Mesures de prévention et de contrôle du Clostridium difficile dans les milieux d’hébergement et de soins de longue durée

Depuis août 2004, la diarrhée associée au Clostridium difficile (DACD) fait l’objet d’une surveillance continue dans tous les hôpitaux du Québec ayant plus de 1 000 admissions par année. Cette surveillance a permis de suivre l’évolution des taux de DACD dans ces milieux de soins et de confirmer leur diminution. Ainsi, d’une moyenne de 9,1 cas/10 000 jours-présence en 2005-2006, le taux moyen est passé à 4,6 cas/10 000 jours-présence en 2016-2017 (SPIN, 2017).

L’infection au Clostridium difficile (C. difficile) demeure malgré tout une des principales causes de diarrhée infectieuse nosocomiale dans les milieux de soins de santé au Québec. Bien que la majorité des cas surviennent dans les hôpitaux, certains cas sont recensés dans les milieux d’hébergement et de soins de longue durée, et selon les données épidémiologiques disponibles, des éclosions y ont aussi été rapportées. Par ailleurs, les complications et les décès sont plus fréquents chez la population plus âgée.

En 2005, le Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) publiait des lignes directrices pour la prise en charge des DACD au Québec dans les établissements de soins, comprenant un chapitre destiné aux milieux de soins de longue durée. En 2015, le CINQ a publié un guide pour la gestion des éclosions de DACD en centre hospitalier.

L’objectif de ce document est de formuler des recommandations aux équipes en prévention et contrôle des infections (PCI) des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et aux cliniciens qui y pratiquent, afin de les aider dans la reconnaissance rapide des cas de DACD et dans l’application des mesures nécessaires à la prévention et au contrôle de la transmission du C. difficile dans ces milieux.

 

Type de publication

ISBN (électronique)

978-2-550-81114-5

Notice Santécom

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