Guide de Bonnes Pratique D'hygiène Conserve de Poissonsn
Guide de Bonnes Pratique D'hygiène Conserve de Poissonsn
Guide de Bonnes Pratique D'hygiène Conserve de Poissonsn
INTRODUCTION
Dans le secteur des pches, la matrise de la qualit des produits est troitement lie
lamlioration des conditions dhygine et de manipulation des produits tous les niveaux de la filire.
Cette dmarche permet de :
-
A cet effet, le Ministre des Pches Maritimes a labor des Guides de Bonnes Pratiques
Hyginiques comme outils techniques exprimant linterprtation de la rglementation sanitaire partir
des particularits du terrain.
Leur ralisation a t confie la socit COFREPECHE, associe la CITPPM et
lIFREMER, avec la collaboration de lESIMAQ.
Pour respecter les diffrents segments de la filire pche, les guides sont rpartis en plusieurs
volumes :
-
Lorsque les professionnels appliquent les mesures dcrites dans ces guides, ils mettent en
place les mesures gnrales dhygine dont lapplication facilite la dmarche HACCP (Analyse des
dangers potentiels, points critiques pour leur matrise) et devrait tre un pralable celle-ci.
Ces guides ont aussi t conus pour aider les professionnels satisfaire lobligation
dappliquer lHACCP et mettre en place les mesures appropries correspondantes.
Le respect de ces guides, mesures gnrales et mesures spcifiques chaque production,
permet de satisfaire lexigence danalyse des dangers potentiels.
Ces guides peuvent aussi tre utiliss pour la mise en place des processus relatifs la
matrise de lhygine dans le cadre dune certification ISO 9000-2000.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................................... 1
Sommaire .............................................................................................................................................. 2
Prsentation du guide .......................................................................................................................... 6
Mettre en place les mesures permettant dassurer la matrise de la securite et de la salubrit
des produits .......................................................................................................................................... 7
1
juin 2003
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juin 2003
juin 2003
PRESENTATION DU GUIDE
Ce guide, rdig en appliquant les principes de lHACCP (Analyse des dangers potentiels, points
critiques pour leur matrise), est un document d'application volontaire conu par et pour les
professionnels du secteur. Destin aux ateliers de production de conserves appertises de poissons
et autres animaux aquatiques, il a t rdig pour les aider :
-
mettre en place les mesures ncessaires en vue d'assurer la scurit et la salubrit des
produits (matrise des contaminations biologiques, chimiques et physiques) : mesures
gnrales dhygine et mesures particulires lies aux activits spcifiques de ltablissement
de production.
En consquence, ce guide :
-
donne des lments pour la mise en place de lHACCP dans les ateliers de production.
Lorsquun professionnel peut dmontrer quil respecte les recommandations
de ce guide, il y a prsomption de conformit la rglementation.
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DOCUMENTS A CONSULTER
ACTIONS
Le professionnel dcrit son (ses) activit (s)
laide dun ou plusieurs diagrammes
schmatiques.
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 6
Manuel dvaluation
Production 2
Production n
Plan HACCP n
Production 1
Recommandations
complmentaires
Recommandations
pour lapplication
des rglementations
en matire
dhygine
Surveillance - Vrification
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CHAMP DAPPLICATION
dont lingrdient principal ( 25 % de la masse nette telle que mentionne sur le rcipient, sauf
pour les beurres, soupes, bisques, sauces ou produits similaires) est un poisson, mollusque ou
crustac, ou un ingrdient qui en est issu (surimi, par exemple), ou un mlange de ces divers
ingrdients.
Les produits de la mer en conserves appertises peuvent tre fabriqus selon deux procds
principaux :
-
Les matriaux des rcipients utiliss peuvent tre variables : mtal, verre, plastique, : lhermticit
du conditionnement ne ncessite donc pas les mmes contraintes et les mmes contrles.
Enfin, certaines oprations avant strilisation, pr-cuisson par exemple, peuvent limiter certains
risques.
Ce guide sapplique tous les tablissements de production dont lactivit correspond celle dfinie
ci-dessus, quelle que soit leur taille.
Le professionnel adapte donc les mesures dcrites ci-aprs la taille (quantits et espces traites,
nombre de personnes travaillant dans ltablissement, etc.) de son tablissement.
Le professionnel prend en compte tous ces lments pour effectuer lanalyse des dangers potentiels
et ltablissement des plans HACCP, spcifiques chaque type de production.
Exemples de produits concerns
-
Exemples de modes
dapprovisionnement
-
importations, etc.
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Les principales tapes de lactivit de production sont dcrites ci-dessous. En vue de prparer et
mettre en place les plans HACCP, le professionnel tablira pour chacune de ses activits (ou familles
dactivits similaires : mmes dangers, mmes oprations, mmes utilisations, etc.) des diagrammes
(ou une description) reprenant les diffrentes tapes.
ACHAT S DE P O IS S O NS
P
ois s ons frais
Poissons
frais
- vivants ,
- vivants,
- entiers ,
- entiers,
- vis c rs , ...
- ois
viscrs,
P
s ons c ongels
A utres
fournis s eurs
B ateaux
A quac ulture
A utres
ingrdients
Poissons congels
Mollusques
Crustacs
B otes et fonds
B oc aux et operc ules
P oc hes plas tiques
Crie
Livrais on
Rc eption
Rc eption
S toc k age
0 C 2 C
S toc k age
<
-18 C
E ntrepos age
Dballage
Lavage
Dc onglation
P rparation
P rc uis s on
A jout des autres ingrdients :
- eau
- huile
- s auc e tom ate
- m arinade, etc
E m botage
S trilis ation
Refroidis s em ent ac c lr
E tiquetage/E m ballage
E ntrepos age
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3.1
Gnralits
Pour dfinir les dangers matriser, il est ncessaire de les identifier, den valuer la probabilit
dapparition (occurrence) et la svrit. Il faut distinguer :
-
un danger peu frquent mais trs grave (Clostridium botulinum, par exemple) ; celui-ci doit tre
matris ;
un danger peu frquent mais grave pour certaines catgories de populations (Histamine, par
exemple) ; il devra tre matris si ces catgories de populations sont consommatrices du
produit concern ;
un danger assez frquent mais peu grave (artes, par exemple), dont la matrise est assure
en fonction des exigences rglementaires, ou des exigences des clients ou de la politique
commerciale du professionnel.
De manire gnrale les dangers, de nature biologique, chimique ou physique sont classifis en trois
grandes catgories :
-
d'une prsence dun lment dangereux dans la matire premire (alimentaire, matriau
de conditionnement, ) : on parle alors de contamination initiale ; dans le cas des
poissons ou des coquillages, par exemple, le niveau de contamination initiale est trs
troitement li lorigine des poissons ou des coquillages (zone A, B ou C) ;
Les dangers prendre en compte lors de la dfinition des plans HACCP dpendent des
produits et de leur utilisation attendue (populations, mode de consommation, ).
Tableau 1 Principaux dangers lis aux matires premires1
PRODUITS
DANGERS
Tous poissons
Aeromonas,
Clostridium botulinum (spores),
Listeria,
Vibrio cholerae
Vibrio parahaemolyticus
Vibrio cholerae
Vibrio parahaemolyticus
Les dangers dont le nom est ray ne sont pas prendre en compte dans le cas de production de
conserves appertises, car le traitement de strilisation les dtruit.
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PRODUITS
DANGERS
Ciguatoxine principalement
Scombrotoxine (histamine)
Coquillages
Crustacs manipuls
Staphylococcus aureus
Entrotoxine staphylococcique
Eau, glace
Salmonella
Vibrio spp
Staphylococcus aureus
Escherichia coli
Contaminants chimique
Lgumes, pices,
Milieu de couverture
3.2
Dangers
biologiques
Parasites :
Bactries
pathognes
MESURES PREVENTIVES
Trmatodes, Nmatodes,
Cestodes.
Salmonella, Shigella,
Listeria monocytogenes
Vibrio cholerae,
Vibrio parahaemolyticus
Clostridium botulinum.
Traitement de strilisation
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DANGERS
MESURES PREVENTIVES
Rfrigration rapide aprs capture
Eviscration prcoce
Scombrotoxine (histamine)
Dangers biologiques
Ciguatoxine
Phycotoxines
(DSP/PSP/ASP)
Entrotoxine staphylococcique
Autres
Conditions de manipulation
Ne pas acheter de coquillages provenant de
zones contamines.
Virus
Dangers chimiques
Traitement de strilisation
Rsidus
phytosanitaires
Dsinfectants, pesticides,
herbicides, algicides,
fongicides, etc.
Rsidus de
mdicaments
vtrinaires
Antibiotiques, hormones de
croissance, autres additifs de
lalimentation des poissons.
Mtaux lourds
Dangers
physiques
Gazole, etc.
Morceaux de caisse, de
plastiques, etc.
Vase (coquillages)
Manipulations du poisson
Lavage, purification
Daprs Codex Alimentarius
en fonction de lenvironnement marin ou terrestre des zones de pche : par exemple des
poissons en provenance des rcifs tropicaux, peuvent prsenter, pour le consommateur, un
risque de toxines marines naturelles, telles que la ciguatera ;
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sous certaines circonstances, pour les produits d'aquaculture : par exemple, influence de
lcosystme des fermes daquaculture.
les bactries qui sont normalement prsentes dans l'environnement aquatique (microflore
indigne), par exemple : Clostridium botulinum, cause de la forme sporule ;
les bactries qui sont introduites par la contamination de l'environnement par les dchets
souvent domestiques ou industriels, par exemple Staphylococcus aureus, dont lentrotoxine
est thermostable.
Les bactries pathognes indignes, quand elles sont prsentes dans du poisson frais, sont trouves
en nombre assez faible, et quand les produits sont cuits suffisamment avant consommation, les
dangers pour la scurit des aliments sont insignifiants. Pendant le stockage, les bactries daltration
se dveloppent plus rapidement que les bactries pathognes ; les poissons seront mauvais avant de
devenir toxiques et seront rejets par les consommateurs.
3.2.1.1.3 Les toxines biologiques
Les intoxications par animaux marins sont essentiellement lies :
La scombrotoxine : Lintoxication scombrode (intoxication
Le maintien une temprature non
histaminique) est due la consommation de poissons mal
rfrigre des poissons ou partie de
refroidis aprs la pche. La scombrotoxine est attribue
poissons sensibles, mme aprs
des Enterobacteriacae qui produisent de grandes quantits
viscration et filetage, peut
d'histamine dans le muscle du poisson lorsque les produits
favoriser le dveloppement de
ne sont pas refroidis immdiatement aprs avoir t
scombrotoxine.
capturs. Les principaux poissons sensibles sont les
scombrods tels que thon, bonite, maquereau, et espadon : mais on peut aussi en trouver dans
dautres espces. L'intoxication est rarement fatale et les symptmes sont habituellement peu
violents. Les poissons peuvent contenir des niveaux toxiques d'histamine sans prsenter des aspects
de pourriture. La toxine est thermostable.
La ciguatoxine : L'autre toxine importante est la ciguatoxine qui peut tre trouve dans grand nombre
de poissons, principalement carnivores, qui habitent des eaux peu profondes dans ou prs des rcifs
coralliens tropicaux. Cette toxine est due des dinoflagells et plus de 400 espces de poissons
tropicaux ont t impliques dans de telles intoxications. La toxine est thermostable. On sait peu de
choses sur cette toxine.
Il existe dautres types dintoxications dus des animaux marins, mais moins frquemment
rencontres.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
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Les toxines diarrhiques de type DSP, dont la principale est lacide okadaque, sont produites
notamment par des algues du genre Dinophysis et Prorocentrum. Elles sont responsables, 30
minutes aprs ingestion, de symptmes de gastro-entrite aigu plus ou moins intenses en
fonction de la dose ingre et pouvant durer jusqu trois jours.
Les toxines paralysantes de type PSP, dont leffet peut tre 20 fois plus fort que celui du
curare, sont notamment produites par les algues du genre Alexandrium et Gymnodinium. Ces
toxines, dont la principale est la saxitoxine, sont responsables entre 30 minutes et 12 heures
aprs ingestion de troubles pouvant aller, en fonction de la dose ingre, de simples picotements
des extrmits jusqu des paralysies musculaires respiratoires pouvant tre fatales.
Les toxines amnsiantes ASP, dont la principale est lacide domoque, sont produites par les
algues du genre Pseudonitzschia. Lors de cas bnin, dans les 2 heures 24 heures suivant
lingestion, les malades manifestent des symptmes de nauses et vomissements,
ventuellement accompagn de diarrhes et de fivre. Les cas graves apparaissent entre 24 et
48 heures aprs ingestion. Ils se manifestent par des maux de tte persistants, des troubles
visuels, de la dsorientation, des altrations de conscience, voire des convulsions pouvant aboutir
un coma et au dcs. Des effets tardifs sont signals, savoir des troubles de la mmoire
court terme.
cadmium
plomb
mercure
moyenne
forte
moyenne
moyenne forte
- Mollusques
moyenne
moyenne
moyenne forte
- Crustacs
forte
moyenne
(Moules)
forte
forte
moyenne
Invertbrs
Les phycotoxines DSP/PSP/ASP font lobjet dune surveillance de la part des services comptents.
