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Informatique

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MODULE DE FORMATION

Table des matières


CHAPITRE I : L’ENERGIE SOLAIRE ............................................................................................................1
2.1 Définition de radiation solaire.............................................................................................................1
2.2 L’orientation de la superficie ..............................................................................................................2
2.3 Position du module..............................................................................................................................3
CHAPITRE II : COMPOSANTS DES SYTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAIQUES. ................5
2.1 Description globale .............................................................................................................................5
2.2 Le Générateur photovoltaïque .............................................................................................................6
2.2.1 Bases du fonctionnement des panneaux photovoltaïques [2 .......................................................6
2.2.2 Les types de cellules. ...................................................................................................................6
2.2.3 Paramètres électriques d’un module photovoltaïque [4] : ...........................................................8
2.2.4 Courbe caractéristique d’un module photovoltaïque : ...............................................................10
2.2.5 Interconnexion des panneaux photovoltaïques ..........................................................................10
2.3 La batterie..........................................................................................................................................11
2.3.1 Les principaux types de batteries utilisées dans les installations solaires photovoltaïques .......12
2.3.2 Fonctionnement de la batterie...................................................................................................13
2.3.3 Paramètres de la batterie ............................................................................................................13
2.3.4 Effets de la température dans le comportement d’une batterie ..................................................15
2.4 Le régulateur de charge .....................................................................................................................17
2.4.1 Différents types de régulateur : ............................................................................................17
2.4.2 Paramètres qui définissent un régulateur : .................................................................................18
2.5 L’onduleur ou convertisseur DC/DC ................................................................................................18
2.5.1 Types d’onduleurs DC/AC : ...................................................................................................18
2.5.2 Caractéristiques de fonctionnement les plus importants : .........................................................18
2.6 Hacheur ou convertisseur DC/DCC..................................................................................................19

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MODULE DE FORMATION

CHAPITRE I : L’ENERGIE SOLAIRE

Le soleil est une grande source d’énergie, avec un flux radiant de 3.8 x 1026 W, équivalente à une
densité de 62.5MW par chaque mètre carré de superficie solaire. De cette énorme quantité d’énergie
radiante, seulement une petite partie parvient à notre planète. Néanmoins, cette quantité représente une
très grande quantité en comparaison avec l’énergie nécessaire pour maintenir notre civilisation
technologique.

Le problème n’est pas la quantité d’énergie totale disponible mais les difficultés pour son profit.
L’énergie solaire est dispersée sur toute la superficie de la terre et les océans. En moyenne la quantité
d’énergie qui est appelée par notre atmosphère extérieure équivaut à une puissance de 1.4 kW par
chaque m2, quantité qui se réduit jusqu’approximativement 1 kW/m2 quand il traverse l’atmosphère
et arrive au sol. En fait, la quantité d’énergie utile qui se peut générer à partir de la quantité d’énergie
incidente totale, est décrite par l’équation suivante

𝑬 = 𝜼𝑨𝑮

• 𝜼 désigne le rendement de l’installation photovoltaïque (qui dépend de la qualité des modules,


des câbles d’interconnections, etc.),
• A est la surface des modules et
• G est la radiation globale incidente qui dépend l’inclinaison du module. Cette section s’occupe
avant tout de la radiation solaire. On commence par définir la radiation solaire. Ensuite, on présente
une méthode d’estimation de la radiation solaire et finalement, un exercice est proposé et résolu.

Définition de radiation solaire


La radiation solaire est formée par des ondes électromagnétiques de différentes fréquences.
Quelques fréquences (les longueurs d’ondes correspondantes comprises entre 0.4 et 0.7 mm) peuvent
être détectées par l’œil humain constituant le flux visible, des autres ne sont pas visibles. N’importe
quelle la fréquence, une onde électromagnétique ou un groupe des ondes transporte une certaine
quantité d’énergie. La radiation qui arrive sur la terre varie de forme aléatoire à cause de plusieurs
effets divers qui sont provoqués sur elle par l’atmosphère terrestre. Par exemple, une grande partie de
la radiation est victime d’une absorption et d’une dispersion dans l’atmosphère comme conséquence

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de sa propre structure et des agents variables qui s’y trouvent tel que la pollution ou la nébulosité. La
radiation solaire qui arrive à la superficie terrestre se divise en trois parties : la radiation directe, la
radiation diffusée et la radiation reflétée. La somme des trois radiations forme la radiation globale (G).

