Hourig Sourouzian
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LA fAsCInATIon
de RAMsès II
PouR
AMenhoTeP III
fig. 1
Les colosses
de Memnon
et le temple
d’Amenhotep III
avec, à l’arrièreplan, la paire
de colosses
récemment
redressée par la
Mission des
colosses de
Memnon.
© The Colossi
of Memnon and
Amenhotep III
Temple
Conservation
Project.
L
a fascination de Ramsès II pour son illustre
précurseur Amenhotep III transparaît à travers l’ampleur extraordinaire de constructions comparables en Égypte et en nubie, ainsi que
par le nombre inégalé de statues divines, royales et
privées produites par les ateliers de pharaon au cours
de ces deux règnes particulièrement longs et prospères.
Plus que tout, c’est l’omniprésence de la statuaire
colossale, où se reflètent l’influence du style et l’emprunt de particularités iconographiques introduites
par son prédécesseur, qui témoigne de l’admiration
de Ramsès II pour ce glorieux ancêtre.
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Hourig Sourouzian
Amenhotep III, neuvième roi de la XVIIIe dynastie
(1391-1353 av. J.-C.), et Ramsès II, troisième souverain de la XIXe dynastie (1290-1224 av. J.-C.), sont
connus pour avoir régné longtemps – durée de règnes
respectifs de 38 et de 66 ans. L’un comme l’autre
jouissent d’une renommée exceptionnelle tant chez
les historiens et égyptologues qu’auprès du grand
public, grâce à la richesse de la documentation, source
d’expositions multiples, de monographies prestigieuses consacrées à leur règne, leur personnalité ou
leur œuvre, des essais variés, colloques, films et
romans, inspirés du premier, qu’on surnomme
Amenhotep III le Magnifique ou le Pharaon-soleil,
comme du second, connu comme Ramsès le Grand.
Les deux souverains ont accédé au trône tout jeunes.
Amenhotep III avait à peine 10 ans à son intronisation,
Ramsès II avait une quinzaine d’années. L’Égypte a
connu sous le règne d’Amenhotep III l’apogée de sa
civilisation et de son expansion. une période de paix
et de prospérité que tout successeur n’aurait pu
qu’envier. si le règne de Ramsès II est perturbé
fig. 2
Les colosses
de Ramsès II
en façade du
grand temple
d’Abou simbel.
© Courtoisie de
sandro Vannini.
dès l’an 5 par une campagne contre les hittites, il
s’illustre par un traité de paix sans précédent, qui à lui
seul peut garantir le maintien de l’ordre universel.
Tout en ayant continué l’œuvre de séthy Ier, son père,
en complétant les monuments laissés inachevés par
celui-ci, Ramsès II semble avoir pris pour modèle
Amenhotep III, particulièrement dans ses œuvres de
jeunesse et, ensuite, lors des premières célébrations
de la fête-Sed, fête jubilaire organisée après 30 ans de
règne et ensuite répétée en principe tous les 3 ans.
Cet événement qui n’a pas été l’apanage de chaque
souverain caractérise précisément ces deux règnes :
Amenhotep III ayant célébré trois jubilés dont le
premier expressément selon les règles très anciennes,
Ramsès II, lui, n’en comptant pas moins de quatorze !
Résidant comme les premiers rois de la XIXe dynastie
à Memphis avant d’aménager la capitale près de la
nouvelle résidence fondée par son père à Qantir,
dans le delta oriental d’où ses ancêtres étaient originaires, il était familier de Memphis et de ses grands
temples, ses vieilles institutions, ses vastes nécropoles.
L A fA s C I n AT I o n d e R A M s è s I I P o u R A M e n h o T e P I I I
Ramsès II connaissait sans
doute héliopolis et les carrières
de quartzite environnantes de
''la montagne rouge'', connue
encore aujourd’hui sous le nom
de Gebel el-Ahmar, ainsi que
d’autres centres importants où
Amenhotep III avait élevé de
très grands temples dont certains avaient particulièrement
souffert pendant la période de
l’hérésie amarnienne. une fois
intronisé, Ramsès II s’était
acquitté d’y ranimer les cultes
et d’y ajouter ses propres monuments.
À en croire les représentations
qui le montrent comme prince
héréditaire lors de certaines
cérémonies au temple d’Abydos en présence de
son père, par exemple, il aurait accompagné ce
dernier dans sa tendre enfance. Quoi qu’il en soit,
c’est au moment de son accession au trône, lors
d’un grand voyage sur le nil qui allait l’emmener
jusqu’à Thèbes pour l’enterrement de son père,
qu’il eut l’occasion de rendre visite aux grands
lieux saints. Il se rendit ainsi à
Abydos où, ayant découvert l’état
désolé du temple magnifique
que son père avait fait bâtir, il
décréta de compléter le monument resté inachevé, d’y relever
les statues tombées en ruine,
tout en ayant donné l’ordre de
démarrer immédiatement les
travaux de son propre temple.
