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- Les sciences romaines sont apparues à la suite de l'essor de la Rome antique. Elles ne sont pas issues de l'inventivité propre des Romains, mais plutôt de l'héritage grec : celui d'Athènes pour ce qui est des courants philosophiques et celui d'Alexandrie pour ce qui est des sciences. Bien que l'époque romaine ne soit le terrain d'aucune révolution intellectuelle d'une portée comparable à celle des théories physiques des présocratiques, des philosophies athéniennes ou des principes mathématiques de la science alexandrine, quelques figures historiques, telles que Pline l'Ancien, Galien, Vitruve, Cicéron, Virgile, Tacite ou Marc Aurèle ne sont pas à négliger. Les Romains s’avèrent novateurs dans la gestion intellectuelle et matérielle d'une société complexe. En effet, la préoccupation des Romains à gérer l'Empire, et principalement la ville de Rome, dominait à cette époque. La population ne pouvant plus vivre uniquement de la terre, du fait de la très grande taille de Rome, cela a mené cette dernière à s'approvisionner de l'extérieur. Ces problèmes de gestion ont ainsi poussé les Romains à s'orienter surtout vers le développement de techniques. De plus, l'Empire romain bénéficia des connaissances des autres peuples conquis et intégrés au sein d'un vaste territoire qui s'étendait des îles Britanniques au Moyen-Orient, en passant par la Gaule et la Germanie. Les Romains ont donc formé un savoir spécifique en métallurgie, en agriculture, dans la marine de guerre ainsi qu'en architecture, ce qui leur a donné un avantage technologique important. En revanche, l'art romain et les techniques comme l'orfèvrerie, la sculpture et bien d'autres formes d'art, sont directement hérités des techniques grecques. La pharmacopée forme également un savoir important, emprunté aux Grecs mais que les Romains ont su développer, notamment grâce au grand naturaliste Pline l'Ancien. S'ils ne furent pas les plus brillants inventeurs de l'Antiquité, les Romains furent cependant les meilleurs ingénieurs. L'usage des techniques pour satisfaire les besoins matériels des cités et consolider leur puissance militaire était exploité plus en profondeur et à plus grande échelle. Cependant, l'Empire romain connut de longues périodes d'instabilité qui ne favorisaient pas le développement intellectuel. En effet, la croissance et l'hétérogénéité de l'empire rendait son maintien progressivement problématique. (fr)
- Les sciences romaines sont apparues à la suite de l'essor de la Rome antique. Elles ne sont pas issues de l'inventivité propre des Romains, mais plutôt de l'héritage grec : celui d'Athènes pour ce qui est des courants philosophiques et celui d'Alexandrie pour ce qui est des sciences. Bien que l'époque romaine ne soit le terrain d'aucune révolution intellectuelle d'une portée comparable à celle des théories physiques des présocratiques, des philosophies athéniennes ou des principes mathématiques de la science alexandrine, quelques figures historiques, telles que Pline l'Ancien, Galien, Vitruve, Cicéron, Virgile, Tacite ou Marc Aurèle ne sont pas à négliger. Les Romains s’avèrent novateurs dans la gestion intellectuelle et matérielle d'une société complexe. En effet, la préoccupation des Romains à gérer l'Empire, et principalement la ville de Rome, dominait à cette époque. La population ne pouvant plus vivre uniquement de la terre, du fait de la très grande taille de Rome, cela a mené cette dernière à s'approvisionner de l'extérieur. Ces problèmes de gestion ont ainsi poussé les Romains à s'orienter surtout vers le développement de techniques. De plus, l'Empire romain bénéficia des connaissances des autres peuples conquis et intégrés au sein d'un vaste territoire qui s'étendait des îles Britanniques au Moyen-Orient, en passant par la Gaule et la Germanie. Les Romains ont donc formé un savoir spécifique en métallurgie, en agriculture, dans la marine de guerre ainsi qu'en architecture, ce qui leur a donné un avantage technologique important. En revanche, l'art romain et les techniques comme l'orfèvrerie, la sculpture et bien d'autres formes d'art, sont directement hérités des techniques grecques. La pharmacopée forme également un savoir important, emprunté aux Grecs mais que les Romains ont su développer, notamment grâce au grand naturaliste Pline l'Ancien. S'ils ne furent pas les plus brillants inventeurs de l'Antiquité, les Romains furent cependant les meilleurs ingénieurs. L'usage des techniques pour satisfaire les besoins matériels des cités et consolider leur puissance militaire était exploité plus en profondeur et à plus grande échelle. Cependant, l'Empire romain connut de longues périodes d'instabilité qui ne favorisaient pas le développement intellectuel. En effet, la croissance et l'hétérogénéité de l'empire rendait son maintien progressivement problématique. (fr)
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