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La conception de navires rapides est depuis toujours guidée par une incessante recherche de l'augmentation des performances que ce soit pour des applications militaires, professionnelles ou de plaisance. Or, en termes simples, la vitesse est une fonction directe du rapport poids-puissance. Si de grandes innovations ont été faites dans le domaine du poids, les moteurs diesels sont un peu restés en retrait malgré quelques belles réussites. Il faut donc chercher ailleurs des puissances plus fortes, synonymes de vitesse. PAR ÉRIC OGDEN.
la vie en France après la guerre 39/45 et jusqu'au début de la guerre d'Algérie qui a fait basculer le pays dans la modernité
L'évolution des sources Paul Lemerle fit avancer de façon décisive les études sur la société byzantine en les débarrassant du poids de l'historiographie marxiste qui malmenait les données qu'offrait la documentation byzantine pour les contraindre à rentrer dans les cadres rigides de conclusions préconçues. Cette liberté d'esprit s'est particulièrement illustrée dans le domaine de la société rurale et son disciple, Jacques Lefort, remettra totalement en cause la vision pessimiste du monde rural et du sort dramatique des parèques 1. Paul Lemerle s'est moins intéressé à la société urbaine qu'il avait confiée à Nicolas Svoronos et à Hélène Ahrweiler 2. L'étude de la société urbaine ne peut se dissocier de l'histoire économique de l'Empire, qui détermine pour une part la stratification sociale. Dans ce volume, Cécile Morrisson rappelle combien cette histoire a progressé depuis ces quarante dernières années et a transformé notre perception de l'économie urbaine, notamment grâce à la multiplication des données archéologiques, mais il reste beaucoup à faire, en particulier dans la moitié orientale de l'actuelle Turquie. Cependant cet essor économique n'est plus remis en cause par aucun historien et il a nécessairement engendré des transformations dans la société des villes, à commencer par Constantinople aux x e et xi e siècles. Les textes inédits sont rares pour le xi e siècle. Les sources narratives ont bénéficié de nouvelles éditions, qui n'apportent pas de modifications majeures. Paradoxalement, le règne de Basile II n'est que peu commenté dans les sources, ce qui constitue une lacune d'un demi‑siècle, à l'exception des grandes révoltes aristocratiques et de la guerre bulgare qui occupent le plus gros des sources narratives. Les informations sur la capitale ou sur Thessalonique sont donc quasi inexistantes, mais il n'y a pas de raison de penser que l'évolution antérieure se soit interrompue 3. 1. Les travaux de J. Lefort ont été réunis dans un recueil : Société rurale et histoire du paysage à Byzance (Bilans de recherche 1), Paris 2006. 2. Svoronos, Remarques et H. Ahrweiler, Recherches sur la société byzantine au xi e siècle : nouvelles hiérarchies et nouvelles solidarités, TM 6, 1976, p. 99‑124. 3. Le règne de Basile II a été exploré récemment, mais principalement du point de vue politique et administratif : C. Holmes, Basil II and the governance of empire (976-1025) (Oxford studies in Byzantium), Oxford 2005.
Medium.com, 2019
Cyrano de Bergerac jusqu'à aujourd'hui n'était qu'un bouffon sentimental et provocateur au nez si long qu'il en aurait rendu Pinochio jaloux. Mais Cyrano de Bergerac était surtout un homme de lettres qui est mort jeune au 17ème siècle,; avant même le couronnement de Lopuis XIV. Il était donc l'homme de lettre de l'aube à peine naissante du Roi Soleil. Il laissa une tragédie derrière lui qui fut magnifiquementy ignorée pendant quatre siècles. Et ne voilà-t-il pas que Daniel Mesguich, après une longue réflexion d'au moins quinze ans finit par la monter et la produire à Avignon d'abord en Juillet 2018, puis à Paris en 2019. J'ose parler d'une résurrection car la pièce était vraiment morte, comme seuls les mécréants trop laïques savent tuer une oeuvre.. Vous trouverez ici mes critiques de la seule édition existant il y a encore un mois, écrite en Juillet 2018. Puis celle de la nouvelle édition de 2019, l'édition de la renaissance, écrite en mars 2019. Puis une critique de la pièce mise en scène par Daniel Mesguich avec Sarah Mesguich en Agrippine infernale, écrite en avril 2019. Et enfin ma note sur la master-class de Daniel Mesguich à Paris le 6 avril 2019. Ce ne sont là que des notes qui préparent un article pour la revue Théâtres du Monde d'Avignon qui sera publié en 2020 accompagné d'un entretien avec Daniel Mesguich - qui est d'ailleurs sur le bureau du charcutier linguistique que je suis. Mais rassurez-vous c'est là une cuisine très tout à fait cachère.
