LES PRATIQUES CULTURALES ET LEURS EFFETS SUR LES ENNEMIS DES CULTURES

Par Dr HAOUGUI Adamou, INRAN Niamey

INTRODUCTION

Lagriculture est lensemble des travaux qui permettent la production des vgtaux et des animaux utiles lhomme. La pratique de cette activit suppose une transformation du milieu naturel en milieu cultural (agrocosystme ou agrosystme). L'agriculture est donc un domaine d'action fortement interactif : tout changement subi par un lment dtermin se rpercute directement ou indirectement sur les autres composantes du systme. Ainsi les affections des plantes cultives sont lies aux pratiques culturales qui visent accrotre la production plutt qu'a lutter contre les ravageurs et les maladies. Exemples : la slection du froment pour l'obtention de varits productives en vue daugmenter la production dans de nombreux pays a aussi impliqu la modification de la densit de semis, l'utilisation des fertilisants, l'augmentation de la frquence d'irrigation et laccroissement des interventions phytosanitaires. De mme, l introduction, par l'International Rice Research Institute (IRRI), de varits de riz trs productives en Asie et en Afrique a occasionn le dveloppement exagr de Xanthomonas oryzae et X. oryzicola qui noccasionnaient pas de dgts importants avant le dveloppement des techniques culturales exiges par ces varits. La mise au point de varits cycle court permettant de raliser 2 rcoltes/an a favoris l'extension de la maladie virale "hoja blanca" transmise par un insecte Sogota orizicola, insecte dont le maintien des populations est favoris par le taux lev d'humidit.
DIFFERENTS TYPES DE FACTEURS ALTEROGENES DES CULTURES

Les plantes subissent en permanence les attaques des agents altrognes qui sont dans leur environnement. Ces attaques se font aussi bien au champ (en cours de vgtation) que dans les entrepts, aprs la rcolte. Certaines altrations sont constates durant le transport des produits de la rcolte, du champ vers les lieux de conservation ou de vente. Il existe 2 grands groupes de facteurs altrognes : Les facteurs abiotiques ou non parasitaires Ce sont des facteurs non infectieux et non transmissibles dune plante altre une plante saine. Ils sont de 3 ordres :

a) les facteurs climatiques Ce sont gnralement les extrmes thermiques (tempratures trop basses ou trop leves) ; les excs hydriques (inondation et scheresse), les conditions mtorologiques (vents, orages, grles, foudres). b) les facteurs daphiques Ces facteurs lis au sol sont principalement les carences, les excs et les dsquilibres ioniques ; le pH. c) les facteurs de pollution. La pollution affecte l'air, l'eau et le sol par la prsence de SO2, de pesticides, dengrais chimiques et des mtaux lourds. Les facteurs biotiques ou parasitaires Ce sont les maladies parasitaires et les ravageurs. Les maladies parasitaires sont infectieuses (les agents envahissent la plante et sy multiplient) et contagieuses (les agents se transmettent dune plante infecte une plante saine). Les agents pathognes responsables de ces maladies sont : les champignons, les bactries, les virus, les mycoplasmes ou les phanrogames. Les ravageurs regroupent l'ensemble des espces animales qui causent des dgts aux cultures au champ, au cours du transport ou du stockage. Les ravageurs les plus importants sont les insectes phytophages. Outre les dgts directs quils occasionnent en prlevant leur nourriture sur les plantes, certains ravageurs sont des vecteurs dagents de maladies (virus, mycoplasmes, bactries et champignons). Des ravageurs non moins importants occasionnent dans beaucoup dendroits des pertes de rendement sur les cultures. Cest le cas des acariens (araignes), des nmatodes, des oiseaux, des rongeurs.

POURQUOI LES PARASITES ET RAVAGEURS SATTAQUENT-ILS AUX CULTURES?

Dans la biosphre, les plantes suprieures, parmi lesquelles les cultures, sont le sige de la photosynthse. Cest dire quelles sont capables de capter la lumire solaire incidente et de la convertir en biomasse. Ces plantes transforment lnergie biologique grce la prsence, dans leurs cellules, de chloroplastes contenant la chlorophylle. Elles sont dites productrices primaires.

