Maramène)
et celle de la zone éparse. Elle connaît une surface considérable constituée de terrains
agricoles à haut rendement.
Les zones inondables qui se trouvent à l’intérieur de la zone urbaine sont caractérisées
par des formes naturelles de cours d’eaux anciens qui sont secs actuellement et qui nécessitent
un drainage par des études spécialisées et approfondies.
Les Oueds couvrent une surface importante dans tout leur parcours.
c-la zone montagneuse :
Elle couvre une surface importante de la commune de Blida, elle se situe sur le flanc
Nord de l’Atlas Blidéen, limitée à l’Est par l’Oued Béni Azza, à l’Ouest par l’Oued Sidi El
Kébir. Ces deux cours d’eau sont parmi les plus importants de la zone, ils drainent les eaux
pendant la saison pluviale de l’amont vers l’aval de la zone montagneuse.
Pendant les périodes normales, Blida possède un parc naturel très étendu en matière de
détente et de loisirs, surtout pendant les périodes de vacances estivales.
20
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
2- LA COMMUNE DE OULED YAICH:
La commune de Ouled YaÏch dresse une continuité urbaine dans son ensemble pour
former le Grand Blida et pour étendre son influence sur les communes avoisinantes par les
offres de service qu’elle possède.
La superficie totale de la commune d’Ouled Yaïch couvre d’une manière générale
1933 hectares, d’une population de 77385 habitants et un parc de 11369 logements en
Décembre 2003.
Cette commune se subdivise en deux zones distinctes :
La zone urbaine et la zone montagneuse
* Surface de la zone urbaine
= 972 ha 50,3 %
* Surface de la zone montagneuse = 961 ha 49,7 %
* Surface tatale = 1933 ha soit 100 %
a- La zone urbaine :
L’agglomération urbaine de Ouled Yaïch qui couvre une surface importante de 972 ha
où l’occupation des sols se caractérise par une dominance surtout d’habitat collectif
réalisé selon les disponibilités foncières offertes par le site et non pas d’après une réflexion
urbanistique qui prend en considération la continuité de la ville.
L’agglomération d’Ouled Yaïch dans son ensemble est traversée par des voies de
communications qui forment un espace social très important pour les communes
avoisinantes.
b-la zone montagneuse :
La deuxième partie de la commune c’est la zone montagneuse, elle couvre une
superficie totale de 961ha et se situe sur la partie Sud du territoire communal, elle englobe
tous les bassins et sous bassins versants qui drainent les eaux pluviales, surtout pendant la
période des grandes précipitations en formant des crues. Ces eaux sont dirigées de l’amont
vers l’aval de l’Atlas Blidéen.
21
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
3- LA COMMUNE DE BOUARFA:
La commune de Bouarfa couvre une surface totale de 7180 ha et une population
jusqu’au mois de Décembre 2003 de 30258 habitants répartis sur un parc total de 4757
logements. Avec 2552 logements dans le chef lieu, l’agglomération secondaire (Cité
Driouèche) avec 2193 logements et 738 logements éparpillés sur la zone éparse.
La commune de Bouarfa est limitée à l’Ouest par l’Oued Chiffa, elle draine les eaux
des sous bassins versants qui se situent sur le flanc Nord de l’Atlas Blidéen. Au Nord et à
l’Est elle est limitée par Oued Sidi El Kébir, au Sud par la limite de la Wilaya Blida-Médéa.
Cette superficie est répartie en trois territoires distincts à savoir :
La one urbaine, la zone montagneuse et la zone de plaine
* Surface de la zone urbaine
= 327 ha, soit 4,38 % avec 287 ha, soit 3,83 pour
l’agglomération chef-lieu et 40 ha, soit 0,55 % pour l’A.S.
* Surface de la zone de plaine
= 441 ha, soit 6,14 %
* Surface de la zone montagneuse = 6412 ha, soit 89,30 %
* Surface totale = 7180 ha, soit 100 %.
a- La zone urbaine :
Elle est représentée par le chef lieu de commune caractérisé par des terrains assez
accidentés où les pentes dépassent les 15 % à 20 %, avec des glissement ainsi que des sous
bassins versants qui drainent les eaux de ruissellement surtout pendant les grandes
précipitations et les périodes de crues que connaît la zone.
les équipements, les services et commerces, sont localisés surtout sur l’artère
principale qui commence du pont de Sidi Yacoub jusqu’à l’Oued Bouarfa à l’Ouest.
Une deuxième zone urbaine localisée au niveau de l’agglomération secondaire, Cité
Driouèche là où il y a un potentiel en matière de réserves foncières apte à l’urbanisation.
Cette agglomération se situe sur la berge de l’Oued Sidi El Kébir, elle est distante de
3,5 km reliée au chef lieu de commune par une voie importante qui longe tout le parcours qui
existe entre les deux agglomérations.
b- La zone de plaine :
Elle se situe à la périphérie de la Cité Driouèche.
c-la zone montagneuse :
C’est l ’occupation dominante au niveau de la commune de Bouarfa avec une étendue
de 6412 ha
22
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
4- LA COMMUNE DE BENI MERED:
La commune de Béni-Méred s’étend sur une surface totale de
1482 ha, cette étendue du territoire est traversée par l’autoroute Est-Ouest qui représente un
vrai évitement du Grand Blida. Elle draine tout le trafic surtout les poids lourds qui
représentent un problème noir à la ville de Blida. Ainsi elle est traversée par la ligne chemins
de fer Blida-Alger, elle est limitée à l’Est par l’Oued Béni-Mered, à l’Ouest par l’Oued BéniAzza.
La commune de Béni-Mered avait jusqu’au mois de Décembre 2003, une population
de 29535 habitants répartis sur un parc de 6648 logements, ce chiffre est réparti sur le cheflieu avec 6386 logements, l’agglomération secondaire (Hay Kritli) avec 166 logements et la
zone éparse avec 196 logements.
La surface communale est répartie en deux zones distinctes : la zone urbaine et la zone
de plaine
* Surface de la zone urbaine
= 578 ha 39 %
Agglomération chef-lieu = 542 ha
Agglomération secondaire = 36 ha
* Surface de la zone de plaine
= 904 ha 61 %
* Surface totale = 1482 ha soit 100 %
a- La zone urbaine :
La zone urbaine couvre environ 39 % de la surface totale, elle est composée de
plusieurs entités distinctes par leurs caractères et les activités qu’elles comportent à savoir :
Le noyau ancien occupé principalement par de l’habitat individuel de type colonial et
les équipements nécessaire à la vie quotidienne de la population, à ce noyau s’est greffé de
nouveaux lotissements avec quelques activités artisanales.
Au sud- ouest on trouve une nouvelle occupation surtout de type collectif avec quelque
équipements d’accompagnements, qui rentre dans l’étude du POS de Diar el Bahri.
Le reste est occupé par une installation industrielle (BCL) Au nord- ouest et des
activités au alentours de la gare de Beni Mered au sud.
La commune de Béni-Mered a une seule agglomération secondaire (Hay Kritli) qui se
couvre sur un parcours de 1,5 km de la ville de Béni-Mered occupée principalement par de
l’habitat individuel organisé ou spontané..
b- La zone de plaine ::
La zone agricole au niveau de la commune de Béni-Mered occupe une
superficie importante composé de terrains agricoles irrigués et utilisés pour plusieurs types
de produits agricoles tels que les arbres fruitiers, le maraîchage et l’élevage pour la production
du lait.
