Magnetostatique
Magnetostatique
Magnetostatique
3 Propriétés de symétrie 5
4 APPLICATIONS : 6
4.1 Champ magnétique crée par un fil infini : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4.2 Champ magnétique sur l’axe d’une spire circulaire : . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.3 Champ magnétique à l’intérieur d’un solénoide : . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
8 Le dipole magnétique 12
8.1 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
8.2 Expression duchamp magnétostatique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
8.3 Lignes de champ : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
8.4 Action d’un champ magnétostatique extérieur uniforme sur un dipole magnétique : 14
8.4.1 Force de Laplace : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1
TABLE DES MATIÈRES Magnétostatique-M.P.S.I
MAGNÉTOSTATIQUE DU VIDE
C’est l’étude du champ magnétostatique crée par des courants continus ( ou lentement variable
(A.R.Q.P))
I I
⋆ Un aimant ordinaire :B ≃ 1T
⋆ Une bobine supraconductrice :B ≃ 20mT
⋆ Une bobine resistive :B ≃ 30 à 1000T
⋆ champ magnétostatique terrestre :
⊲ La composante verticale :B⊥ ≃ 4.10−5 T
⊲ La composante horizontale :B// ≃ 3.10−5 T .
P −
→
u
−
→
dℓ
I
−−→
−
→ PM
Avec u = ; On admet que :
PM
−
→ − Z −
→ −−→
dℓ ∧ →
Z
−
→ µo I u µo I dℓ ∧ P M
B (M ) = 2
= (1)
4π (C) P M 4π (C) P M 3
C’est la loi de Biot et Savart
⋆ Unité de B est le Tesla (T ) ou le Gauss (1T = 104 G)
⋆ µo perméabilité du vide :µo = 4π10−7 H.m−1
Remarque 1 :
1- µo εo C 2 = 1 : avec C la célérité de la lumière.
2- Comme en électrostatique , le principe de superposition en magnétostatique reste valable :
−
→ −
→
B = ΣB i
−
→ −
→
3- E est un vrai vecteur par contre B est un pseudovecteur (ou vecteur axial) puisque il découle
d’un produit vectoriel ( change de sens)
4- Pour une distribution volumique :
−
→ −
j ∧→
ZZZ
−
→ µo I u
B (M ) = 2
dτ (2)
4π (D) P M
−
→ −
→
Avec : j = ρ V vecteur densité de courant
3 Propriétés de symétrie
−
→
Soient −
→
a , b deux vrais vecteurs(ou vecteurs polaires) et S un miroir plan.
−
→
c
−
→
a −
→
−
→ a
On pose −
→
c =−
→
a∧b
−
→
b −
→
b −
→
S c
Un pseudovecteur est transformé en l’opposé du symétrique
−
→
2-Si le système admet un plan d’antisymétrie Πa alors en tout point de ce plan B est contenu
dans ce plan.
−
→ −
→
Remarque 2 E et B ont un comportement antagoniste.
4 APPLICATIONS :
4.1 Champ magnétique crée par un fil infini :
−
→ µo I −
→
B (M ) = eθ
2πr
−
→ µo I µo I R2
B (M ) = sin3 α−
→
ez = −
→
ez
2R 2 (R2 + z 2 )3/2
−
→ −
→ µo N I
BT = N B = sin3 α−
→
ez
2R
−
→ µo nI
B (M ) = [cos α1 − cos α2 ]−
→
ez
2
Remarque 4 :
1- M à l’intérieur ; M à gauche du solénoide .(schémas descriptives)
2- Solénoide infini =⇒ α1 → 0 et α2 → π :
−
→
B (M ) = µo nI −
→
ez
3- Au centre : α1 = π − α2 = αc :
−
→
B (Mc ) = µo nI cos αc −
→
ez
S1 −
→
dS 2
ZZ
→−
− →
Φ = ° B .dS = 0 (3)
S
6.3 Applications :
6.3.1 Fil infini :
−
→ −
→
⋆ Symétrie : j = j(r, θ, z)−
→eθ =⇒ B = B(r, θ, z)−
→eθ .
−
→
⋆ Invariance : translation (oz)+rotation autour de Oz =⇒ B (M ) = B(r)−
→
eθ .
−−→ − → −
→ −
→ −
→
⋆ dOM = dℓ = dr er + rdθ eθ + dz ez
H−
→ −−→ µo I
B (M ).dOM = µo I =⇒ B(r) =
2πr
Considérons une surface fermée fictive, traversant la nappe de courant. La conservation du flux
magnétique a travers cette surface s’écrit :
ZZ ZZ ZZ
→−
− → →−
− → →−
− →
B .dS + B .dS + B .dS = 0
S1 S2 SL
Où SL est la surface latérale. Lorsqu’on fait tendre cette surface vers zéro (S1 tend vers S2 ),
on obtient :
ZZ ZZ
→−
− → →−
− →
B .dS + B .dS = 0
S1 S2
ZZ
−
→ → → −
− →
( B 2 − B 1 ).−
n 1→2 dS = 0
S1 =S2
−
→ −→
Puisque :dS 1 = −dS 2 = dS −→
n 1→2
Dans cette limite. Ce résultat étant valable quelque soit la surface S choisie, on vient donc de
démontrer que :
−
→ −
→ →
( B 2 − B 1 ).−
n 1→2 = 0 (5)
−
→ −
→ −
→
( B 1 − B 2) ∧ −
→
n 1→2 = µo j s (6)
8 Le dipole magnétique
8.1 Définition :
Soit une petite spire plane traversée par un courant I .On −
→
n
−
→ −
→
M = I S = IS −
→
n (7) I
−
→
Avec S la surface de la spire.et kMk en A.M 2
−
→
On s’interesse au champ magnétostatique B crée par cette boucle au point M tel que :
OM = r ≫ R dimension de la boucle (approximation dipolaire).
