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Conçue dès sa création, en 1672, comme une véritable entreprise de spectacle au sein de laquelle les artistes sont des salariés et non des partenaires, l’Académie royale de musique (Opéra de Paris) est une maison fort peu disciplinée.... more
Conçue dès sa création, en 1672, comme une véritable entreprise de spectacle au sein de laquelle les artistes sont des salariés et non des partenaires, l’Académie royale de musique (Opéra de Paris) est une maison fort peu disciplinée. Dans ce contexte, gérer les membres les plus éminents du chant et de la danse – on ne les nomme pas encore « vedettes », mais « premiers sujets » – est une condition nécessaire au bon déroulement des activités artistiques de l’établissement. Or, tout au long de l’Ancien Régime, les relations entre ces derniers et l’administration de l’Opéra sont placées sous le signe de la chicane et des scandales abondamment médiatisés, et les directeurs successifs sont confrontés constamment à de nombreux conflits qui prennent la forme de véritables guerres intestines. A travers l'étude de différents documents d’archives internes à l’institution ainsi que de la presse de l’époque, il est possible de retracer les différentes modalités de la gestion de ces personnalités exceptionnelles, à travers notamment le personnage emblématique d’Antoinette de Saint-Huberty.