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Amour interdit
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Livre électronique153 pages2 heures

Amour interdit

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À propos de ce livre électronique

Pendant la guerre de 39-45 deux amants Yann et Hantz vivent au dessus des lois du troisième Reich, en ne perdant pas l’espoir d'une vie meilleure et de retrouver leur ami Ludwig entrainé par dépit dans les jeunesses Hitlériennes.
LangueFrançais
Date de sortie27 mai 2016
ISBN9782322078943
Amour interdit

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    Aperçu du livre

    Amour interdit - Alexy Laurenzi

    16

    Ce roman est une fiction en hommage aux victimes de

    la Shoa.

    EPILOGUE

    Paris 1940, dès l’armistice Franco-Allemande, la France fut séparée en deux par le Reich. Une zone libre, et une zone occupée. La zone occupée fut soustraite à l’autorité de vichy et des nazis menant avec force la persécution et la déportation des juifs. Adolf Hitler le Führer instaurait la terreur dans toute l’Europe par ses lois antisémites. Il avait une haine envers tous ceux qui étaient Juifs, Tziganes, Homosexuels, Noirs, communistes et toutes autres races qui n’appartenaient pas à une race supérieure.

    En 1922 il avait déclaré à Josef HELT, ancien poilu de 1914 : ¹ « Lorsque je serai réellement au pouvoir, ma toute première tâche consistera à annihiler les juifs. Dès que j’aurais la possibilité de le faire, je ferai construire – à la Marien Platz² de Munich par exemple –autant de rangées de potences que la circulation le permettra. Puis les juifs seront pendus sans discrimination et ils resteront pendus jusqu’à ce qu’ils puent. Ils resteront pendus tant que les principes d’hygiène le permettront. Dès qu’on les aura détachés, ce sera au tour de la prochaine fournée, et ainsi de suite jusqu’à ce que le dernier juif de Munich ait été exterminé. On agira séparément de même dans d’autres villes jusqu’à ce que l’Allemagne ait été complètement nettoyé des juifs ».

    Montmartre, rue Lepic dans le vieux Paris se trouvait une petite épicerie tenue par des juifs les Belero, leur fils François, âgé de 27 ans avait était pendu par trois officiers SS en plein milieu de la place de la Concorde. Un jour de décembre 1941 son frère Olivier reçut une convocation dans laquelle il devait se rendre à la gare de Bobigny³ avec une valise devant comporter un pantalon, un haut, une brosse à dents, une serviette, et une paire de chaussures.

    Se mère : Je t’en supplie, n’y vas pas !!! Dieux sait où ils vont t’emmener !!!

    Olivier : Je n’ai pas le choix ….

    Sa mère : Tu peux allez te réfugier en Angleterre, nous allons trouver un passeur….

    Olivier : Si je n’y vais pas ils me fusilleront !!!! Sa mère éclata en sanglot en le prenant dans ses bras

    Olivier : Maman … je dois y’aller maintenant tous ira bien je te le promets !!!

    Sa mère : Olivier….

    Olivier : Je t’aime

    Il partit vers la gare de Bobigny sous les pleurs exaspérés de sa mère, et arriva au milieu d’autres juifs destinés à la mort. Il marche en direction d’un officier assit à une table et réceptionnant le nom des juifs.

    L’officier : Nom ?

    Olivier : Olivier Belero…….

    L’officier : Suivant !!

    Il partit et disparut au milieu de la foule, quinze minutes plus tard on le fit monter dans un wagon à bestiaux.

    Un officier : Schnell Jude⁴ !!!

    Quand il n’eut plus aucun juif sur le quai les SS refermèrent les portes, le train retentit et entama son périple vers le camp de Treblinka⁵, où Il fut gazé dès son arrivé.

    ⁶Paris 1940. A l’occasion de l’anniversaire de Catherine Belero, ses parents décidèrent de lui offrir un ouvrage, ils se rendirent donc dans une librairie tenue par un juif monsieur Octave Cohen à la rue Danrémont dans le dix-huitième arrondissement.

    Octave : Bonjour messieurs Dames

    Sandra : Bonjour Monsieur !

    Octave : Que Pui-je faire pour vous ?

    Paul : Nous voudrions acheter un livre pour l’anniversaire notre fille.

    Octave : Bien sûr, je peux vous proposer les trois mousquetaires de Victor Hugo ou bien alors les misérables….

    Paul : Peut-on le voir ?

    Octave : Tenez !!

    Il lui tend le livre, Paul s’en saisit et le consulte avec Sarah.

    Sarah : Combien coûte-t-il ?

    Octave : Cinquante francs

    Sandra : Nous le prenons

    Octave : Je vous fais un petit paquet ?

    Sandra : Oui s’il vous plaît

    Octave : Vous avez vu les journaux, Hitler fait fureur en Allemagne, il est sacrément applaudit là-bas….

    Il montre le journal, Paris soir datant du 8 juillet 1940.

    Paul : Oui ….

    Sandra : Espérons qu’ils ne viendront pas jusqu’ici ….

    Octave : Allons pas avec la ligne Maginot

    Paul sortit de sa poche un portefeuille en cuir noir, dans lequel il retira un billet de cinquante franc qu’il tend au marchand de la boutique.

    Paul : Que le ciel vous entende, au revoir.

    Ils retournèrent dans leur propriété au 22 rue Certo sur la butte Montmartre à proximité du sacré cœur. Monsieur Belero aimait se rendre au cabaret du Lapin Agile pour se détendre avec ses amis devant un bon spectacle. Leur fille avait l’habitude de jouer dans la rue avec les autres enfants, chaque dimanche avant l’occupation la famille avait l’habitude de manger au Moulin de la galette⁷.