−
→ µo −
→− → −
→ −
→
B (M ) = [3( M. er ) er − M] (8)
4πr3
En électrostatique , on rappelle que :
−
→ 1 −
→→ − −
→
• E (M ) = [3( P .−
er )→
er − P ]
4πεo r 3
−
→−
P .→
er
• V (M ) =
−
→ −−→4πr2
• E = −gradV (M )
−
→
Par analogie B (M ) dérive d’un potentiel scalaire :
−
→→
µo M.−
er
Vm = + cte (9)
4π r2
et que :
−
→ −−→
B (M ) = −gradVm (M ) (10)
Bθ
Remarque 5 Br
α
tgθ = 2tgα M
θ
z
Question : représenter les LDC dans la zone ou l’approximation dipolaire n’est plus valable ?
α
M Be
y
I −
→
P dℓ
x
−
→
On pose M = M−
→
ez
I
−
→ −
→ − →
d F = dq V ∧ B e avec dq = ρdτ
−
→ −
→ −
→ −
→ −
→− →−→ − →
d F = ρ V dτ ∧ B e =⇒ d F = ρ V S . dℓ ∧ B e
|{z}
→
−
j
→−
− → −
→ −
→ − →
Comme I = j . S alors d F = I dℓ ∧ B e
Z
−
→ −
→ − →
F = I dℓ ∧ B e (11)
(C)
Force de Laplace
−→ −
→ −→ − → → −→ −
− →
dMo = I dℓ(OP . B e ) − B e (OP .I dℓ)
| {z }
→
−
¯ 0 ¯ ¯
¯ cos θ ¯ − sin θ ¯ 0
−→ −
→ −
→ −
→ −
→ ¯ −
→ ¯ −
→ ¯¯
OP = R er , dℓ = Rdθ eθ , er ¯ sin θ , eθ ¯ cos θ
¯ ¯ , B e ¯ Be sin α
¯ 0 ¯ 0 ¯ Be cos α
−→ 1
=⇒ dMo = IR2 Be sin α[− sin2 θ− →
ex + sin 2θ− →
ey ]dθ
Z 2π 2 Z 2π
−→ 1
Mo = IR2 Be sin α[− sin2 θdθ −→
ex + sin 2θdθ −→
ey ]
2 0
| 0 {z } | {z }
2π 0
−→ −→ 2 −
→ −
→
| {z } Be sin α ex = −SBe sin α ex
Mo ( F ) = − IπR
S
−→ −→ −
→ − →
Mo ( F ) = M ∧ B e (12)
−
→−→
Epm = −M. B e = −MBe cos α (13)
d2 Ep
dEp α=0→ = M cos α]0 > 0
= 0 =⇒ sin α = 0 =⇒ dα
2
2
dα α = π → d Ep = M cos α]π < 0
dα2
Donc :α = π est une position d’équilibre stable
Conclusion :
L’action d’un champ magnétostatique uniforme sur un dipole se réduit à un couple
−→ −
→
qui tend à orienter le moment magnétique Mo antiparallèlement à B e
L’origine du champ magnétique d’un matériau quelconque (ex : aimant) doit être microscopique.
En utilisant le modèle atomique de Bohr, on peut se convaincre que les atomes (du moins cer-
tains) ont un moment magnétique dipolaire intrinsèque. Le modèle de Bohr de l’atome
d’Hydrogene consiste en un électron de charge q = −e en mouvement circulaire uniforme autour
2π
d’un noyau central (un proton) avec une période T = .
ω
Si on regarde sur des échelles de temps longues par rapport à T, tout se passe comme s’il y
avait un courant I = q/T = qω/2π
On a donc une sorte de spire circulaire, de rayon moyen la distance moyenne au proton, c’est a
dire le rayon de Bohr a0 . L’atome d’Hydrogène aurait donc un moment magnétique intrinsèque :
−
→ qω 2 −
M = IS − →
n = πao →
n
− −→ 2π
−
→
−
→
σ = OM ∧ m V = ma V − →
n = ma2 ω −
→
n
o o o
−
→ q −
→
M= σo (14)
2m
q
On pose :γ = : est appelé le facteur gyromagnétique.
2m
−
→
M = γ−
→
σo (15)
⋆ Non-alignement avec le moment cinétique de l’astre : s’il est de l’ordre d’une dizaine de
degrés pour la Terre (avec une modification de la direction de l’axe magnétique d’environ 15’
par an), il est de 90o pour celui de Neptune !