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Objectifs.-Utiliser l'IRM afin d'évaluer le rôle des mesures anatomiques postopératoires à propos de la récupération de la continence dans les néovessies iléales après cystoprostatectomie pour cancer de vessie. Méthodes.-Cinq cas de patients nécessitant des cathétérismes propres intermittents (CPI) et 38 patients contrôlés qui ont eu une IRM dynamique de leur néovessie ont été évalués dans une étude prospective monocentrique. Tous les patients inclus avaient eu une néovessie iléale après cystoprostatectomie pour cancer de vessie. Trente-deux mesures anatomiques des os du bassin et des tissus mous ont été réalisées sur les IRM dynamiques. Une analyse mul-tivariée ajustée selon l'âge après des comparaisons de moyennes a été réalisée pour évaluer l'association des variables au mode de continence et à sa sévérité. Un modèle de Cox uni-et multivarié ajusté à l'âge a été utilisé pour évaluer l'association des variables avec le délai de récupération de la continence. Résultats.-La continence diurne des patients contrôlés était par-faite dans 73,7 % et satisfaisante dans 94,7 %. L'épaisseur du Levator ani au niveau de l'anastomose entre la néovessie et l'urêtre pré-disait le mode de continence urinaire diurne (RRR = 2,14 par mm, parfaite contre imparfaite, 95 % IC [1,16, 3,97], p = 0,015), la sévé-rité de l'incontinence (Rapport de cote ordinal = 2,08 par mm, 95 % IC [1,27, 3,93], p = 0,007) et le délai de récupération de la conti-nence diurne (ratio du hazard [HR] = 0,82 par mm, 95 % IC [0,68, 1,00], p = 0,046). Chez les patients qui avaient l'anastomose entre le néovessie et l'urètre au niveau de l'épaisseur maximale, l'urètre membraneux était sous la ceinture du muscle Levator ani. Conclusion.-Ces données suggèrent l'existence d'un défaut de soutènement de l'urètre membraneux quantifiable. Ainsi la préser-vation des structures péri-sphinctériennes au cours de la chirurgie est recommandée. http://dx. Objectifs.-Les descriptions anatomiques de l'artère vésicale infé-rieure sont variables. Il est admis classiquement qu'elle assure la vascularisation artérielle de la partie inférieure et latérale de la vessie, et qu'elle naît directement de l'iliaque interne, parfois de l'artère glutéale inférieure. Elle est pour certains auteurs spécifique à l'homme, pour d'autres présente dans les 2 sexes. Nous avons voulu savoir si elle pouvait être identifiée chez la femme. Méthodes.-Dissection des artères à destinée vésicale de 12 cadavres frais. L'artère vésicale inférieure était recherchée dans les branches issues du tronc antérieur de l'artère iliaque interne et identifiée par le territoire qu'elle vascularisait. Résultats.-La population étudiée était composée de 6 hommes et de 6 femmes. L'artère vésicale inférieure a été mise en évidence Figure 1. Vue supérieure de la pièce de cystoprostatectomie totale d'une dissection d'un homme de 84 ans. 1. Aorte abdominale. 2. Artères iliaques communes droite et gauche. 3. Artère iliaque externe. 4. Tronc de division antérieure de l'iliaque interne. 5. Tronc de division postérieure. 6. Artère ombilicale et artères vési-cales supérieures. 7. Artère vésicales inférieures droite et gauche. 8. Trigone vésicale et barre inter-trigonale portant les orifices uré-téraux qui sont en position orthotopique. 9. Veru montanum. 10. Canaux déférents. 11. Uretère droit. 12. Artère obturatrice gauche. chez 92 % des sujets de sexe masculin et chez 33 % des sujets de sexe féminin. Chez les hommes, elle naissait directement de l'iliaque interne dans 72 % des cas et de l'ombilicale dans 27 % des cas (Fig. 1). Chez les femmes, elle naissait, dans les cas rencontrés, directement de l'iliaque interne. Conclusion.-L'artère vésicale inférieure ne semble pas être propre au sexe masculin même si elle est beaucoup plus fréquemment ren-contrée chez ce dernier. C'est sans doute le caractère quasi constant chez l'homme, le grand nombre de variations anatomiques dans la vascularisation pelvienne humaine et les rapports étroits entre vascularisation vaginale et vésicale chez la femme qui explique qu'elle ne soit décrite pour certains auteurs que chez l'homme. On la rencontre toutefois chez 1 femme sur 3 dans cette série. http://dx.

