We identify the main characteristics of informal jobs and their evolution between 2001 and 2010 f... more We identify the main characteristics of informal jobs and their evolution between 2001 and 2010 from national employment surveys on cross-section over 2001-2010 conducted by the ONS in Algeria. We mobilize a descriptive analysis and econometric analysis of the probability of being in informal employment. It shows that this period of informal employment in Algeria seems to have a traditional function of "anti-crisis" strategy. It mainly affects young people, women, less educated, those who operate in the informal sector or in the construction sector, and those who are not permanent employees, self-employed or unpaid family workers. Keywords: Algeria, informal employment, logit model.
Le systeme de retraite algerien est generalement percu comme un systeme contributif, avec toutefo... more Le systeme de retraite algerien est generalement percu comme un systeme contributif, avec toutefois une redistribution partielle. Ce travail presente un double objectif : d’une part, confirmer la redistributivite du systeme de retraite en Algerie, d’autre part, determiner si cette redistribution, verticale, aboutit a une reduction des inegalites relatives au niveau des pensions de retraite. Pour cela, nous presentons tout d’abord une etude prospective du systeme de retraite algerien. Ensuite, et en suivant une approche actuarielle, nous calculerons les taux de rendement interne (TRI) individuels d’un echantillon d’assures nes entre 1945 et 1950. A la lueur de ces informations, nous tenterons d’analyser les inegalites dans les niveaux de pensions en Algerie.
The issue of whether informal jobs are chosen voluntarily by workers or as a strategy of last res... more The issue of whether informal jobs are chosen voluntarily by workers or as a strategy of last resort is controversial. Many authors recognize that the informal sector is heterogeneous and it is composed of workers who voluntary choose it and others who are pushed inside because of entry barriers to the formal sector (Gunther & Launov, 2012). Using the SAHWA survey and discrete choice models, this article confirms the heterogeneity of the informal labor market in three Maghreb countries: Algeria, Morocco, and Tunisia. Furthermore, this article highlights the profiles of workers who voluntarily choose informality, which is missing from previous studies. Finally, this article proposes policy recommendations in order to extend social security to informal workers and to include them in the formal labour market.
The informal sector is one of the most problematical of the economical information system in gene... more The informal sector is one of the most problematical of the economical information system in general and on the labor market in particular. By its definition and nature, this sector is quantifiable with difficulty ; yet statiscally, some elements of information can be built on the informal sector. We intend to list all the data produced by the Algerian statistical system about this sector with a critical reading on each of them through the sources and methods of evaluation wich are used. We will try to clear the dynamics of the sector on the last twenty years regarding employment for it is the aspect that was most studied.
En 2015, l'Algérie comptait 3 484 000 personnes âgées de 60 ans et plus dont, plus de 2 M... more En 2015, l'Algérie comptait 3 484 000 personnes âgées de 60 ans et plus dont, plus de 2 Millions sont retraités selon l’ONS et la CNR. Ces chiffres nous ont amené à analyser l'impact du système de retraite sur le niveau de vie des personnes âgées. Nous utiliserons les données de la MIC 2006, pour l’étude d’impact. On a procédé à une analyse économétrique, pour déterminer les variables qui contribuent à l'amélioration du niveau de vie des personnes âgées. Nos résultats montrent de fortes inégalités liées au genre dans cette catégorie. On s'est basé sur plusieurs enquêtes nationales pour faire un état des lieux des conditions de vie de la population âgée en Algérie
We identify the main characteristics of informal jobs and their evolution between 2001 and 2010 f... more We identify the main characteristics of informal jobs and their evolution between 2001 and 2010 from national employment surveys on cross-section over 2001-2010 conducted by the ONS in Algeria. We mobilize a descriptive analysis and econometric analysis of the probability of being in informal employment. It shows that this period of informal employment in Algeria seems to have a traditional function of "anti-crisis" strategy. It mainly affects young people, women, less educated, those who operate in the informal sector or in the construction sector, and those who are not permanent employees, self-employed or unpaid family workers. Keywords: Algeria, informal employment, logit model.
Le systeme de retraite algerien est generalement percu comme un systeme contributif, avec toutefo... more Le systeme de retraite algerien est generalement percu comme un systeme contributif, avec toutefois une redistribution partielle. Ce travail presente un double objectif : d’une part, confirmer la redistributivite du systeme de retraite en Algerie, d’autre part, determiner si cette redistribution, verticale, aboutit a une reduction des inegalites relatives au niveau des pensions de retraite. Pour cela, nous presentons tout d’abord une etude prospective du systeme de retraite algerien. Ensuite, et en suivant une approche actuarielle, nous calculerons les taux de rendement interne (TRI) individuels d’un echantillon d’assures nes entre 1945 et 1950. A la lueur de ces informations, nous tenterons d’analyser les inegalites dans les niveaux de pensions en Algerie.
