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Le livre enluminé médiéval instrument politique sous la direction de Vinni Lucherini et Cécile Voyer Cet ouvrage réunit quatorze essais sur l'utilisation des livres enluminés médiévaux dans le cadre d'actions, de comportements et de relations politiques au sein des sociétés européennes, entendant ici par "politique" l'exercice du pouvoir à travers ses multiples manifestations. En analysant les liens entre le livre enluminé et le fait politique, les auteurs ont étudié les raisons des commanditaires et des concepteurs des manuscrits dans leurs contextes historiques et sociaux de réalisation, la vie des livres comme objets dotés d'une valeur à la fois économique et symbolique, leur utilisation comme moyen de communication ainsi que leur postérité.
2019
Livret de l'exposition Golden Books. L'or des enluminures. Palais des Beaux-Arts de Lille, 27 avril-2 septembre 2019. co-commissariat et textes : Cordélia Hattori (Lille, PBA-, Marc Gil (Univ. de Lille IRHIS), Catherine Dhérent (Lille, BM), Charlotte Saison-Pouly (Lille, BM), Jean-Jacques Vandewalle (Lille, BM). avec la participation de dominique Delgrange (Société française d'Héraldique et de Sigillographie)
Jean-Eudes AKONKWA MIHIGO, 2019
Je recommande ce livre à tous et à toutes. Nous y découvrirons pas mal d'éléments au sujet de la planification économique et du développement conçu comme programme non utopique.
Le livre d'heures enluminé en Bretagne, 2019
Le livre d'heures enluminé en Bretagne Car sans heures ne puys Dieu prier Lorsqu'un projet personnel de deux dizaines d'années voit enfin le jour, c'est bien une nouvelle page de votre vie qui s'ouvre … comme la naissance d'un nouveau né tant attendu. Même si tout ne fut pas facile sur cet énorme "chantier", les satisfactions ont été grandes à découvrir et à admirer tant de richesses. Cet ouvrage, fruit d'une insatiable recherche, représente l'aboutissement d'un lointain projet, construit autour d'une passion pour les livres d'heures. Mais au-delà de la solitude d'un travail, parfois ingrat, s'établit aussi un réseau de contacts, aides indispensables à l'aboutissement d'une si grande entreprise. La persévérance a eu raison de mes compétences limitées, qui maintes fois se sont érigées en barricades … J'ai ainsi bénéficié des échanges constructifs et des notes érudites de mon amie d'Outre Atlantique Diane Booton dont les travaux de bibliologie bretonne m'ont bien servi. Mais cet ouvrage n'aurait pu voir le jour sans l'accueil bienveillant d'Alison Stones, qui a bien voulu l'inclure dans la série "Manuscripta Illuminata", qu'elle dirige avec Adelaide Bennett sous la supervision du Publishing Manager Johan Van der Beke des éditions BREPOLS. Dans cette grande et historique maison je dois aussi remercier Eleni Souslou qui a supervisé, avec patience je présume, toute la matière de ce livre. Contempler, toucher, palper un livre d'heures c'est comme pénétrer l'âme de ses anciens possesseurs, c'est en quelque sorte revivre sa minutieuse élaboration, suivre les mains expertes des enlumineurs et des ornemanistes, les manies d'un copiste singulier. Comprendre le manuscrit reste l'objectif principal du chercheur. Né du désir d'un commanditaire, modeste ou prestigieux, le livre d'heures, livre de piété privée par excellence, s'illumine comme le miroir du pécheur en prière. Aussi, s'est-il souvent représenté en imploration devant son saint patron, unique intermédiaire avec Dieu. C'est du moins une grande caractéristique des manuscrits bretons. Un autre élément révélateur de ces livres d'heures, dont l'origine n'est