• La radiation directe (I) est formée par les rayons en provenance directe du soleil. Cette partie
provient d’une source quasi ponctuelle et se caractérise par une directivité élevée. Par conséquence,
l’orientation d’un module photovoltaïque est fortement influencée par la radiation directe. En général,
la radiation directe est la plus intense.
• La radiation diffusée (D) provient de toute la voûte céleste sauf celle qui vient du soleil. En fait,
l’atmosphère absorbe et disperse une partie de la radiation provenant du soleil. La radiation diffusée
est donc la radiation dispersée qui arrive à la superficie terrestre. Bien qu’aléatoire, on peut supposer
qu’elle arrive à la superficie d’une manière uniforme et donc son effet est majeur si le module est
horizontal. En général, la radiation diffusée n’est pas intense mais plutôt vaste et elle se fait plus
importante en conditions nuageuses.
• La radiation reflétée (R) est due à la réflexion d’une partie de la radiation incidente sur la
superficie ou d’autres objets voisins au module. Sa contribution à la radiation globale est très petite. En
général et afin d’estimer la radiation reflétée, on suppose que la superficie reflète d’une manière
uniforme la radiation incidente y selon le coefficient de réflectivité r. Par conséquence, l’incidence de
la radiation reflétée est maximale si le module est vertical et elle s’annule si le module est horizontal.

L’orientation de la superficie

Figure 1: radiation solaire et ses composants.

Les deux paramètres qui définissent l’orientation de la superficie sont l’azimut et l’inclinaison.

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• L’azimut α mesure la rotation de la surface autour d’un axe perpendiculaire à la terre (plan
horizontal).
• L’inclinaison d’une superficie β est l’angle entre le plan de la superficie et l’horizontale.

La figure suivante illustre ces deux paramètres de l’orientation pour une installation sur
l’hémisphère du nord (ce serait l’inverse pour une installation sur l’hémisphère du sud). On voit que
l’inclinaison dépend de la position géographique et du trajet de soleil. En plus, le 90% de l’énergie
solaire se reçoit pendant les huit heures autour de midi puisque la quantité d’atmosphère que les rayons
de soleil doivent traverser est plus petite et donc l’atmosphère atténue moins l’énergie solaire reçue.
Donc, la superficie devrait se centrer à midi, c’est-à-dire, elle devrait s’orienter à l’équateur (l’azimut
α = 0). A cause de l’inclinaison d’axe terrestre, il y a une exception à cette dernière règle dans les zones
tropicales où la superficie doit s’orienter à la direction inversée de l’équateur (l’azimut α = 180).
Finalement et dans le cas idéal, l’inclinaison de la superficie devrait suivre la variation de la hauteur
maximale du soleil à midi afin de maximiser la production d’énergie.

Figure 2: Différentes orientations des modules.

Position du module

Le paramètre décrivant la position géographique est la latitude.

• La latitude Φ est l’angle entre l’équateur et un point sur le méridien.

La figure suivante illustre le paramètre de la position géographique. De nouveau, on peut y


déduire que la position géographique influence l’orientation du module et avant tout l’inclinaison. Par

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exemple, si l’installation se trouve dans l’hémisphère du nord, à mesure que le module s’approche au
pôle, l’inclinaison doit augment.

Figure 3:Position des panneaux

Figure 4:relation entre la latitude et l'inclinaison des panneaux.

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CHAPITRE II : COMPOSANTS DES SYTEMES SOLAIRES


PHOTOVOLTAIQUES.