Les animaux qui nont pas de chlorophylle sont incapables de convertir lnergie solaire. Ils sont donc obligs de pendre de l'nergie biologique provenant de la photosynthse par les plantes. Ils prlvent ainsi, pour se nourrir, une partie de cette nergie stocke dans les divers organes de la plante. Cette action provoque des dgts sur la plante qui ragit en exhibant des symptmes de maladie ; il sensuit une baisse de productivit qui nest pas tolre par l'homme, do la comptition qui sest installe entre ce dernier et les agents altrognes. Et depuis l'aube des temps, l'homme lutte contre tous les agents de maladies et les ravageurs des cultures en utilisant diverses mthodes (culturale, chimique, biologique, intgre, etc.). Parmi celles- ci la plus ancienne, la moins coteuse et la plus respectueuse de l'environnement est la lutte culturale.

EFFET DES PRATIQUES CULTURALES SUR LES FACTEURS ALTEROGENES

Une culture rsulte de l'introduction de gnotypes particuliers de vgtaux (varits) dans un milieu (environnement) donn. Il stablit alors des relations nombreuses entre ce couvert vgtal particulier et les conditions de son environnement rsultant des tats du milieu physique (sol, climat) et biologique (flore, faune, parasites) transformes par les techniques en vue dtablir les lois de fonctionnement de ce couvert. Laction des parasites et des ravageurs sexerce toujours au dtriment de la culture. Ces derniers se dveloppent dans le cadre de cycles biologiques pour lesquels on distingue habituellement une phase de conservation pendant l'inter - culture (ex : saison sche) et une phase de succession dinfection (ou gnrations). L'agriculteur, quil soit moderne ou traditionnel, connat parfaitement les cycles des principaux ravageurs et maladies des cultures quil pratique. Du fait que l'agriculture est un domaine dactivit hautement interactif, il sait que les affections des plantes cultives sont troitement lies aux pratiques culturales qui visent accrotre la production. Ainsi depuis longtemps, diffrentes interventions agronomiques ou culturales sont utilises pour modifier l'environnement des agents altragnes en vue de minimiser leur impact sur la production agricole.

 La jachre Il a t remarqu que la mise en culture de terrains laisss en jachre pendant longtemps donne en gnral de bons rsultats sur le contrle des facteurs altrognes. Cependant on observe ultrieurement un dveloppement important de ces facteurs aprs 3 4 annes dexploitation. Dans l'agriculture traditionnelle sur brlis, les jachres longues de 10 15 ans permettent un bon contrle des gramines avec seulement 2 3 cycles de cultures. Certains travaux conduits par lADRAO montrent que dans une jachre de plus de 5 ans la biomasse de Chromolaena odorata, Pennisetum polystachion, Hackelochloa granularis et Imperata cylindica tait significativement plus faible que dans la jachre de moins de 5 ans. Quand le temps de jachre diminue, comme c'est le cas actuellement, on assiste une prolifration des adventices et une baisse de la fertilit du sol. Cette baisse de la fertilit rend les plantes cultives sensibles toutes les maladies et tous les ravageurs. La mise en jachre sur une longue dure provoque une augmentation de la taille du peuplement des nmatodes parasites. Mais elle change aussi la structure spcifique du peuplement en induisant la disparition de certaines espces majeures comme Scutellonema cavenessi, parasite du mil et du nib, et l'apparition despces parasites mineurs du mil Gacilacus et spp. et Pratylenchus spp. Dans les jachres longues les populations des altises (Chaetocnema spp.), des chrysomles et des termites taient plus importantes que dans les jachres courtes. Par contre, ces dernires sont dfavorables au dveloppement de certaines espces dinsectes comme les pucerons (suceurs de graines) et Cofana spp. Cela est en relation avec un accroissement trs important des populations de leurs prdateurs (araignes, fourmis, staphylinides, rduves et les nabids). La Rotation Pour des parcelles cultives en permanence, la rotation constitue une bonne prvention contre certaines mauvaises herbes, certaines maladies des racines, certains insectes du sol, et certains nmatodes. Par exemple, la rotation concourt contrler les adventices en faisant alterner des cultures dveloppement rapide et dense (pomme de terre) avec d'autres dveloppement spcial rduit. Les rotations de longue dure de crales/cultures marachres diminuent l'effet des nmatodes galles sur les solanaces, ces nmatodes n'attaquant pas les crales. La rotation sorgho/tomate selon le schma sorgho-sogho-sorgho-tomate permet une rduction sensible des attaques de Meloidogyne sur la tomate. De mme une rotation arachide/tomate permet de bien contrler ce genre de nmatode.

