Informatique
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MODULE DE FORMATION
Le soleil est une grande source d’énergie, avec un flux radiant de 3.8 x 1026 W, équivalente à une
densité de 62.5MW par chaque mètre carré de superficie solaire. De cette énorme quantité d’énergie
radiante, seulement une petite partie parvient à notre planète. Néanmoins, cette quantité représente une
très grande quantité en comparaison avec l’énergie nécessaire pour maintenir notre civilisation
technologique.
Le problème n’est pas la quantité d’énergie totale disponible mais les difficultés pour son profit.
L’énergie solaire est dispersée sur toute la superficie de la terre et les océans. En moyenne la quantité
d’énergie qui est appelée par notre atmosphère extérieure équivaut à une puissance de 1.4 kW par
chaque m2, quantité qui se réduit jusqu’approximativement 1 kW/m2 quand il traverse l’atmosphère
et arrive au sol. En fait, la quantité d’énergie utile qui se peut générer à partir de la quantité d’énergie
incidente totale, est décrite par l’équation suivante
𝑬 = 𝜼𝑨𝑮
Où
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de sa propre structure et des agents variables qui s’y trouvent tel que la pollution ou la nébulosité. La
radiation solaire qui arrive à la superficie terrestre se divise en trois parties : la radiation directe, la
radiation diffusée et la radiation reflétée. La somme des trois radiations forme la radiation globale (G).
• La radiation directe (I) est formée par les rayons en provenance directe du soleil. Cette partie
provient d’une source quasi ponctuelle et se caractérise par une directivité élevée. Par conséquence,
l’orientation d’un module photovoltaïque est fortement influencée par la radiation directe. En général,
la radiation directe est la plus intense.
• La radiation diffusée (D) provient de toute la voûte céleste sauf celle qui vient du soleil. En fait,
l’atmosphère absorbe et disperse une partie de la radiation provenant du soleil. La radiation diffusée
est donc la radiation dispersée qui arrive à la superficie terrestre. Bien qu’aléatoire, on peut supposer
qu’elle arrive à la superficie d’une manière uniforme et donc son effet est majeur si le module est
horizontal. En général, la radiation diffusée n’est pas intense mais plutôt vaste et elle se fait plus
importante en conditions nuageuses.
• La radiation reflétée (R) est due à la réflexion d’une partie de la radiation incidente sur la
superficie ou d’autres objets voisins au module. Sa contribution à la radiation globale est très petite. En
général et afin d’estimer la radiation reflétée, on suppose que la superficie reflète d’une manière
uniforme la radiation incidente y selon le coefficient de réflectivité r. Par conséquence, l’incidence de
la radiation reflétée est maximale si le module est vertical et elle s’annule si le module est horizontal.
L’orientation de la superficie
Les deux paramètres qui définissent l’orientation de la superficie sont l’azimut et l’inclinaison.
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• L’azimut α mesure la rotation de la surface autour d’un axe perpendiculaire à la terre (plan
horizontal).
• L’inclinaison d’une superficie β est l’angle entre le plan de la superficie et l’horizontale.
La figure suivante illustre ces deux paramètres de l’orientation pour une installation sur
l’hémisphère du nord (ce serait l’inverse pour une installation sur l’hémisphère du sud). On voit que
l’inclinaison dépend de la position géographique et du trajet de soleil. En plus, le 90% de l’énergie
solaire se reçoit pendant les huit heures autour de midi puisque la quantité d’atmosphère que les rayons
de soleil doivent traverser est plus petite et donc l’atmosphère atténue moins l’énergie solaire reçue.
Donc, la superficie devrait se centrer à midi, c’est-à-dire, elle devrait s’orienter à l’équateur (l’azimut
α = 0). A cause de l’inclinaison d’axe terrestre, il y a une exception à cette dernière règle dans les zones
tropicales où la superficie doit s’orienter à la direction inversée de l’équateur (l’azimut α = 180).
Finalement et dans le cas idéal, l’inclinaison de la superficie devrait suivre la variation de la hauteur
maximale du soleil à midi afin de maximiser la production d’énergie.
Position du module
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exemple, si l’installation se trouve dans l’hémisphère du nord, à mesure que le module s’approche au
pôle, l’inclinaison doit augment.