Cette zone agricole abrite une partie importante de la population éparse et la
population agglomérée (Hay Kritli).
23
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
II –5 OCCUPATION URBAINE DES SOLS PAR COMMUNE DU
GRAND BLIDA :
1 – La commune de Blida
Habitat
Désignation
Habitat collectif
Lotissement
Habitat
Individuel
Individuel
organisé
et spontané
Habitat précaire
Total
Equipement
Zone militaire
Zone industrielle + activité
Total
Surface (ha)
117
316
%
5,20
14,06
608
27,05
12
1053
279
733
182
2247
0,53
46,86
12,41
32,62
8,09
100
Surface (ha)
138
30
%
14,19
3,08
276
28,39
4
448
297
8,6
218
972
0 ,41
46,09
30,55
0 ;88
22,42
100
2 – La commune de 0uled yaich
Habitat
Désignation
Habitat collectif
Lotissement
Habitat
Individuel
Individuel
organisé
et spontané
RHP
Total
Equipement
Zone militaire
Zone industrielle + activité
Total
24
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
3 – La commune de Béni-Mered
Habitat
Désignation
Habitat collectif
Lotissement
Habitat
Individuel
organisé
et spontané
Total
Equipement
Zone militaire
Terrain affecté + poche vide
Total
Surface (ha)
29,5
92
%
5,10
15,91
99
17,12
220,95
60
115
182,5
578
17,12
10,38
19,89
31,57
100
Surface (ha)
32
12
%
0,61
3,66
295
90,21
12
321
6
327
3,66
98,16
1,83
100
4 – La commune de Bou-Arfa
Habitat
Désignation
Habitat collectif
Lotissement
Habitat
Individuel
organisé
et spontané
Habitat précaire
Total
Equipement
Total
25
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
CHAPITRE III :
LES EQUIPEMENTS
26
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
III -1 LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES :
a- L’enseignement primaire :
Cette partie d’études concerne la tranche d’âge comprise entre 6 et 11 ans des études
élémentaires représentant 16 % de la population totale des communes du Grand-Blida, avec
un chiffre global de 45408 élèves mais la population réellement scolarisée en 2003-2004,
avancées par les services de la Direction de l’éducation de la wilaya est évaluée à 40156
élèves.
La population scolarisée est répartie à travers les territoires des communes du GrandBlida dans 913 classes physiques (d’aprés de la carte scolaire et la répartition des
établissements publics à travers les communes du Grand-Blida.)
D’après cette répartition, on constate dans la spatialisation que la répartition des écoles
n’est pas homogène, ainsi on trouve de temps à autre un déséquilibre au niveau des taux
d’occupation par classe.
Dans cette enquête les équipements scolaires qui sont ciblés en matière de densité
élevée au niveau de la zone de voisinage sont déterminés comme suit :
Blida : Ecole des orangeries
73 élèves/classe
Blida : Ecole KHODJA Ali Mohamed 60 élèves/classe
Blida : Ecole BRAKNI Mohamed
63 élèves/classe
77 élèves/classe
Blida : Ben Elkiam EL DJOUZI
Blida : Ecole HASNAOUI Tayeb (102) 72 élèves/classe
Blida : Ecole HADEF Kouider
57 élèves/classe
Blida : Ecole Mohamed MOKRANI
55 élèves/classe
Blida : Ecole SKANDER Bachir
60 élèves/classe
73 élèves/classe
Blida : Ecole BEN-TAIMIA
Blida : Ecole djamel-Eddine KNARBI 54 élèves/classe
Blida : Ecole Emir KHALED
50 élèves/classe
Blida : Ecole Ahmed OULD ALI
52 élèves/classe
Blida : Ecole Kamel ALI
54 élèves/classe
Bouarfa : Ecole Aissa EL-BEY
75 élèves/classe
Bouarfa : Cité driouch Boucherbi
81 élèves/classe
0.Yaich : EL-HOUIRIA (1024)
68 élèves/classe
0.Yaich : BEN-KHALDOUN (402)
52 élèves/classe
0.Yaich : Malek BEN NABI
52 élèves/classe
0.Yaich : EL IMAM Malek - 700
50 élèves/classe
0.Yaich : MOULOUD Mohamed
0.Yaich :Mouâad BNOU DJABEL
49 élèves/classe
0.Yaich : Hay 8 février
62 élèves/classe
Béni-Mered : Okba BNOU NAFAA 61 élèves/classe
Béni-Mered : L’Emir Abdelkader
60 élèves/classe
Béni-Mered : Abdelhamid BEN-BADIS 62 élèves/classe
Béni-Mered : Ameur BNOU EL DJERRAH 45 élèves/classe
Béni-Mered : EL MOUNDAMDJA
45 élèves/classe
Béni-Mered : Mustapha DAMARDJI 49 élèves/classe
Puisque le nombre d’années de l’enseignement primaire s’est raccourci à 5 années d’école,
peut que le manque ou l’insuffisance sentis actuellement, sera absorbée par cette réforme
27
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS DES ECOLES FONDAMENTALES 1er ET 2ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
COMMUNE DE BLIDA
N°
commune
NOMBRE
D’ELEVES
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NOMBRE
D’ENSEIGNANTS
Total
Femmes
GRPE
CLAS.