Dans cette rotation larachide se comporte

comme une plante pige : les juvniles de

Meloidogyne javanica et M. incognita attirs par les racines y pntrent en grand nombre et ne peuvent plus en ressortir. Et comme la plante est non - hte pour ces espces de nmatodes, ils ne peuvent pas se dvelopper dans les tissus racinaires et ne donnent donc pas de descendance. La seule rotation n'est cependant pas suffisante pour liminer un agent pathogne peu spcifique, capable d'activit saprophytique ou disposant de structure de conservation (chlamydospores, sclrotes). Donc la rotation ne permet pas de contrler les espces polyphages (Sclerotum rolfsii, Pythuim aphanidermatum, Meloidogyne mayaguensis, Verticilluim, Fusarium oxysporum). Aussi la rotation des cultures est-il trs peu utilise pour lutter contre le Striga du fait de la longvit trs grande des graines (12 20 ans). La monoculture La monoculture postule loccupation permanente du sol ainsi quune homognit des plantes cultives. Dans ce systme, le choix des varits est bas sur le rendement et leur adaptation la mcanisation. Elle exige, pour maintenir une fertilit acceptable, une utilisation abondante deau, dengrais chimique et dautres intrants. Cest une pratique culturale qui aboutit une sensibilit de la plante vis vis des ravageurs : le fait de maintenir une seule espce de plante sur un seul endroit aboutit la slection de ravageurs trs redoutables et une diminution de la diversit biologique. Le danger de la monoculture dans une agriculture intensive est illustr par de nombreux exemples de dveloppent dramatique dpidmies : Helminthosporium maydis sur le mas aux Etats-Unis et de Puccinia striiformis sur le froment en Europe occidentale. Lassociation des cultures Les associations de cultures constituent une pratique courante dans les pays du Sahel en vue de diminuer limpact des facteurs altrognes sur la production des cultures. Sur les insectes on a not que l'association mil/nib rduisait considrablement les attaques des thrips sur le nib. Ceci est d au fait que les thrips sont retenus dans la canope du mil par les toiles d'araignes. Il en est de mme de lassociation sorgho/nib sur Maruca vitrata dont limpact sur le rendement du nib tait rduit de 46 %. Au Maroc et au Nigeria, l'association Tagetes/Pomme de terre a permis de rduire les attaques de Meloidogyne incognita sur la pomme de terre. Cela parce que Tagetes inhibe le dveloppement de Meloidogyne par antibiose en scrtant une substance toxique dans le sol. L'association mas/tournesol permet de rduire la transmission des virus non persistants au tournesol, car les percerons vecteurs se posent d'abord sur le mas o ils perdent le virus avant d'aller sur le tournesol.