Description globale
Les systèmes solaires photovoltaïques fonctionnent comme suit : La lumière solaire entre par la
surface des modules photovoltaïques, où elle est convertie en énergie électrique de courant continu
(générateur photovoltaïque). Plus tard, cette énergie est collectée et conduite au système de régulation
de charge (régulateur) dont la fonction est d’envoyer cette énergie de manière totale ou partiale au
système de cumul (batterie), où elle est stockée avec la précaution de ne pas excéder les limites de
surcharge et de décharge profondes. Cette énergie stockée est utilisée pour le ravitaillement des charges
pendant la nuit, en jours de faible ensoleillement ou lorsque le système photovoltaïque est incapable de
satisfaire la demande lui-même. Quand les charges à alimenter sont de courant continu, elles
s’alimentent de manière directe. Quand les charges sont de courant alternatif, l’énergie s’envoie à un
inverseur de courant où elle est convertie en courant alternatif (onduleur). Ainsi, les éléments d’un
système solaire photovoltaïque sont indiqués dans la fig. 1 et énoncés ci-dessous :

• Générateurs photovoltaïques
• Batteries
• Onduleurs
• Régulateurs.

Figure 5: éléments d'un système solaire

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Le Générateur photovoltaïque

Le module photovoltaïque convertit directement la lumière du soleil en courant électrique continu


par le biais des cellules solaire.

2.2.1 Bases du fonctionnement des panneaux photovoltaïques [2

Le fonctionnement des panneaux photovoltaïques se base sur l’effet photovoltaïque. Quand


l’ensemble photovoltaïque s’expose au rayonnement solaire, les photons contenus dans la lumière
transmettent leur énergie aux électrons des matériaux semi-conducteurs. Ces électrons peuvent alors
franchir la barrière de potentiel de l’union P-N et sortir du matériau semiconducteur à travers un circuit
extérieur, donnant lieu à un courant électrique. Le module le plus petit d’un matériau semi-conducteur
avec une union P-N (et, par conséquent, avec la capacité de produire de l’électricité) est dénommé
cellule photovoltaïque. Ces cellules photovoltaïques se combinent de manières spécifiques pour obtenir
la puissance et la tension souhaitées. L’ensemble de cellules situé sur un support approprié et recouvert
de matériaux qui le protègent d’une façon efficace contre les agents atmosphériques s’appelle panneau
photovoltaïque.

Figure 6: Cellules et panneaux


photovoltaïques

2.2.2 Les types de cellules.


Il existe plusieurs types de cellules, les plus connus sont les suivants :

• Module au silicium monocristallin : cellules de couleur bleu nuit, uniforme par un


monocristallin avec un meilleur rendement. Le rendement maximal obtenu dans le laboratoire est de
24.7 %, et de 16 % dans les modules commercialisés.

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Figure 7: module aux cellules mono-cristallines


Silicon

• Module au silicium polycristallin : cellules de couleur bleu avec des motifs, et formé par plusieurs
cristaux avec un rendement meilleur. Ils sont très reconnaissables visuellement parce que leur
superficie présente un aspect granulé. Le rendement obtenu avec ces modules est inférieur à celui des
modules monocristallins (19.8 %) dans le laboratoire et 14 % dans les modules commercialisés), et leur
prix est aussi plus bas.

Figure 8: panneaux au cellules polycristallines

• Module au silicium amorphe : ils sont aussi à base de silicium, mais contrairement
aux modules précédents, ce matériau n’a pas de structure cristalline. Son rendement maximal obtenu
dans le laboratoire est de 13 %, et de 8 % pour les modules. commercialisés. Ils sont moins utilisés. (Ils
s’appellent aussi modules à couche mince).