Total
655
Filles
314
22
19
18
09
Frères ZEDRI cité des frères ZEDRI
173
66
08
07
06
06
BLIDA
Nadjib BOUZOUIDJA Avenue Djerlali Tayeb n° 203
186
91
08
07
06
06
04
05
06
BLIDA
BLIDA
BLIDA
Ibn Sina Hay des frères DJENNADI (Géranium)
Rachid EL MEHRI cité Ben Boulaïd
F.Z. MAIZI Rue LEKHAL Mohamed Kessab
550
206
229
230
103
106
19
08
09
15
07
06
16
06
07
17
06
10
07
08
09
10
11
12
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
SIDI YEKHLEF Place SIDI YEKHLEF
AL IRCHAD Cité des Frères BENAOUDA
Larbi TEBESSI Rue Larbi TEBESSI N° 81
Chahid RENDJA Ahmed Rue Ben Boulaïd
Ben Boulaïd Garçons 63 Rue KRITLI Mokhtar
KHODJA Ali Med Avenue DAMERDJI Noureddine
438
309
522
405
589
472
191
140
251
199
269
231
15
11
19
15
20
15
08
07
11
12
13
13
12
09
16
12
17
12
13
07
13
12
19
08
13
14
15
16
17
18
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
AMOUR Belkacem Rue IBN BADIS
Frères CHORFA Cité Ahmed Mami ZABANA
Med BRAKNI cité 19 Juin
Frères BEN ZITOUNI Rue YOUSFI AEK
IBN ELKIM ELDJEZZI cité BEN ACHOUR
BENCHOUBANE Rachid Cité des rosiers
270
546
515
409
917
477
133
271
248
198
403
231
10
19
17
15
26
17
05
17
13
15
18
16
08
16
14
12
24
13
07
12
08
12
12
13
19
20
21
22
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
ALLAMI Ratiba Rue Ahmed MEGHERBI Blida
SEMMAR Abderrahmane MARAMENE Zabana 104
BEN M’RAH (1) Place BEN M’RAH Blida
EL ARBI Abderrezak Avenue Ali BOUROUBA
473
173
228
385
228
85
107
176
17
08
09
13
14
04
09
08
14
06
07
11
14
05
07
11
BLIDA
Ahmed AID les Orangers 34 Rue Larbi Tébessi
02
BLIDA
03
28
PDAU DU GRAND BLIDA
23
24
25
BLIDA
BLIDA
BLIDA
DIAGNOSTIC
578
714
200
SAADA BEN KOFFA Rue des écoles Zabana Centr
HASNAOUI Tayeb Domaine 102 ZABANA
KHOUDIRI Omar Place Ben M’Rah N° 12
276
243
97
19
24
08
13
18
05
16
20
06
14
10
07
ETABLISSEMENTS DES ECOLES FONDAMENTALES 1er ET 2ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
COMMUNE DE BLIDA
N°
COMNE
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NBRE D’ELEVES
Total
Filles
52
25
265
131
123
266
467
231
638
302
571
277
305
166
217
93
557
264
455
208
676
349
449
188
202
85
256
135
229
101
437
210
320
163
717
335
410
184
876
406
320
148
741
334
237
127
235
132
DOMAINE YOUSFI AEK BLIDA
SIDI EL KEBIR ZAOUI SIDI EL KEBIR BLIDA
LES FRERES TERKAOUI CITE TERKAOUI
BENI SBIHA (FERMEE)
SSOUIDANI BOUDJEMAA 13 MAI BLIDA
BOUNAAMA DJILLALI 1 CITE BOUNAAMA DJILLALI
HADEF KOUIDER CITE CLOS
MOHAMED MERIANE FILLE RUE CHERIF CHALABI
AHMED BOUSLIMANI CITE MOHAMED KHEDDAOUI BLIDA
HSAMNIA HAMID RUE PALESTINE BLIDA
MEKHFOULDJI GARCONS RUE CHERIF CHALABI BLIDA
SALEM ZOUBIR CITE DES BANANIERS BLIDA
AHMED ZABANA GARCONS CITE ZABANA N° 1 BLIDA
NACEF AZZEDDINE BOUNAAMA DJILLALI BLIDA
RIKA MOHAMED RUE SLIMANE CHACHOU BLIDA
MUSTAPHA EL GHARS RUE BAILA FAROUK BLIDA
MOHAMED MOKRANI RUE BAILA FAROUK BLIDA
ABDERREZAK EL HORTI FILLES RUE TAKARLI ABDERREZ.
SKANDER BACHIR CITE SKANDER BACHIR N° 05
BENARBIA GARCONS RUE TAKARLI ABDERREZAK
BENTAYMIA RUE YOUSFI ABDELKADER
DJAMEL EDDINE KHORBI CITE EL DJORF
EMIR KHALED CITE AHMED CHAOU
FERRADJ MOURAD RUE RAMOUL ABDELAZIZ
FOURA MOHAMED RUE CHERIF CHALABI
29
NBRE ENSEIGN.
Total
femmes
05
02
11
05
09
07
17
10
23
19
21
13
11
09
09
06
18
17
13
11
20
15
16
12
08
07
08
04
08
06
15
12
13
13
23
16
15
11
27
19
13
10
25
20
08
07
08
07
Grpe
Class.
06
09
07
14
19
17
09
07
15
11
17
13
06
06
06
12
10
19
12
23
11
21
06
06
03
10
09
11
16
10
09
11
17
11
17
13
06
06
06
08
11
12
12
12
06
15
06
06
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS DES ECOLES FONDAMENTALES 1er ET 2ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
N°
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
COMNE
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BLIDA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
BOUARFA
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
O.YAICH
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
AHMED OULD ALI DOMAINE BLIDA
KAMEL ALI CITE RAMOUL BLIDA
TAYEB RAMOUL CITE DES BANANIERS
AHMED BEN GUERGOURA
AISSA EL BEY MIXTE
AISSA EL BEY GARCONS RUE TRABELCI
EL HIDAYA MIXTE
LES FRERES DRIOUECHE FARES AROUS
KEF EL HOCINE MIXTE CITE TRAB LAHMAR
BABA MOUSSA CITE BABA MOUSSA
LES FRERES ZAHAF CITE MIMICHE
ECOLE MAHBOUSS (fermee)
LES FRERES BOUCHERBI CITE BOUCHERBI
CHAMI BEN YOUCEF CITE DRIOUECHE
OKBA IBN NAFAA CITE 1000 LGTS 1ER MAI
ECOLE EL HOURIA CITE 1024 LOGTS
TAREK IBN ZIAD CITE 1240 LOGTS
SALEM BELKACEM RUE 17 SEPTEMBRE 1956
IBN KHALDOUN CITE DE LA LIBERTE 402 LGTS
MALEK BEN NABI ROUTE SIDI ACHOUR
EL IMAM MALEK CITE 400 LOGTS
ABDELHAMID BEN BADIS
30
NBRE D’ELEVES
NBRE ENSEIGN.
Total
Filles
Total
Femmes
624
322
306
212
509
900
515
200
209
186
255
1212
669
741
445
632
313
622
639
588
297
160
140
107
227
427
245
95
102
98
134
528
350
333
230
316
156
296
303
295
18
12
11
08
16
28
18
08
08
08
10
40
20
25
16
22
12
21
21
21
16
10
08
07
14
24
15
02
03
03
04
16
16
19
11
17
06
13
17
19
Grpe
Class.
15
10
09
11
13
24
15
06
06
06
08
30
17
21
13
18
10
17
17
17
12
06
09
11
12
12
12
06
07
06
07
15
06
15
11
12
12
06
12
12
12
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS DES ECOLES FONDAMENTALES 1er ET 2ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
N°
COMNE
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
O.YAICH
„
“
„
„
„
„
„
„
„
„
„
B.MERED
„
„
„
„
„
„
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NBRE D’ELEVES
Total
Filles
ECOLE COLONEL LOTFI CITE 1ER MAI
KHALED IBN EL WALID CITE SIDI SLIMANE
ECOLE ASMAA CITE MELIANI
MOULOUD MOHAMED CITE BEN AMOR
SOUAAD BEN DJIL RUE 12 CITE BEN AMOR
NASSIBA BEN KAAB OULED YAICH
ABADLIA MOHAMED 01
OUKHAM MOHAMED OULED YAICH
CITE 18 FEVRIER OULED YAICH
MESSADIA ALI OULED YAICH
TAREK IBN ZIAD II OULED YAICH
BELKASS KADDOUR
OKBA IBN NAFAA KHAZROUNA
LARBI BEN M’HIDI KHAZROUNA CITE 500 LOGTS
EMIR AEK RUE 1ER NOVEMBRE 1954
ABDELHAMID BEN BADIS RUE MOHAMED ZERRAK
AMER BEN DJERRAH CITE KRITLI
MOULOUD KACEM CITE MUSULMANE
MUSTAPHA DAMERDJI DIAR EL BAHRI
539
465
445
447
482
449
251
321
742
498
381
373
847
690
240
805
446
303
816
31
252
230
215
221
220
208
106
154
346
223
179
166
423
311
114
362
205
145
411
NBRE ENSEIGN.
Total
Femmes
19
15
15
15
16
17
09
12
25
16
13
11
27
21
08
25
15
12
25
16
10
13
12
11
14
06
11
18
09
08
08
25
10
06
17
02
11
19
Grpe
Class.