Le plus souvent, les associations des cultures favorisent le dveloppement dennemis naturels dinsectes ravageurs et crent une action rpulsive ou antiapptante dune espce vgtale lgard des ravageurs dune autre culture. Cependant l'association des cultures n'a pas que des effets ngatifs sur les ravageurs des plantes. C'est ainsi que l'association mil/nib favorise l'attaque du nib par les bruches. Ces bestioles trouvent une nourriture abondante dans la canope constitue par le pollen du mil. Une association culturale permet de maintenir sur un terrain plusieurs genres de ravageurs qui peuvent s'attaquer aux cultures suivantes. Lamendement organique et paillage L'amendement est dfini comme l'incorporation de la matire organique au sol alors que cette matire organique est laisse en surface dans le cas du paillage. En gnral, lapplication de la matire organique au sol rpond des proccupations autres que phytiatriques. Mais la protection des vgtaux tire seulement profit de cette situation. Il existe de nombreux exemples o lamendement organique rduit lincidence des ravageurs et des maladies telluriques. En effet, lincorporation de la matire organique amliore la nutrition minrale des cultures (action trophique) et par consquent, augmente leur rsistance aux agents altrognes. Lamendement organique du sol libre des composs toxiques qui agissent directement sur les ennemis des cultures. Un exemple nous est donn par lincorporation de tourteau de neem dans les sols marachers pour luter contre les nmatodes galles du genre Meloidogyne. Dautres cas deffets ngatifs de la matire organique sur les agents de maladies sont donns le tableau1a. En effet, la dcomposition du tourteau libre des phnols qui tuent les nmatodes. Mais laction de lamendement peut aussi provoquer lexplosion de maladies dans certains cas (tab.1b). Tableau 1a : effet ngatif des amendements organiques sur les agents de maladies Agent pathogne F.Oxysporum F.O. fsp.cubens Phytophtora cinnamomi Aphanomyces euteiches Amendement Culture Rsidus canne sucre Diverses Rsidus canne sucre Bananier Rsidus de luzerne Manguier Effet Rduction de la fongistase du sol => germination suicide Rduction de la germination prmature Rduction par libration du NH3 Rduction par libration dun compos volatil toxique

Engrais vert crucifres Pois

Tableau 1b : effet positif des amendements organiques sur les agents des maladies culture Agent pathogne Sorgho Sclerospora sp. Coton Divers F.O. fsp. vasinfictum Pythium sp. Amendement Effet Fumier base de rsidus Accroissement par dispersion sorgho des oospores Engrais verts Engrais verts Accroissement par production dinoculum secondaire Accroissement de linoculum

La solarisation La solarisation consiste augmenter la temprature du sol en couvrant le sol avec une feuille de poly-thylne transparente (0.1 mm dpaisseur) pendant la saison chaude. La solarisation est un phnomne hydrothermique, ce qui signifie que la teneur en eau du sol doit tre leve ( au moins 70% de la capacit dhydrothermique) afin davoir un bon transfert de la chaleur aux oganismes contrler. La solarisation donne de bons rsultats contre certains nmatodes (Meloidogyne spp), germes de pathognes (Rhizoctonia solani, Verticillium dahliae, Fusarium solani) et certaines graines de mauvaises herbes et de plantes parasites (Orobanche spp.). Cependant elle nest rentable que pour des cultures trs intensives, telles les cultures marachres sur de petites superficies. Le travail du sol L'enfouissement des dbris vgtaux permet de lutter contre Rhizoctonia solani, Ventura inaequalis, Plasmopara viticola et Pseudomonas solanacearum. Certains travaux du sol reprsentent un risque par la dissmination de l'inoculum le long des lignes de passage des engins agricoles et par la cration de porte d'entre aux parasites (Clavibacter michiganense, Pseudomonas solanacearum). Le labour de fin de cycle est une pratique utile l o une population dinsectes, importante pour la rinfestation de la culture suivante, subsiste dans la sole rcolte, tels les vers blancs (larves de scarabides) et vers gris (larves de noctuids). En culture darachide, une non prparation du sol ou un travail limit un labour sur 6-8 cm, rsulte en une diminution de lordre de 50% de la densit de Striga gesnerodes, par rapport un labour normal, sur sol sableux.