pas toujours établie, reste la présence des saints locaux dans les calendriers ou (et) les litanies. Pour la Bretagne, les diocèses de Saint-Pol-de-Léon et de Vannes nous ont fourni des listes hagiologiques précieuses. Enfin, soulignons l'intérêt des livres de raison, ces livres d'heures portant naissances ou décès des membres d'une même famille, parfois sur plusieurs générations. Documentation inédite de première main, ces ouvrages de piété attestent indéniablement de la diversité de la production manuscrite bretonne et de sa décoration parfois étonnante, dans un contexte plus étendu, celui de la mobilité des hommes et des influences acquises. Du plus modeste au plus luxueux, le livre d'heures offre aux chercheurs une palette suffisamment étendue pour y déceler l'âme bretonne dans toute son infinie complexité. When a personal project of some two decades finally sees the light, it is indeed a new page of your life that opens … like the birth of an infant so eagerly awaited. Even if all was not easy on this enormous 'construction site', there was great satisfaction to discover and admire so many riches. This work, the fruit of insatiable research, represents the completion of a faraway project, built around a passion for books of hours. But beyond the solitude of work, sometimes unappreciated, is the creation of a network of contacts, vital assistance for the completion of such a substantial undertaking. Persistence conquered my limited skills, which many times had set up barricades … I have thus benefited from helpful exchanges and scholarly notes of my friend on the other side of the Atlantic, Diane Booton, whose research on Breton bibliology has assisted me considerably. But this work would not have seen the day without the generous welcome of Alison Stones, who kindly wished to include it in the series 'Manuscripta Illuminata', which she manages with Adelaide Bennett under the supervision of Publishing Manager Johan Van der Beke of Brepols Publishers. In this great and historical company, I must also thank Eleni Souslou who supervised, with patience I presume, everything concerning this book. To gaze, touch, feel a book of hours is to enter the soul of their former owners, to relive its meticulous creation in a way, to follow the skilled hands of illuminators and decorators, the obsessions of a remarkable scribe. To understand a manuscript remains the primary aim of the researcher. Born of a patron's wishes, modest or prestigious, the book of hours, the ultimate book of private devotion, lights up like the mirror of a sinner in prayer. In addition, he is often represented imploring his patron saint, sole intermediary with God. It is at least a important characteristic of Breton manuscripts. Another revealing aspect of these books of hours, whose origins are not always identified, remains the
Couverture lumineuse, 2019
Dans mon travail, j'ai traité d'images qui changent par la lumière colorée et à cet égard, j'ai recueilli des approches théoriques et pratiques de la lumière dans un milieu culturel d'ici et d'ailleurs. Plusieurs oeuvres d'art, espace illuminé et vidéo, et des écrits sur le sujet m'ont amené à résumer l'apparence de la lumière dans différents espaces de vie. Couverture lumineuse Dans mon travail, j'ai traité d'images qui changent par la lumière colorée et à cet égard, j'ai recueilli des approches théoriques et pratiques de la lumière dans un milieu culturel d'ici et d'ailleurs. Plusieurs oeuvres d'art, espace illuminé et vidéo, et des écrits sur le sujet m'ont amené à résumer l'apparence de la lumière dans différents espaces de vie.