The issue of whether informal jobs are chosen voluntarily by workers or as a strategy of last res... more The issue of whether informal jobs are chosen voluntarily by workers or as a strategy of last resort is controversial. Many authors recognize that the informal sector is heterogeneous and it is composed of workers who voluntary choose it and others who are pushed inside because of entry barriers to the formal sector (Gunther & Launov, 2012). Using the SAHWA survey and discrete choice models, this article confirms the heterogeneity of the informal labor market in three Maghreb countries: Algeria, Morocco, and Tunisia. Furthermore, this article highlights the profiles of workers who voluntarily choose informality, which is missing from previous studies. Finally, this article proposes policy recommendations in order to extend social security to informal workers and to include them in the formal labour market.
The informal sector is one of the most problematical of the economical information system in gene... more The informal sector is one of the most problematical of the economical information system in general and on the labor market in particular. By its definition and nature, this sector is quantifiable with difficulty ; yet statiscally, some elements of information can be built on the informal sector. We intend to list all the data produced by the Algerian statistical system about this sector with a critical reading on each of them through the sources and methods of evaluation wich are used. We will try to clear the dynamics of the sector on the last twenty years regarding employment for it is the aspect that was most studied.
En 2015, l'Algérie comptait 3 484 000 personnes âgées de 60 ans et plus dont, plus de 2 M... more En 2015, l'Algérie comptait 3 484 000 personnes âgées de 60 ans et plus dont, plus de 2 Millions sont retraités selon l’ONS et la CNR. Ces chiffres nous ont amené à analyser l'impact du système de retraite sur le niveau de vie des personnes âgées. Nous utiliserons les données de la MIC 2006, pour l’étude d’impact. On a procédé à une analyse économétrique, pour déterminer les variables qui contribuent à l'amélioration du niveau de vie des personnes âgées. Nos résultats montrent de fortes inégalités liées au genre dans cette catégorie. On s'est basé sur plusieurs enquêtes nationales pour faire un état des lieux des conditions de vie de la population âgée en Algérie
Nacer-Eddine Hammouda, Statisticien : «L'ONS devrait se situer au-dessus du pouvoir exécutif pour... more Nacer-Eddine Hammouda, Statisticien : «L'ONS devrait se situer au-dessus du pouvoir exécutif pour jouer son rôle en toute indépendance» Samira Imadalou 17 février 2020 à 9 h 35 min
«Une politique de relance qui ne peut créer que des emplois non permanents» Nacer Eddine Hammouda... more «Une politique de relance qui ne peut créer que des emplois non permanents» Nacer Eddine Hammouda. Statisticien-économiste, directeur de recherche au Cread-Concevoir une politique de l'emploi est l'affaire du gouvernement. Certains experts disent qu'une telle politique n'existe même pas. Quel est votre avis ? L 'emploi est intégré dans une politique écono-mique et de relance. La politique de l'emploi est une partie de la politique économique. Si vous prenez le cas des grands travaux, derrière, il y a de l'emploi qui est créé. D'ailleurs, quand vous allez voir la part du BTP dans l'emploi de la population active, il a augmenté. Cela veut dire que la relance par le BTP a eu un effet sur l'emploi, mais quel type d'emploi (non qualifié, plutôt masculin, etc.). Ce n'est pas suffisant, je vous l'accorde, mais en terme quantitatif, les chiffres sont là pour montrer que l'emploi dans le BTP a augmenté, mais c'est un secteur où on a beaucoup plus à faire avec du sala-riat non permanent. On pourrait se demander alors pourquoi l'emploi non permanent ne bénéficie pas de toutes les mesures qui sont gérées par la caisse nationale d'assurance chômage. Dans la mesure où le type de politique de relance que nous avons est basé sur les grands chantiers, ça ne peut créer que des emplois non permanents. Il faudrait voir quelles sont les mesures d'accom-pagnement pour ce type d'emploi. Comment faire avancer la législation en matière d'assurance chô-mage pour que ce personnel puisse en bénéficier. Mais on a toujours peur du dévoiement quelque soient les mesures qui sont prises par exemple de voir les gens bénéficier des indemnités de chômage tout en travaillant par ailleurs. Cela renvoie au pro-blème de gestion du monde du travail dans la me-sure où il n'y a pas un identifiant. Dans les autres pays, vous êtes identifiés à travers un numéro de sécurité sociale donc vous ne pouvez pas cumuler une indemnité chômage avec un salaire.