16
12
12
12
13
13
07
09
21
13
11
10
23
18
06
22
12
10
21
12
13
12
09
10
13
06
09
12
12
08
10
14
15
04
13
10
05
12
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
b- L’enseignement moyen :
L’enseignement moyen comprend la tranche d’âge qui se situe entre 12 et 15 ans sur un
parcours de 4 années d’études.
On dénombre 30 établissements moyens répartis sur les territoires des communes du
Grand Blida, avec un nombre d’élèves totales de 21576 avancé par la Direction de
l’Education de la wilaya de Blida( comme c’est indiqué sur les tableaux ci-dessous)..
Ce type d’équipement couvre toute la surface urbaine ainsi que les agglomérations
secondaires importantes telles que les deux agglomérations
Il est a signaler que l’insuffisance en matière d’infrastructure d’accueil de l’enseignement
moyen existant sera aggravé par la prolongation du nombre d’années d’études de 4 au lieu de
3 ans.
32
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DU
3ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
COMMUNE DE BLIDA
N°
COMMUNE
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
BLIDA
„
“
„
„
„
„
„
„
„
„
„
“
„
„
„
„
„
BOUARFA
„
„
O.YAICH
„
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NBRE D’ELEVES
Total
Filles
BEN CHERCHALI MUSTAPHA RUE YOUSFI AEK
LES ORANGERS RUE 17 OCTOBRE 1961 BLIDA
SENHADJI RUE COLONEL LOTFI BLIDA
YOUSFI RUE YOUSFI AEK BLIDA
CHERIF CHALABI RUE PALESTINE N° 111
MUSTAPHA BEN BOULAID CITE BEN BOULAID BLIDA
YENTRANE BAHIA 14 RUE YOUSFI AEK
LARBI TEBESSI RUE LARBI TEBESSI
YOUCEF ZOUKAL CITE SIDI YAKOUB
AHMED BOUSLIMANI CITE KHEDDAOUI MOHAMED
BOUARFA (01) RUE TERKAOUI HOCINE
BELKACEM OUZRI RUE BELKACEM OUZRI
ABDELHAMID BEN BADIS CITE CAMIROUDI BLIDA
BOUNAAMA CITE BOUNAAMA DJILLALI BLIDA
M’HAMED SEMIANI RUE MKERKEB BENYOUCEF
ZABANA CITE ZABANA BLIDA
LES BANANIERS CITE DES BANANIERS BLIDA
BENYOUCEF BOUMAHDI RUE SLIMANE CHACHOU
AHMED BENGUERGOURA BOUARFA (02)
LESFRERES BOUCHKOUK BOUARFA (03)
LES FRERES MESSAOUDI CITE DRIOUECHE BOUARFA
LA LIBERTE CITE 402 LOGEMENTS OULED YAICH
DERBAL MAHIEDDINE OULED YAICH
964
438
682
1074
841
721
438
406
497
878
625
460
330
570
540
880
696
600
542
592
586
1301
859
33
505
242
365
541
427
377
211
192
222
424
322
226
154
268
265
471
355
323
285
295
305
663
402
NBRE ENSEIGN.
Total
Femmes
45
24
38
53
39
42
23
24
30
40
31
25
19
35
32
43
39
29
29
33
27
53
45
35
14
21
34
25
24
19
18
19
24
15
14
07
25
21
26
26
15
15
16
20
36
32
Grpe
Class.
24
12
18
27
20
21
12
11
15
21
16
13
09
18
16
21
20
15
15
16
16
30
23
22
13
14
23
16
17
11
10
16
19
13
12
09
19
16
21
18
09
15
16
12
21
19
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DU
3ème CYCLE
Wilaya de BLIDA
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
COMMUNE DE BLIDA
N°
COMMUNE
24
25
26
27
28
29
30
O. YAICH
„
“
„
„
BMERED
„
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NBRE D’ELEVES
Total
Filles
TALEB NOUREDDINE OULED YAICH
L’EMIR ABDELKADER CITE 1240 LOGEMENTS
BOUZOURINE BENACER CITE BENAMOUR
M’HAMED CHALABI CITE 1024 LOGTS O.YAICH
DOMAINE DES ESSAIS
AHMED ZERRAK AEK BENI MERED BLIDA
TAHAR SIDI ACHOUR CITE KHAZROUNA BLIDA
1004
1134
788
670
370
1194
896
34
501
575
412
338
170
624
463
NBRE ENSEIGN.
Total
Femmes
48
49
36
34
18
56
43
29
26
21
20
08
32
29
Grpe
Class.
26
26
22
18
11
29
23
25
22
20
15
11
22
22
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
c - enseignement secondaire :
L’enseignement secondaire au niveau du Grand Blida compte huit (08) lycées et trois (03)
technicum. La population scolarisée dans l’enseignement secondaire (lycée) compte
5030 élèves tandisqu’au niveau des technicum on a obtenu un chiffre total de 3526 élèves.
Donc l’enseignement secondaire des deux types d’infrastructures comptabilise 11356 élèves
en 2003-2004.
On remarque que la population scolarisée de la cité Driouche est prise en charge par le
lycée situé à la Chiffa.
Compte tenu de ces informations retenues par les enquêtes, on résume qu’il y a une
insuffisance dans ce cycle de l’enseinement secondaire.
Les différentes données concernant les établissement secondaires sont résumées dans le
tableau suivant :
35
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DES CYCLES SECONDAIRES
Wilaya de BLIDA
N°
COMMUNE
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
BLIDA
„
«
„
„
“
„
O.YAICH
„
“
ANNEE SCOLAIRE 2003/2004
NOM ET ADRESSE DE L’ETABLISSEMENT
NBRE D’ELEVES
Total
Filles
LYCEE IBN ROCH RUE TAYEB SLIMANE
LYCEE EL FETH RUE ALI BOUROUBA BLIDA
LYCEE OMAR IBN EL KHETTAB CITE BEN BOULAID
LYCEE MAHI MOHAMED 60 RUE DE LA PALESTINE
TECHNICUM BLIDA RUE BELKACEM EL OUZRI
TECHNICUM ZABANA CITE ZABANA BLIDA
LYCEE NOUVEAU BLIDA
LYCEE MELLAK AMOR OULED YAICH
TECHNICUM HOUARI MAHFOUD OULED YAICH
LYCEE HENNI RABAH BEN BOULAID KHAZROUNA
1581
1519
1493
1097
634
1097
239
1175
1595
926
36
971
959
945
595
236
643
121
817
840
655
NBRE ENSEIGN.
Total
Femmes
72
75
65
73
64
77
13
49
97
42
28
33
44
35
26
36
06
26
52
19
Grpe
Class.
38
39
33
33
26
35
06
26
42
23
34
36
37
28
30
31
06
20
32
23
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
d – Formation professionnelle :
Il existe plusieurs types et spécialités dans l’enseignement de formation professionnelle au
niveau du Grand Blida (administration, techniques….).
Le rayon d’influence de ces infrastructures de la formation professionnelle touche en plus
de la population résidente, la population des autres wilayas du pays.
e -Enseignement supérieur :
Dans le cadre des études d’aménagement et d’urbanisme des communes du Grand-Blida,
il est impérativement nécessaire de prendre en considération le territoire qu’occupe
l’université « Saad Dahleb »de part la sa superficie importante situé à l’Est de la commune
d’0uled-yaich.