Le professionnel doit sinformer que les coquillages ne proviennent pas dune zone reconnue
contamine (utilisation des coquillages interdite) (les informations sont portes sur le bon de transport
obligatoire).
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Espce
cadmium
plomb
mercure
(Hutres)
trs forte
moyenne
faible
Poissons
faible
faible
moyenne forte
- Hareng/sardine
faible
faible
faible
- Plie/sole
faible
faible
moyenne
- Bar/roussette
moyenne
moyenne
moyenne
- Espadon/thon
moyenne
moyenne
forte
Poissons
courants
Poissons
(exceptions)
Coquillages
0,5
1,0
0,5
0,05
0,1
0,2
0,4
1,5
Poissons
courants
Coquillages
Union Europenne
0,5
Contaminants
Poissons
(exceptions)
Maroc
3.2.1.3
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La destruction des spores des souches protolytiques de Clostridium botulinum ncessite des
tempratures leves (121,1 C pendant 0,2 minutes pour obtenir une rduction dcimale).
Les toxines de Bacillus cereus (toxine mtisante), Staphylococcus aureus sont thermostables ; il
convient de maintenir les produits avant strilisation (ou avant pr-cuisson, le cas chant) une
temprature suffisamment basse pour viter la prolifration et de grer les temps dattente.
3.2.2.1.2 Les toxines biologiques
La scombrotoxine : Une rfrigration rapide aprs capture et des prcautions lors de la manipulation
permettent de prvenir le dveloppement de la toxine. La toxine n'est pas dtruite par les
tempratures de cuisson ou par la mise en conserve.
La ciguatoxine : Thermostable, on sait peu de choses sur cette toxine, mais le meilleur moyen de
matrise est dviter de mettre en conserve des poissons pour lesquels une telle toxicit est connue.
Autres toxines de poissons tropicaux : le meilleur moyen de matrise est dviter de vendre des
poissons pour lesquels une telle toxicit est connue.
3.2.2.1.3 Les algues toxiques
Seule une connaissance de la zone de provenances des coquillages permet dassurer une matrise de
ces dangers.
3.2.2.2 Les dangers chimiques
Il faut connatre les zones de pches et viter de contaminer les produits lors des manipulations (huile
diesel, par exemple).
3.2.2.3
De bonnes procdures de travail, un personnel form lhygine et aux tches accomplir permettent
de limiter ces dangers.
3.3
MESURES PREVENTIVES
Utilisation deau potable ou deau de mer propre
Contaminations
chimiques
Contamination
microbiologique
Contamination chimique
(BADGE, BFDGE, tain,
plomb, )
Contamination physique
(particules)
Ingrdients divers
Contamination
microbiologique (pices)
Epices dcontamins
Milieu de
couverture
Contamination chimique
(pesticides, HAP, ...)
Matriaux de
conditionnement
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3.4
Oprations de production
Tableau 4 Principaux dangers et mesures prventives
Oprations de production
Contamination
CAUSE
Viscres
Personnel
DANGERS
MESURES PREVENTIVES
Bactries pathognes
Parasites
Staphylococcus aureus
(Entrotoxine
staphylococcique)
Hygine du personnel
Gestion des temps dattente
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CAUSE
DANGERS
MESURES PREVENTIVES
Manipulation des
poissons
Bactries pathognes
(lors des
Contaminants
oprations de
chimiques ou physiques
prparation)
Contamination
"Embotage"
Refroidissement
aprs strilisation
Prolifration
Sertis
Temprature des
poissons
Nondcontamination
Entreposage
Strilisation
Bactries pathognes
Equipements et
outillages
Contaminants
chimiques ou physiques
(particules, huiles,
produits de nettoyage,
)
Contaminants
chimiques (BADGE,
BFDGE, )
Contaminants
physiques
Bactries pathognes
Conditions de manipulation
Contaminants
chimiques
Contaminants
physiques
(cristaux de struvite,
non dangereux)
Matrise du pH
Conditions de refroidissement
Rglage de la sertisseuse/operculeuse
Bactries pathognes
Contrle de stabilit
Bactries pathognes
Toxines thermostables
Histamine
Entrotoxine
staphylococcique
Maintien du glaage
Gestion des temps dattente
Bactries pathognes
Bactries pathognes
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3.4.1.2 Prolifration
Si le respect de la chane du froid nest pas assur, si les temps dattente sont trop longs lors de la
prparation des produits, il peut y avoir prolifration des principaux micro-organismes, ainsi que
production de toxine (histamine, entrotoxine staphylococcique, ).
Il peut y avoir aussi prolifration lors de lentreposage aprs fabrication (mauvais barme de
strilisation, mauvais serti).
3.4.1.3 Non-dcontamination
Une sous-strilisation peut entraner une non-stabilit des produits.
une viscration bien faite et la plus prcoce possible avec rinage leau potable ou eau de
mer propre (Clostridium botulinum),
la formation du personnel son travail (viscration, pelage, filetage, pilotage des appareils de
strilisation, notamment),
3.4.2.2 Prolifration
La matrise de la prolifration ncessite que la temprature des produits reste la plus voisine de 0 C.
Pour ce faire, les produits doivent tre maintenus en chambre froide et sous glace autant que
possible.
Lorsque les manipulations ne le permettent pas, les temps dattente doivent tre rduits au minimum
pour viter au tant que possible les remontes en temprature des produits. Ces oprations soient
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
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ralises dans des salles dont la temprature est matrise, voire rgule (14C) ; le choix est fait en
fonction des temps dattente des produits, des procds appliqus, etc.
Le barme de strilisation fait lobjet dune validation pralable (passage rapide aux tempratures de
prolifration (soit entre 10C et 60C) et le serti bien ralis (rglage de la sertisseuse/calibreuse).
3.4.2.3 Non-dcontamination
Le barme de strilisation est valid au point le plus froid de lenceinte de strilisation (ncessit
davoir une cartographie de la rpartition des tempratures dans le strilisateur, celle-ci changeant
avec le type de rcipient utilis, sa disposition dans lenceinte, ).
Lapplication du barme est ralise par une personne spcialement forme ; le suivi du barme est
assur (barme appliqu, tmoin de strilisation dun lot, )
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Ce chapitre concerne les bonnes pratiques gnrales dhygine, dont la mise en place est un
pralable celle de mesures plus spcifiques lies directement aux activits de ltablissement et qui
sont dcrites dans le chapitre 5.
Contamination initiale
- Emballages,
- Ingrdients divers, etc.
Contamination
croise
Contamination croise
Contamination croise
Prolifration
Contamination croise
Prolifration
Non-dcontamination
Les objectifs atteindre et leur justification peuvent tre rsums ainsi, daprs les rgles gnrales
dhygine dcrites par le Codex Alimentarius :
Matires premires
(chapitre 4.1)
Objectifs
Justification
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Objectifs
Justification
Conception et ralisation
Entretien : Maintenance et
Nettoyage
Hygine corporelle et tat
de sant
Main duvre
(chapitre 4.4)
A un comportement appropri.
22
Le respect de bonnes
rgles dhygine dans la
conception et la
construction des btiments,
un emplacement appropri
et des installations
adquates sont
ncessaires pour une
matrise efficace des
dangers.
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4.1
Formation et qualification
Transport (amont ou aval)
Information sur les
produits
Matrise des
oprations
Main duvre
(chapitre 4.4)
Objectifs
Justification
La formation est un
lment important pour la
scurit et la salubrit des
produits.
La formation permet aussi
loprateur de
comprendre pourquoi et
comment des dangers
apparaissent ou
saccroissent.
Rduire les risques
daliments susceptibles de
prsenter un danger en
prenant des mesures
prventives et en
sassurant de leur respect.
En labsence de mesures
efficaces de matrise
pendant le transport, les
aliments peuvent tre
contamins ou ne pas
atteindre leur destination
dans un tat acceptable
pour la consommation,
mme lorsque des mesures
dhygine adquates ont
t prises en amont de la
chane alimentaire.
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premires attendues. Les contrles rception (voir 4.1.4) permettront de vrifier la bonne
application du cahier des charges. Un entreposage rapide (voir 4.1.5) des matires premires
achetes, dans des conditions appropries, permet den maintenir la qualit.
glace liquide,
Pour les produits achets surgels ou congels, ils doivent tre maintenus une temprature - 18
C. Toutefois pour les produits congels entiers en saumure (thon, ) destins la conserve, une
temprature - 9 C est acceptable.
Critres qualitatifs
Teneur en histamine des Scombridae, Clupeidae, Engraulidae, Coryphaenidae :
sur 9 chantillons moyenne 100 ppm avec tolrance de 2 chantillons 200 ppm et aucun >
200 ppm.
Teneur en mtaux lourds : voir 3.2.1.2 .
Teneur en ABVT (poisson frais) :
25 mg / 100 g de chair pour Sebastes sp., Helicolenus dactylopterus, Sebasticcthys capensis
30 mg dazote/100 g de chair pour les espces de la famille de Pleuronectidae sauf
Hippoglosus sp (fltan)
35 mg dazote/100 g de chair pour Salmo salar, espces de la famille des Merluccidae et des
Gadidae
4.1.1.2 Eau et glace
Leau douce qui est utilise dans les ateliers de production peut provenir du rseau ou dun forage1,
condition de respecter les exigences de leau potable.
Lorsquil y a utilisation deau de mer propre, les critres microbiologiques et de contamination
chimique de celle-ci sont les mmes que ceux de leau potable.
1
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Objet
Eau potable
Eau de mer
propre
Glace
Type de contrle
Bactries Arobies Revivifiables 22-72H
Bactries Arobies Revivifiables 37-24H
Coliformes thermotolrants
Coliformes totaux
Spores anarobies sulfito-rducteurs
Streptocoques fcaux
Mthode
Critre
dacceptation
NF T 90-402
NF T 90-401
NF T 90-414
NF T 90 414
NF T 90-417
NF T 90-416
20/ml
Absence dans 100 ml
Absence dans 100 ml
1 dans 20 ml
Absence dans 100 ml
100/ml
Lorsquil y a utilisation de glace au contact des poissons, celle-ci est faite partir deau potable ou
deau de mer propre.
4.1.1.3 Matriaux de conditionnement et demballage
Les matriaux destins entrer au contact des denres alimentaires sont rglements en ce qui
concerne leur composition et leur innocuit alimentaire. On doit sassurer de leur conformit auprs
des fournisseurs.
Le cahier des charges des matriaux de conditionnement ou demballage devrait comprendre
notamment des spcifications relatives :
-
Propret : la propret des rcipients de conditionnement utiliss est importante pour la qualit
du produit fini. Des spcifications devraient tre prvues dans le cahier des charges.
Le fabricant valide lefficacit des procds de conditionnement et en vrifie la bonne hermticit, tout
particulirement sil utilise un soudage plastique.
4.1.1.4 Les produits de nettoyage et dsinfection
Les produits (dtergents, dsinfectants)
pour le nettoyage et si besoin la
dsinfection des matriaux au contact des
denres alimentaires sont soumis
autorisation par l'administration (listes
positives).
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Il est important dtre inform sur les ventuelles incompatibilits entre dtergent et dsinfectant
(efficacit) et entre dtergent, dsinfectant et matriel (corrosion).
Les dsinfectants choisis sont appropris aux germes concerns. Par ailleurs, pour viter la cration
de rsistances dans la flore microbienne et limiter la cration de biofilms, il est conseill de changer
rgulirement les dsinfectants utiliss (matires actives diffrentes), en particulier en fonction des
rsultats des contrles bactriologiques de surface raliss pour vrifier lefficacit du
nettoyage/dsinfection.
Les dtergents et les dsinfectants sont choisis en tenant compte des effets ventuels sur le milieu.
4.1.1.5 Autres achats
Le professionnel dfinit les spcificits de ses achats et sassure quils sont adapts lusage quil
veut en faire et conformes aux exigences rglementaires.
Ceci concerne par exemple :
-
les ingrdients autres que les poissons et autres animaux aquatiques (lgumes, par exemple),
Les fournisseurs habituels, avec lesquels le professionnel possde des relations tablies :
lhistorique des relations est un facteur essentiel pour cette slection et le suivi (maintien des
relations commerciales).
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Pour les trajets infrieurs 80 Km, le moyen de transport nest pas forcment rfrigr ; il peut
tre simplement isotherme. Dans ce cas, la quantit de glace est adapte la temprature
extrieure et la dure du transport, de telle manire quil y ait suffisamment de glace lors de
la rception.
Pour les autres trajets, le transport est effectu en camions rfrigrs. Ceci ne dispense pas
de glacer les poissons.