Contribution publiée dans El Watan, le 08/02/2016 Comment répondre aux exigences du marché du tra... more Contribution publiée dans El Watan, le 08/02/2016 Comment répondre aux exigences du marché du travail et assurer l'équilibre entre offre et demande ? Les données statistiques disponibles et accessibles ne permettent pas d'établir un diagnostic précis : les données d'enquêtes par sondage sont trop fluctuantes sur le CT et les données administratives sont parfois lissées et incohérentes avec les données d'enquêtes. Le SNIS ne permet pas d'aider à l'élaboration des politiques conjoncturelles du fait de la faiblesse des données infra-annuelles. Le suivi des sortants du système éducation-formation devrait figurer parmi les priorités en matière de travaux statistiques. Il y a lieu de réfléchir sur le bon dosage à faire entre formation initiale et formation continue, d'une part, et aux mécanismes à mettre en oeuvre pour que la formation initiale réponde à un minimum d'exigence du marché du travail. En effet, la formation et l'enseignement professionnels se sont complètement détachés institutionnellement du monde du travail, et l'Algérie a abandonné l'option de planification centralisée sans pour autant qu'il y ait un véritable marché de la formation puisque c'est toujours le secteur public qui est prédominant.
Sollicité pour avoir son avis sur l'impact des différents dispositifs d'aide à l'emploi et de pro... more Sollicité pour avoir son avis sur l'impact des différents dispositifs d'aide à l'emploi et de promotion de l'entreprenariat en Algérie, le Directeur de recherche au centre de recherche en Economie Appliquée pour le Développement (CREAD), Nacer-eddine Hammouda, a estimé qu'il existe, aujourd'hui plusieurs types de dispositifs, certains concernent l'emploi salarié tels que le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle dans ses différentes déclinaisons, et d'autres concernent l'emploi non salarié, tels que ceux gérés par l'ANSEJ ou la CNAC. Il y aussi les dispositifs gérés par le ministère de la solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, tels que les dispositifs d'aide à l'insertion sociale ou le micro-crédit. Selon lui, on peut trouver un lien sur le court terme, mais faible, entre la mise en oeuvre de ces dispositifs et la baisse du taux de chômage. Les statistiques administratives produites par les différentes agences en charge de ces dispositifs ne sont pas suffisantes pour mesurer leur impact, faute d'existence d'un système d'évaluation systématique. Les données publiées à partir des enquêtes emploi que réalise l'ONS sur des échantillons réduits ne permettent pas d'éclairer les analystes du marché du travail sur l'impact réel de ces dispositifs. Il faudrait disposer des données des organismes de sécurité sociale sur les nouveaux assurés sociaux déclarés annuellement pour pouvoir distinguer entre la création d'emploi formel et celle informelle. JDE PAR L.N
Pour Nacer-Eddine Hammouda, directeur de recherche au CREAD (Centre de recherche en économie appl... more Pour Nacer-Eddine Hammouda, directeur de recherche au CREAD (Centre de recherche en économie appliquée au développement), continuer à subventionner les céréales est incohérent avec la nouvelle politique de «Consommons algérien» dans la mesure où une grande part est importée. Pour notre chercheur, seule l'utilisation de techniques de micro-simulation pourrait aider à la prise de décision en matière de politique sociale. Différentes analyses montrent que les couches les plus démunies sont oubliées du système des subventions. Qu'en pensez-vous ? Il n'est pas juste de dire que les couches démunies — encore faudrait-il les définir — soient oubliées du système des subventions mais plutôt qu'il est inéquitable, du moins dans sa forme actuelle. Généralement, ces conclusions se font sur la base d'enquêtes sur la consommation des ménages. Ces enquêtes sont réalisées en Algérie tous les dix ans environ. La dernière en date remonte à 2011/2012. Les principaux résultats ont été rendus publics par l'ONS, mais la question des subventions n'y figure pas. Le dilemme que révèlent les différentes études de par le monde est que la part des produits subventionnés dans le budget des moins nantis est plus élevée que celle des plus nantis ; par contre, en valeur absolue les plus riches en consomment beaucoup plus que les plus pauvres. Est-il facile de cibler les populations à subventionner ? Le problème du ciblage des populations les plus vulnérables n'est pas aisé faute d'une identification statistique précise et unique de la population. Nous pensons qu'il faudrait adosser les aides monétaires au système de sécurité sociale en mettant en place une branche famille (allocations familiales, allocation de rentrée scolaire, aides aux handicapés, aides au logement, etc.) aux côtés des branches déjà existantes (maladie, chômage et vieillesse). En