Ce grand complexe à caractère national répond aux besoins d’une catégorie de population
statuée après les études secondaires des lycées et technicums.
Cette catégorie de population représente une ville de 30000 habitants. Par ce chiffre, il est
nécessaire de caser cet équipement parmi les autres unités qui ont des besoins continuels dans
les temps et dans les lieux, concernant toutes les nécessités et leur classement dans la
nomenclature de grilles des équipements des ministères concernés.
III –2 EQUIPEMENT SANITAIRE :
a- INTRODUCTION :
La qualité des soins administrés à une population est une indication portant de la qualité
de la vie de cette population.
Des paramètres comme le taux de mortalité infantile, le nombre de médecins est
couramment utilisé comme indice du développement national ou régional.
Dans le domaine de la santé, une agglomération de la taille du Grande Blida, incluant les
communes de Blida, Ouled Yaich, Béni-Mered et Bou-Arfa,. possède un niveau assez
satisfaisant d’infrastructures sanitaires composés de plusieurs centres hospitaliers regroupant
la plupart, si ce n’est toutes les spécialités (hôpital RN1 – Hôpital Frantz Fanon et – hopital
Ben Boulaid – et des Polycliniques).
37
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
b- STRUCTURE THEORIQUE ET STRUCTURE EXISTANTE :
1-Structure Théorique
En principe la structure sanitaire au niveau d’une wilaya devrait se présenter comme
suit :
- Au chef-lieu de la wilaya est implantée une unité lourde représentée par un Centre
hospitalier regroupant toutes les spécialités : Hôpital, Polyclinique, Centre spécialisé.
D’après la grille des équipements la capacité minimum en lits dans un centre hospitalier doit
être de 400 à 600 lits.
- Au chef-lieu de Daïra, doit exister un centre hospitalier regroupant des spécialités
essentielles et la capacité technique minimum doit être de 120 lits.
A l’échelle communal, (ou celui du quartier dans les grandes villes), il devrait y avoir
une polyclinique pour une population de 5000 à 15000 habitants, ou au moins, un centre de
santé ou une salle de soins.
Cette structure est supposée toujours être renforcée par des cabinets médicaux privés et
des pharmacies. Malheureusement ce genre d’activité laissé à l’initiative privé à tendance à
s’installer dans les grandes agglomérations, sauf sur les zones périphériques démunies
d’équipements sanitaires. Cependant très insuffisantes.
2- Structure existante :
Blida, chef-lieu, Ouled Yaich, Béni-Mered et Bou-Arfa.
* Agglomération de Blida.
a) C.H.U
1 – HOPITAL FRANTZ FANON
1207 LITS + EXTENSION
2 – HOPITAL CIVIL DE BLIDA
157 LITS
3 – HOPITAL BEN-BOULAID
148 LITS
4- CLINIQUE MITIDJA
100 LITS
5 – CLINIQUE UNIVERSITAIRE D ’OCTROMATOLOGIE
b) POLYCLINIQUE
1 – POLYCLINIQUE 19 JUIN
2 – POLYCLINIQUE BANANIERS
3 – POLYCLINIQUE BOU-ARFA
38
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
c) CENTRES DE SANTE
1 – CENTRE DE SANTE ZABANA
2 – CENTRE DE SANTE BERZALI
3 - CENTRE DE SANTE CENTRE VILLE
4 - CENTRE DE SANTE EL BADR
5 – CENTRE DE SANTE TIRICHINE
6 - CENTRE DE SANTE MEDECINE DU TRAVAIL
7 - CENTRE DE SANTE BEN-BOULAID
8 - CENTRE DE SANTE AISSAT IDIR
*Agglomération de bou-arfa :
-
CENTRE DE SANTE
POLYCLINIQUE CITE DRIOUCHE
*Agglomération de ouled yaich
-
POLYCLINIQUE
*Agglomeratoin de beni-mered
-
POLYCLINIQUE
Le nombre total de lits au niveau des hôpitaux universitaires s’élève à 1906 lits. Il y a
lieu de signaler que l’hôpital FRANTZ FANON contient le plus grand nombre avec 1207 lits.
III-3–EQUIPEMENTS
CULTUELS
SOCIOCULTURELS ,TOURISTIQUES
ET
L’action des pouvoirs publics en matière de culture s’applique surtout au
développement des édifices, qu’à l’animation et la dynamisation de l’activité culturelle. Nous
ne parlerons dans cette partie de l’étude que de la première forme d’intervention.
1/ EQUIPEMENT CULTUREL CHEF-LIEUX DE BLIDA
1 – CENTRE CULTUREL SIDI ABDELKADER
2 – CENTRE CULTUREL LES ROSIERS
3 – CENTRE CULTUREL DES MOUDJAHIDINES
4 – CENTRE CULTUREL DU PARTI
5 – CENTRE CULTUREL EL RIAD
6 – CENTRE CULTUREL ET SPORTIF BOUNAMAAMA DJILLALI
7 – SALLE DE CINEMA ATLAS
)
8 – SALLE DE CINEMA OURIDA
)
9 – SALLE DE CINEMA MITIDJA
) CAPACITE 2824 PLACES
10 – SALLE DE CINEMA LE FETH
)
11 – SALLE DE CINEMA MOHAMED TOURI )
12 - PARC DE LOISIRS (ROUTE DE LA CHIFFA)
39
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
13 – MAISON DE LA CULTURE : située au centre ville, constituée d’une salle spéciale
(cinéma) – Théâtre – Centre des arts avec (ateliers peinture – sculpture, dinanderie, arts
traditionnels, céramique etc…). Salle d’exposition , Musée, Galeries
En ce qui concerne les salles de cinémas, elles totalisent 2824 places qui connaissent
une fréquentation intense par un public très nombreux.
Il y a lieu de signaler, le manque considérable de ce type d’équipement qu’il est
souhaitable de le développer.
2/ EQUIPEMENTS TOURISTTIQUES
Blida chef-lieux dispose de l’infrastructure touristique suivantes :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
– HOTEL EL ANSAR
70 LITS
– HOTEL EL KEBIR
40 LITS
– HOTEL MIDIDJA
30 LITS
– HOTEL L’DJOUHAR
48 LITS
– HOTEL TIDJARA
34 LITS
– HOTEL DE PARC
60 LITS
– HOTEL PALACE EN COURS DE CONSTRUCTION
– HOTEL SUR LA 143 EN FACE CITE BOUNAAMA DJILLALI
– HOTEL CHOIX DE TERRAIN FAIT EN FACE DE L’EMPRISE DE LA GARE
INTERNATIONAL HOTEL EN COURS DE REALISATION (AVENUE AMARA
YOUCEF°
10 – RESTAURANT EL DJAZAIR 40 COUVERTS
11 – RESTAURANT LA SELECT 80 COUVERTS
12 – AGENCE DE VOYAGE CHREA
13 – AGENCE DE VOYAGE BOUSAAD
14 – AGENCE DE VOYAGE VACANCES ALGERIENNES
15 – AGENCE O.N.A.T
16 – AGENCE DE VOYAGE EL IMAN
A Blida, il existe 12 hôtels dont 9 sont situés au centre ville. Les cafés et restaurants
que l’on rencontre à Blida ont en général une fonction locale et sont également situés dans le
centre ville et périphérie.