Les produits congels sont transports des tempratures -18C.1. Toutefois pour les produits
congels entiers en saumure (thon, ), destins la conserve, une temprature -9C est
acceptable.
Les autres matires premires alimentaires sont transportes dans les conditions appropries au
maintien de leur qualit sanitaire et de leur salubrit.
4.1.3.2 Matriaux de conditionnement et demballage
Le risque de contamination microbiologique et de dtrioration du matriau de conditionnement et
demballage lors du transport et de l'entreposage doit tre pris en compte.
Des spcifications sont introduites dans le cahier des charges en ce qui concerne la protection des
matriaux de conditionnement et demballage (emballage de ces matriaux) et leurs conditions de
transport.
4.1.3.3 Autres matires premires
Quelles que soient les matires premires achetes, outres les exigences rglementaires, des
exigences particulires en matire de transport peuvent tre dfinies, telles que les conditions du
chargement, les dlais de transport, etc.
Pendant le transport, de brves variations de cette temprature nexcdant pas 3 C. sont tolres.
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Pour chacun des critres contrls des limites dacceptation ont t dfinies (valeurs cibles,
tolrances) dans les cahiers des charges. Les matires premires inacceptables sont identifies et
entreposes sparment des autres produits.
Lenregistrement des observations et contrles effectus rception permet dapporter la preuve de
la matrise de cette tape capitale.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
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des aires dentreposage spcifiques de chaque matire sont dfinies dans le local ;
Une bonne gestion des stocks assure un renouvellement rgulier de lensemble des matires
premires et vite le sjour anormalement prolong de certaines d'entre elles (application de la rgle
du FIFO (1er entr, 1er sorti)).
Les matires premires qui comportent une DLC ou une DLUO sont obligatoirement utilises avant
cette date.
4.2
Les locaux, les installations (chambres froides, par exemple) et les quipements (canalisations,
installations frigorifiques, etc.) qui leur sont associs sont conus, organiss et entretenus afin de
faciliter le travail des oprateurs et viter la contamination des produits.
Les installations devant faire l'objet d'un agrment1 de la part des services de contrle
officiels, lavis et laccord de principe de ces services sont demands ds la phase de leur
conception.
les activits qui seront ralises (filetage, prcuisson, etc.) dans ltablissement,
Lagrment repose sur lexamen des installations, locaux et quipements mais aussi sur les
conditions de fonctionnement.
29
juin 2003
PRINCIPE DE
LA MARCHE EN AVANT
NON
OUI
OUI
flux des dchets : circuit pour les dchets (emballages de matires premires, viscres,
etc.).
OUI
Classement
zones de rception :
o
zones de stockage :
o
zone de dballage,
zone de dconglation,
zones de strilisation :
o
30
juin 2003
Produits en
cours de
prparation
Conditionnements
et emballages
Autres matires
premires
Zone de
dballage
Zone de
dconglation
Zone de lavage
Zone de
produits finis
Zones de
strilisation
Zone de dchets
Autres matires
premires
Conditionnement
et emballages
Zone s de stockage
Matires
premires
alimentaires
Matires premires
alimentaires
Zones de
manipulation
Zones de
stockage
Zones de rception
Les locaux sont conus de telle manire que les oprations pouvant donner lieu une
contamination (oprations ralises en mme temps) sont spares au niveau de leur
implantation dans l'entreprise (zones dlimites, cloisons, etc. en fonction du risque de
contamination).
Les espaces de travail sont suffisants pour permettre le bon droulement des oprations.
31
juin 2003
Les btiments et les installations sont conus de faon empcher l'entre (utilisation de
"siphons cloche", par exemple) et l'installation de ravageurs et de tout animal, ainsi que
l'entre de contaminants extrieurs tels que fume, poussire,
Le sol des btiments et installations est tanche, en matriau facile nettoyer et dispos de
manire faciliter lcoulement des liquides vers un orifice d'vacuation convenablement
conu et situ.
Les vestiaires et les sanitaires sont compltement spars des zones de travail et ne souvrent
pas directement sur ces zones.
Si les dchets et les matires non comestibles sont entreposs plus dune journe, des
installations sont prvues cet effet. Elles sont compltement spares des ateliers de
manipulation des produits.
Les produits de nettoyage, de dsinfection ou autres produits non comestibles sont entreposs
dans un local spcial.
Les aires dentreposage ou de lavage des produits sont en matriaux durs et faciles nettoyer.
Les locaux d'habitation sont spars des ateliers de manipulation des produits.
Les lieux o se trouvent des animaux (chiens de garde, par exemple) sont spars des ateliers
de manipulation des produits.
Des vacuations sont prvues pour les eaux pluviales ; elles sont raccordes au rseau de
collecte appropri lorsque celui-ci existe. Les eaux uses sont raccordes un rseau
spcifique pour leur traitement ultrieur.
Exemples de matriaux :
-
Bton lisse
Ciment rsine
Carrelage
32
juin 2003
Les sols et les murs sont construits, sur une hauteur suffisante, dans des matriaux
impermables, lavables et non toxiques. Les murs peuvent tre revtus, soit de carrelages
correctement jointoys, soit de peintures ou de revtements spciaux rgulirement
entretenus. Leurs surfaces sont lisses et sans crevasse, faciles nettoyer ou dsinfecter.
La pente du sol est rgle de faon diriger les eaux rsiduaires ou de lavage vers un orifice
d'vacuation adquat.
Zone B Les plafonds ou la toiture sont conus pour viter lapparition dcaillage, l'accumulation de
salet et rduire le plus possible l'apparition de moisissure. Les matriaux utiliss sont non
absorbants.
Lorsque les btiments sont de hauteur importante ou lorsque la nature de la toiture rend
difficile le nettoyage, les lignes sont protges des souillures et autres contaminations par un
carnage, notamment dans les endroits particulirement sensibles comme la zone
dembotage.
Zone C
Les sols et les murs sont facilement nettoyables. Leur surface est lisse pour viter toute
accumulation de poussire ou de souillure et deau.
Le sol prsente une pente suffisante pour viter la stagnation deau et diriger les eaux vers
un orifice d'vacuation adquat.
Le sol est construit en matriaux faciles nettoyer.
Zone D
La pente du sol est rgle de faon diriger les eaux rsiduaires ou de lavage vers un orifice
d'vacuation adquat.
Des mesures sont prises pour viter les variations de temprature et dhygromtrie
importantes ainsi que les condensations. Les murs et les toitures peuvent tre isols avec de
la laine de verre ou des panneaux isolants.
4.2.3.1.1
Fentres
Dans les zones o les aliments ne sont pas protgs par un conditionnement, tous les quipements et
les accessoires sont installs en hauteur de faon faciliter le nettoyage du sol1, afin de limiter les
risques de contamination croise, et disposs de faon viter une contamination directe ou indirecte
des aliments et des matires premires (viter les points de condensation potentiels au-dessus des
tables de prparation ou alors protger celles-ci, par exemple).
Leur agencement et leurs finitions sont de nature empcher laccumulation de salet (loignement
suffisant du mur, supports de cbles sur champ, ) et rduire au minimum la formation deau de
condensation (gaines autour des canalisations d'eau, circulation dair (ventilation), par exemple),
lapparition de moisissures et l'caillage et faciliter leur nettoyage.
Les escaliers, cages d'ascenseur, quipements et accessoires tels que plates-formes, chelles,
goulottes, etc., sont disposs et raliss de manire ne pas provoquer de contamination des
aliments (par exemple, contremarches pour les escaliers). Les goulottes sont munies de regards
d'inspection et de nettoyage.
33
juin 2003
4.2.3.1.3
L'clairage
L'clairage est conu pour ne pas modifier les couleurs, fournir une intensit lumineuse suffisante
pour une bonne ralisation des tches effectuer.
Les ampoules et appareils disposs au-dessus des denres alimentaires, quel qu'en soit le stade de
prparation, sont du type dit de sret, protgs de faon empcher la contamination des aliments
en cas de bris.
Leur conception et leur installation permettent de minimiser l'accumulation de poussire et de dbris ;
ils sont maintenus dans un tat propre et sans poussire.
4.2.3.1.5
La ventilation
Une ventilation adquate est prvue pour empcher l'excs de chaleur, l'accumulation de vapeur et de
poussire et pour assurer un renouvellement d'air convenable.
Le courant d'air est organis pour viter lentre dair des autres zones dans les zones de
manipulation (surpression dans cette zone, sortie de lair filtr dans cette zone pour aller vers les
autres zones, etc.).
4.2.3.2 Alimentation en eau
Un approvisionnement suffisant en eau potable ou eau de mer propre ou rendue propre, pression et
temprature appropries, est assur.
Si ltablissement nest pas reli au rseau public de distribution de leau potable, le professionnel
peut utiliser de leau de forage, aprs autorisation. Leau doit satisfaire aux exigences de leau
destine la consommation humaine pour tre considre comme potable.
Lorsquil y a utilisation deau de mer, la zone de pompage est
situe dans une zone o leau nest pas contamine par des
rsidus chimiques (gazole, pesticides, rsidus divers, mtaux
lourds, etc.) (valeurs infrieures ou gales aux exigences
rglementaires).
Des installations convenables sont prvues pour sa distribution et son entreposage ventuel, avec
une protection suffisante contre les contaminations.
L'eau non potable (autre que leau de mer propre) ne peut tre utilise que pour des oprations non
lies aux produits (rfrigration, lutte contre les incendies, ).
Elle est achemine par des canalisations entirement distinctes, facilement identifiables, repres de
prfrence par une couleur spcifique et ne comportant aucun raccordement, ni aucune possibilit de
reflux dans les conduites d'eau potable. Ces conduites sont positionnes dans les locaux de telle
manire qu'elles ne puissent pas contaminer les produits en cas de fuite.
34
juin 2003
La vapeur utilise directement au contact des aliments ou des surfaces au contact des aliments est
indemne de contaminant. Un contrle des rsidus est effectu, selon la nature du traitement physicochimique du gnrateur de vapeur.
L'eau recycle l'intrieur de l'tablissement utilise au contact des aliments est traite de manire
la rendre potable. Le traitement fait l'objet d'une surveillance et denregistrements afin de pouvoir en
dmontrer la salubrit. L'eau recycle circule dans des canalisations distinctes, facilement
identifiables.
4.2.3.3 Air comprim
L'air comprim entrant en contact avec les aliments ou avec les surfaces en contact avec les aliments
est filtr et/ou trait de manire ne pas contenir de substances contaminantes.
4.2.3.4 Evacuation des effluents
Toutes les conduites d'vacuation des effluents (y compris les rseaux d'gouts) sont suffisamment
importantes pour assurer l'vacuation pendant les priodes de pointe de lactivit du professionnel.
Elles sont construites de faon viter toute contamination des approvisionnements d'eau potable ou
deau de mer.
Lorsque les locaux ne sont pas desservis par le rseau d'gouts public, les eaux uses sont
collectes et vacues de telle sorte quen aucun cas elles ne constituent un risque d'insalubrit pour
lenvironnement. En particulier, les sanitaires sont alors relis une fosse tanche.
Les conduites d'vacuation sont conues et entretenues de manire :
-
empcher les reflux d'odeurs et la remonte des ravageurs (siphons avec panier et grille
amovibles, par exemple),
Locaux de rception
Les locaux de rception sont conus de manire viter la prolifration et la contamination croise :
-
35
juin 2003
4.2.3.6.2
Locaux d'entreposage
Afin d'viter tout risque de contamination, les locaux d'entreposage permettent de respecter les
principes de la "marche en avant" (viter tout croisement avec les produits en cours de traitement), et
du "premier entr, premier sorti".
Ces locaux sont tudis du point de vue de la temprature (puissance frigorifique, ), de
l'hygromtrie et de la ventilation pour conserver les matires premires, les produits semi-finis et les
produits finis dans les conditions optimales.
Des locaux d'entreposage spcifiques pour chaque produit (matires premires, produits semi-finis,
produits finis) sont prvus. Si cela n'est pas possible, ces diffrents types d'aliments sont spars sur
des aires de stockage diffrencies, et protgs afin d'viter la contamination croise.
Les locaux d'entreposage sont conus de manire tre facilement nettoys, viter l'accs des
ravageurs et fournir un accs facile aux articles entreposs. L'entreposage est effectu de manire
permettre une bonne circulation d'air autour des produits.
Lorsque l'entreposage a lieu temprature dirige, les locaux sont munis de dispositifs de
surveillance et d'enregistrement de la temprature et d'un systme fiable (par exemple, une alarme)
conu pour signaler toute perte de matrise de la temprature.
Les matriaux de conditionnement font l'objet d'un entreposage spcifique et sont aussi soumis des
conditions rigoureuses en matire d'hygine et de propret.
Les matriaux d'emballage (cartons de regroupement, films d'emballage, ) font aussi l'objet d'un
entreposage particulier.
L o ncessaire, des installations spares, sres, d'entreposage des produits de nettoyage et des
substances dangereuses sont prvues.
