It is indeed never useless to remember that to know a language is of course to identify the form of prestige - that always tries to build and transmit the school institution for what it carries of social valuation - but it is also... more
It is indeed never useless to remember that to know a language is of course to identify the form of prestige - that always tries to build and transmit the school institution for what it carries of social valuation - but it is also practice the diversity of linguistic varieties as they account for the social bond as much as they allow (T. Bulot, 2007). In sociolinguistics, the rigid and invariant character of the norm disappears to give way to a variable notion that adapts to contexts, according to the individual, space and time. According to S. Mejri (2001, p. 69), the starting point is always an inevitably heterogeneous linguistic reality in which a variety of lectures and, in some cases, other competing languages coexist. It is in this diversity that a dominant norm is developed in relation to which other dominated norms are determined. Although the dominant character is most often due to historical, sociological and political reasons, the norm that serves as a reference point is the result of several musical interactions. In Côte d'Ivoire, French is the official language and second language. It coexists with indigenous Ivorian languages that do not enjoy a particular status. In spite of some texts of linguistic laws which advocate the promotion and the vulgarisation of the Ivorian languages, in particular the law n ° 77-584 of August 18th, 1977 which foresees the conditions for the introduction of the local or national languages in education, no Ivorian language serves as a medium in the Ivorian education system. From preschool to upper cycle, all courses are taught in French. Teachers are asked to rate learners whose verbal and non-verbal interactions are influenced by all kinds of influences, including linguistic interferences. The linguistic insecurity index identified among high school students is between 62.01% and 75.33% (M. Vahou, 2018, pp. 186-187).
Il n’est en effet jamais inutile de rappeler que connaître une langue c’est bien entendu identifier la forme de prestige - que tente toujours de construire et transmettre l’institution scolaire pour ce qu’elle porte de valorisation... more
Il n’est en effet jamais inutile de rappeler que connaître une langue c’est bien entendu identifier la forme de prestige - que tente toujours de construire et transmettre l’institution scolaire pour ce qu’elle porte de valorisation sociale - mais c’est aussi pratiquer la diversité des variétés linguistiques pour ce qu’elles rendent compte du lien social tout autant qu’elles le permettent (Bulot, 2013). En sociolinguistique, le caractère rigide et invariant de la norme disparaît pour faire place à une notion variable qui s’adapte aux contextes, en fonction de l’individu, de l’espace et du temps. Selon Mejri (2001), le point de départ est toujours une réalité linguistique forcément hétérogène où coexistent une diversité de lectes, et dans certains cas, d’autres langues concurrentes. C’est dans cette diversité que s’élabore une norme dominante par rapport à laquelle se déterminent d’autres normes dominées. Même si le caractère dominant s’explique le plus souvent par des raisons historiques, sociologiques et politiques, la norme qui sert de repère est le fruit de plusieurs interactions lectales. En Côte d’Ivoire, la langue française fait office de langue officielle et de langue seconde. Elle cohabite avec les langues ivoiriennes de souche qui ne bénéficient pas d’un statut particulier. Malgré quelques textes de lois à portée linguistique qui préconisent la promotion et la vulgarisation des langues ivoiriennes, en particulier la loi n° 77-584 du 18 août 1977 qui prévoit les conditions pour l’introduction des langues locales ou nationales dans l’enseignement, aucune langue ivoirienne ne sert de médium dans le système éducatif ivoirien. Du cycle préscolaire jusqu’au cycle supérieur, tous les enseignements sont dispensés en français. Les enseignants sont amenés à évaluer des apprenants dont les interactions verbales et non verbales subissent des influences de tous ordres dont les interférences linguistiques. A titre d’exemple, l’indice d’insécurité linguistique identifié chez des élèves du secondaire est compris entre 62,01% et 75,33% (Vahou, 2016 et 2018). Dans cette communication, nous présenterons les résultats d’une enquête de terrain relative à la perception d’enseignants du secondaire sur la question de la norme linguistique du français.
Depuis quelques années, je demande à des étudiants japonais de Français Langue Étrangère, en troisième ou quatrième années à l’université,d’amender et d’écrire des articles sur l’encyclopédie électronique Wikipédia francophone. Dans... more
Depuis quelques années, je demande à des étudiants japonais de Français Langue Étrangère, en troisième ou quatrième années à l’université,d’amender et d’écrire des articles sur l’encyclopédie électronique Wikipédia francophone.
Dans l’atelier que je présenterai aux RPK, je voudrais exposer les différentes activités en classe et hors classe que j’ai mises en place pour la réalisation de cette tâche. Je tenterai d’expliquer comment j’ai essayéde concilierles exigences d’une situation universitaire particulière et les différentes conceptions du savoir, de l’apprentissage et de l’enseignement dont les étudiants et moi faisons preuve.
On abordera aussi le rôle d’intermédiaire de l’enseignant entre la classe et le monde (virtuel) extérieur àl’école, et on reviendra sur les mérites et défauts de l’utilisation de Wikipédia en milieu scolaire.
J’espère que les réactions des participants à l’atelier me permettront d’améliorer cette part de mon enseignement, en particulier la façon dont j’évalue les réalisations des apprenants au cours de cet exercice.