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Figure 9: panneaux aux cellules amorphes

2.2.3 Paramètres électriques d’un module photovoltaïque [4] :

Les paramètres les plus importants d’un panneau photovoltaïque sont :

• Courant de court-circuit (Icc) : C’est l’intensité de courant maximale fournie par le


panneau. Il s’agit du courant qui se produit lors de la connexion directe des deux pôles. Icc est
généralement autour de 3 A.
• Tension de circuit ouvert (Uco) : C’est la tension maximale fournie par le panneau. Elle
se produit quand les pôles se trouvent « en plein air ». Uco est généralement inférieur à 22 V dans les
modules qui fonctionnent avec 12 V.
• Point de puissance maximale : Il existe un point de fonctionnement (Ipmax, Vpmax) où
la puissance fournie est maximale (Pmax=Ipmax x Vpmax). C’est le point de puissance maximale du
panneau. Il est indiqué en watts (W).
• Facteur de forme FF : Il s’agit de la relation entre la puissance maximale fournie par le
panneau et le produit Icc x Uco. Il présente une notion sur la qualité du panneau et sa valeur se trouve
normalement entre 0,7 et 0,8.
• Efficacité ou rendement ŋ : C’est le ratio entre la puissance électrique maximale que
Le panneau peut transmettre à la charge et la puissance du rayonnement solaire (Pl) frappant le
panneau. Il se trouve normalement autour de 10 %.

Notes :

➢ Les valeurs de Icc, Vco, Ipmax et Vpmax sont fournies par le fabricant en relation avec
des Conditions Standard (CS) de mesurage, notamment : (i) irradiance G(CE) = 1kW/m ; (ii) Au niveau
de la mer ; (iii) Pour la température des cellules Tc (CE) = 25ºC.
➢ La puissance maximale fournie par le module est indiquée en watt crête (Wc).

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➢ Les caractéristiques principales d’un module photovoltaïque sont marquées par : (i) Sa
puissance crête (Wc) ; (i) Son courant de court-circuit (A) ; (iii) Sa tension de circuit ouvert (V) ; et
(iv) sa tension de fonctionnement (12 V ; 24 V ; 48 V).

Tableau 1: tableau de comparaison des différentes cellules.

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2.2.4 Courbe caractéristique d’un module photovoltaïque :

Le fonctionnement électrique d’un module est représenté par sa courbe caractéristique. Cette
courbe indique le courant fourni par le module en fonction de sa tension. La fig. 10 et la fig. 11 montrent
les possibles valeurs de tension et de courant qui dépendent surtout de la température et du rayonnement
solaire reçu par les cellules du module.

Figure 11: Courbes caractéristiques d’un module photovoltaïque en fonction des


valeurs de l’irradiance.

Figure 10:vararion des caractéristiques des panneaux en


fonction de la température.

2.2.5 Interconnexion des panneaux photovoltaïques

Tous les panneaux à interconnecter doivent être égaux, c’est-à-dire, ils doivent être de la même
marque et avoir les mêmes caractéristiques.

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L’interconnexion des panneaux se fait, premièrement, à travers l’association de panneaux en série


pour obtenir le niveau de tension souhaité ; et plus tard, à travers l’association en parallèle de plusieurs
associations en série pour obtenir le niveau de courant souhaité. La Fig. 11 est un exemple de cette
connexion.

Figure 12: exemple de connexion.

2.3 La batterie
La batterie a pour fonction le stockage d’une partie de l’énergie produite par les panneaux
(c’est-à-dire, la portion d’énergie qui n’est pas immédiatement c o n s o m m é e ) afin qu’elle soit
disponible dans des périodes où le rayonnement solaire est faible ou inexistant. Le stockage se fait
sous la forme d’énergie électrique à travers l’usage de batteries, normalement de plomb- acide.

Une batterie est composée par l’association en série de plusieurs « éléments » ou « cellules
», chacun d’eux comprenant deux électrodes de plomb dans une dissolution électrolytique. Entre
les deux électrodes, une différence de potentiel de près de deux volts est établie, et la valeur
instantanée dépend de l’état de charge de la batterie. Les batteries les plus utilisées pour les
applications photovoltaïques sont de 12 ou 24 volts de tension nominale.