4.2.3.6.3 Locaux (aire spcifique) de dballage
Lorsque les locaux de dballage ne sont pas spars des aires de rception, voire de prparation, le
dballage est effectu dans une zone dfinie et organise pour permettre lvacuation directe des
dchets (emballages, palettes, etc.).
Sil ny a pas sparation dans lespace du dballage (local ou zone spcifique), il y a sparation dans
le temps des oprations de dballage et de prparation des produits.
4.2.3.6.4 Installations de dconglation
La dconglation s'effectue dans un local spar de l'entreposage et du traitement thermique de
strilisation. Ce local est quip d'un systme d'enregistrement de la temprature ambiante.
Les installations de dconglation sont maintenues parfaitement propres. Il faut prvoir un systme
d'coulement des exsudats de dconglation raccord aux gouts.
Les matires premires congeles ne devraient pas tre dcongeles dans leur emballage.
4.2.3.7 Les locaux et quipements sanitaires
4.2.3.7.1
Vestiaires et toilettes
Tous les tablissements comportent des vestiaires et des toilettes convenables et situs hors des
zones de production. En labsence de rseau dgouts, les toilettes sont relies des fosses
tanches.
Ces endroits sont bien clairs, ventils et, le cas chant, chauffs. Ils ne donnent pas directement
sur les zones de travail.
Des lavabos, avec des robinets commande non manuelle, se trouvent proximit immdiate des
toilettes. Ils sont placs, si possible, de telle manire que l'employ passe devant en allant la zone
de travail. Ils sont munis de conduites d'vacuation raccordes aux gouts (ou fosses tanches) et
dots de siphons.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
36
juin 2003
Des produits appropris pour se laver et se dsinfecter les mains et un dispositif hyginique de
schage usage unique sont prvus.
Lorsque des serviettes en papier sont utilises, des distributeurs et des rceptacles se trouvent en
nombre et en volume suffisant ct de chaque lavabo.
Des criteaux rappellent au personnel le besoin de se laver les mains aprs avoir fait usage des
toilettes.
4.2.3.7.2
Les lavabos dans les zones de travail sont commande non manuelle et munis de conduites
d'vacuation raccordes aux gouts et dots de siphons.
quelle priodicit.
Des locaux conus en prenant ce risque en compte : les trous (notamment le passage des
cbles, des tuyaux, des canalisations, ), le drainage et les autres lieux auxquels les
ravageurs sont susceptibles d'avoir accs sont autant que possible maintenus hermtiquement
ferms. Les grilles mtalliques, par exemple pour les fentres ouvertes, portes et ventilateurs,
rduisent le problme de l'accs des ravageurs.
37
juin 2003
Des rgles de fonctionnement ne favorisant pas la prsence et l'infestation par les ravageurs :
les denres alimentaires sont stockes dans des conteneurs clos, labri des ravageurs, ou
entreposs au-dessus du sol et l'cart des murs. Les zones l'intrieur et l'extrieur des
btiments contenant des produits ne sont pas encombres.
Les locaux et les installations sont maintenus en bon tat et entretenus de manire viter
l'accs des ravageurs et liminer les sites de reproduction potentiels.
Un programme de lutte contre les ravageurs, formalis, est appliqu de faon rgulire (plan
dradication). L'absence de ravageurs est rgulirement contrle dans les tablissements et dans
les zones adjacentes.
Les infestations de ravageurs sont traites immdiatement (traitement chimique, physique ou
biologique : appareils lectriques, ultrasons, ) et sans risques pour la scurit et l'acceptabilit des
produits. Ces mesures ne sont appliques que sous le contrle direct d'un personnel comptent.
Les produits antiparasitaires (pulvrisation de poudre, de liquide, ) ne sont utiliss que si d'autres
mesures de prcaution ne peuvent tre employes efficacement. Avant l'application de tels produits, il
convient de protger les quipements et les ustensiles contre une ventuelle contamination. Aprs
application, les quipements et les ustensiles contamins sont nettoys fond avant d'tre rutiliss.
Lapplication des produits antiparasitaires nest pas autorise en prsence de denres alimentaires,
mme conditionnes.
Des enregistrements (utilisation de fiches de dratisation, ) facilitent le suivi de ces oprations.
4.2.4.4 Surveillance de lentretien des locaux et installation
La ralisation et lefficacit des actions de maintenance et de nettoyage font lobjet dune surveillance
(examen visuel, contrles microbiologiques, tat des piges (ravageurs)).
Des enregistrements (utilisation de fiches de surveillance) facilitent le suivi de ces oprations.
Mthode
Maintenance
Type de contrle
Locaux de stockage
T ambiante
Thermomtre enregistreur
Relev manuel
Zones de prparation
T ambiante
Thermomtre enregistreur
Relev manuel
Entretien
Objet
Parois
Plans de travail
Sol
4.3
Botes contact
Lames
Matriels et quipements
38
juin 2003
viter l'emploi de matriaux difficiles nettoyer et dsinfecter ainsi que de mtaux pouvant donner lieu
une corrosion par contact.
Les quipements et les matriels sont conus1 et raliss de faon en permettre le nettoyage et
ventuellement la dsinfection aiss, efficaces et complets, et pouvoir tre inspects visuellement.
L'quipement fixe est install de telle faon qu'il soit aisment accessible et qu'il puisse tre nettoy
fond.
Exigences
Aptitude au nettoyage
Rsistance la corrosion (Inox 316 L)
Tapis de convoyage
Aptitude au nettoyage
Des normes relatives laptitude au nettoyage et la dsinfection des quipements et matriels sont
dfinies par lAFNOR (Association Franaise de Normalisation).
39
juin 2003
d'un thermomtre mercure ou de tout autre instrument d'une prcision ou d'une fiabilit au
moins quivalente, comme des indicateurs de temprature quips de sondes (thermocouples
- sonde platine...). La prcision devrait tre au minimum de 1C.
les trieurs optiques (surtout pour les corps trangers lis certaines matires premires),
les dtecteurs par rayon X et ultrason, utilisables pour des particules non mtalliques, etc.)
Pour les chambres en froid positif, il nest pas obligatoire davoir un enregistreur de temprature,
bien que ce soit fortement recommand ; en tout tat de cause, la temprature doit tre rgulirement
surveille et enregistre (note sur un cahier, par exemple).
40
juin 2003
divers instruments de mesure et de pilotage lis aux strilisateurs sont maintenus en bon tat
de fonctionnement et rgulirement vrifis ou talonns. L'talonnage des instruments
mesurant la temprature est ralis par rapport un thermomtre de rfrence. Ce dernier fait
l'objet d'un talonnage rgulier. L'tat d'talonnage est consign et enregistr.
41
juin 2003
Afin d'empcher la contamination des produits, tout le matriel et les ustensiles sont nettoys,
dsinfects et rincs aussi souvent que ncessaire et en particulier lissue de chaque journe de
travail. Cette opration est faite en labsence de denres alimentaires en cours de fabrication.
Leurs lments dmontables en contact avec les produits sont spars la fin des oprations,
nettoys, dsinfects et rincs.
Des enregistrements (utilisation de cahiers de nettoyage) facilitent le suivi de ces oprations.
4.3.3.3 Surveillance de lentretien des matriels et quipements
La ralisation et lefficacit des actions de maintenance, de nettoyage et de dsinfection font lobjet
dune surveillance rgulire fonde principalement sur des examens visuels et dans certains cas de
contrles microbiologiques (tests de surface, par exemple).
Des enregistrements (utilisation de fiches de surveillance) facilitent le suivi de cette surveillance.
4.4
les
sujets
reconnus
porteurs :
de
salmonelles, de shigelles, d'Escherichia coli,
de staphylocoques prsums pathognes
ou de streptocoques hmolytiques A ;
Risques de contamination
Les
personnes
atteintes
de
maladies
transmissibles ou prsentant des affections
(plaies infectes, infections ou irritations de la
peau, diarrhe, ) susceptibles de contaminer
les produits sont cartes de la manipulation
directe de ceux-ci pendant la priode o elles
reprsentent un danger potentiel.
Toutefois, elles peuvent tre exceptionnellement maintenues leur poste dans la mesure o des
prcautions sont prises selon la nature de l'affection (par exemple, pansement tanche en cas de
blessure la main).
4.4.1.1.2
Examens mdicaux
Toute personne entrant en contact avec des denres alimentaires (emploi permanent ou contrat
temporaire) subit rgulirement un examen mdical pour vrifier son aptitude manipuler des
denres alimentaires :
-
42
juin 2003
4.4.1.2 Tenue
Le personnel manipulant les denres alimentaires maintient un haut niveau de propret corporelle et
porte des vtements protecteurs appropris. L'utilisation de tenues spcifiques pour le personnel et
les visiteurs est un lment important pour la prvention des contaminations microbiennes dans les
ateliers de production.
Recommandations pour la tenue selon les zones de travail
Tenue pour
Protection
charlotte
Masque
Bottes ou
sabots
Combinaison
textile
Indispensable
Souhaitable
Indispensable
Indispensable
Indispensable ds
l'instant o il intervient
Souhaitable
dans les zones de
fabrication
Indispensable
Indispensable
Indispensable
Indispensable
Personnel technique de
maintenance
Visiteurs
4.4.1.2.1
Indispensable ds
l'instant o il entre
dans les zones de
fabrication
Prconis
La tenue
La tenue nest pas porte l'extrieur de l'tablissement ; elle est donne et retire dans les vestiaires
et stocke dans un placard dans un endroit diffrent des vtements de ville.
Le port de bijoux (bracelets, bagues, montre, ) ainsi que de badges accrochs aux vtements est
proscrire.
La frquence de changement des tenues est adapte aux risques de contamination croise du
produit, selon la nature du poste de travail. Ceci peut conduire dans certains cas changer de tenue
au moins chaque jour et plus souvent si ncessaire.
Selon les zones de travail, il peut tre utile de diffrencier les couleurs des vtements ; ceci permet de
reprer facilement les personnes qui ne devraient pas tre dans la zone considre (risque de
contamination croise).
4.4.1.2.2
Afin d'viter tout risque de contamination ou de prolifration microbienne, le circuit interne du linge fait
l'objet d'une tude spcifique.
Il est ncessaire d'avoir des rgles de fourniture et de nettoyage des vtements pour assurer :
-
Pour les units de faible importance, l'utilisation de vtements jetables permet de supprimer les
contraintes d'entretien et de nettoyage.
4.4.1.3 Gants
Lorsque des gants sont utiliss pour la manipulation des denres alimentaires, ils prsentent les
caractristiques voulues de solidit, de propret et d'hygine ; ils sont raliss en matriau non poreux
et non absorbant.
Le port des gants ne dispense pas de se laver soigneusement les mains avant de les enfiler.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
43
juin 2003
Les gants jetables sont conseills ; ils sont changs aussi souvent que ncessaire. Lorsquils sont
rutilisables, ils sont lavs et dsinfects aussi souvent que ncessaire (comme pour les mains).
Les gants en tricot mtallique ou quivalent (tricot en fibres synthtiques, par exemple),
indispensables certains postes pour raison de scurit, sont particulirement difficiles nettoyer et
dsinfecter en raison de leur texture. Un nettoyage soigneux est ncessaire ; celui-ci est suivi dun
chauffage ou d'une immersion prolonge dans un dsinfectant (avec rinage leau potable avant
utilisation).
Lorsquil y a usage de gants rutilisables, une attention particulire est porte la formation du
personnel sur leur lavage.
Le port de gants est indispensable pour recouvrir un pansement.
4.4.1.4 Propret des mains
Il est ncessaire de veiller particulirement la propret des mains, ainsi que des avant-bras et des
ongles. Ces derniers sont les plus courts possible et soigns.
Le personnel se lave les mains au moins aux
moments suivants :
et la fin du travail.
Le personnel se lave les mains fond avec un produit appropri pour le nettoyage des mains et de
l'eau courante potable. Lusage deau chaude amliore lefficacit du lavage des mains.
4.4.1.5 Comportement du personnel
Les personnes manipulant les denres alimentaires ne doivent pas avoir un comportement
susceptible de les contaminer. Manger, faire usage du tabac, mcher, cracher, ternuer ou tousser
au-dessus de denres alimentaires non protges est interdit.
Un plan de circulation du personnel est mis en place (voir p. 30). Ce plan permet de limiter les
dplacements autant que possible.
4.4.1.6 Visiteurs, personnes extrieures
Des prcautions sont prises pour empcher les visiteurs de contaminer les denres alimentaires,
notamment par lutilisation de vtements de protection pour les visiteurs, le respect des dispositions
de l'entreprise relatives la tenue et au comportement du personnel.
La circulation des visiteurs dans l'entreprise est contrle ; elle se fait notamment des zones les plus
propres vers les zones les plus contamines.