effet, notre système de sécurité sociale dispose déjà d'un numéro d'assuré. De plus, ces fichiers devraient être mis en relation avec ceux de la direction générale des impôts, des Domaines, de Sonelgaz et de la Seaal. Il existe des cas où le ciblage ne pose aucun problème comme celui des étudiants, mais malgré cela leurs restauration, transport et hébergement continuent à être subventionnés massivement. N'est-il pas plus équitable de reverser une partie ou la totalité des budgets alloués aux subventions sous forme de bourses en se basant sur des critères sociaux ? Si l'Etat devait toucher au système des subventions, quelles seraient les aides à abandonner ? Incontestablement celles dont ne bénéficie pas l'ensemble de la population ou que les moins nantis en soient exclus. Prenons par exemple le cas des carburants : les bénéficiaires sont essentiellement les ménages motorisés et qui ne représentent qu'un tiers des ménages, et de plus parmi les plus aisés. Sans parler de l'exportation illégale de ces produits du fait d'un différentiel de prix des deux côtés des frontières. La logique voudrait que ce soit le transport public qui soit subventionné dans la mesure où ce sont les plus pauvres qui l'utilisent. D'ailleurs, cela pourrait améliorer l'accessibilité aux
Nacereddine Hammouda revient sur la question de l'équilibre régional et son lien avec le découpag... more Nacereddine Hammouda revient sur la question de l'équilibre régional et son lien avec le découpage administratif. Selon cet expert, dans les faits c'est plus le chef-lieu de wilaya qui bénéficie de son nouveau statut que les autres localités (communes, daïras). D'où les disparités à tous les niveaux (social, économique…).-L'équilibre régional a toujours été au centre des politiques publiques, mais les disparités persistent…
Nacer-Eddine Hammouda, Directeur de recherche au cread : L'informel ne se limite pas au seul sect... more Nacer-Eddine Hammouda, Directeur de recherche au cread : L'informel ne se limite pas au seul secteur du commerce Le chercheur au Centre de recherche économique appliquée au développement (CREAD) Nacereddine Hammouda évoque, dans cet entretien, les conditions dans lesquelles la question du secteur informel devrait être traitée. Selon lui, l'informel va au-delà du commerce en ce sens qu'il touche à plusieurs sphères de l'économie nationale. Le chercheur au Centre de recherche économique appliquée au développement (CREAD) Nacer-eddine Hammouda évoque, dans cet entretien, les conditions dans lesquelles la question du secteur informel devrait être traitée. Selon lui, l'informel va au-delà du commerce en ce sens qu'il touche à plusieurs sphères de l'économie nationale.-Avant de s'attaquer au marché informel, le gouvernement évoquait souvent sa fonction sociale comme vecteur d'emplois. Peut-on dire qu'aujourd'hui, le gouvernement a changé de vision par rapport à cette question ' Nous parlons de l'informel depuis le milieu des années 1980. Un premier colloque s'et déroulé à la fin de cette décennie. Au début des années 1990, il était prévu la réalisation d'une grande enquête nationale sur le secteur informel. Pourquoi cette enquête n'a jamais été concrétisée alors que dans des pays semblables au nôtre, ils en ont déjà réalisés plusieurs ' Des études académiques ont été faites sur l'informel, les concepteurs des politiques économiques les ont-ils consultées ' Le secteur informel ne se limite pas au commerce ; quid des transactions informelles dans le foncier et l'immobilier ' Quid de l'informel dans le BTP alors que le premier donneur d'ordre est l'Etat ' Qu'advient-il des 40 milliards de dollars de marchandises imi portées annuellement ' Nous sommes-nous donné les moyens de déterminer leur traçabilité ' Où se situe le blocage dans l'utilisation des moyens électroniques de payement ' Quels sont les moyens que s'est donnés l'Etat pour évaluer les différentes politiques publiques (et elles sont nombreuses) de subvention au monde rural et aux entreprises économiques ' La suppression de la dette des fellahs s'est-elle traduite par la baisse des prix des produits agricoles ' Quelle lisibilité avons-nous des politiques économiques ' Car c'est de cela qu'il s'agit.-Existe-il un préalable à l'éradication de l'informel ' L'informel est la résultante de trois phénomènes : exclusion sociale d'une frange de la population juvénile ; dysfonctionnements économiques liés à l'absence de transparence ; rigidités institutionnelles liées au mode de gouvernance économique. Quels sont les leviers de commande dont dispose l'Etat pour réguler son économie, et donc pour enrayer toutes les pratiques informelles ' At on évalué notre politique fiscale ' Est-elle suffisamment incitative pour le secteur formel productif ' Quel est le coût de la légalité ' C'est à toutes ces questions qu'il faudrait commencer par répondre et ouvrir un débat public sans exclusive.