A l’exception de l’hôtel Palace, en cours de réalisation et l’hôtel AMARA YOUCEF et
EL-ANSAR qui ont un caractère touristique et qui compte une clientèle nationale et
Internationale.
Ils sont situés en général au centre ville - AMARA YOUCEF C.W 143 et AVENUE
LARBI TEBESSI.
3/ EQUIPEMENTS SOCIO- CULTURELS
La commune de Blida dispose actuellement de 2 crèches dont une privée et de 4 jardins
d’enfants. Les quatre Etablissements ont admis un nombre importante d’enfants, cependant
ils restent très insuffisants
40
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
les 4 Etablissements ont de larges disponibilités en espace, puisque chaque enfant
dispose en moyenne de 24 m² au sol.
-
CRECHE
CRECHE
CRECHE
CRECHE
SIDI YACOUB
CHATEAU CHEY
MILITAIRE
PRIVE
L’écart entre la population en âge de fréquenter les crèches et les jardins d’enfants, (1)
et le nombre d’enfants qui fréquentent ces lieux est considérable. Le taux de fréquentation est
de 0,3 %.
La crèche ou le jardin d’enfants ont un double avantage. Tout d’abord, ils permettent à
l’enfant de changer de cadre de vie, pendant quelques heures par jour, et il est bon pour
l’équilibre et l’épanouissement de l’enfant de rentrer en contact avec d’autres enfants
de son âge. D’autres part, ces crèches et jardins d’enfants déchargent les parents des
contraintes de la garde de l’enfant, ce qui leur permet le libre exercice d’autres activités.
Toutefois pour qu’une famille exprime ce besoin, il faut qu’elle ait atteint une certaine
promotion de l’échelle sociale.
A Blida, il y a insuffisance d’équipement en jardins d’enfants, puisque pour chaque
enfant de 0 à 4 ans, il n’y a que 0,08 m² de surface plancher.
Il faut signaler également l’insuffisance criante de personnel spécialisé : jardinières par
exemple – Il n’y a que 12 dans les 4 Etablissements cités… crèches et jardins d’enfants.
4/ EQUIPEMENTS CULTUELS
BLIDA
: 19 MOSQUEES
BOU-ARFA
: 02 MOSQUEES
OULED YAICH : 04 MOSQUEES
BENI-MERED : 03 MOSQUEES
3 CIMETIERES A BLIDA
2 CIMETIERES A OULED YAICH
1 CIMETIERE A OULED YAICH.
1 CIMETIERE A BENI-MERED
41
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
III-4 EQUIPEMENTS SPORTIFS ET DE LOISIRS POUR JEUNES :
a- INTRODUCTION :
Le sport se présente d’une manière générale comme spectacle et comme activité.
Chacun de ses aspects exige pour qu’il soit satisfaisant une infrastructure particulière apte à
accueillir la foule de spectateurs. L’existence de ce genre d’équipements dépend
exclusivement de l’initiative des autorités.
Le sport aura pour cadre d’exercice, soit des entreprises publiques ou privées, soit des
associations. Il peut être pratiqué également sur des terrains libres sans autre contrainte que
l’existence d’espace non bâtis.
En dehors du cadre scolaire ou professionnel, la pratique du sport peut s’exercer dans
de petits établissements collectifs ou privés.
La gamme des activités sportives est assez étendue et demande des moyens matériels
assez modestes (athlétisme, football, volley-ball, tennis, équitation par exemple).
Les autorités locales peuvent contribuer à promouvoir le sport en encourageant les
initiatives des associations en agissant là où ces initiatives font défaut.
b- EQUIPEMENT SPORTIF AU NIVEAU DU GRAND BLIDA
* COMMUNE DE BLIDA :
A Blida et dans les communes satellites il existe :
-
Complexe sportif Mustapha Tchaker.
-
Complexe sportif Hamoud DAIDI (PB. BB. VB)
-
Stade BRAKNI (PB. BB)
-
Stade ZOURAGHI (PB. Tennis)
-
Centre équestre (avec école d’équitation)
-
Palais des sports (Omnisport)
-
Salle Nedjma sport (Gymnastique
-
Centre Culturel et sportif BOUNAAMA Djillali
-
Piscine communale
42
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
-
Deux aires de jeux (cité ARANDA et CHAOU)
-
Boulodrome
-
1 Parc de loisir pour jeunes cédé à l’APC de Blida est opérationnel
* COMMUNE DE BENI MERED :
1 aire de jeux .
* COMMUNE DE BOUARFA
Stade communal
1 aire de jeux (cité DRIOUCHE)
* COMMUNE DE OULED YAICH
1 Centre culturel et sportif
2 Aires de jeux (Ouled Yaich – Khazrouna)
III-5 –EQUIPEMENT
GENERAUX :
ADMINISTRATIFS
ET
EQUIPEMENTS
1 INTRODUCTION :
Les équipements administratifs et équipements généraux regroupent un grand nombre
d’éléments les plus divers classés en trois catégories qui sont :
a- Les équipements recevant couramment le public
Exemple : les APCs – postes
b- Des équipements devant pouvoir recevoir facilement du public
Exemples : Agences, bureaux, sièges de société
- Bureaux de téléphone
c- Les équipements recevant exceptionnellement du public
Exemple : Division de la wilaya – Protection civile – Bureaux des ateliers municipaux.
2- PRESENTATION DES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS :
Les administrations de wilaya et celles régionales sont toujours représentées dans le
chef-lieu de Blida. Les sièges d’APC sont tous représentés dans le chef-lieu de commune.
Leur public est spécifique et est constitué de toutes les catégories sociales (jeunesse – cadres
supérieurs – travailleurs – enseignants, lycéens etc…).
Le siège nouveau de la wilaya administre l’ensemble du territoire de la wilaya. Sa
localisation en cet endroit est dû au fait que c’est le point de polarisation le plus élevé où la
densité d’infrastructure est la plus forte (100 bureaux).
43
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
L’administration centrale de wilaya est à la fois, le point d’aboutissement de
l’expression de besoins qui s’expriment à travers une aire géographique à l’échelle de wilaya
et le point de départ des décisions de la plus haute instance de wilaya.
L’APC est l’organe d’administration directe de la commune, celui dont les services, ou
du moins certains d’entre eux enregistrent le plus grand volume de demandes.
Les documents à usage le plus courant sont délivrés à son niveau. D’autre part, tout ce
qui touche de près ou de loin au bien être de la population est géré par l’APC ; état civil,
habitat, équipement, assainissement, eaux, hygiène, espace vert, voirie etc…
C’est en nous basant sur les services fournis par l’APC, que nous posons le problème de
« l’éclatement » des services de l’APC, en plusieurs annexes à travers la ville d’où le nouveau
siège de l’APC, situé sur le Boulevard Lotfi, Sidi Yacoub ainsi que des antennes (19 juin,
Zabana – Ben-Boulaid).
Tous les services publics sont situés pour la plupart au centre ville et le long des
Boulevard qui ceinturent la ville.
Ce sont outre le siège nouveau de la wilaya, les différentes subdivisions et services
nécessaires au bon fonctionnement d’une ville.
3- DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS GENERAUX ET D’ADMINISTRATION :
1) A.P.C siège – Boulevard colonel LOTFI
2) A.P.C – Rue DJOUCHLALI
3) WILAYA – Siège : boulevard BEN-BOULAID et Avenue KRITLI
MOKHTAR
Les administrations de wilaya et régionales sont pratiquement toutes représentées au
sein de ce siège (cité administrative ou cent bureaux).