L'ALGÉRIE LEGENDAIRE, 1892
Visitez les tombes des saints du dieu puissant : Elles sont parées de vêtements imprégnés de musc, Que sillonnent des éclairs d'or pur. SIDI KHALIL
Lorsqu'on évoque les grands monuments berbères d'Algérie, on pense tout d'abord à Imedracen, près de Hbathent (Batna), au Mausolée royal de Maurétanie, près de Tipasa, ou bien aux Djedars dans la région de Frenda. On pense également aux Kasbahs (tighremt) de la Saoura, jumelles de leurs voisines du Sud marocain. Mais on parle rarement de ces admirables monuments que sont les hiqliɛine « guelâas » de l'Aurès. La haqliɛth « guelâa » est un grenier fortifié, une sorte de grande bâtisse communale qui a longtemps été l'un des piliers de la société chaouie. C'était en effet la pièce maîtresse du village aurassien de par son rôle à la fois social et défensif. C'est un monument architectural qui témoigne de la permanence de l'identité berbère dans le symbolisme de la pierre. Le massif de l'Aurès apparaît comme une sorte d'îlot, enserré à l'intérieur des terres. Ce caractère « insulaire » lui a permis de rester à l'écart des grands courants et donc de préserver, plus intactes qu'ailleurs, ses coutumes ancestrales et son originalité. haqliɛth de Kebach – Aurès Extérieurement, la haqliɛth ne se distingue guère des demeures chaouies. Elle est seulement plus grande, souvent aussi plus haute, et située de préférence sur une éminence. Mais ce sont les même matériaux que l'on utilise pour sa construction : pierres et bois de cèdre, deux éléments, dont nous évoquerons l'importance symbolique. Dans le Roman de la Kahéna (Boisnard,1925) voici comment Magali Boisnard décrit l'arrivée à une haqliɛth : « On accédait à l'entrée, large et basse entre d'épais montants de cèdre, par trois degrés de pierres brutes. L'angle de la terrasse plongeait à pic sur un torrent. » Lorsqu'on connaît les fondements traditionnels de la société berbère, on se doit d'évoquer avant tout la fonction sociale de la haqliɛth. Dans une région déshéritée, aux hivers parfois rigoureux, la haqliɛth est conçue comme un entrepôt. C'est le grenier collectif où chaque famille dispose d'une pièce, où sont stockées les provisions. Ceci permet de soustraire aux femmes, réputées dépensières, un trop plein de nourriture qu'elles seraient enclines à utiliser s'il était à portée. La frugalité leur est en effet imposée par le milieu naturel. C'est pourquoi on viendra chercher les provisions au fur et à mesure des besoins. Dans ce milieu pastoral, la haqliɛth apparaît comme la seule richesse du groupe. C'est là qu'ont lieu, bien souvent, les réunions à caractère social. « Le grenier public compte quarante cellules qui sont autant de celliers, de fenils, et d'alvéoles aux destinations variables. C'est une ruche et c'est une fourmilière. L'esprit d'inquiétude, de rapacité et de prévoyance a présidé à la construction et à l'organisation de ce réservoir pour l'alimentation d'un village et de cette forteresse pour sa défense. (…) La Kahéna siège dans la salle centrale désencombrée des grains et des fruits. Elle est pleine de visiteurs, de notables ou d'émissaires… » (Le Roman de la Kahéna.) Le mur d'enceinte de la bâtisse est aveugle ou tout au moins percé de minuscules ouvertures triangulaires peu visibles à distance. Le toit est plat comme dans tous les villages chaouis. La structure interne est constituée soit par une cour à ciel ouvert, soit par un entrelacs de passages étroits sur lesquels s'ouvrent de petites pièces auxquelles on accède par des sortes d'échelles en bois amovibles. Les ouvertures sont basses et fermées par une lourde porte en cèdre. Quelques fenestrons triangulaires laissent pénétrer un peu de lumière. La haqliɛth a donc l'aspect d'une forteresse. Et c'était en effet son rôle. En cas d'attaque, elle servait d'ultime retranchement aux villageois, qui grâce aux provisions qu'elle contenait en permanence, pouvaient éventuellement soutenir un siège de longue durée. La haqliɛth contenait également un puits, ou tout au moins une réserve d'eau. Elle ressemblerait en certains de ses aspects aux châteaux forts du Moyen Age, mais sa fonction est plus démocratique. Bien communal, et non pas domanial, elle souligne une nouvelle fois la tradition démocratique des sociétés berbères. Il serait intéressant d'établir un parallèle entre la cité grecque et la cité berbère. La haqliɛth serait un peu