 Lirrigation Cette technique permet un accroissement des surfaces dans les zones arides et une culture hors saison dans les zones humides. Elle peut rendre les plantes vigoureuses et rsistantes aux maladies (cas de la gale commune de la pomme de terre cause par Streptomyces scabies et de Botryodiplodia sur le manguier) et aux ravageurs. Mais le plus souvent en favorisant la dispersion des organes de propagation des agents pathognes et en agissant sur lhumidit et la temprature, lirrigation accrot le dveloppement des pidmies. Ainsi lirrigation la raie ou par aspersion favorise lmission, le transport et la germination de germes dAlternaria solani sur pomme de terre ou tomate. Lirrigation, en permettant la double culture du riz au Sahel, a aussi favoris le dveloppement de mauvaises herbes et de repousses du riz qui peuvent constituer des rservoirs dinoculum. Le cas le plus difiant est celui du virus de la panachure jaune cause par le Rice yellow mottle virus qui est trs peu frquent sur le riz pluvial et qui a colonis tous les primtres irrigus de lAfrique de lOuest. Les modalits de semis La densit de semis Un espacement plus serr peut rduire les dommages dun ravageur ; ainsi une forte densit de plants darachide rduit les dgts de rosette car lattraction de Aphis craccivora, le puceron vecteur de cette maladie virus, est plus conditionne par la couleur du sol que par la plante. Cependant un espacement plus serr peut, dans certains cas, favoriser le dveloppement de ravageurs, particulirement les maladies cryptogamiques. Cest le cas du mildou du mil, caus par Sclerospora graminicola et de celui tabac, caus par Peronospora tabacina. Les dates de semis Elles peuvent prvenir ou rduire linfestation des ravageurs. Le dplacement de la date de semis, pour viter que le stade sensible de la plante aux attaques dun organisme ne concide avec la priode dabondance du ravageur (semis prcoces pour rduire lincidence du mildiou du mil, Sclerospora graminicola, de la mouche du pied du sorgho, Atherigona soccata, de la ccidomyie du sorgho, Contarinia sorghicola, de la ccidomyie du riz, Orseolia oryzivora).

La limite de cette stratgie est la possibilit de son insertion dans la saison culturale ; une alternative cette situation peut tre lutilisation de varits cycle court, pour autant que leur potentiel de production soit au moins gal celui des varits quelles remplaceraient, cultives sous les conditions habituelles de culture (avec ou sans protection phytosanitaire). La qualit du produit de ces varits cycle court doit recevoir la mme acceptation que les varits quelles remplacent. Par contre pour lutter contre la chenille mineuse du mil (Heliochelus albiponctella), il est parfois recommand de faire un semis tardif. Autres pratiques

Une fertilisation adquate est parfois ncessaire pour donner aux plantes un certain niveau de rsistance aux ravageurs. Lexcs dazote favorise certains ravageurs, tels les jassides du coton, Empoasca facialis, et la pyriculariose du riz, Magnaporthe grisea. Une application fragmente de la fertilisation est plus approprie. Les modalits de rcolte : Un fauchage ras du sol des crales limine une grande partie des foreurs de tiges (Malliarpha separatela) diapausant dans la partie infrieure des tiges, la survivance tant plus alatoire dans les tiges coupes que dans les chaumes. La destruction des rsidus de rcolte : Le ramassage et destruction des fruits de mangue tombs, pour lutter contre Sternochetus mangiferae, un curculionide mineur du noyau, les fruits tombs tant la principale source de dveloppement de linfestation ; limination des rsidus de rcolte du sorgho, tant aux champs que sur les aires de battage, pour liminer les larves diapausantes de la ccydomyie du sorgho qui sy abritent ; limination des teules de riz pour lutter contre le foreur blanc. La destruction de plantes-htes et plantes spontanes : Cette destruction est particulirement efficace, quand elle est pratique dans et/ou aux abords des champs pour des ravageurs non migrants et ayant un nombre rduit de plantes-htes alternatives (ex : ccidomyie du sorgho). LECTURE COMPLMENTAIRE
ADRAO 1995 et 1997. Rapports annuels. ALZOUMA, I. 1987. Reproduction et dveloppement de Bruchudius atrolineatus Pic. (Coleoptera : Bruchidae) aux dpens des cultures de Vigna unguculata L. Walp (Leguminosae papilionacea) dans un agrosystme sahlien au Niger . Thse de doctorat s sciences (tome I) de Universit de Tours. 167 p.

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