Ce siège englobe les divisions suivantes
Division de la réglementation et de l’administration générale
Division de la réglementation économique
Division des infrastructures
Division de l’agriculture et des pêches
Division de la santé et de la population
Division des transports
Division des industries et de l’artisanat
Division de la valorisation des ressources humains se trouvant dans une structure en
dehors de ce siège (situé à DOUIRET).
Autres divisions et services installés en dehors du nouveau
siège de la Wilaya
Division des affaires religieuses
Hôtel des finances et ses différents services
OPGI service de gestion immobilière)
Bureaux d’études de wilaya
44
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
(URBAB – APL – SEPWIB – BENAB – EPLF – BNEF etc…)
service voirie (APC)
service des eaux (EPEM)
Siège SONELGAZ et différents services
Magazine (APC)
Division de l’hydraulique
BANQUES
C.P.A – Place du 1er Novembre
C.P.A – AMARA Youcef
B.N.A
B.E.A
BADR
BDL
Autres services
Palais de justice –
P.T.T recette (municipale)
P.T.T ligne souterraine
P.T.T centre d’amplification
P.T.T centre téléphonique
P.T.T (antenne DOUIRET)
III-6 – COMMERCE – ACTIVITES – INDUSTRIES :
1- INTRODUCTION :
Les commerces en général consistent en la satisfaction des besoins primaires
(alimentation) et des besoins secondaires (article de luxe). Ils peuvent avoir aussi bien une
fonction de quartier qu’une fonction régionale.
L’approche sommaire qu’on a tenté d’effectuer tend à essayer de déterminer le niveau
d’équipement commercial dans le chef-lieu de Blida en descendant parfois dans le détail des
différents secteurs, selon la nécessité ainsi que dans les chefs lieux de Ouled Yaich – BéniMered – Bou-Arfa.
Ceci :
2- LES COMMERCES/
A – Description des différentes catégories de commerces :
*Les commerces de détails – Les Marchés.
MARCHE PLACE ABANE RAMDANE
-
MARCHE COUVERT – Ouvert quotidiennement. Spécialisé en confection –
Boutonnerie, Tissus, merceries, laines.
45
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
Le nombre de vendeurs à l’intérieur et à l’extérieur du marché est approximativement
de 300.
Il faut ajouter le nombre important de vendeurs illégaux commercialisant des objets
vestimentaires provenant de l’Etranger.
MARCHE YACOUB TURKI
-
MARCHE COUVERT – Ouvert quotidiennement – spécialisé en alimentation.
Le nombre de vendeurs (Intérieur et Extérieur au marché est de 160 à 180.
MARCHE CHAHID GUESSAB
-
MARCHE EN PLEIN AIR – Ouvert tous les matins et après-midi – Jeudi et Vendredi,
toute la journée.- Marché polyvalent – (Alimentaire) ; fruits et légumes, confection,
tissus, boucheries – volaille – quincaillerie – Artisanat – Coordonnerie
MARCHE FRUITS ET LEGUMES – BENCHERALI :
Situé le long de la RN 29 (Zone des Cimetières) – Boutiques – Fruits et Légumes –
Vendeurs occasionnels – le long de la RN 29.
Ces marchands occasionnels et ambulants exposent plusieurs types de produits.
- Alimentations
- Articles d’habillement
- Poissonnerie etc…
PLACE MEKERKEB
(Place centre ville à l’entrée de la rue d’Alger). Les marchands disposent de points de ventes à
l’extérieur du Marché couvert. – Alimentation – Les commerçants de la place MEKERKEB
disposent surtout des articles d’habillement – Le nombre de vendeurs est environ de 80.
PLACE ZABANA
Une concentration d’une vingtaine de boutiques et magasins en bordure de la N 143 –
Alimentation – Boucheries – Fruits et Légumes – Habillements – Quincailleries – Pièces
détachées.
On recense aussi un nombre important de grandes surfaces a travers le territoire du grand
blida .
LA CATEGORIE ACTIVITES ARTISANALES
production que de réparation constitués par des :
-
comprend aussi bien les activités de
DINANDERIE
PLOMBERIE TRADITIONNELLE
MAROQUETERIE
TRAVAIL DE BOIS (MENUISERIE) ET DECORATION SUR PLATRE
46
PDAU DU GRAND BLIDA
-
DIAGNOSTIC
FERRONNERIE.
RUE COMMERCIALES
-
RUE DU 17 JUIN (SOUK)
RUE COLONEL AMIROUCHE
RUE DES MARTYRS
RUE BELKAIM KADOUR (17 JUIN)
RUE LAICHI ABDERRAHMANE
RUE SOUIDANI BOUDJEMAA
RUE HOUARI
RUE AMARA YOUCEF
RUE MEDERKEB BENYOUCEF
RUE MEKKI
PLACE DU 1er NOVEMBRE
RUE KOURA BACHA
RUE ABDELLAH
RUE BERZALI
RUE BOUNAB
RUE BOUKEMTAT
BOULEVARD DES 20 METRES
RUE BELKACEM OUZERI
RUE TOUALABI
RUE DE LA PALESTINE
RUE OUALI
AVENUE BENBOULAID
AVENUE LARBI TEBESSI
AVENUE KRITLI MOKHTAR
AVENUE YOUSFI ABDELKADER
RUE ETIENNE DINET (DOUIRET)
RUE TAKARLI ABDERREZAK
RUE DIDOUCHE MOURAD
3- LA ZONE INDUSTRIELLE :
Le Grand Blida dispose d’une grande zone industrielle, d’une superficie totale de
191 ha, composée de trois (3) sites.
-
Site I : situé entre la RN 1 et la route de Béni-Tamou.
Site II : situé entre la RN1 et Ouled Yaich.
Le site Ben-Boulaid : situé ente le C.W 143 au Sud, la route cloire Alexendrie à
l’Ouest et la route de Béni-Mered à l’Est.
Ces zones industrielles sont le résultat de la juxtaposition de plusieurs unités non
integrées les unes par rapport aux autres, installées dans des sites qui offrent certains
avantages à savoir :
présence de terrains plats et sans difficultés d’urbanisation.
Présence d’eaux.
Bonne infrastructures routières et de transport.
Plus grand marché de consommation du pays.
47
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
Pour l’instant, les caractères propres aux industries de substitution semblent l’emporter
largement, il apparaît donc difficil d’éstimer que cette juxtaposition d’unités industrielles
constitue une véritable zone industrielle.
On note la nouvelle création d’une zone d’activité au nord des chemins de fer sur la
route Blida –Beni Tamou en cours de réalisation
III- 7 LA DECHARGE PUBLIQUE :
* Organisée
la décharge publique située sur le territoire de la commune de Beni Mered au niveau de
la cité Fettal possède une infrastructure moderne, surveillée par un personnel plus ou moins
qualifié, elle s’étend sur une surface suffisante étudiée par des experts à haut niveau. Pouvant
recevoir une quantité qui dépasse les 200 tonnes/jour.
Malgré les avantages cités ci-dessus cette décharge est souvent en panne ces derniers temps ce
qui oriente d’une manière très facile le ramassage des ordures ménagères des communes du
Grand Blida vers la Direction de la berge Est de l’Oued Chiffa, là où il existe actuellement
un dépotoir non contrôlé d’une qualité qui dépasse les 200 tonnes/jour.