A l'occasion de l'exposition du musée de Cluny, Musée national du Moyen Âge, "Naissance de la sculpture gothique. Saint-Denis, Paris, Chartres 1135-1150", le n° 66 d'Art de l'enluminure est consacré à une grande bible du milieu du XIIe siècle, probablement exécutée à Chartres pour Saint-Denis. Son luxuriant décor ornemental et figuré fait ici l'objet d'une étude pluridisciplinaire qui la met au cœur du renouvellement stylistique que connaissent l'architecture, le vitrail et la sculpture de cette époque. Rares sont les grandes bibles complètes enluminées qui nous sont parvenues des décennies 1140-1160, l’époque où furent entrepris de grands chantiers de construction d’édifices religieux comme la cathédrale de Chartres et l’abbaye de Saint-Denis, dotés d’importants programmes iconographiques sculptés et peints sur vitrail. Par leur format imposant, leur mise en page soignée, leur style raffiné et leur iconographie élaborée, ces bibles s’imposent comme des monuments incontournables dans le paysage artistique de ce moment de transition entre l’art roman et l’art gothique. Fruits d’un milieu intellectuel riche et singulier, elles sont le reflet d’un mode de pensée, d’un système de représentation du monde où toutes les catégories du monde sensible sont convoquées au service de l’expression du divin et où le corporel est soumis à un processus de spiritualisation . La Bible dont il est question dans ce numéro n’échappe pas à cette règle ; elle en est même l’une des plus éminentes représentantes. Produite peu avant le milieu du XIIe siècle, d’après l’écriture et le style du décor, et conservée aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France en deux volumes sous les cotes BnF latins 55 et 116, elle présente toutes les caractéristiques d’une production d’apparat dont l’origine et la destination sont inconnues, comme c’est le cas pour nombre de bibles de l’époque romane . Un faisceau d’hypothèses permet d’en situer l’exécution à Chartres et de contextualiser sa production, en établissant des rapprochements avec les autres médias artistiques. Sa numérisation et sa restauration dans le cadre du programme « France-Angleterre, manuscrits médiévaux de 700 à 1200 » mené par la Bibliothèque nationale de France et la British Library grâce à un mécénat de la fondation Polonsky et sa présentation au musée de Cluny dans le cadre de l’exposition « Naissance de la sculpture gothique, Saint-Denis, Chartres, Paris, 1135-1150 » (10 octobre 2018-31 décembre 2018) offraient l’occasion d’en mener une étude multidisciplinaire.
2016
Plus que d’une remediatisation a rebours, ou d’une modalite neuve d’une simple transmediatisation, c’est bien d’une porosite, plurielle et mobile, qu’il s’est agi de s’approcher, en envisageant la poetique numerique hors les murs, en quelque sorte, puisque (re)injectee dans une litterature papier – non sans que, quelquefois d’ailleurs, le proces ne souleve ironie ou oppositions. C’est alors un pan essentiel de la litterature contemporaine (a travers les œuvres de L. Mauvignier, E. Pireyre, A.-M. Garat, P. Vasset, celles des « mutants » espagnols…) qui s’eclaire, identifie comme lieu de remix ou de sampling d’elements issus de pratiques litteraires nativement numeriques, importes dans le livre papier.
Pour quelles raisons aborder à nouveau la famille monothéiste ? On aimerait l'oublier. À cause de sa violence passée et présente. Et de sa prétention à la vérité. Et par là-même oublier ce qu'on lui doit. Il faut pourtant y revenir. Car il est question ici d'une humanité que nous avons souhaité croire trop longtemps grecque et sans dieu, donc sans obligation, et qui ne fut pour cette raison que partiellement humaine. Aujourd'hui les idéologies qui avaient fait de nous depuis la Révolution Française des collectivités à la tête d'un projet, d'une mission, nous ont, après un bref tour de piste lui aussi sanglant, abandonnés. Et nous examinons avec un intérêt teinté de stupéfaction les images – des photographies belles et dignes – d'un continent monothéiste qu'on voulait disparu. Des hommes, des femmes, tout aussi humanisés que ceux que la modernité a produits mais dont la densité renvoie à des certitudes anciennes et tranquilles, loin – à l'abri ? – du désarroi de notre époque. Une humanité autre que celle qui nous est fami-lière, qui doit peu à la raison et dont la présence obstinée