Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Valde- Seine, Paris, France, 2021
colloque Aborder les bordures : l'art contemporain et la question des frontières / sous la direction d'Éric Van Essche ; [[Bruxelles] :parution à la Lettre volée : [diff. les Belles lettres] , impr. 2014
Partout, dans le monde contemporain, se pose la question de la frontière, de la limite, de la bordure-et de leur franchissement, de leur transgression ou de leur abolition. Cette question hante notre temps. Mais son insistance même dans de multiples contextes et à propos de problématiques très diverses devrait éveiller la conscience critique, sinon le soupçon-comme pour tous les concepts à la mode (« développement durable », « réseaux »), et en particulier ceux qui résultent de l'ouverture engendrée par la mondialisation. Il s'agit moins ici de refuser « l'ouverture des frontières », que de se demander pourquoi cette ouverture irait-elle de soi, pourquoi le « principe d'ouverture » qui gouverne une bonne part de l' idéologie actuelle (s'il n'y a plus d'idéologie dominante, au moins un air du temps), telle qu'elle s'applique aux arts, aux techniques, à la société – mixte comme toujours de libéralisme et de libertarisme-serait-il supérieur, préférable à celui de clôture, de séparation 1. Il faut donc se méfier du franchissement, comme exigé par notre temps, de toutes les frontières. Cela est particulièrement vrai du dépassement des frontières qui séparent l'art et la science : rien n'est plus désastreux que ces transpositions autant hasardeuses que faciles de l'univers des sciences (et en particulier des sciences de l'univers, mais aussi de la physique), vers le monde de l'art, dont la vogue s'est répandue au cours des années 90, quand les fractals, les théories du chaos, les structures dissipatives furent « popularisées » par certains scientifiques (entre autres Ilya Prigogine et Benoît Mandelbrot) au point d'éveiller la curiosité des artistes. Si la question des relations entre l'art et la science ne doit pas cessée d'être débattue, car entre l'univers des formes et celui des formalismes de la science, il y a plus qu'un air de famille, ou un jeu de 1 Ce problème n'a pas échappé à la vigilance critique de Jacinto Lageira qu consacre un ouvrage entier à la question de la déréalisation du monde, conséquence de la promotion d'une pensée du simulacre, qui entend abolir les frontières du réel et de l'imaginaire, sous l'effet de cette esthétisation généralisée du réel et de cette « indiscernabilité » supposée que certains veulent voir entre l'oeuvre d'art et les objets du monde ordinaire (Lageira propose en particulier une remarquable étude critique des thèses d'Arthur Danto et conteste avec efficacité la thèse de l'indiscernabilité entre les vraies boîtes Brillo et celles d'Andy Warhol, restaurant ainsi l'évidence d'une frontière entre oeuvre d'art et réalité commune que Danto s'était trop vite appliqué à vouloir faire sauter). Cf. Jacinto Lageira, La déréalisation du monde, réalité et fiction en conflit, Jacqueline Chambon, 2010
Programme Colloque international "Penser les frontières, passer les frontières" (CENS/AISLF), 2019
Ce colloque entend s'intéresser aux frontières tout à la fois dans l'acception usuelle de limite qui, naturellement, détermine l'étendue d'un territoire ou qui, par convention, sépare deux États et fait obstacle aux déplacements des personnes mais aussi dans l'acception figurée courante dans les sciences sociales de limite ou point de séparation entre deux groupes différents et/ou opposés (classes sociales, professions, groupes sexués, groupes ethniques, ...) ou encore entre deux espaces différents et/ou opposés (famille et marché, privé et public, travail et loisir, savant et profane, pur et impur...).
Les pilastres recto verso d'Excisum
Le colloque organisé par le CENS et l’AISLF entend s’intéresser aux frontières tout à la fois dans l’acception usuelle et étroite de « Limite qui, naturellement, détermine l'étendue d'un territoire ou qui, par convention, sépare deux États » et fait obstacle aux déplacements (TLF) mais aussi dans l’acception figurée courante dans les sciences sociales de « limite ou point de séparation entre deux groupes différents ou opposés ». Il s’adresse aux spécialistes des migrations et des politiques migratoires mais aussi à tous les chercheurs en sciences sociales que la notion de « frontière » intéresse y compris dans ses acceptions figurées. Loin de considérer ces frontières comme déjà-là et éternelles, le colloque invite à explorer leur genèse mais aussi leurs recompositions (des frontières fixes aux frontières mouvantes et délocalisées, des frontières visibles aux frontières invisibles), et à mettre au jour les conditions sociales de leur porosité ou de leur fermeture. Les frontières seront envisagées comme des actions collectives à travers la saisie de la diversité des institutions, acteurs, objets qui les font exister (des géographes et des anthropologues jusqu’aux passeurs en passant par les policiers, les cartes et les papiers d’identité).Les acteurs et actions du contrôle comme du franchissement des frontières sans quoi elles ne sauraient exister feront l’objet d’une attention privilégiée. Ainsi abordé le thème des frontières se révèle ouvert à de multiples contributions présentant des recherches empiriques portant sur diverses époques et contextes nationaux comme sur divers groupes (nationaux, sociaux, professionnels, ethniques, sexués…etc.) et rencontres ou confrontations mais aussi des réflexions plus épistémologiques ou théoriques sur la notion même de frontière et ses apparentées et leurs usages savants et politiques ou encore des réflexions sur les frontières disciplinaires et leur franchissement.