À Thèbes, il put admirer la
grandeur éblouissante de l’œuvre
d’Amenhotep III. du nord au
sud, les enceintes successives renfermaient des temples extraordinaires dédiés aux grands dieux,
parmi lesquels resplendissaient les
grandes œuvres d’Amenhotep III.
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fig. 3
Colosse d’albâtre d’Amenhotep III au IIIe pylône du temple de millions d’années.
© The Colossi of Memnon and Amenhotep III Temple Conservation Project.
fig. 4
Colosse calcaire de Ramsès II à la porte sud du temple de Ptah à Memphis.
© h. sourouzian.
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fig. 5 (à gauche)
Tête de la statue
de la grande
épouse royale Tiyi
accompagnant
le colosse d’albâtre
d’Amenhotep III
au temple de
millions d’années.
© The Colossi
of Memnon and
Amenhotep III
Temple
Conservation
Project. Cliché
Antoine Chéné.
fig. 6 (à droite)
Buste de la statue
de la grande
épouse royale
nefertari
accompagnant
un des colosses de
Ramsès II en
façade d’Abou
simbel.
© Centre de
documentation
de l’Égypte
Ancienne.
Hourig Sourouzian
Au grand temple d’Amon-Rê de Karnak, au centre,
hormis l’admiration pour la grande salle hypostyle
commencée par son père qu’il s’engageait à terminer,
le jeune Ramsès traversait les portes gigantesques des
pylônes imposants de la dynastie précédente dont
l’actuel IIIe pylône qu’Amenhotep III avait élevé et si
richement décoré. Il admirait les colosses de quartzite
de taille extraordinaire dont la hauteur n’avait jamais
été égalée auparavant, qui s’élevaient devant la porte
de l’actuel Xe pylône. À cet endroit, des statues
d’Amenhotep fils de hapou, chef de tous les travaux
d’Amenhotep III, placées près de celles du scribe
royal Paramessou, futur Ramsès Ier et grand père du
jeune Ramsès II, veillaient sur le passage de la procession reliant le grand temple d’Amon-Rê au temple
de Louqsor pendant la Belle fête d’opet, fête que
Ramsès II allait diriger en sa première année de règne.
La procession des barques divines aboutissait à
Louqsor, temple magnifique érigé par l’illustre précurseur abritant un sanctuaire élaboré équipé d’une
grande estrade où chaque année, au plus fort de la
crue du nil, Amon-Rê de Karnak régénérait ses
forces lors des célébrations festives. une salle y était
consacrée à la naissance divine du souverain, avec des
scènes de théogamie que Ramsès II reproduira dans
son temple funéraire de la rive gauche. L’ensemble
était précédé de sanctuaires pour les barques divines,
de salles hypostyles et d’une vaste cour à péristyle,
propice aux grandes fêtes, prolongée par une imposante colonnade que Ramsès II nouvellement intronisé allait bientôt compléter par une cour bordée de
portiques, d’un triple reposoir de barques et d’un
majestueux pylône précédé d’une paire d’obélisques à
son nom. une profusion de statues colossales dont une
partie est l’œuvre d’Amenhotep III et dont Ramsès II
s’est manifestement inspiré se sont élevées entre les colonnes bordant la nouvelle cour et devant le haut pylône.
La façade en fut décorée de grandes scènes de bataille
accompagnées d’inscriptions historiques commémorant
la victoire de Ramsès II sur les hittites, lors de la
bataille de Qadech en l’an 5, qui sera également illustrée
au Ramesseum sur la rive ouest et à Abou simbel.
L A fA s C I n AT I o n d e R A M s è s I I P o u R A M e n h o T e P I I I
À l’ouest de Thèbes, en cette première année de
règne, grand fut l’enchantement de Ramsès lors de la
visite des temples funéraires en bordure du désert au
pied de la majestueuse montagne thébaine, à commencer par celui de son père tout au nord de la
nécropole, à Gourna, temple qu’il fit compléter et
qu’il pourvut richement [fig. 13]. Mais, plus que tout,
le jeune roi fut subjugué par le temple de millions
d’années d’Amenhotep III, l’ampleur de son enceinte,
la majesté de son temple principal consacré à AmonRê de Karnak et à ses parèdres Mout et Khonsou.