La batterie a aussi ces deux importantes fonctions :

- Fournir une puissance instantanée supérieure à celle fournie par l’ensemble des
panneaux et nécessaire pour la mise en place de quelques éléments.

- Déterminer la marge des tensions de travail de l’installation.

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2.3.1 Les principaux types de batteries utilisées dans les installations solaires photovoltaïques
On peut ainsi citer :

• Accumulateurs plomb/acide (Pb/H²SO4) - types utilisables pour les applications photovoltaïques


- Batteries formées d'éléments stationnaires à plaque positive tubulaire (2V) et grande réserve
d’électrolyte : Capacités courantes : de 100 à plus de 3000 Ah.
- Batteries plomb étanche sans entretien (2, 6 et 12V) : capacités courantes : 2 à 100 Ah. Ces
batteries ont une aptitude au cyclage beaucoup moins élevée et ne doivent donc être spécifiées
que pour des applications où la durée de vie n'est pas primordiale par rapport au coût initial.
NOTE : Les batteries dites "de démarrage" (utilisées pour les automobiles et les camions) et celles
dites "de traction" (utilisées par exemple pour les chariots élévateurs) ne sont pas du tout adaptées à un
usage PV correspondant à des applications "professionnelles".
Seule leur bonne disponibilité locale et le souhait des usagers de ne consacrer qu'un faible
budget à leur achat permet de les préconiser dans le cas des "kits d'éclairage grand public" où de plus
le transport et le stockage poseraient des problèmes commerciaux impossibles. Il est bien évident que
l'usager doit être informé dans ce cas de la nécessité de prévoir un remplacement plus fréquent des
batteries.
• Accumulateurs nickel-cadmium (Ni-Cd) : leurs avantages sont les suivants :
- Possibilité d'un grand nombre de décharges complètes sans destruction (alors que les batteries au
plomb doivent être protégées contre les décharges profondes).
- Utilisation possible par grand froid

Mais elles présentent aussi des inconvénients :

- Coût environ 5 fois plus élevé que pour les batteries plomb/acide
- Mauvais rendement énergétique de charge/décharge
- Tension par élément de 1,2 V
- "Effet de mémoire": il est préférable de vider complètement l'accumulateur avant de procéder à
sa recharge.
Ces caractéristiques les font spécifier actuellement surtout pour les très petits systèmes (appareils
portatifs par exemple) ou les systèmes en conditions climatiques (froid) très sévères.
• Batteries Li-ion
- Tension 3.6V nominale
- Capacités 0.8 à 3Ah (gamme téléphones et autre appareils portables)
- Très compact / onéreux

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- Charge difficile à partir d’un panneau solaire


- Courants très variables
- Problème des surtensions qui peut mener à de l’auto inflammation
- Moyennant une excellente protection surcharge compensée en température
• Les Super capacités ou supercondensateurs
- Tension 2.7 ou 5.5 V
- Capacité jusqu’à 100F
- Modèles récents à très faible courant de fuite

➢ Bien protéger aussi contre la surcharge


2.3.2 Fonctionnement de la batterie

La batterie répète de façon cyclique un processus d’accumulation d’énergie (charge) et


fourniture d’énergie (décharge) en fonction de la présence ou de l’absence du soleil. Dans ce
fonctionnement normal de la batterie on peut trouver deux pôles :

➢ Surcharge : La batterie atteint sa pleine capacité de charge. Si elle continue à recevoir de


l’énergie, l’eau de la dissolution commence à se décomposer, en produisant de l’oxygène et
de l’hydrogène (processus de gazéification).
➢ Sur-décharge : Il existe aussi une limite pour le processus de décharge, après lequel la batterie
se détériore notamment.

C’est le régulateur qui doit prévenir l’entrée d’énergie au-dessus de la surcharge permise et
aussi la consommation de plus d’énergie que cette prévue par la sur-décharge.

2.3.3 Paramètres de la batterie


Comme Paramètres on peut citer :

- Tension nominale : Elle est normalement de 12 volts.