RÉSUMÉ : Les frontières, lignes conventionnelles marquant les limites politiques d’un territoire, fonctionnent de plus en plus comme des dispositifs réticulaires. Pourtant, on assiste à une multiplication d’artefacts matériels sur ces espaces, dont le sens est com- plexe. On cherche à comprendre ici à la fois la fermeture des paysages de frontière par les murs et la multiplication d’œuvres d’art sur et autour de ces lignes symboliques. L’il- lustration par l’étude de la scène artistique et paysagère États-Unis/Mexique permet de mettre en évidence les enjeux du « tournant visuel » théorique que cet article explore. Mots-clés : frontières, sécurité, murs, coopération, territorialité, regard, simulacre ABSTRACT : Borders, conventional lines tracing the limits of political territories, work more and more as network devices. However, we witness a multiplication of material artifact in these spaces, which meaning is complex. Here, we aim at understanding both the closing up of border landscape by walls and the multiplication of art works on and around these symbolic lines. The illustration by the analysis of the USA/Mexico landscape and “artscape” allows us to evidence the theoretical “visual turn” which this article explores. Keywords : borders, security, walls, cooperation, spatiality, gaze, simulacrum RESUMEN : Las fronteras, esas líneas convencionales que marcan los límites políticos de un territorio, funcionan cada vez más como dispositivos reticulares. Sin embargo, se observa una compleja multiplicación de artefactos materiales en los espacios que las circundan. Se trata entonces de entender tanto el cierre con muros de los paisajes de frontera, como la proliferación de obras de arte sobre estas líneas simbólicas y alre- dedor de ellas. El estudio de la escena artística y paisajística USA / México pone en evidencia el “giro visual” teórico que se explora en este artículo Palabras clave : fronteras, seguridad, muros, cooperación, territorialidad, mirada, simulacro
2021
Dans le cadre institutionnel de la réforme créant la Collectivité de Corse, l'intérêt de tous – politiques, corps intermédiaires, citoyens – se retrouve dans les relations entre la Corse et la République française. C'est évidemment une question décisive, bien que l'ordre centraliste (en attendant une éventuelle autre intégration européenne), laisse peu de place au(x) pouvoir(s) d'autodétermination dans les secteurs les plus importants. Mais, à notre avis, il faut d'abord se focaliser sur certains déficits démocratiques au sein de la société corse. Il existe en fait des grandes divisions qui ont affaibli les revendications de la Corsica. Il s’agit des invariables clivages et antagonismes latents qui sont pour la plupart indicibles dans le dit des conversations et invisibles dans le visible des représentations et qui renvient à la création encore inachevée d'un espace public politique. délibératif. Notre recherche s'est déroulée en trois étapes principales. 1. La reconstruction d'un modèle théorique d'espace public politique. Nous avons choisi le modèle normatif de Jürgen Habermas, en considérant également les développements présents dans les études internationales sur les conceptions délibératives de la démocratie. 2. L'analyse de la réalité socioculturelle et politique de la Corsica, avec ses invariables lignes de fractures et ses antagonismes latents. Les questions historiquement non résolues sur l’île sont examinées, ainsi que les conditions de l'émergence d'un espace public politique où l’on doit pouvoir discuter de manière transparente et rationnelle. 3. Nous avons associé dix personnalités représentatives qui se sont exprimées sur la situation politique actuelle, sur les questions profondes qui divisent la communauté et sur l’espace public politique de la Corse.
INTERNATIONAL CONFERENCE ON PSYCHOLOGY AND EDUCATION, 2022
CENTER FOR SOFTPOWER STUDIES , 2021
NİĞDE Mimari Kültürel Mirası Değerlendirme Raporu
Revista Brasileira de Zootecnia, 2006
Social Psychology, 2019
Sultan Qaboos University Medical Journal [SQUMJ], 2021
The Journal of Immunology, 2005
Journal of Bacteriology
International Journal of Business and Economic Affairs, 2017
Environmental Earth Sciences, 2010