à l'Aurès ce que l'acropole est à la Grèce. N'est-il pas vrai d'ailleurs que la déesse Athéna soit née sur les bords du lac des Tritons, l'actuel Chott-el-Djérid ? Le village aurassien est bâti sur le même modèle que le village berbère de l'Atlas marocain ou du Sud tunisien. On retrouve à chaque fois ces cubes de pierres à toits plats assemblés comme dans un jeu de construction. Les murs sont faits des pierres des montagnes, enchâssées les unes sur les autres, ainsi qu'on le voit dans ces pendants de la haqliɛth aurassienne que sont dans le Sud marocain l »'agadir », et dans le Sud tunisien la « hghurfet ». En tant que monument communal, la haqliɛth cristallise dans son architecture toutes les aspirations profondes de ceux qui l'érigent. L'architecte algérien, Abderrahmane Bouchama (1966) atteste que « c'est avec la pierre, dans leurs constructions et par leur architecture que les peuples transcrivent le mieux les pages de leur histoire ». Dans les traditions berbères, le mort est enseveli sous la pierre et non pas mis en terre comme l'exige maintenant le rite islamique. On retrouvera ce symbolisme fondamental de la pierre dans les dolmens de Roknia, les Djeddars, ou les mausolées de Tipasa, de Imedracen, ou du Khroub. La haqliɛth, en tant qu'entrepôt des graines et des fruits, dons de l'au-delà au monde des vivants pour sa survie et sa régénération, apparaît comme un lieu sacré. Si elle n'est pas de prime abord un sanctuaire, elle en revêt tout au moins les fonctions, de par son importance vitale pour la subsistance et la protection. Elle participe donc du symbolisme de la montagne: par sa forme, c'est une sorte d'autel tabulaire en pierre, qui en fonction de ses dimensions et de sa position se trouve à la jonction des deux mondes, comme dans l'acropole (« la ville haute ») grecque. Houkhribth – Ibaniane – Aurès Lorsqu'on pénètre dans les alvéoles qui servent à entreposer les provisions familiales saisonnières, on est frappé par l'obscurité ambiante. Cela permet de conserver au frais le contenu comme dans une grotte (ifri) qui a peut être donné le nom même de l'Afrique (en arabe Ifrikya). Pour les Carthaginois, les Libyens étaient « le peuple des cavernes ». Gabriel Camps (1980) note d'ailleurs que « le culte de la montagne, ou sur la
Al-Bīrūnī, Afzal Muḥammad ibn Aḥmad Abū al-Reḥān (né le 4 ou le 15 septembre 973 à Kath, Khwarezm — ville de l'actuel Ouzbékistan, mort le 13 décembre 1048 ou vers 1052 à Ghazni) est un érudit khorezmien. Mathématicien, astronome, physicien, encyclopédiste, philosophe, astrologue, voyageur, historien, pharmacologue et précepteur, il contribua grandement aux domaines des mathématiques, philosophie, médecine et des sciences. Il est connu pour avoir étudié la thèse de la rotation de la Terre autour de son axe et sa révolution autour du Soleil. Il fut un adepte dumutazilisme. Il est né dans un faubourg de Kath, au Khwarezm, actuellement en Ouzbékistan, près de l'actuelle Ourguentch. Son nom vient du persan birun : extérieur, faubourg (de Kath). Son village a été renommé Beruni d'après lui. Il étudia les mathématiques et l'astronomie sous Abu Nasr Mansur. Il fut un collègue du philosophe et médecin Avicenne et de l'historien, philosophe et éthicien Miskawayh, dans une université et un établissement de science établi par le prince Abu Abbas Ma'mun Khawarazmshah. Il fit partie de la suite de Mahmûd de Ghaznî lors de ses campagnes en Inde. Il apprit le sanskrit, l'hindi et plusieurs dialectes, puis s'initia à l'histoire, la religion et la philosophie et les coutumes de ce sous-continent. Il en tira la matière d'une Histoire de l'Inde (Kitab fi Tahqiq ma li'l-Hind), très estimée. Il connaissait aussi le grec, et probablement le syriaque. Il écrivait en persan et en arabe.
Timely Meditations, vol. 2, 2016
Бидер И.Г. Формальная модель русской морфологии II / И.Г. Бидер, И.А. Большаков, Н.А. Еськова ; Отв. ред. В.Ю. Розенцвейг. – М., 1978. – 59, [1] с. – (Предварительные публикации / Институт русского языка АН СССР ; Проблемная группа по экспериментальной и прикладной лингвистике. Выпуск 112).
Quaderni Storici, 2022
Palynology, 2024
Journal of Applied Crystallography, 2014
International Journal of Bank Marketing, 2020
Psicologia Em Estudo, 2014
BMC Public Health, 2022
Schweizerische Zeitschrift für Ganzheitsmedizin, 2012
The Journal of biological chemistry, 2018
Colorectal Disease, 2019