- Capacité nominale : Elle est la quantité maximale d’énergie qui peut être retirée de la batterie.
Elle s’indique en ampères heure (Ah) ou en wattheures (Wh). Puisque la quantité d’énergie qui
peut être retirée dépend aussi du temps nécessaire pour le processus d’extraction (plus le
processus est long, plus d’énergie on pourra obtenir), la capacité est souvent indiquée en fonction
du temps de décharge. Dans le cas des applications photovoltaïques, ce temps doit être égal ou
supérieur à 100 heures.
- Profondeur maximale de décharge : Elle est la valeur (indiquée en pourcentage) extraite d’une
batterie totalement chargée dans une décharge. La profondeur est limitée par les régulateurs, qui

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sont habituellement calibrés pour qu’ils puissent permettre des profondeurs de décharge de la
batterie d’environ 70 %. En fonction de la profondeur maximale de décharge permise, la batterie
peut avoir plus ou moins de cycles de charge et décharge pendant toute sa durée d’utilisation. Le
fabricant doit fournir des graphs où la relation entre la quantité de cycles et la durée de la batterie
puisse être vue.
- Capacité utile ou disponible : Elle est la capacité qui peut être véritablement utilisée. Elle est
égale au produit de la capacité nominale et de la profondeur maximale de décharge celle-ci
divisée par un.

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2.3.4 Effets de la température dans le comportement d’une batterie

- Si la température est baisse, la durée d’utilisation s’accroître mais il existe un risque de gel.
- La capacité nominale d’une batterie (que le fabricant fournit pour 25ºC) s’accroître avec la
température au rythme de 1%/ºC approximativement.

La Fig. 13 présente la relation de la température avec des cycles de durée et la capacité d’une
batterie.

Figure 13: influence de la température


La Fig. 10 présente la relation de la température avec la tension des éléments ou cellules.

Figure 14: relation entre la tension de


la batterie et la température.

La Table 2 montre un exemple du facteur de correction qui doit être appliqué à la


capacité en fonction de la température.

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TEMPERATURE -10ºC 0ºC 10ºC 20ºC 25ºC 30ºC


FACTEUR
DE 0.72 0.83 0.91 0.98 1.00 1.05

CORRECTIO
APPLIQUE

Tableau 2: Facteur de correction de la capacité en fonction de la température.

Connexions des batteries (en série/en parallèle/mixte)

La Fig. 14 présente les types de connexion des batteries.

Figure 15: connexion des batteries.

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2.4 Le régulateur de charge

Il implique une vigilance continue pour éviter les surcharges et les décharges profondes que la
batterie peut produire.

Fonction : Protection de la batterie contre les situations extrêmes afin de ne pas l’endommager.
Fonctionnement : Prendre de l’information sur l’état de charge du système et la comparer avec les
valeurs maximales et minimales admissibles pour que la batterie n’endure pas de surcharges ou
de décharges extrêmes.

2.4.1 Différents types de régulateur :


- Régulateur parallèle : Il régularise la surcharge. Il est indiqué pour des petites installations solaires
photovoltaïques.
- Régulateur série : Il régularise la surcharge et la décharge. Son interrupteur peut être électromécanique
ou statique. Il peut incorporer des autres fonctions (alarme, interruption nocturne, etc.). La Fig. 12
présente l’image d’un régulateur série.

Les régulateurs utilisés sont de type série : ils déconnectent l’ensemble de panneaux de la batterie
pour éviter la surcharge ; et les équipements de consommation pour éviter la sur-décharge. Cette
déconnexion se fait à travers interrupteurs qui peuvent être des dispositifs électromécaniques (des
relais, des contacteurs, etc.) Ou des dispositifs d’état solide (un transistor bipolaire, etc.).

Afin de protéger la batterie de la surcharge, l’interrupteur s’ouvre quand la tension de la batterie


atteint sa tension d’arrêt de la charge, et se ferme de nouveau quand la batterie retourne à la tension de
réinitialisation de charge. La tension d’arrêt de la charge est environ 2,45V par chaque élément de la
batterie à 25ºC [4].