intrigue. Près de trois mille ans après l'apparition du premier-né de la famille monothéiste, le judaïsme, cette « tranquillité passée et future » est donc toujours là. Et nous percevons, dans les photo-graphies de Léo Delafontaine non pas l'imagerie d'un socle ancien, et respectable à ce titre, mais un souffle léger permanent et fragile, inscrit dans un projet qui a progressé mais n'est pas encore achevé. C'est ce qu'on voit très bien dans ces photos. Au premier regard. Des hommes, des femmes, des lieux – qui nous donnent le sentiment de venir de loin, d'avoir vécu non seulement leurs vies mais celles qui les ont précédés. Qui n'en tirent pour ce qu'on peut en juger aucune gloire mais donnent le sentiment d'une respon-sabilité infinie. Ce que racontent non seulement les espaces, « sanctifiés » par la photographie (« Sache devant qui tu te tiens » écrit le Talmud, livre central du judaïsme, une phrase qui devrait traduire l'état d'esprit de tout photographe) mais aussi les attitudes de ceux qui portent précisément cette responsabilité, passée, présente et à venir. Les hommes et les femmes vus ici ne se présen-tent pas comme expulsés du monde. Décalés, oui. Afin de pouvoir continuer le travail commencé naguère, qui progresse de façon chaotique mais qui progresse malgré tout. Ce qui leur apporte pour une part cette sérénité. On peut également imaginer que c'est ce qui leur donne cet air « non immédiat » que le photographe a à la fois saisi et construit. Des personnes isolées à l'image mais qui font partie d'une chaîne de transmission qui est une manière d'hors-cadre infini. Le hors-cadre, comme souvent dans les bonnes photographies, se voit là. Il illumine le motif. Et traduit de manière juste un état des lieux, là et maintenant, celui de l'aventure mono-théiste. De cette mise au centre de l'éthique comme dispositif collectif. L'éthique plus que l'esthétique, plus que la raison, plus que le politique. Ce que nous avions oublié. Car c'est d'une aventure hors du commun dont il est question ici. D'un ensemble de gestes civilisationnels qui ont forgé l'identité des mondes islamiques et occidentaux et donnent, pour une large part, un sens au monde actuel. Les monothéismes recouvrent, « informent » une population de près de trois milliards d'habitants. L'intérêt qu'ils suscitent aujourd'hui provient non pas de ce que l'on sait d'eux, mais de leur pérennité. Qu'ils soient encore présents et qu'ils imposent leurs tourments au Proche-Orient au travers d'un conflit qui peut sembler irrationnel ne peut que défier le bon sens agnostique. Une irritation qui trouve sans doute égale-ment sa source dans le refus de voir le religieux se maintenir dans nos sociétés développées, où il semblait ne plus être invité. Une manière de considérer les monothéismes qui se trouve être, en définitive, peu rationnelle et dont on est en droit de penser qu'elle est pour le moins une erreur. Les hommes et les femmes photo-graphiés ici en sont la preuve. On le sait, mais on peut avec logique refuser de l'entendre, les monothéismes ont eu pour programme, dès l'origine pour le judaïsme et l'islam, après un temps d'hésitation pour le christia-nisme, de rendre possible ici-bas une existence de justice et de paix. Qu'ils y soient parvenus ou non n'est pas l'objet de ces photos. Leurs fidèles ont avancé des hypothèses, posé des jalons, inventé des rituels, mis en oeuvre des choix éthiques. Tout cela à partir du monde terrestre. Et à l'usage de notre monde terrestre.
Les Femmes, la culture et les arts en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, sous la direction de Cynthia Brown & Anne-Marie Legaré, Turnhout : Brepols, 2015 (Texte, Codex & Contexte, 19), p. 55-71. Actes du colloque, 28-30 mars, 2012, Lille (France), Cynthia Brown et Anne-Marie Legaré
PROJET DE MEMOIRE DE MASTER II, 2019
Ce document présente mon projet de mémoire de master 2. Il n'est pas encore finalisé. Donc c'est un un petit apperçu.
Academia Letters, 2021
Son of God, 2019
European judicial cooperation in cross-border litigation, 2024
American International Journal of Computer Science and Information Technology, 2024
2015 IEEE International Geoscience and Remote Sensing Symposium (IGARSS), 2015
International Journal of Precision Engineering and Manufacturing, 2017
Signal Transduction and Targeted Therapy, 2017
The Professional Animal Scientist, 2016