Quels accomplissements admirables que ces colosses
à l’effigie du roi assis à l’entrée de l’imposant pylône
qui y donnait accès ! [fig. 1] Connus aujourd’hui sous
le nom de colosses de Memnon, ces monuments
monolithiques de 40 coudées de hauteur – 21 mètres –,
taillés dans la belle pierre de quartzite rouge de
Gebel el-Ahmar et transportés selon le texte dorsal
d’héliopolis du nord jusqu’à héliopolis du sud –
Thèbes, dépassaient tout ce qu’il avait vu auparavant.
Renouant avec des traditions bien anciennes, chaque
colosse était flanqué de statues de la grande épouse
royale Tiyi, de la mère du roi Moutemouya et d’une
des filles royales. en traversant les vastes cours par les
portes des deux autres pylônes que précédaient
d’autres paires de colosses royaux respectivement en
quartzite et en albâtre polychromés, le jeune Ramsès
parcourait une fabuleuse voie processionnelle
bordée de sphinx androcéphales gigantesques qui
aboutissait à une cour des fêtes encore plus large que
celle de Louqsor, aux portiques plus hauts abritant des
statues royales dans l’attitude d’osiris, exceptionnellement non momiformes mais en costume officiel,
c’est-à-dire portant le pagne-shendjyt – cet
accoutrement solennel remis au goût du jour sera
observé sous Ramsès II dans les premières cours de
ses temples à Thèbes et en nubie. La grande cour
menait à une salle hypostyle donnant accès aux
sanctuaires des dieux au centre, avec une multitude
de statues à leur effigie, à une splendide cour
solaire à ciel ouvert au nord, pourvue de dyades
représentant le roi en compagnie de divinités solaires
et, au sud, au temple funéraire proprement dit,
consacré au culte présent et posthume du souverain.
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Voyez la majesté omniprésente
de la déesse léontocéphale
sekhmet par ses centaines de
statues dont les yeux flambants
repoussent tout ennemi du
soleil pour protéger le passage
du roi-soleil lors des cérémonies et des fêtes-sed [fig. 7]. Là
encore Ramsès II s’en inspirera
pour faire produire dans les
temples du delta de multiples
dyades qui le montrent en
compagnie de la déesse lionne
[fig. 8]. La vaste enceinte renfermait en outre une profusion
de sanctuaires et de constructions annexes, jardins, bassins,
magasins, trésors, allées processionnelles variées… Le texte
d’une stèle de granit noir
trouvée remployée dans le temple funéraire de
Mérenptah décrit bien la magnificence des édifices d’Amenhotep III, de cette ''forteresse pour
l’éternité'' en grès, entièrement revêtue d’or, du sol
recouvert d’argent, des portes plaquées d’électrum, …
fig. 7 (en haut)
sekhmet
omniprésente
veillant sur
le passage du
Pharaon-soleil.
© The Colossi
of Memnon and
Amenhotep III
Temple
Conservation
Project. Cliché
Abdulrhman
nusair.
fig. 8 (ci-contre)
dyade solaire
représentant
Ramsès II et
sekhmet assis
côte à côte dans
la cour du temple
ramesside de Bouto.
© h. sourouzian.
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Hourig Sourouzian
fig. 9 Les colosses d’Amenhotep III à la porte-nord de l’enceinte du temple de millions d’années.
© The Colossi of Memnon and Amenhotep III Temple Conservation Project.
fig. 10 Le temple de Ramsès II au ouadi es-sebouâ. © h. sourouzian.
L A fA s C I n AT I o n d e R A M s è s I I P o u R A M e n h o T e P I I I
dans les cours, des statues de divinités zoomorphes
et des groupes statuaires à grande échelle, une sculpture monumentale représentant la famille royale à la
porte sud de l’enceinte, deux colosses du roi marchant
à la porte nord [fig. 9], tous taillés dans une variété
extraordinaire de pierres diverses, placés dans une
architecture littéralement grandiose, témoignaient
d’une très haute qualité artistique et d’une performance technique rarement égalée. Que ne fait-on
pour être ''utile aux dieux'' !
or dans ce vaste complexe, des artistes et des artisans
s’affairaient, depuis les règnes post-amarniens au lendemain du retour à l’orthodoxie, à restaurer les
images d’Amon-Rê et les innombrables mentions de
son nom dans les textes dédicatoires, les légendes des
scènes et dans le nom d’Amenhotep III. Par
exemple, les statues d’Amon décapitées pendant l’hérésie avaient été soigneusement restaurées sous
Toutânkhamon. une stèle de l’an 6 de horemheb
met en scène une offrande de bouquets par ce roi aux
statues de Ptah, sekhmet et Amenhotep III divinisé
et consigne la restauration de la rampe menant à la
cour péristyle. À maints endroits du temple, séthy Ier
avait ajouté des textes de renouvellement sur des
stèles de victoire qui longeaient les passages et sur des
socles de statues. Cette restauration sera poursuivie sous
le règne de Ramsès II, et même au-delà, pendant les
premières années de son fils et successeur Mérenptah,
jusqu’à la destruction du temple par un puissant séisme
sous ce même règne.