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Description globale
Les systèmes solaires photovoltaïques fonctionnent comme suit : La lumière solaire entre par la
surface des modules photovoltaïques, où elle est convertie en énergie électrique de courant continu
(générateur photovoltaïque). Plus tard, cette énergie est collectée et conduite au système de régulation
de charge (régulateur) dont la fonction est d’envoyer cette énergie de manière totale ou partiale au
système de cumul (batterie), où elle est stockée avec la précaution de ne pas excéder les limites de
surcharge et de décharge profondes. Cette énergie stockée est utilisée pour le ravitaillement des charges
pendant la nuit, en jours de faible ensoleillement ou lorsque le système photovoltaïque est incapable de
satisfaire la demande lui-même. Quand les charges à alimenter sont de courant continu, elles
s’alimentent de manière directe. Quand les charges sont de courant alternatif, l’énergie s’envoie à un
inverseur de courant où elle est convertie en courant alternatif (onduleur). Ainsi, les éléments d’un
système solaire photovoltaïque sont indiqués dans la fig. 1 et énoncés ci-dessous :
• Générateurs photovoltaïques
• Batteries
• Onduleurs
• Régulateurs.
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Le Générateur photovoltaïque
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• Module au silicium polycristallin : cellules de couleur bleu avec des motifs, et formé par plusieurs
cristaux avec un rendement meilleur. Ils sont très reconnaissables visuellement parce que leur
superficie présente un aspect granulé. Le rendement obtenu avec ces modules est inférieur à celui des
modules monocristallins (19.8 %) dans le laboratoire et 14 % dans les modules commercialisés), et leur
prix est aussi plus bas.
• Module au silicium amorphe : ils sont aussi à base de silicium, mais contrairement
aux modules précédents, ce matériau n’a pas de structure cristalline. Son rendement maximal obtenu
dans le laboratoire est de 13 %, et de 8 % pour les modules. commercialisés. Ils sont moins utilisés. (Ils
s’appellent aussi modules à couche mince).
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Notes :
➢ Les valeurs de Icc, Vco, Ipmax et Vpmax sont fournies par le fabricant en relation avec
des Conditions Standard (CS) de mesurage, notamment : (i) irradiance G(CE) = 1kW/m ; (ii) Au niveau
de la mer ; (iii) Pour la température des cellules Tc (CE) = 25ºC.
➢ La puissance maximale fournie par le module est indiquée en watt crête (Wc).
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➢ Les caractéristiques principales d’un module photovoltaïque sont marquées par : (i) Sa
puissance crête (Wc) ; (i) Son courant de court-circuit (A) ; (iii) Sa tension de circuit ouvert (V) ; et
(iv) sa tension de fonctionnement (12 V ; 24 V ; 48 V).
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Le fonctionnement électrique d’un module est représenté par sa courbe caractéristique. Cette
courbe indique le courant fourni par le module en fonction de sa tension. La fig. 10 et la fig. 11 montrent
les possibles valeurs de tension et de courant qui dépendent surtout de la température et du rayonnement
solaire reçu par les cellules du module.
Tous les panneaux à interconnecter doivent être égaux, c’est-à-dire, ils doivent être de la même
marque et avoir les mêmes caractéristiques.
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2.3 La batterie
La batterie a pour fonction le stockage d’une partie de l’énergie produite par les panneaux
(c’est-à-dire, la portion d’énergie qui n’est pas immédiatement c o n s o m m é e ) afin qu’elle soit
disponible dans des périodes où le rayonnement solaire est faible ou inexistant. Le stockage se fait
sous la forme d’énergie électrique à travers l’usage de batteries, normalement de plomb- acide.
Une batterie est composée par l’association en série de plusieurs « éléments » ou « cellules
», chacun d’eux comprenant deux électrodes de plomb dans une dissolution électrolytique. Entre
les deux électrodes, une différence de potentiel de près de deux volts est établie, et la valeur
instantanée dépend de l’état de charge de la batterie. Les batteries les plus utilisées pour les
applications photovoltaïques sont de 12 ou 24 volts de tension nominale.
- Fournir une puissance instantanée supérieure à celle fournie par l’ensemble des
panneaux et nécessaire pour la mise en place de quelques éléments.
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2.3.1 Les principaux types de batteries utilisées dans les installations solaires photovoltaïques
On peut ainsi citer :
- Coût environ 5 fois plus élevé que pour les batteries plomb/acide
- Mauvais rendement énergétique de charge/décharge
- Tension par élément de 1,2 V
- "Effet de mémoire": il est préférable de vider complètement l'accumulateur avant de procéder à
sa recharge.
Ces caractéristiques les font spécifier actuellement surtout pour les très petits systèmes (appareils
portatifs par exemple) ou les systèmes en conditions climatiques (froid) très sévères.