Les chauffeurs peuvent ventuellement entrer dans les locaux de rception ou dexpdition pendant le
temps ncessaire la livraison ou lenlvement des marchandises, mais ne peuvent pas accder aux
zones de manipulation.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
44
juin 2003
4.4.2 Formation
4.4.2.1 Information et responsabilits
Les dirigeants et responsables de lentreprise ont les connaissances ncessaires concernant les
principes et pratiques d'hygine alimentaire pour pouvoir juger des risques potentiels, et prendre les
mesures appropries pour matriser ces risques.
Le cas chant, une personne, spcialement forme lhygine des aliments, charge de sassurer
du respect des exigences en la matire est dsigne par le dirigeant.
L'ensemble du personnel est conscient de son rle dans l'hygine alimentaire.
Les personnes qui manipulent les produits sont conscientes de leur rle dans lhygine des aliments
et ont les connaissances ncessaires pour effectuer leur travail de manire hyginique.
Un affichage des rgles d'hygine de base est
utile pour sensibiliser le personnel.
Les connaissances ncessaires sont donnes aux
personnes qui manipulent les aliments pour le
faire de manire hyginique. Les formations
organises portent sur l'hygine corporelle et
vestimentaire, sur les mthodes de manipulation
hyginique des denres alimentaires et sur la
responsabilit des personnes dans ce domaine.
Ces formations sont ralises l'embauche et
rappeles rgulirement. Les formations font
l'objet d'un texte crit, ventuellement illustr, qui
rappelle les rgles gnrales de l'hygine.
Le personnel spcialis dans certaines tches reoit une formation approprie et une description
dtaille des travaux qu'il doit accomplir. Il en est ainsi pour le personnel charg du sertissage, de
loperculage, du conditionnement plastique (soudage), de la strilisation, notamment.
Dans les zones de manipulation, le personnel (y compris les personnes s'occupant du nettoyage et le
personnel de maintenance) est spcialement slectionn, form et instruit du besoin tout moment
d'une hygine personnelle d'un niveau lev.
Le personnel charg du nettoyage et de la dsinfection est form en ce qui concerne la scurit des
techniques de manipulation des produits chimiques (dtergents et dsinfectants).
4.4.2.2 Programmes de formation
Chaque responsable identifie les besoins en formation de son personnel en s'appuyant notamment
sur les facteurs suivants :
-
la manire dont les aliments sont manipuls et emballs, y compris les risques de
contamination,
45
juin 2003
du contrle du comportement du personnel sur les lieux de travail (respect des procdures de
travail, des rgles d'hygine, ),
4.5
Cela correspond aux traitements et aux diverses oprations de lactivit du professionnel, dont les
conditions de ralisation sont dcrites dans des procdures et/ou instructions de travail.
Les paragraphes suivants prsentent des lments prendre en compte lors de la rdaction de
certaines des ces procdures et instructions.
4.5.1 Organisation
Toutes les tapes de la production sont excutes sans retard et dans des conditions de nature
empcher toute possibilit de contamination, de dtrioration et de dveloppement microbien.
La temprature des poissons (frais ou dcongels) est maintenue la plus proche possible de 0C. Audel de 5C le poisson se dgrade.
Si le poisson est sous glace et quil y a manque de glace, il faut en prendre la temprature et adopter
alors les mesures appropries.
La gestion des temps dattente est primordiale. Les produits en attente de prparation sont
placs dans une zone rfrigre spcifique.
Les matires premires dorigine diffrente (produits de la mer, lgumes, etc.) sont prpares dans
des locaux ou sur des emplacements diffrents. Si ce n'est pas possible, ces oprations sont
ralises des moments diffrents, en ayant effectu un nettoyage et une dsinfection entre celles-ci.
Dans toutes les tapes de transformation, les tempratures critiques de multiplication de microorganismes (entre + 10 C et + 60 C) sont vites, en tout cas franchies rapidement.
1
Les frottis des mains ne sont pas faits systmatiquement mais essentiellement pour sensibiliser le
personnel la ncessit de se laver les mains
46
juin 2003
en enceinte rfrigre,
dans de l'eau courante potable ou de leau de mer propre non recycle, (ncessit de matriser
la temprature et la qualit de leau (renouvellement suffisant)),
47
juin 2003
entreposs au froid.
Le poisson cru est nettoy soigneusement l'eau
froide potable ou l'eau de mer propre avant
manipulation et immdiatement aprs avoir t soumis
aux oprations de parage telles que l'viscration,
l'ttage, le pelage, Les rcipients de lavage sont
conus de manire empcher l'accumulation de
substances contaminantes.
Les hutres et autres mollusques bivalves sont lavs avant d'tre extraits de leur coquille et leur chair
est lave nouveau immdiatement aprs.
4.5.2.4 Pr-cuisson
Lorsquil y a pr-cuisson (eau, vapeur, huile, ),
celle-ci est ralise de manire minimiser les
risques de prolifration, de toxinognse ou de
contamination.
Sauf en cas de conditionnement chaud, la pr-cuisson devrait tre suivie immdiatement dun
refroidissement pour amener la temprature des produits dans une plage de temprature limitant les
risques de prolifration ou de toxinognse. Toutefois, lorsque le conditionnement (sertissage) et
lappertisation sont raliss dans un dlai rapide aprs la prcuisson (au maximum dans lheure qui
suit), ce refroidissement rapide nest pas forcment ncessaire.
4.5.2.5 ,Embotage et fermeture des rcipients
Les conditionnements vides sont inspects de faon rgulire afin d'viter que des rcipients
dfectueux ou endommags n'entrent en fabrication. Ils sont propres ou nettoys convenablement
avant remplissage, l'aide de matriels appropris (retournement, soufflage dair, ).
Les outils de fermeture (sertisseuses, ) sont rgls avant utilisation pour le type de rcipient.
Cette opration de rglage est conduite par du personnel spcialement form.
Aprs fermeture, les rcipients sont lavs avant strilisation ; ils sont manipuls avec prcaution afin
dviter tout dommage susceptible de favoriser la contamination.
Des contrles rguliers de fermeture sont effectus (cf. Annexe V - Contrle des fermetures).
4.5.2.6 Traitement thermique de strilisation
Les traitements thermiques ou barmes de strilisation appliquer peuvent tre des barmes
prtablis figurant dans des tables ou tre dtermins (cf. Annexe III - Dtermination du traitement
thermique de strilisation) par du personnel ou par des laboratoires comptents, ayant une
connaissance approfondie des traitements thermiques et disposant des moyens ncessaires pour
effectuer les mesures et les calculs.
Le responsable des fabrications est en mesure dapporter la preuve de lefficacit du (ou des)
barme(s) de strilisation. Ces lments de preuves doivent tre conservs pour tre prsents aux
agents de contrle.
4.5.2.6.1
48
juin 2003
Un
traitement
Le barme thermique dappertisation se dfinit par une valeur cur du
thermique
de
produit au point le plus froid. Il est dfini pour chaque produit (espce,
strilisation est dfini
format, recette, bote ou bocal, ). Il faut donc prendre en compte :
par
un
couple
temps/temprature
- la temprature initiale du produit,
(barme
de
- la rpartition des botes dans le strilisateur,
strilisation) et par
- le type de strilisation (les valeurs de pilotage ne sont pas les mmes
une
valeur
dans un strilisateur traditionnel, eau surchauffe, vapeur, )
strilisatrice pour les
- la rpartition de la temprature dans lenceinte du strilisateur en
produits non acides
fonction de son chargement (nombre, forme et taille du
de pH 4,5. Un
conditionnement, etc.)
barme est dtermin
pour un produit conditionn dans un rcipient donn (cf. Annexe III - Dtermination du traitement
thermique de strilisation).
4.5.2.6.2
Les traitements de strilisation et les oprations qui leur sont lies doivent tre excuts et contrls
uniquement par du personnel qualifi justifiant de la formation ncessaire.
Lors de l'application des traitements thermiques de strilisation, il est important de s'assurer :
-
que la dpression interne minimum la fermeture est respecte (rcipients en verre, rcipient
souple) ;
Un enregistrement suivi de tous ces paramtres est effectu et archiv au moins deux ans ou pendant
la dure de vie du produit (DLUO > 2 ans).
(Voir en Annexe IV - Recommandations pour lutilisation des autoclaves et strilisateurs).
4.5.2.7 Etiquetage
Les mentions suivantes figurent obligatoirement sur le conditionnement ou sur une tiquette lie
celui-ci :
-
La dnomination de vente,
La liste des ingrdients,
La quantit nette, et la masse nette goutte, si approprie,
La date de durabilit (exprime par une date limite dutilisation optimale DLUO),
Lindication du lot de fabrication (ce peut tre la date de durabilit si celle-ci est exprime en
jour/mois/anne),
Le nom ou la raison sociale du responsable de la commercialisation,
La marque de salubrit (estampille vtrinaire), et le pays dorigine (pour les produits
commercialiss dans la Communaut Europenne),
ainsi que le mode demploi et les conditions particulires dutilisation, si besoin.
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juin 2003
assure le blocage des lots fabriqus jusqu' la vrification de lapplication effective des
mesures de matrise : paramtres du traitement thermique de strilisation, contrle des
fermetures, , et jusqu' lobtention des rsultats des tests dincubation, lorsquils sont
raliss ;
prcise les conditions de drogation (niveau de dcision, traabilit, pour que des lots soient
expdis avant obtention des rsultats).
Dans le cas o les procds de fermeture et de traitement thermique de strilisation sont parfaitement
matriss et o lentreprise peut prsenter les dmonstrations et les preuves de cette matrise
(systme dassurance qualit, rsultats des autocontrles), le blocage des lots nest pas obligatoire.
Les rcipients en attente de libration sont entreposs dans une zone spcifique ou portent une
identification permettant de les diffrencier des produits librs.
4.5.2.9 Transport, entreposage et distribution
Le produit fini est transport, entrepos et manipul et transport dans des conditions de nature le
protger contre toute dtrioration.
Une attention particulire est apporte aux phases de chargement et dchargement.
4.5.2.10 Surveillance des oprations de production
Outre les surveillances rception (voir 4.1.4), la surveillance de lentretien des locaux et
installations (voir 4.2.4.4), des matriels et quipements (voir 4.3.3.3) ou la surveillance du
personnel (voir ) 4.4.3) le professionnel effectue des contrles aux diffrentes tapes de son activit.
Cette surveillance peut tre assure par des contrles visuels (prsence de glace, par exemple), par
des mesures (temprature des poissons, par exemple) par des examens documentaires (fiches de
fabrication des produits, enregistrements de contrles, par exemple), contrles denregistrements
(temprature des locaux, temps dattente, barme de strilisation, par exemple), des analyses
(analyse de leau, analyses de produits, tests de stabilit).
Il est prfrable dassurer la surveillance de la bonne ralisation des oprations le plus tt possible (ne
pas faire passer une tape ultrieure un produit dont on nest pas sr de la conformit) afin de
limiter le nombre des contrles sur produits finis.
Le nombre de contrles sur produits finis est adapt la matrise relle des oprations. Leur nombre
peut tre rduit lorsque le responsable dtablissement dispose de donnes dmontrant la validit des
oprations ralises antrieurement (procdures de travail valides, surveillance de la bonne
ralisation des diffrentes tapes avant expdition, enregistrements correspondants, etc.).
4.5.2.10.1
Ces contrles vont dpendre de lactivit du professionnel. Ils permettent de sassurer que les
mesures dcrites sont bien appliques.
Les produits non conformes sont identifis et traits selon une procdure particulire.
Pour les contrles microbiologiques, en raison du dlai d'obtention des rsultats, le produit
intermdiaire est gnralement libr avant de connatre les rsultats des analyses. Il faut prvoir une
procdure de rappel (voir 4.6.3) des produits non conformes.
La dtection de corps trangers ncessite la mise en place dquipements adapts aux rcipients
utiliss et aux risques encourus, (mtal, morceaux de verre, etc.) (voir 4.3.2.7)
En cours de fabrication, les contrles aux points critiques pour la matrise (ou points
"dautocontrle", au sens rglementaire) sont obligatoires et doivent tre effectus selon des
procdures documentes et par des laboratoires reconnus.
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juin 2003
4.5.2.10.2
Tests de stabilit :
- tests 7 jours 37 C ou 10 jours 35 C : une
non stabilit ncessite un blocage (ou retrait)
du lot concern, et une analyse de la nonconformit ;
- test 7 jours 55 C : une non-conformit
ncessite une rvaluation du barme de
strilisation ; le lot ne peut pas tre expdi en
"pays chaud .
les locaux,
les installations, par exemple, les chambres froides et les groupes rfrigrants, les installations
de dconglation, etc.
l'environnement (air),
les matriels individuels,
les matriels collectifs,
les matriels de filetage,
les surfaces de travail, etc.
Lorsque le nettoyage et la dsinfection sont sous-traits, il faut tablir un cahier des charges qui
reprenne tous les lments de matrise qui sont dfinis dans ce document, en fonction des risques
rels valus au cours de l'Analyse des dangers pralable.
