Deux monuments funéraires, mis au jour en 2011 et en 2012 par le Centre Jean Bérard (USR 3133-CNRSEFR), présentent des éléments intéressants d’architectures et de décors du IIe siècle et du IIIe siècle p.C. Le monument funéraire... more
Deux monuments funéraires, mis au jour en 2011 et en 2012 par le Centre Jean Bérard (USR 3133-CNRSEFR), présentent des éléments intéressants d’architectures et de décors du IIe
siècle et du IIIe
siècle p.C.
Le monument funéraire A40 appartient à un type qui se diffuse durant le IIe
siècle p.C. à Cumes sous
l’influence des modèles romains comme ceux de la nécropole de l’Isola Sacra à Ostie ou du Vatican.
À l’intérieur de cette tombe à chambre, se trouvait une tombe à coffre fermée d’une couverture peinte,
qui constitue pour l’instant un unicum dans l’Italie antique. Plus au sud, le tombeau A56 a livré aussi
quelques peintures murales en place et de nombreux fragments d’enduits peints provenant d’un plafond
plat. Ils illustrent la diversité des typologies architecturales et décoratives de cette époque.
En 2014, la campagne de fouille archéologique de la nécropole monumentale romaine de Cumes, conduite par l’équipe du Centre Jean-Bérard (USR 3133, CNRS-EfR) a permis de dégager, à proximité d’une des portes de la ville, sur le côté nord... more
En 2014, la campagne de fouille archéologique de la nécropole monumentale romaine de Cumes, conduite par l’équipe du Centre Jean-Bérard (USR 3133, CNRS-EfR) a permis de dégager, à proximité d’une des portes de la ville, sur le côté nord de la voie Domitienne, une construction funéraire d’époque impériale. À l’intérieur, les peintures murales, encore en place en zone inférieure, présentent une composition à compartiments et inter-compartiments typique des décors domestiques du IVe style pompéien.
Des sondages ponctuels réalisés par l’INRAP (hiver 2013-2014) dans le cadre d’un projet de mise en valeur du temple d’Izernore (Ain) ont été l’occasion de faire le point sur la documentation ancienne sur cet édifice (vestiges en place,... more
Des sondages ponctuels réalisés par l’INRAP (hiver 2013-2014) dans le cadre d’un projet de mise en valeur du temple d’Izernore (Ain) ont été l’occasion de faire le point sur la documentation ancienne sur cet édifice (vestiges en place, pièces erratiques et enduits peints). Le temple du second état a toujours été en partie visible et dès le XVIIIe s. on avait remarqué l’existence d’une phase monumentale précédente (un premier temple ?). Les interrogations sont pourtant nombreuses sur la restitution des deux monuments, leur environnement, l’identité de la (ou les) divinité honorée, la chronologie… Comme pour d’autres édifices en Gaule romaine, l’intérêt actuel du temple d’Izernore réside dans son architecture mixte, qui emprunte des éléments classiques ajoutés à des particularismes.