Les ordures ménagères qui sont déposées à ce niveau sont mélangées avec des produits
toxiques néfastes à la nature et à l’environnement.
Cette situation non responsable nous oblige à interpeller les autorités compétentes pour
prendre des décisions en ce qui concerne cet état de fait qui pèse un fardeau très lourd sur le
site là où se situe la nappe phréatique qui alimente le Grand Blida en matière d’eau
domestique qui a une emprise de zone non aedificandi imposant une réglementation
spécifique..
48
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
CHAPITRE IV :
LES INFRASTRUCTURES
TECHNIQUES
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PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
IV –1 INTRODUCTION :
Les infrastructures techniques sont l’ensemble des réseaux primaires existant sur dont il
est important de connaître le tracé exact à travers les commune du Grand Blida afin de
contribuer au développement de la ville et son extension future.
On cite :
*réseau de voirie et communication
*réseau d’électricité.
*réseau du gaz.
*réseau téléphonique.
* réseau d’AEP.
* réseau d’assainissement.
* réseau de transport.
IV- 2 LE RESEAU DE VOIRIE :
Les axes importants qui structurent le Grand Blida et assurent l’échange avec les
communes satellites sont constitués par :
1- l’autoroute est-ouest qui à comme fonction principale le transit et l’échanges avec les
communes et les wilayas limitrophes .
Cette infrastructure importante a allégé le problème de circulation dont soufrait la ville
de Blida surtout en matière de poids lourd .
au niveau des territoires du Grand Blida sur le tronçon Beni Mered- Chiffa on compte
cinq (05) échangeurs ( Beni Mered, route de Beni tamou, route de Oued Alleug, route Attatba
et la Chiffa )
2-La route nationale N° 1 : Reliant la capitale avec le sud du pays en traversant le
territoire du Grand Blida elle passe par le centre ville de Blida ; et relie tous les axes
structurants de la zone urbaine sous forme de boulevard principale(El Arbi Tbessi) .
3- La route nationale N° 29 : elle assure l’échange entre le piémont Est (coté ville
nouvelle de Bouinane) et le Grand Blida en passant par Soumaa
4- La RN 37 c’est un parcours de 17 km dont un tronçon rentre dans le territoire du
Grand Blida cette voie assure la liaison entre la zone urbaine de Blida coté sud et la zone
naturelle de distraction et de détente ainsi que de loisirs sur les hauteur de Chréa.
Cette voie est très convoitée surtout dans la période estival d’hiver.
5 -le chemin wilaya 143 : c’est un tronçon de 04 km à partir du club épique jusqu'à la
zone militaire où elle rejoint la RN°1, elle est considérée comme un évitement principale qui
contourne la ville de Blida sur le coté inférieur en faisant la jonction l’est et l’ouest des
territoires.
Elle est considérée comme l’une des voies structurantes les plus importantes dans le
tissu urbain de la ville de Blida, faisant la liaison directe entre ses différents boulevard,
avenues ….
50
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
IV- 3 LE RESEAU DE TRANSPORT :
Le déplacement de la population au à l’intérieur du territoire du Grand Blida ainsi
qu’avec les communes limitrophes est assuré par différents réseaux :
Le réseau urbain et inter-urbain : assure le déplacement des voyageurs à l’intérieur du
tissu urbain, en faisant la jonction entres ses différentes entités.
Le réseau sub-urbain : Plus élargi
il fait la liaison entre Blida et les agglomérations limitrophes à la zone urbaine.
Le réseau régional : assure le transport des voyageurs entre la wilaya de Blida et les
wilayates limitrophes.
Le réseau férrovier : c’est les lignes chemin de fer reliant Alger et oran en passant par
Blida en marquant des arrêts dans des gares bien déterminées .
La gare routière provisoire située au sud du complexe sportif Mustpha Tchker constitue
Le point de convergence de tous types de transport.
IV- 4 LE RESEAU D’ AEP :
L’alimentation en eau potable au niveau du Grand Blida est assurée à partir de plusieurs
ressources situées dans les différents territoires de ce dernier qui sont les suivants :
Les captages des eaux superficielles sur l’oued Taberkachent, oued Sidi el Kebir et oued
Beni Azza .
Le champ de captage de Beni Tamou englobant 14 forages.
le champ de captage de Maramane englobant 14 forages
Le champ de captage de l’oued Chiffa.
CHAMP DE CAPTAGE
CHIFFA
MARAMENE
BENI TAMOU
SIDI EL KEBIR
TOTAL
CAPACITE REELLE
CAPACITE TEHORIQUE
m3/JOUR
4517
15758
15426
48127
15109
26078
5000
40052
89963
A- COMMUNE DE BLIDA
La ville de Blida possède 10 réservoirs situés sur le piémont d’une capacité totale
de 29500 m3
.
B- COMMUNE DE BOUARFA
Il existe sur les hauteurs proches de la zone urbaine 03 réservoirs d’une capacité totale
de 6500 m3
COMMUNE DE OULED YAICH
il existe 01 réservoir à Ouled Yaich d’une capacité de 5000m 3.
51
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
IV- 5 LE RESEAU D’ ASSAINISSEMENT :
L’assainissement des eaux usées et pluviales au niveau de Grand Blida se fait par un
réseau en système unitaire composé de conduite de diamètres variant entre Ø400 et Ø 1800
qui déversent dans la station d’épuration de Beni Mered.
IV- 6 LES AUTRES RESEAUX :
le réseau d’électricité le Grand Blida est alimenté surtout à partir du central électrique
de Beni Mered à travers des lignes aériennes ou souterraines de moyenne tension (voir
carte réseau électrique ).
Le réseau du gaz : tout le territoire du Grand Blida est alimenté en gaz à partir du
gazoduc.
Le réseau téléphonique : le Grand Blida possède 02 central téléphonique l’un situé à
sidi Yaakoub et le deuxième qui est le plus récent se situant à Ouled Yaich sur la RN 29
ce réseau ne couvre pas la totalité des besoins de la population.
52
PDAU DU GRAND BLIDA
DIAGNOSTIC
CONCLUSION
A la fin de cette phase d’étude où on a essayé dans la mesure du possible d’analyser le
territoire du Grand Blida avec ses différentes composantes, et afin de d’entamer la deuxième
phase qui consiste en l’aménagement de cette zone et mieux cerner les disponibilités foncières
que nous offre le site, il est indispensable de connaître les sites où les aménagements
approuvés lors des études de POS qui sont en cours de réalisation.
1Le POS de la ferme expérimentale situé dans la commune de Ouled Yaich et
qui s’étant sur une superficie de 50 ha où un nombre important de logements collectifs avec
leurs équipement d »accompagnement sont en cours de réalisation.
2Le POS de Kaf el H’mam : situé dans la commune de Ouled Yaich d’ une
superficie de …..ha, il est stationnaire.
3Le POS de Diar el Bahri situé dans la commune de Beni Mered d’une surface
80 ha il comporte un nombre très important de logements et d’équipements réalisés ou en
cours de réalisation
S’ajoute à ça le programme des 540 logements en cours de réalisation au niveau du
stade Brakni dans la commune de Blida.
Il est à noter aussi que le Grand Blida possède actuellement des assiettes foncières
affectées dans l’étude de l’ancien PDAU mais qui sont occupées par l’agriculture.
53