4.5.3.1 Gnralits
Le nettoyage et la dsinfection ont un double objectif :
-
le nettoyage permet d'liminer les rsidus alimentaires et les souillures qui peuvent tre une
source de contamination, de protection et dentretien des microbes (utilisation d'un dtergent) ;
le contrle de son efficacit est visuel ;
Ces deux actions peuvent tre spares ou simultanes, ayant t prcdes le cas chant d'un
prlavage pour enlever les souillures les plus grossires. Le nettoyage - dsinfection combin est
moins efficace que des oprations spares et n'est pas pratiquer systmatiquement.
Un rinage leau potable ou la vapeur enlve toute trace des dtergents et dsinfectants utiliss.
Les mthodes et le matriel de nettoyage et de dsinfection ncessaires dpendent de la nature de
l'entreprise.
Le nettoyage et la dsinfection sont raliss en labsence de poissons ou autres animaux aquatiques
(viter la contamination croise par les projections). Dans les chambres froides, les produits ne sont
pas entreposs mme le sol afin de faciliter les oprations de nettoyage et de dsinfection.
Pour ce faire , il faudrait analyser un chantillon statistiquement reprsentatif. Par contre, les
procds employs par le professionnel ayant fait lobjet dune validation (essais, validation historique,
etc.), ces contrles et essais finals permettent davoir confiance dans le respect des mesures mises
en place et donc dans la qualit des produits finis.
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juin 2003
action du temps : la raction chimique entre la solution de nettoyage et la salissure n'est pas
immdiate, et un temps minimum de contact est ncessaire.
2. Action d'un dsinfectant : Pour assurer une bonne dsinfection, il faut respecter 3 facteurs :
-
la concentration,
le temps d'action,
la temprature.
Les produits de nettoyage et de dsinfection sont manipuls et utiliss conformment aux instructions
du fabricant (dosage, temprature, rinage intermdiaire, ) et de manire viter de risquer de
contaminer les aliments et lenvironnement.
Les produits (dtergents, dsinfectants) pour le nettoyage et la dsinfection des matriels au contact
des denres alimentaires sont soumis autorisation par l'administration :
-
Ils sont entreposs dans des locaux appropris en respectant les spcifications de stockage du
fournisseur (temprature de conservation, date limite d'utilisation, ).
Il est recommand de n'utiliser que des produits pour lesquels le fournisseur peut prsenter, outre la
fiche technique d'utilisation, le numro d'homologation ministriel et son champ d'application
(dsinfectants).
Lors de leur utilisation, il faut tre trs attentif aux ventuelles incompatibilits entre dtergent et
dsinfectant (efficacit) et entre dtergent, dsinfectant et matriel (corrosion).
Le choix des dsinfectants est appropri au germe concern. Par ailleurs, pour viter la cration de
rsistances dans la flore microbienne, il faut changer rgulirement les dsinfectants utiliss (matires
actives diffrentes).
4.5.3.3 Les mthodes
Le nettoyage peut tre effectu en utilisant sparment ou conjointement des mthodes physiques,
telles que le brossage ou le flux par turbulence, et des mthodes chimiques utilisant les dtergents,
alcalins ou acides.
L'usage des ponges, raclettes mousses, chiffons rutilisables, serpillires est proscrire. Lorsque
ncessaire (nettoyage des tables de travail, des parois, des sols, etc.) le professionnel peut utiliser
des chiffons jetables, raclettes en caoutchouc faciles nettoyer, ventuellement balais brosses, etc.
Les matriels de nettoyage dsinfection rutilisables sont frquemment nettoys et dsinfects
(aprs chaque utilisation, par exemple) et renouvels.
52
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le nettoyage : appliquer pendant un certain temps une solution dtergente (eau chaude 60
C additionne de dtergent) et effectuer une action mcanique (brossage, par exemple) pour
dtacher le film bactrien et le maintenir en solution ou en suspension,
le rinage intermdiaire : rincer avec de l'eau potable, pour enlever les salets dtaches et
les rsidus de dtergents (en particulier si conseill par le fabricant de dsinfectant),
la dsinfection : appliquer une solution aqueuse dsinfectante et laver aprs le temps requis,
le rinage final : rincer avec de l'eau potable, pour liminer les rsidus des dsinfectants.
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Matriels individuels
couteaux
au moins 1 fois/jour ou plus, par exemple loccasion dun changement de
fileteuse, etc.
poisson, selon le risque produit,
La propret des petits ustensiles (scie, couteaux, etc.) sera vrifie avant utilisation et lorsque des
traces de rsidus sont observes, ils devront tre de nouveau nettoys et dsinfects.
Les couteaux sont nettoys sous un jet deau, en brossant le collet puis mis dans un bain dsinfectant
pendant 15 minutes et rincs avant utilisation.
Surfaces de travail
table inoxydable
au moins 1 fois par jour
planche polythylne
tapis convoyeur :
au moins 1 fois par jour
Environnement
sol
murs
plafonds
vacuations
grilles de protection
des ventilateurs
des vaporateurs
vestiaires
dratisation
4.6
Identification et traabilit
Lidentification obligatoire des fabrications permet le reprage des lots. En cas de lots douteux ou
dfectueux et de rappel, la traabilit et lidentification donnent au fabricant les moyens de savoir
quels clients ont t livrs partir de ce lot.
Le lot correspond au plus une journe de fabrication. Pour une meilleure identification des produits,
il est recommand que le lot corresponde une priode de fabrication la plus courte possible et des
lots dapprovisionnements bien identifis. La taille des lots grs par le professionnel dpend du
niveau de risque accept par celui-ci en cas de retrait ou de rappel.
La mthode d'identification des lots, au choix du fabricant (date dexpdition, etc.), est porte la
connaissance des services de contrle et fait lobjet dune rgle crite. Le marquage du lot est ralis
sous forme d'une inscription indlbile sur le conditionnement.
Des dispositions de traabilit dans les circuits de distribution permettant notamment le rappel des
produits sont prtablies ; en particulier les lots expdis aux clients seront identifis et enregistrs au
moment des expditions et la procdure crite de rappel des produits sera applique en cas de nonconformit. Il est conseill de tester intervalles rguliers lefficacit de cette procdure de rappel.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
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Par ailleurs, en cas de lot dfectueux lors de lexpdition, elle permet lexpditeur de retrouver les
causes de cette non-conformit et les produits susceptibles davoir la mme non-conformit, en vue
de rappeler ou ne pas expdier ces produits.
des lots de rception : chaque lot correspond un seul bon de transport (voir 4.1.3) ;
des lots de dconglation ;
des lots de prparation ;
des lots de strilisation ;
des lots dexpdition.
Le choix des lots et leur taille sont dtermins en tenant compte notamment :
-
Documents de
traabilit
Bon de livraison
Bon de
commande
Rception
Fiche de
rception
Informations
Autres mentions
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Niveau
Documents de
traabilit
Informations
Autres mentions
Stockage
matires
premires
Fiche ou cahier
de stock des
matires
premires
Fabrication
Fiche suiveuse
de fabrication
Equipements utiliss
Prlvements ventuels pour
analyse
Fiche de
contrle
Fiche suiveuse
de fabrication
Stock de
produits
conditionns
Fiche de stock
Fiche
d'expdition
Fiche
d'emballage
Expdition
Bordereau de
livraison
N de fiche de stock
Dnomination du produit
Quantime de conditionnement
Batch de strilisation
DLUO
N de lot
Dnomination du produit
Nom du fabricant
DLUO
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57
juin 2003
le nettoyage et la dsinfection des locaux et des quipements cf. 4.5.3, 4.2.4, 4.3.3).
la strilisation du produit,
Les quipements doivent tre pourvus d'instruments de contrle adquats pour surveiller l'application
effective des traitements dasepsie et de strilisation et pour dclencher le retraitement immdiat ou
l'limination du produit destin tre conditionn, en cas de dviation des procdures.
Les recommandations du Code d'Usages en matire d'hygine pour les conserves d'aliments peu
acides conditionnes aseptiquement, du Codex Alimentarius (CAC/RCP 40-1993), peuvent servir de
guide.
de vrifier le pH et notamment le pH final l'quilibre pour les produits non acides - acidifis. Il
convient de tenir compte du dlai d'quilibrage et des effets tampon ;
58
juin 2003
Toxines
Chimique
Physique
Pour l'huile d'olive, il pourrait y avoir une contamination initiale chimique par des solvants (fraude).
- en cours de fabrication ou lors de l'entreposage ou du transport des conserves
Microbiologique
Toxines
Chimique
Physique
production
dentrotoxine
le clinchage et le sertissage,
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juin 2003
Toxines
Chimique
(Physique)
Toxines
Chimique
Physique
des produits
vides et des
sertissage et
botes avant
La matrise du risque histamine est assure par la qualit de la matire premire "thon congel". Le
risque histamine est matris aussi au niveau de la dconglation, par une bonne application du
barme (temps / temprature) de dconglation. Le risque histamine est matris galement par la
gestion des temps d'attente des produits entre l'ttage et la strilisation.
La matrise du risque mercure est assure par la qualit de la matire premire thon congel .
Les points principaux pour la matrise des risques microbiologiques, histamine, chimiques et
physiques sont donc :
-
60
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le sertissage,
Toxines
Chimique
(Physique)
Toxines
Chimique
Physique
production
dentrotoxine
Remarques
La matrise bactriologique peut tre facilite par le pH du milieu de couverture (produits la
moutarde, par exemple).
Il est essentiel de matriser la prolifration de Cl. botulinum en cours de fabrication et dviter sa nondestruction au cours de la strilisation. De mme, la matrise de Staph.. aureus et de sa toxine est
importante (contamination initiale, prolifration en cours de fabrication).
Il est galement important dviter la recontamination par des pathognes, des conserves aprs
strilisation.
Pour lhistamine, il est important de matriser son niveau initial dans le poisson ainsi que sa production
en cours de fabrication, toutefois, il faut noter que le maquereau s'altre organoleptiquement bien
avant que de l'histamine soit produite.
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juin 2003
La confiance dans le respect de lapplication des mesures dcrites dans le prsent guide (mesures
gnrales et mesures spcifiques certaines activits) relatives chaque lot de produits, mises en
place en vue de lobtention de produits conformes aux exigences de scurit et de salubrit des
produits, est assure par :
-
le traitement des non-conformits (actions menes pour retirer du march les produits non
conformes, ou les rendre aptes tre mis sur le march) (voir 6.2),
6.1
6.1.1 Gnralits
Les contrles permettent de surveiller la bonne application des mesures de matrise dfinies par le
professionnel (mesures gnrales et spcifiques, rsultant notamment de la mise en application de ce
guide) pour assurer la conformit des produits ( rception, au cours des oprations, lors de
lexpdition) ou des caractristiques dune opration (traitement de leau, ) aux exigences.
Les contrles peuvent tre une analyse, un examen visuel, la surveillance d'un facteur (par exemple,
temprature, tat du glaage),
Cette surveillance peut sexercer diffrentes tapes de lactivit de production :
-
Sur les achats rception, pour sassurer de la conformit des achats au cahier des charges ;
cette surveillance rception est trs importante (critique pour la contamination chimique, par
exemple).
Sur les procds ou produits en cours de ralisation, pour sassurer quun paramtre important
pour la scurit et la salubrit des poissons, mollusques ou crustacs est atteint, par exemple,
temprature des poissons, fonctionnement des quipements frigorifiques, de la strilisation, etc.
Sur les produits finis en vue de la libration du lot (voir 4.5.2.8) : analyses, vrification des
mesures appliques au cours des oprations (par exemple, contrle de serti, test de stabilit, etc.).
Les points de matrise lis aux bonnes pratiques gnrales dhygine, afin de sassurer que les
mesures gnrales dhygine, pralable indispensable la matrise de la scurit et de la salubrit
des produits, sont appliques : hygine et formation du personnel, plan de nettoyage, etc.
Les points critiques pour la matrise de la scurit et de la salubrit des produits afin de sassurer
du respect des valeurs cibles : prparation des produits, strilisation, etc. ; ces points sont appels
points dautocontrle dans la rglementation relative lhygine des denres alimentaires.
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la mthode utilise,
la valeur cible, les tolrances et la limite critique,
les responsabilits en matire de contrle,
la priodicit des contrles,
les modalits du prlvement, le plan dchantillonnage
les dispositions prendre en cas de non-conformit (corrections apporter au produit et
actions correctives pour viter de rpter la mme erreur),
les mesures prendre lorsque le produit est libr avant la fin des contrles,
les enregistrements correspondants.
Exemples dlments contrler
Eau potable : il faut contrler au point dutilisation et le lieu de prlvement ne doit pas toujours
tre le mme (il faut "tourner rgulirement"),
la nature du contrle,
les conditions du contrle (temps, produits en cours dopration, ),
l'oprateur,
le rsultat (chaque fois qu'il est possible, le rsultat est quantifi : viter les notations du type
bon , acceptable , etc.),
le rappel de la valeur de conformit assortie des marges de tolrances, le cas chant,
les dfectuosits ventuelles : nature, importance,
le visa de la personne effectuant le contrle (dsigne au plan de surveillance).