L’apparition du couple royal parmi les représentations de célébrations de fêtes, particulièrement de la
fête-sed à Thèbes et à soleb [fig. 11] sous le règne de
l’illustre modèle, sera également adopté par l’émule.
on sait par la correspondance officielle retrouvée dans
les archives de Tell el-Amarna qu’Amenhotep III
avait contracté des mariages diplomatiques avec des
princesses étrangères – deux princesses mitanniennes,
une babylonienne, et peut-être une quatrième.
Ramsès II suivra cet exemple en épousant la fille du
roi hittite peu après le traité de paix signé avec
l’empire hittite. Arrivée en Égypte, cette princesse
fut appelée Maât-hor-neferourê et représentée par
une statue accompagnant un colosse de Ramsès II
retrouvé à Tanis.
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Ramsès II produisit à son tour des colosses de
taille extraordinaire, dans ses temples du delta, à
Pi-Ramsès, héliopolis, Memphis [fig. 4], Abydos,
Thèbes et jusqu’en nubie [fig. 10]… Les deux
temples d’Abou simbel calquent ceux de soleb
[fig. 11] et sedeinga construits au cœur du soudan
pour la divinisation d’Amenhotep III et de son
épouse Tiyi respectivement. Ramsès II y répond par
des colosses fantastiques qui servent d’hypostases aux
dieux en façade de son grand temple [fig. 2] tandis
que des colosses imposants alternant avec ceux de
son épouse nefertari, associée à hathor, décorent la
façade du second.
Ainsi, tout comme le puissant précurseur divinisé de
son vivant, l’émule le sera à son tour. Maître du jubilé
comme Rê, image de Rê, l’élu de Rê, voici des épithètes
qui caractérisent la solarisation du souverain.
La période jubilaire de Ramsès II sera aussi caractérisée
par des restaurations et des aménagements dans des
grands temples. en font partie des statues de ses prédécesseurs réactivées et réinscrites par Ramsès II, dont un
nombre important de celles de son illustre modèle.
fig. 11
Temple
d’Amenhotep III
à soleb.
© Courtoisie de
Cristian Craciun.
fig. 6
Le couple royal
participant aux
cérémonies de
la fête-sed au
temple de soleb.
© h. sourouzian.
Hourig Sourouzian
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fig. 13 (ci-contre)
Les colonnes papyriformes
de la salle hypostyle du Ramesseum.
© h. sourouzian.
fig. 14 (ci-dessous)
Le colosse effondré du Ramesseum.
© h. sourouzian.
fig. 15 (page de droite)
Les pieds du colosse effondré
de Ramsès II au Ramesseum,
ayant inspiré shelley.
© h. sourouzian.
L A fA s C I n AT I o n d e R A M s è s I I P o u R A M e n h o T e P I I I
La fascination pour les grandes figures du passé
continue. encore aujourd’hui Amenhotep III et
Ramsès II provoquent la grande admiration du visiteur.
Qui n’a pas été absolument époustouflé en se trouvant
un beau matin ou une nuit de pleine lune devant les
colosses du grand temple d’Abou simbel ?
Champollion en était ébloui lorsqu’il a tenu, malgré
la goutte dont il souffrait, à déblayer l’entrée de ce
grand temple et en décrire les splendeurs, ne pouvant se
défendre d’un sentiment de tristesse en quittant ce beau
monument. À Thèbes, Champollion rend hommage au
21
Ramesseum en le désignant comme ''peut-être ce qu’il y
a de plus noble et de plus pur à Thèbes en fait de grands
monuments'' et, là où shelley composait son fameux poème
Osymandias à la vue du colosse écroulé, Champollion
note que ce prétendu colosse d’osymandias est ''un
admirable colosse de Rhamsès le Grand'' [fig. 14-15].
Quant aux modèles de ce colosse au temple de
l’illustre ancêtre Amenhotep III, Champollion avait
contemplé avec mélancolie les vestiges de la glorieuse
Thèbes ''plusieurs fois, assis, au lever de l’aurore, sur
les immenses genoux de Memnon''.
22
Hourig Sourouzian
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