(extract) "In 1314, the Battle of Bannockburn led to Scotland’s independence. On 6 April 1320, the Scottish sovereign, Robert Bruce, and fifty signatories sent a declaration of independence to Pope John XXII. This is the Declaration of... more
(extract) "In 1314, the Battle of Bannockburn led to Scotland’s independence. On 6 April 1320, the Scottish sovereign, Robert Bruce, and fifty signatories sent a declaration of independence to Pope John XXII. This is the Declaration of Arbroath, written in Latin. And it contains a surprising passage:"
Michael O'Kelly argued in 1982 that Newgrange had been left largely unaltered from the Neolithic onwards. However, recent scholarship and a re-assessment of the archaeological remains, as well as the early antiquarian sources and... more
Michael O'Kelly argued in 1982 that Newgrange had been left largely unaltered from the Neolithic onwards. However, recent scholarship and a re-assessment of the archaeological remains, as well as the early antiquarian sources and available aerial photography, suggest that, in addition to the long-recognized deposition of Roman material at the front of the entrance, the tomb was altered and perhaps entered as part of continuing ritual activities and deposition over several centuries in the Iron Age. Iron Age activities may have included deposition within the interior of the tomb itself, the construction of an enclosure or barrow on the summit and alterations to the profile of the mound itself. The ritual importance of Newgrange in the Late Iron Age is reflected in the Early Christian and medieval literature and the mythological and literary sources suggest strong links between Newgrange and Romano-British religious and ritual practices at Lydney near the NW coast of the Severn Estuary. There is now sufficient evidence of possible Iron Age activity at Newgrange to justify further testing of the remains from O'Kelly's excavations between 1962 and 1975 to clarify the extent and duration of these practices.
L’auteur entend revenir sur un fait tenu pour acquis depuis plus de soixante-dix ans par les chercheurs comparatistes, à savoir que le dieu Dagda serait dans la religion celtique irlandaise le pendant du Taranis des Gaulois. D’une part,... more
L’auteur entend revenir sur un fait tenu pour acquis depuis plus de soixante-dix ans par les chercheurs comparatistes, à savoir que le dieu Dagda serait dans la religion celtique irlandaise le pendant du Taranis des Gaulois. D’une part, les éléments archéologiques gallo-romains démontrent la distinction catégorique entre Sucellus, l’homologue gaulois du Dagda, et le dieu de l’orage assimilé au Jupiter des Romains. D’autre part, le portrait du Dagda que livre la littérature médiévale goïdélique le caractérise en réalité parfaitement et uniquement en tant que dieu souverain de type Mitra suivant les canons de la théologie indo-européenne.
Le dieu Dagda et le héros Fergus mac Róech sont deux figures importantes et reconnues des traditions irlandaises pré-chrétiennes. Tous deux interviennent dans des groupes de récits distincts, à savoir le cycle mythologique pour l'un et le... more
Le dieu Dagda et le héros Fergus mac Róech sont deux figures importantes et reconnues des traditions irlandaises pré-chrétiennes. Tous deux interviennent dans des groupes de récits distincts, à savoir le cycle mythologique pour l'un et le cycle héroïque d'Ulster pour l'autre. Mais une confrontation de ces témoignages littéraires permet de révéler toute une série de points communs, qui laissent alors entrevoir des rapports étroits entre leurs gestes respectives. The god Dadga and the hero Fergus mac Róech are two main and famous characters of Pre-Christian Irish traditions. Both take place in groups of distinct tales, i.e. mythological cycle for the former and Ulster heroic cycle for the latter. But a confrontation of these literary evidences allows to reveal a series of common points, which suggest serious links between their respective gestes.
Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants amateurs et ceux plus académiques. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques y... more
Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants amateurs et ceux plus académiques. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques y faisant référence, ont fait qu’aucune étude d’envergure n’avait été consacrée jusqu’ici à cet attribut divin et à la signification qu’il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne, et plus particulièrement au sein de la théologie du dieu Dagda. Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l’aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l’origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l’intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d’éléments symboliques codi-fiant le motif mythologique de cet attribut divin. Il n’était pas seulement une marmite au contenu alimentaire inexhaustible, mais un vaissel faisant l’objet d’une curieuse association avec l’élément marin et un talisman de souveraineté. Et il avait pour mission de remplir un office social particulier : assurer le service alimentaire des banquets royaux célébrant les grandes fêtes d’ouverture des saisons du calendrier préchrétien par lequel le roi des dieux Túatha Dé Dánann montrait sa compétence à nourrir l’ensemble de la population irlandaise. L’authenticité et l’ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l’organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l’idéologie trifonctionnelle indo-européenne. L’auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l’Irlande alto-médiévale, celle du ‘chaudron de répartition’ propre à l’aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l’épopée, dans l’hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s’y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l’approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda et, par ricochets, au décryptage de certains traits de la personnalité du dieu demeurés obscurs dans sa mythologie. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l’origine de son pouvoir génésique extraordinaire.
Dépôt légal : décembre 2015 ISBN : 978-2-916537-7-7 ISBN : 978-2-9541625-4-6 14,8x21cm - 174 pages
La présente étude s’intéresse au scénario narratif de la transformation du territoire irlandais. Ce thème se retrouve particulièrement dans le Lebor Gabála Érenn et le Dindshenchas, mais aussi dans la version 1 du Tochmarc Étaíne, qui a... more
La présente étude s’intéresse au scénario narratif de la transformation du territoire irlandais. Ce thème se retrouve particulièrement dans le Lebor Gabála Érenn et le Dindshenchas, mais aussi dans la version 1 du Tochmarc Étaíne, qui a l’avantage de présenter un processus complet en matière d’aménagement du territoire. Nous allons ainsi analyser en détail le passage où le Dagda transforme le territoire d’Ulster à la demande du roi Ailill. Toutes ces modifications expriment très clairement une volonté d’appropriation de l’espace par la société, afin de disposer des besoins nécessaires à sa subsistance et à son développement.