6.2
Lorsque les spcifications des produits (matires premires, produits intermdiaires, produits finis) ne
sont pas conformes celles qui sont dfinies dans le plan de contrle, on parle de "non-conformit".
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La reconnaissance des non-conformits est ralise par des personnes qualifies, qui ont reu une
formation. Elle se ralise en 3 tapes :
-
identification des produits non conformes (marquage, emplacement rserv, ) ; ceci peut se
faire rception (poissons non acceptables), en cours de prparation (strilisation) ou avant
expdition (non-stabilit, par exemple) ;
la non-conformit peut tre corrige pour atteindre une valeur acceptable, par exemple nouvelle
strilisation, etc. ; laction approprie est alors ralise et la conformit du produit est contrle
aprs cette action ;
la non-conformit ne peut tre corrige pour le march considr ; il y a alors destruction du lot
concern.
Dans tous les cas, une analyse des causes est ralise pour viter que la mme non-conformit se
reproduise.
Ces oprations sont releves dans une fiche de non-conformit qui sert d'enregistrement. La
personne habilite prend une dcision sur leur devenir. Les dcisions prises sont notes sur la fiche
de non-conformit.
Lorsquune non-conformit est constate un point critique pour la matrise (CCP) (ou point
"dautocontrle", au sens rglementaire), tous les lments concernant le traitement de cette
non-conformit pourront ainsi tre prsents aux services officiels de contrle pour apporter
la preuve de la matrise de la production.
6.3
Pour sassurer que le systme de matrise des risques fonctionne bien (autocontrles au sens
rglementaire), quil ne dvie pas dans le temps, le professionnel prvoit un programme de
prlvements rguliers (pas forcment chaque fabrication) dchantillons pour analyse. Ce
programme na pas pour objet de garantir la conformit des produits aux exigences dfinies, mais la
bonne application des mesures de matrise tablies1.
Ce programme de prlvement dpend de divers facteurs :
-
Si les contrles devaient servir garantir la conformit des produits, sans la confiance dans les
mesures de matrise, il faudrait un chantillonnage reprsentatif de chaque lot produit.
65
juin 2003
Pour s'assurer de l'application et de l'efficacit des mesures dfinies dans ce guide ou lors de
l'analyse des dangers potentiels, il est ncessaire que les activits ayant une influence sur la qualit
hyginique des produits soient rgulirement vrifies (respect des rgles dfinies, hygine du
personnel, locaux, installations et quipements, matrise des ravageurs, plan de
nettoyage/dsinfection, ). Le professionnel rvalue rgulirement le fonctionnement de son atelier.
Lexamen des non-conformits, et du traitement qui en a t fait, est particulirement intressant pour
valuer lefficacit des mesures mises en place.
Ceci peut conduire des modifications du cahier des charges des matires premires, des
procdures et instructions de travail, des conditions de tri, de stockage, dutilisation,
Exemple de plan de contrle dans le cadre des oprations de vrification
Le plan de contrle mis en place dpend de la taille de lentreprise. A titre indicatif, ci-dessous un
exemple de plan de contrle :
Type danalyse
Prlvement
Frquence
Eau potable
Bactriologie
Diffrents points
dutilisation
2 analyses/an
Eau de mer
Bactriologie
Diffrents points
dutilisation
2 analyses/an
Bactriologie
Diffrents points
dutilisation
- tables de travail,
- sol,
- murs,
- gants,
- tabliers,
- tables polythylne,
- lames de peleuse,
etc. ;
10 15 prlvements
par trimestre
(3 5 par mois)
Objet
Dsinfection des
surfaces
Contrle de serti
Produits finis
Test de stabilit
(incubation)
Chaque lot
Tous les produits
Si un contrle fait apparatre un mauvais rsultat, des actions correctives sont mises en place et un
nouveau contrle est effectu.
6.4
6.4.1 Documentation
Les informations suivantes sont archives :
-
les procdures, donnes et calculs (y compris lanalyse des dangers potentiels) qui ont servi
llaboration et la validation des plans HACCP en fonction des types de produits, de leur
origine, etc. ;
les procdures, instructions de travail tablies suite lapplication des principes de lHACCP ;
66
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6.4.2 Enregistrements
Les enregistrements constituent les lments de preuve dmontrant que la qualit hyginique requise
est obtenue et que les mesures mises en place suite l'analyse des dangers potentiels sont efficaces.
Ils peuvent galement servir pour la traabilit des produits.
Les enregistrements peuvent tre :
-
(produits,
Le dlai d'archivage des enregistrements aux points critiques pour la matrise (ou points
"dautocontrle", au sens rglementaire) est de plusieurs annes, en fonction de la dure de
vie des produits en conserves appertises.
67
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Annexe I - DEFINITIONS
1 Hygine
1.1 Hygine des aliments
Toutes les mesures qui sont ncessaires pour garantir la scurit et la salubrit des aliments.
NB. : L'hygine est un facteur implicite de la qualit dans le sens de la dfinition de la qualit
("ensemble des caractristiques d'un produit qui lui confrent l'aptitude satisfaire des besoins
exprims et implicites").
1.2 Danger
Agent biologique, biochimique ou physique ou tat de laliment ayant potentiellement un effet nocif sur
la sant (Codex Alimentarius - Annexe au CAC/RCP 1-1969, Rv. 3 (1997)).
N.B. : Le danger concerne donc la prsence, le dveloppement ou la survie dans les matires
premires, les produits intermdiaires, les produits finis ou leur environnement, dagents biologiques,
chimiques ou physiques susceptibles de nuire la scurit et la salubrit des produits.
Exemples : Anisakis, prsence de virus dans les coquillages, etc.
1.6 Matriser
Prendre toutes les mesures ncessaires pour garantir et maintenir la conformit aux critres dfinis
dans le plan HACCP (Codex Alimentarius - Annexe au CAC/RCP 1-1969, Rv. 3 (1997)).
1.7 Matrise
Situation dans laquelle les mthodes suivies sont correctes et les critres sont satisfaits (Codex
Alimentarius - Annexe au CAC/RCP 1-1969, Rv. 3 (1997)).
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la dfinition de limites critiques, et valeurs cibles en dcoulant compte tenu des procds
utiliss et prcisions de mesures,
tablis par le responsable dtablissement lors de son analyse des dangers potentiels ; les
lments de preuve (enregistrements) correspondants sont conservs et prsents, le cas
chant, aux services officiels de contrle.
Le professionnel dterminera les points critiques pour la matrise pour chacune de ses activits ou
familles dactivits en fonction du process, du produit, de l'utilisation de celui-ci, aprs avoir mis en
place les mesures dcrites dans ce guide ou des mesures quivalentes.
N.B. 3 : Il y a CCP lorsque les mesures appliquer sont spcifiques au produit considr.
69
juin 2003
Les valeurs rglementaires (microbiologie, temprature, ) doivent tre prises en compte pour la
dtermination des limites critiques.
1.13 Tolrance
Imprcision ou incertitude lie au caractre alatoire des procds.
NB. : Dans certains cas, les tolrances sont dfinies par la rglementation ou dans des normes
(analyses microbiologiques, ).
Toute tolrance est justifie ; elle ne peut correspondre qu' la limite de la prcision des mesures.
1.15 Surveiller
Procder une srie programme dobservations ou de mesures des paramtres afin de dterminer
si un CCP est matris (Codex Alimentarius - Annexe au CAC/RCP 1-1969, Rv. 3 (1997)).
NB. : Cette surveillance peut tre assure par :
-
1.16 Contrle
Evaluation de la conformit par observation et jugement accompagn si ncessaire de mesures,
d'essais ou de calibrage. (NF EN ISO 9000 2000).
NB. : Dans le sens du prsent document nous distinguerons :
-
les contrles externes, effectus par les services de contrle externes lentreprise et la
demande de personnes extrieures, par exemple services officiels de contrle, client, etc.
les autocontrles, effectus par loprateur lui-mme au poste de travail et au cours du travail.
Dans ce document le mot "autocontrle" est pris dans le sens restrictif de cette dfinition.
Au sens rglementaire, les autocontrles concernent les contrles effectus par
l'entreprise ou par un prestataire extrieur aux points essentiels pour prouver le
respect des rgles gnrales et donner confiance dans la salubrit des produits de
la mer capturs. Lorsque les autocontrles rglementaires ncessitent une analyse,
le laboratoire ralisant ces analyses est reconnu par les services officiels.
1.17 Enregistrement
Document faisant tat des rsultats obtenus ou apportant la preuve de la ralisation d'une activit (NF
EN ISO 9000 2000).
70
juin 2003
1.18 Vrification
Application de mthodes, procdures, analyses et autres valuations, en plus de la surveillance, afin
de dterminer sil y a conformit avec le plan HACCP (Codex Alimentarius - Annexe au CAC/RCP 11969, Rv. 3 (1997)) et de vrifier lefficacit de celui-ci.
1.19 Rappel
Le rappel est une opration qui vise faire cesser la consommation de produits lorsqu'il existe un
risque avr ou mme potentiel pour le consommateur.
N.B. 1 Le rappel atteint le rfrigrateur du consommateur.
N.B. 2 En cas de rappel, il doit toujours exister une collaboration entre l'entreprise et l'administration.
1.20 Retrait
Le retrait est une opration qui vise faire cesser la commercialisation des produits.
N.B. 1 Le retrait est organis par le fabricant et peut atteindre le linaire, mais ne va pas jusquau
consommateur.
N.B. 2 Lorsque le retrait est gnralis (pas de possibilit de cibler de manire prcise les endroits o
se trouvent les produits retirer) ladministration devrait en tre informe.
2 Traitements
2.1 Traitement thermique de strilisation
Traitement une temprature et pendant une dure suffisantes pour dtruire ou inactiver tous les
micro-organismes qui se dveloppent quelle que soit la temprature laquelle le produit est
entrepos et qui provoquent sa dtrioration ou le rendent nocif.
71
juin 2003
Toute bote, bocal, barquette ou autre rceptacle ou enveloppe en contact direct avec le produit
alimentaire, mtallique, en verre ou plastique.
NB : On utilise souvent le mme mot de conditionnement pour lopration consistant placer un
produit alimentaire dans un conditionnement .
3.2 Emballage
Toute enveloppe, carton ou conteneur destin aux rcipients. Toute opration consistant placer les
rcipients dans un emballage.
3.5 Flochage
Rcipient ferm trait la chaleur et contenant le produit de la pche, dont l'aspect est normal, mais
dont, lorsqu'on frappe le serti ou l'un des fonds, l'autre fond ressort. Le fond peut tre remis en place
ou rendu lgrement concave par une lgre pression.
3.6 Bombage
Rcipient mtallique ferm, trait la chaleur, contenant le produit de la pche et qui prsente un
renflement permanent d une pression interne excessive survenue pendant le traitement thermique
de strilisation ou au cours du refroidissement ou encore la suite d'un dgagement de gaz dans le
rcipient.
4 Dfinitions diverses
4.1 Eau de mer propre
Eau de mer ou eau saumtre ne prsentant pas de contamination microbiologique, de substances
nocives et/ou de plancton marin toxique en quantits susceptibles d'avoir une incidence sur la qualit
sanitaire des produits de la mer. Les critres microbiologiques de leau de mer propre sont les mmes
que ceux de leau potable.
Les eaux utilises dans lindustrie alimentaire, sauf sil peut tre tabli que lutilisation de ces eaux
naffecte pas la salubrit des produits finis, doivent tre conforme la directive relative la qualit des
eaux destines lalimentation humaine
4.2 Nettoyage
Enlvement des substances indsirables sur les surfaces, par exemple rsidus alimentaires, graisses,
salets, etc. Le contrle du nettoyage est visuel.
4.3 Dsinfection
Rduction, au moyen dagents chimiques ou de mthodes physiques, du nombre de microorganismes prsents dans lenvironnement jusqu lobtention dun niveau ne risquant pas de
compromettre la scurit ou la salubrit des aliments (AFNOR XP V 01-002 dcembre 98).
N.B. - Le contrle de la dsinfection ncessite des analyses microbiologiques
4.4 Lot
Ensemble dunits de vente dune denre alimentaire produite, fabrique ou conditionne dans des
circonstances pratiquement identiques. (Directive du 14 juin 1989 - n 89/396/CEE - JOCE du 30 juin
1989)
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
72
juin 2003
lots de filetage,
lots d'entreposage,
Le choix des lots et leur taille sont dtermins en tenant compte notamment :
-
4.5 Traabilit
Aptitude retrouver l'historique, la mise en uvre ou l'emplacement de ce qui est examin (NF EN
ISO 9000 - 2000).
NB. : Il est ncessaire de distinguer la traabilit rglementaire qui concerne le produit fini et la
traabilit "entreprise", qui va au-del de la stricte exigence rglementaire (traabilit tout au long du
schma de vie du produit) et qui peut tre utilise notamment pour permettre l'tude a posteriori des
non-conformits, et la mise en place d'actions correctives.