En ce qui concerne la surdécharge, l’interrupteur s’ouvre quand la tension de la batterie est inférieure
à la tension d’arrêt de la décharge, et se ferme quand la batterie retourne à la tension de réinitialisation
de décharge. La tension d’arrêt de la décharge est environ 1,95V par chaque élément.

Figure 16: régulateur solaire

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2.4.2 Paramètres qui définissent un régulateur :


- Tension de travail : 12, 24 ou 48 V
- Intensité maximale : Elle doit être supérieure au courant maximal du générateur photovoltaïque

Le fabricant fournit aussi des autres données d’intérêt :

- Les valeurs de la tension d’arrêt de la charge (surcharge) et de la tension d’arrêt de la décharge -


L’existence de compensation avec la température. Les tensions qui indiquent l’état de charge de
la batterie changent avec la température, et c’est pour cette raison que quelques régulateurs
mesurent la température et utilisent cette information pour corriger les tensions de surcharge.
-
- L’instrumentation de mesure et ses indicateurs : les régulateurs ont souvent un voltmètre qui
mesure la tension de la batterie et un ampèremètre qui mesure le courant. La plupart d’eux ont
des indicateurs qui notifient certaines situations comme : le bas état de charge de la batterie,
déconnexion des panneaux avec la batterie, etc. (surdécharge).

2.5 L’onduleur ou convertisseur DC/DC

Les onduleurs sont des équipes qui transforment la tension continue fournie par les modules en
une tension alternative.

2.5.1 Types d’onduleurs DC/AC :

On peut citer :

- Onduleur à onde carrée : Pour les utilisations de base comme lesTV et l’éclairage, et en général
pour les charges résistives. Ils sont moins chers.
- Onduleur à onde sinusoïdale : Pour tout type d’application, en particulier pour les moteurs. Ils
sont plus chers.

2.5.2 Caractéristiques de fonctionnement les plus importants :

- Tension et courant d’entrée/sortie


- Forme de l’onde
- Limites de la tension d’entrée
- Basse de consommation et haut rendement
- Puissance de sortie
- Capacité de surcharge (important quand il a accès au moteur)

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- Facilité de réparation et la maintenance


- Fonctionnement dans les points de puissance maximale
- Conditions ambiantes (température de fonctionnement)

Notes :

La puissance nominale doit être environ 2 et 3 fois la puissance des appareils à alimenter.

Un onduleur est fourni avec les câbles d’entrée CC de grosse section pour réduire les chutes de
tension (il faut les connecter au régulateur ou à la batterie selon le cas, sans les rallonger).

Il est impératif de choisir des appareils en AC puisque cela sera plus économe en électricité : ceci
diminuera la taille de l’onduleur du panneau solaire et des batteries.

En dehors de la forme d’onde (carrée ou sinusoïdale), les onduleurs doivent avoir deux caractéristiques
:

- Fiabilité vers les surtensions : ils doivent pouvoir distinguer si les surtensions sont provoquées
par le démarrage d’un moteur (pour les tolérer) et les surtensions provoquées par un court-circuit
(pour les couper).

- Efficacité de conversion : Elle est très dépendante de la puissance demandée à chaque instant.
Car les onduleurs sont plus efficaces quand ils travaillent près de leur puissance nominale, il faut
sélectionner bien le modèle à utiliser afin qu’il travaille normalement dans ces conditions. Le
fabricant fournit souvent le rendement de l’onduleur à 70 % de sa valeur nominale.

2.6 Hacheur ou convertisseur DC/DCC

Ils sont nécessaires afin de diminuer ou d’augmenter la tension en CC des récepteurs qui
fonctionnent en CC. La plupart des convertisseurs offrent des tensions suivantes : 1,5 V ; 3 V ; 4,5 V ;
6 V ; 7,5 V ; 9 V ; 12 V ; 24 V.

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