• Batteries Li-ion
- Tension 3.6V nominale
- Capacités 0.8 à 3Ah (gamme téléphones et autre appareils portables)
- Très compact / onéreux
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C’est le régulateur qui doit prévenir l’entrée d’énergie au-dessus de la surcharge permise et
aussi la consommation de plus d’énergie que cette prévue par la sur-décharge.
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sont habituellement calibrés pour qu’ils puissent permettre des profondeurs de décharge de la
batterie d’environ 70 %. En fonction de la profondeur maximale de décharge permise, la batterie
peut avoir plus ou moins de cycles de charge et décharge pendant toute sa durée d’utilisation. Le
fabricant doit fournir des graphs où la relation entre la quantité de cycles et la durée de la batterie
puisse être vue.
- Capacité utile ou disponible : Elle est la capacité qui peut être véritablement utilisée. Elle est
égale au produit de la capacité nominale et de la profondeur maximale de décharge celle-ci
divisée par un.
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- Si la température est baisse, la durée d’utilisation s’accroître mais il existe un risque de gel.
- La capacité nominale d’une batterie (que le fabricant fournit pour 25ºC) s’accroître avec la
température au rythme de 1%/ºC approximativement.
La Fig. 13 présente la relation de la température avec des cycles de durée et la capacité d’une
batterie.
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CORRECTIO
APPLIQUE
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Il implique une vigilance continue pour éviter les surcharges et les décharges profondes que la
batterie peut produire.
Fonction : Protection de la batterie contre les situations extrêmes afin de ne pas l’endommager.
Fonctionnement : Prendre de l’information sur l’état de charge du système et la comparer avec les
valeurs maximales et minimales admissibles pour que la batterie n’endure pas de surcharges ou
de décharges extrêmes.
Les régulateurs utilisés sont de type série : ils déconnectent l’ensemble de panneaux de la batterie
pour éviter la surcharge ; et les équipements de consommation pour éviter la sur-décharge. Cette
déconnexion se fait à travers interrupteurs qui peuvent être des dispositifs électromécaniques (des
relais, des contacteurs, etc.) Ou des dispositifs d’état solide (un transistor bipolaire, etc.).
En ce qui concerne la surdécharge, l’interrupteur s’ouvre quand la tension de la batterie est inférieure
à la tension d’arrêt de la décharge, et se ferme quand la batterie retourne à la tension de réinitialisation
de décharge. La tension d’arrêt de la décharge est environ 1,95V par chaque élément.
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Les onduleurs sont des équipes qui transforment la tension continue fournie par les modules en
une tension alternative.
On peut citer :
- Onduleur à onde carrée : Pour les utilisations de base comme lesTV et l’éclairage, et en général
pour les charges résistives. Ils sont moins chers.
- Onduleur à onde sinusoïdale : Pour tout type d’application, en particulier pour les moteurs. Ils
sont plus chers.
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Notes :
La puissance nominale doit être environ 2 et 3 fois la puissance des appareils à alimenter.
Un onduleur est fourni avec les câbles d’entrée CC de grosse section pour réduire les chutes de
tension (il faut les connecter au régulateur ou à la batterie selon le cas, sans les rallonger).
Il est impératif de choisir des appareils en AC puisque cela sera plus économe en électricité : ceci
diminuera la taille de l’onduleur du panneau solaire et des batteries.
En dehors de la forme d’onde (carrée ou sinusoïdale), les onduleurs doivent avoir deux caractéristiques
:
- Fiabilité vers les surtensions : ils doivent pouvoir distinguer si les surtensions sont provoquées
par le démarrage d’un moteur (pour les tolérer) et les surtensions provoquées par un court-circuit
(pour les couper).
- Efficacité de conversion : Elle est très dépendante de la puissance demandée à chaque instant.
Car les onduleurs sont plus efficaces quand ils travaillent près de leur puissance nominale, il faut
sélectionner bien le modèle à utiliser afin qu’il travaille normalement dans ces conditions. Le
fabricant fournit souvent le rendement de l’onduleur à 70 % de sa valeur nominale.
Ils sont nécessaires afin de diminuer ou d’augmenter la tension en CC des récepteurs qui
fonctionnent en CC. La plupart des convertisseurs offrent des tensions suivantes : 1,5 V ; 3 V ; 4,5 V ;
6 V ; 7,5 V ; 9 V ; 12 V ; 24 V.
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