    Deux jours plus tard ce fut l’anniversaire de Catherine, à cette occasion Sandra avait préparé un gâteau au chocolat des bonbons et du jus d’orange.

    Les parents : Joyeux anniversaire ma chérie

    Catherine : Merci à tous

    Elle ouvrit le cadeau

    Catherine : Merci maman, merci papa.

    1942, Catherine qui adorait se rendre depuis sa plus tendre enfance dans un petit parc près de chez elle ne pouvait plus y’aller suite aux lois antisémites. Un panneau indiquait interdit aux juifs. Alors elle vagabondait dans son jardin cueillant chaque matin ce qu’elle appelait la fleur de l’espoir en rêvant d’un monde meilleur, sa mère qui était dans la cuisine à préparer le repas, - contrainte de se débarrasser de Julia sa domestique car les lois raciales ne permettaient pas aux juifs d’avoir du personnel - entendit frapper à la porte.

    La Gestapo : Ouvrez !!!! Police

    Sandra alla ouvrir la porte et y trouva un membre de la Gestapo française suivit de deux officiers allemands

    Sandra : Bonjour Messieurs

    La Gestapo : Où est votre mari ?

    Sandra : Il est parti à Nice ce matin

    La Gestapo : T’as pas intérêt à me mentir, t’es seule ici ?

    La mère hésita, mais elle n’avait pas le choix, elle ne voulait pas être séparée de sa fille.

    Sandra : Il y’a ma fille …

    La Gestapo : Va la chercher !!!

    Elle courut chercher sa fille dans le jardin alors que la Gestapo fouillait la maison de fond en comble.

    La Gestapo : Préparez vos bagages, vous avez dix minutes !!

    Elles allèrent préparer en silence, leurs affaires puis revinrent une fois la tâche accomplie dans le hall d’entrée

    La Gestapo : Raus⁸ !!!

    Catherine : Maman j’ai peur …

    Sarah : N’ai pas peur chérie….

    La Gestapo : Avance !!! Schnell !!!!!

    Elles sortirent en silence - un SS braquant sa mitraillette se tenait à côté de la fourgonnette juste devant le portail - montèrent dans le camion, avant de partir pour l’inconnu. Quarante minutes plus tard elles arrivèrent à Drancy - l’antichambre des camps de la mort - et furent contraint de passer devant une femme se chargeant de dessaisir les prisonniers de tous leurs objets de valeurs,

    La femme : Retirez tous vos bijoux puis posez-les sur la table, votre nom !!!

    Sandra : Sandra Belero !!!

    La femme : Et la gosse ?

    Sandra : Catherine Belero !

    La femme remplit un formulaire qu’elle remit à Sandra

    La femme : Gardez bien ce papier, vous le remettrez à la responsable de l’autre camp pour récupérer vos bijoux !!!

    Bien étendu cela était faux, les bijoux partaient tous en Allemagne. Une semaine plus tard à sept heures et demie au camp de Drancy⁹ deux hommes parlaient de leurs destins.

    1er détenu : J’ai entendu dire qu’ils organisaient une déportation vers la Pologne en gare de Bobigny

    2eme détenu : Nous sommes français pourquoi nous enverraient-t-ils là-bas ?

    Jean : Pour nous exterminer …

    Charles : Tu es complètement fou !!!

    Jean : Tu ne me crois pas ?

    Charles : Je ne crois même plus en Dieu

    A sept heures et demie le haut-parleur du camp fit retentir la voix d’un gardien

    Le gardien : Tout le monde en rang !!!!!

    Le commandant : Que chaque famille prépare leurs bagages, elles seront transférées vers un autre camp !!!

    La voix des gardiens retentit à nouveau,

    Le gardien : Dispersez-vous !!!!!!!

    Les prisonniers s’éparpillèrent sous le regard des gardiens, afin de se rendre dans leurs chambrées, William Sorinet un jeune homme de dix-huit ans passa toute la soirée à penser, à prier, vers vingt-deux heures il écrivit sur la paroi d’une cloison :

    « Je m’en vais vers l’inconnu

    En suivant mon destin

    Et en laissant tristement ici

    Mon bonheur et mes chagrins

    La vie fut belle en ce pays

    Où je n’ai plus le droit de rester

    Chose trop jolie

    Doit une fois cesser

    Adieu ! Oh pays de ma jeunesse

    Non, laisse-moi crier au revoir

    Moi j’ai fait une promesse

    Je veux garder tout mon espoir »

    W.S 1er septembre 1942

    Sandra prépara avec sa fille l’ensemble de leurs affaires.

    Catherine : Maman où nous emmènent-ils ? ?

    Sandra -pour la rassurer- : Rejoindre ton père ma chérie…

    Le lendemain matin, elles descendirent les étages de l’immense bâtisse du camp, avant de se rendre dans la file des déportés, il y avait de nombreuses familles avec leurs enfants, au milieu d’eux se trouvait un jeune père, Jordan Cournelle, portant un nourrisson dans les bras, sa femme avait été fusillée parce qu’elle était trop lente, Jordan avait réussi à sauver à l’insu des allemands la montre en or que son grand père lui avait donné sur son lit de mort.

    Le commandant : Permettez-moi de vous souhaiter un bon voyage, là-bas vous retrouverez vos familles et les effets personnels que vous avez déposés à votre arrivée.

    Un coup de sifflet retentit tout d’un coup

    SS : En avant !!!

    Tous les déportés marchèrent en silence -sous les regards des autres détenus derrières les barbelés-montèrent à cinquante dans les wagons avant que les SS ne referment les portes, le train démarra vers Auschwitz¹⁰, un voyage de dix jours,

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