Le classement de l'Algérie en matière de développement humain est tiré par la santé en raison de ... more Le classement de l'Algérie en matière de développement humain est tiré par la santé en raison de la baisse du taux de mortalité infantile, le taux de scolarisation, mais elle est tirée vers le bas en économie, a relevé Nacer Eddine Hamouda, directeur de recherche au Cread, responsable de la division développement humain et économie sociale et économiste de formation, dans cet entretien à El Watan Economie.
Afin d’approfondir l’étude des déterminants de travail des enfants en Algérie et passer de l’étud... more Afin d’approfondir l’étude des déterminants de travail des enfants en Algérie et passer de l’étude des corrélations statistiques à celle des causalités socio-économiques, nous procédons dans ce chapitre à une analyse économétrique de travail des enfants. Nous allons essayer, à partir d’une série de régressions logistiques, de vérifier la validité de nos hypothèses de recherche tirées principalement de l’analyse théorique de la première partie. Après avoir justifier le choix de la procédure économétrique que nous avons retenu (section 1), nous expliciterons notre stratégie empirique en commençant par le modèle de base (section 2). Par la suite, des extensions seront introduits en utilisant des modèles étendus (section 3)
Nacer-Eddine HAMMOUDA1 Razika MEDJOUB2 RESUME En Algérie, le fossé entre le système de l'enseigne... more Nacer-Eddine HAMMOUDA1 Razika MEDJOUB2 RESUME En Algérie, le fossé entre le système de l'enseignement supérieur et le marché du travail ne cesse de s'élargir. Il se traduit par un taux important de chômage des diplômés universitaires (17.7%) par rapport au taux de chômage général (10.5% en septembre 2016).Cette situation de vulnérabilité des diplômés sur le marché du travail peut être expliquée en termes d'offre d'emploi par la surcroissance de cette population sur le marché du travail. Elle concerne plus particulièrement la population féminine, notamment celles qui ont bénéficié d'une formation en sciences humaines et sociales. L'objet du présent article est d'établir un état des lieux sur l'évolution du chômage des diplômés, après la crise pétrolière de 1986 jusqu'à 2016. Nous essaierons, par ailleurs, de trouver des éléments de réponse sur les causes du chômage des femmes diplômées, les plus discriminées sur le marché du travail. Nous nous référons dans cette réflexion à l'analyse descriptive des données des différentes enquêtes emploi réalisées par l'office national des statistiques (ONS) de 1989-2016, celles du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de 1963-1964 à 2012-2013, ainsi que les statistiques de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) 2013-2014.
L’objectif de cet article est de relever et comparer l’impact des inégalités sur les revenus liée... more L’objectif de cet article est de relever et comparer l’impact des inégalités sur les revenus liées à l’investissement en capital humain, au genre et aux caractéristiques du marché du travail, entres les différentes catégories juvéniles occupées dans quatre pays arabes (Algérie, Tunisie, Egypte et Liban). Nous nous sommes appuyés sur les résultats de l’enquête Jeunesse SAHWA 2016. Pour l’ensemble des pays étudiés, les principaux résultats montrent un impact certain de l’investissement en capital humain sur les revenus. Il est plus important au Liban et en Tunisie. De plus, et à un niveau de capital humain égal, les jeunes libanais sont les mieux rémunérés. Les inégalités scolaires liées à l’origine sociale ont confirmé leur effet sur l’investissement en éducation, surtout en Egypte et au Liban. Aussi, les effets des inégalités gendorielles sont très présentes malgré le fait que les femmes investissent plus que les hommes en capital humain ; elles perçoivent un revenu de moins de 54% en moyenne, par rapport aux hommes à un niveau d’études et d’expériences égal. Ce différentiel est encore plus accentué en Algérie et en Egypte. Pour l’Algérie, bien que l’impact de l’origine sociale sur les inégalités scolaires soit modeste en comparaison avec les autres pays, l’étude a montré qu’elle est en bas de l’échelle en ce qui concerne le rendement du capital humain et l’équité de revenu entre hommes et femmes. La difficulté de l’insertion des plus instruits, le traitement social de la question de l’emploi et l’absence d’une politique salariale claire dans le secteur privé peuvent expliquer ces inégalités de revenus. Mot clés : inégalités de revenus, capital humain, genre, origine sociale, marché du travail, jeunes
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Papers by nacer-eddine hammouda
Mot clés : inégalités de revenus, capital humain, genre, origine sociale, marché du travail, jeunes