1092 e Abstracts Service de radiologie, hôpital Foch, Suresnes, France Objectifs.— Utiliser l’IRM afin d’évaluer le rôle des mesures anatomiques postopératoires à propos de la récupération de la continence dans les néovessies iléales après cystoprostatectomie pour cancer de vessie. Méthodes.— Cinq cas de patients nécessitant des cathétérismes propres intermittents (CPI) et 38 patients contrôlés qui ont eu une IRM dynamique de leur néovessie ont été évalués dans une étude prospective monocentrique. Tous les patients inclus avaient eu une néovessie iléale après cystoprostatectomie pour cancer de vessie. Trente-deux mesures anatomiques des os du bassin et des tissus mous ont été réalisées sur les IRM dynamiques. Une analyse multivariée ajustée selon l’âge après des comparaisons de moyennes a été réalisée pour évaluer l’association des variables au mode de continence et à sa sévérité. Un modèle de Cox uni- et multivarié ajusté à l’âge a été utilisé pour évaluer l’association des variables avec le délai de récupération de la continence. Résultats.— La continence diurne des patients contrôlés était parfaite dans 73,7 % et satisfaisante dans 94,7 %. L’épaisseur du Levator ani au niveau de l’anastomose entre la néovessie et l’urêtre prédisait le mode de continence urinaire diurne (RRR = 2,14 par mm, parfaite contre imparfaite, 95 % IC [1,16, 3,97], p = 0,015), la sévérité de l’incontinence (Rapport de cote ordinal = 2,08 par mm, 95 % IC [1,27, 3,93], p = 0,007) et le délai de récupération de la continence diurne (ratio du hazard [HR] = 0,82 par mm, 95 % IC [0,68, 1,00], p = 0,046). Chez les patients qui avaient l’anastomose entre le néovessie et l’urètre au niveau de l’épaisseur maximale, l’urètre membraneux était sous la ceinture du muscle Levator ani. Conclusion.— Ces données suggèrent l’existence d’un défaut de soutènement de l’urètre membraneux quantifiable. Ainsi la préservation des structures péri-sphinctériennes au cours de la chirurgie est recommandée. http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.170 0-170 L’artère vésicale inférieure n’est pas propre au sexe masculin O. Merigot De Treigny a , E. Chantalat b , E. Huyghe a , M. Soulié a , P. Rischmann a , J. Moscovici c , P. Chaynes d , J. Rimailho e a Département d’urologie transplantation rénale et andrologie, CHU Rangueil et laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Toulouse, Toulouse, France b Laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Toulouse, Toulouse, France c Service de chirurgie viscérale pédiatrique de l’hôpital des Enfants à Toulouse et laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Toulouse, Toulouse, France d Service de neuro-chirurgie de l’hôpital Rangueil et laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Toulouse, Toulouse, France e Service de chirurgie générale et gynécologique de l’hôpital Rangueil et laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Toulouse, Toulouse, France Objectifs.— Les descriptions anatomiques de l’artère vésicale inférieure sont variables. Il est admis classiquement qu’elle assure la vascularisation artérielle de la partie inférieure et latérale de la vessie, et qu’elle naît directement de l’iliaque interne, parfois de l’artère glutéale inférieure. Elle est pour certains auteurs spécifique à l’homme, pour d’autres présente dans les 2 sexes. Nous avons voulu savoir si elle pouvait être identifiée chez la femme. Méthodes.— Dissection des artères à destinée vésicale de 12 cadavres frais. L’artère vésicale inférieure était recherchée dans les branches issues du tronc antérieur de l’artère iliaque interne et identifiée par le territoire qu’elle vascularisait. Résultats.— La population étudiée était composée de 6 hommes et de 6 femmes. L’artère vésicale inférieure a été mise en évidence Figure 1. Vue supérieure de la pièce de cystoprostatectomie totale d’une dissection d’un homme de 84 ans. 1. Aorte abdominale. 2. Artères iliaques communes droite et gauche. 3. Artère iliaque externe. 4. Tronc de division antérieure de l’iliaque interne. 5. Tronc de division postérieure. 6. Artère ombilicale et artères vésicales supérieures. 7. Artère vésicales inférieures droite et gauche. 8. Trigone vésicale et barre inter-trigonale portant les orifices urétéraux qui sont en position orthotopique. 9. Veru montanum. 10. Canaux déférents. 11. Uretère droit. 12. Artère obturatrice gauche. chez 92 % des sujets de sexe masculin et chez 33 % des sujets de sexe féminin. Chez les hommes, elle naissait directement de l’iliaque interne dans 72 % des cas et de l’ombilicale dans 27 % des cas (Fig. 1). Chez les femmes, elle naissait, dans les cas rencontrés, directement de l’iliaque interne. Conclusion.— L’artère vésicale inférieure ne semble pas être propre au sexe masculin même si elle est beaucoup plus fréquemment rencontrée chez ce dernier. C’est sans doute le caractère quasi constant chez l’homme, le grand nombre de variations anatomiques dans la vascularisation pelvienne humaine et les rapports étroits entre vascularisation vaginale et vésicale chez la femme qui explique qu’elle ne soit décrite pour certains auteurs que chez l’homme. On la rencontre toutefois chez 1 femme sur 3 dans cette série. http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.08.171 Cancer localise de la prostate : évaluation clinique, biologique et radiologique 0-171 Suivi d’une cohorte de patients avec un test PCA 3 faussement positif (score ≥ 35 et PBP négatives) : pronostic prostatique chez cette population N. Arfi , A. Ruffion , V. Vlaeminck-Guillem Service d’urologie, CHLS, Pierre-Bénite, France