4.6 Dconglation
Opration visant ramener un produit congel ou surgel une temprature voisine de 0 C en vue
de son utilisation.
73
juin 2003
Index alphabtique
Le numro permet de renvoyer la dfinition correspondante dans cette annexe.
Mot
Mot
Action corrective
Analyse des dangers
1.11
1.5
Autocontrle
1.16
Barme de strilisation
2.2
Bombage
3.6
Conditionnement
Correction
3.1
1.11
Contrle
1.16
Danger
Dconglation
Dure de strilisation
1.2
4.6
2.3
Dsinfection
Dlai de mise en rgime
Dure du cycle de strilisation
4.3
2.6
2.5
4.1
1.17
Emballage
Espace libre
3.2
3.4
Flochage
3.5
1.3
1.11
Limite critique
1.12
Lot
4.4
Matrise
Matriser
Mesure corrective
1.7
1.6
1.11
Mesure de matrise
Mesure prventive
1.9
1.10
Nettoyage
4.2
Plan HACCP
Point critique pour la matrise
(CCP)
1.4
0
Priode de monte
2.6
Rappel
Retrait
1.19
1.20
Surveiller
1.15
Temprature de strilisation
Traabilit
2.4
4.5
Tolrance
Traitement thermique de
strilisation
1.13
2.1
Valeur cible
1.14
Vrification
1.18
74
juin 2003
1 Textes marocains
1.1 Hygine
-
Dcret n 2-58-1025 du 04 mars 1959 (23 Chaabane 1378) relatif aux manipulations et
prparations des poissons et animaux de mer destins la consommation humaine.
Circulaire conjointe du Ministre des Pches Maritimes et de la Marine Marchande Ministre de l'Agriculture et de la Mise en Valeur Agricole du 12 fvrier 1984 relative aux
critres microbiologiques d'usage pour les conserves animales et d'origine animale (except les
laits et produits laitiers).
Loi n 24-89 dictant les mesures de polices sanitaires l'importation d'animaux de denres
animales, de produit d'origine animale et de produits de la mer et d'eau douce, promulgue par
Dahir n 1-89-230 du 10 octobre 1993.
Dcret n 2-89-597 du 12 octobre 1993 (25 rebia II 1414) pris pour l'application de la loi 24-89
dictant des mesures de police sanitaire vtrinaire l'importation d'animaux, de denres
animales, de produits d'origine animale, de produits de multiplication animale et de produits de la
mer et d'eau douce.
Circulaire conjointe n 1/2000 du 1er septembre 2000 portant cration de la cellule nationale et
des cellules locales de veille sanitaire pour les produits alimentaires destins la consommation
humaine.
Dahir portant loi n 1-75-291 du 08 octobre 1977 dictant des mesures relatives l'inspection
sanitaire et qualitative des animaux vivants, des denres animales et d'origine animale.
Note de service n 5087 du 12 juillet 1990 relative au contrle l'exportation des conserves et
semi-conserves.
75
juin 2003
Note de service n 6075 du 27 aot 1990 relative au contrle l'exportation des conserves et
semi-conserves.
Note de service n 1600 du 19 mars 1991 relative au contrle l'exportation des conserves et
semi-conserves.
Note de service n 8676 du 25 octobre 1993 relative au contrle sanitaire l'exportation des
denres animales ou d'origine animale transforms.
Note de service n 7563 du 12 octobre 1994 relative aux exportations des produits de la pche
vers l'Union Europenne.
Note de service n 7654 du 14 octobre 1994 relative au contrle sanitaire de l'eau dans les
tablissements de traitement des denres animales et d'origine animale.
Note de service n 9093 du 1er dcembre 1994 relative la certification sanitaire des produits
de la pche destins l'exportation.
Note de service n 9192 du 05 dcembre 1994 relative l'inspection des tablissements terre.
Note de service n 4415 du 19 juin 1996 relative au contrle sanitaire et qualitatif des produits de
la pche.
Note de service n 7601 du 28 octobre 1996 relative au suivi des tablissements de traitement
et de manipulation des produits de la pche.
Note de service n 8701 du 12 dcembre 1996 relative au contrle des produits de la pche :
recherche des parasites et des poissons toxiques.
Dcret n 2-98-617 du 5 janvier 1999 (17 ramadan 1419) pris pour l'application du Dahir portant
loi n 1-75-291 du 08 octobre 1977 dictant des mesures relatives l'inspection sanitaire et
qualitative des animaux vivants, des denres animales et d'origine animale.
Dcret n 2-00-279 du 2 rebia II 1421 (05 juillet 2000) portant statut particulier du corps
interministriel des vtrinaires.
Dcret n 2-79-1003 relatif l'inspection sanitaire et qualitative des produits de la mer et d'eau
douce (en cours).
1.3 Contaminants
-
1.4 Additifs
-
Note de service n 3692 du 12 juin 1997 relative aux additifs, antioxydants et conservateurs
autoriss tre employs dans les produits de la pche.
76
juin 2003
Loi n 17.88 relative l'indication de la dure de validit sur les conserves et assimiles et les
boissons conditionnes destines la consommation humaine ou animale, promulgue par Dahir
n 1-88-179 du 10 septembre 1993.
Dcret n 2-95-908 du 5 mai 1999 (18 moharrem 1420) pris pour l'application de la loi n 17-88
relative l'indication de la dure de validit sur les conserves et assimiles et les boissons
conditionnes destines la consommation humaine ou animale.
Dcret n 2-91-696 du 23 juin 1993 (2 Moharrem 1414) relatif l'amnagement des vhicules
automobiles utiliss pour le transport du poisson en caisse ou en vrac.
Dcret n 2-97-177 du 23 mars 1999 (05 hija 1419) relatif au transport des denres prissables.
Arrt du Ministre de l'Agriculture et de la Rforme Agraire n 3073-94 du 04 aot 1994 (25 rajab
1415) fixant les attributions et l'organisation des services extrieurs du Ministre de l'Agriculture et
de la Mise en Valeur Agricole.
Loi n 13-83 relatives la rpression des fraudes sur les marchandises, promulgue par Dahir n
1-83-108 du 05 octobre 1984.
Dcret n 2-94-858 du 20 janvier 1995 (18 Chaabane 1415) fixant les attributions et
l'organisation du Ministre des Pches Maritimes et de la Marine Marchande.
Loi n 48-95 portant cration de l'institut national de recherche halieutique, promulgue par Dahir
n 1.96.98 du rabii I 1417 (29 juillet 1996).
Loi n 49-95 relative l'office national des pches, promulgue par Dahir n 1.96.99 du 12 rabii I
1417 (29 juillet 1996).
Dcret n 2-95-835 du 1er joumada II 1417 (14 octobre 1996) pris pour l'application de la loi n
48.95 portant cration de l'institut national de recherche halieutique.
2 Textes europens
Objet
Conditions de police sanitaire rgissant la mise sur le march danimaux et
produits daquaculture
77
juin 2003
Texte
Objet
Directive 91/492/CEE
Dcision 93/22/CEE
Dcision 92/532/CEE
Dcision 93/140/CEE
Dcision 94/356/CEE
Rglement (CE)
n 2406/96
Objet
Principes gnraux et prescriptions gnrales de la lgislation alimentaire,
instituant l'Autorit europenne de scurit des aliments et fixant des
procdures relatives la scurit des denres alimentaires
Directive 85/374/CEE
Directive 85/591/CEE
Directive 89/397/CEE
Dcision 90/515/CEE
Directive 92/59/CEE
Directive 93/43/CEE
Directive 86/363/CEE
Fixation des teneurs maximales pour les rsidus de pesticides sur et dans
les denres dorigine animale
Rglement (CEE)
n 2377/90
Fixation des limites maximales pour les mdicaments vtrinaires dans les
aliments dorigine animale
Rglement (CEE)
n 315/93
Directive 98/83/CE
Rglement (CE)
n466/2001
Rglement (CE)
n2375/2001
Objet
Etiquetage
78
juin 2003
Texte
Objet
Directive 89/396/CEE
Directive 94/54/CEE
Objet
Directive 89/109/CEE
Matriaux au contact des denres alimentaires
et directives spcifiques
79
juin 2003
les caractristiques du produit incluant la viscosit et la taille des particules qui influent sur le
type de comportement thermique (chauffement par convection ou par conduction),
le pH du produit,
les caractristiques du conditionnement,
la masse de produit au remplissage,
la hauteur de lespace libre,
la temprature initiale minimum,
le type de strilisateur,
le temps de monte en temprature (C.U.T.),
les conditions de refroidissement,
la vitesse des convoyeurs pour les strilisateurs continus.
Ces facteurs doivent figurer sur les documents relatifs la dtermination du barme.
80
juin 2003
Lvolution de la temprature interne du produit est mesure en fonction du temps pour les conditions
les plus dfavorables :
-
point le moins chauff l'intrieur du rcipient (souvent le centre gomtrique pour les botes
rondes)
Les barmes sont dtermins partir de ces relevs de temprature. La figure ci-dessous montre
l'volution de la temprature l'intrieur d'un rcipient soumis un traitement thermique.
b) - Matriel utilis
Les relevs de temprature sont raliss l'aide de sondes thermomtriques relies un appareil
d'enregistrement (sondes thermocouples, sondes Pt 100) ou des capteurs autonomes embarqus
dans le rcipient. Ce dispositif de mesure doit tre fiable et talonn. La prcision de la mesure de la
temprature est infrieure 0,5C. L'homognit de l'enceinte de chauffage doit tre vrifie.
c) - Calcul de la valeur strilisatrice Fo par la mthode de Bigelow
La formule de Bigelow tire des lois de destruction thermique des spores permet de calculer dans le
cas de traitement thermique temprature variable une valeur F Tz reprsentant la valeur strilisatrice
cumule.
Dans le cas de la
strilisation,
la
valeur
strilisatrice totale est la
somme
des
valeurs
strilisatrices
partielles
calcules dans un intervalle
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
81
juin 2003
82
juin 2003
Annexe IV - RECOMMANDATIONS
POUR L'UTILISATION DES AUTOCLAVES ET STERILISATEURS
3 Strilisateurs continus
Il existe de nombreux types de strilisateurs continus fonctionnant selon diffrents principes
(hydrostatiques, rotatifs...). Il convient de suivre les recommandations particulires donnes par les
constructeurs notamment en ce qui concerne la mise en marche du strilisateur (mise en temprature,
en pression, vrification des diffrents paramtres).
La vitesse des convoyeurs est vrifie priodiquement. L'utilisation d'un compteur enregistreur est
recommande.
Ralis par COFREPECHE/CITPPM, avec la collaboration de lESIMAQ
pour le Ministre des Pches Maritimes - Royaume du Maroc
83
juin 2003
- Fermeture de l'autoclave
- Dbut du barme
- Fin du barme
- Sortie de panier
84
juin 2003
1 Contrle des sertis des rcipients mtalliques - Cas des botes rondes
L'tanchit des sertis des rcipients mtalliques est assure si trois paramtres essentiels sont
satisfaits simultanment.
Ces paramtres sont :
-
le serrage du serti,
l'engagement des crochets,
la compacit du serti.
Le serrage du serti est apprci par l'tendue des ondulations sur le crochet de fond dcortiqu.
Les deux autres paramtres sont des critres dimensionnels qui sont valus en utilisant l'une des
mthodes suivantes :
-
par mesure sur projection en projetant sur cran une section perpendiculaire du serti non
dcortiqu,
par mesure aprs dcorticage en utilisant directement un micromtre et un pied coulisse.
Dans le plan de contrle de la qualit d'un serti, on distingue les examens et mesures externes (avant
dcorticage et avant coupe) de ceux effectus en projection et sur dcorticage.
85
juin 2003
2. Mesures externes
Sont mesures :
-
la hauteur du serti (Hs) au moyen dun micromtre serti ou d'un comparateur associ un
montage de mesure,
la profondeur de la cuvette (Pc) au moyen d'un comparateur mont sur une rgle,
la hauteur de bote sertie au moyen d'un pied coulisse ou d'un comparateur associ un
montage de mesure,
l'paisseur de serti (Es) au moyen d'un micromtre serti ou comparateur avec montage
adapt.
si la valeur du taux d'ondulation est suprieure aux prconisations du fournisseur (en gnral
25 30%), la sertisseuse doit tre arrte immdiatement pour rglage ;
quand un ou plusieurs des paramtres sont hors tolrance, des dispositions particulires
doivent tre prises sur le lot concern : tude bactriologique, tanchit des sertis,
86
juin 2003
une dcoupe nette au moyen d'une scie serti vitant bavures, dformations et chauffements
excessifs,
Ci
.
Fc
Cc + Cf + Ef Hs
100
Hs 2 Ef Ec
Cette formule % R ne tient compte ni des paississements du mtal qui existent la base et au
sommet du serti, ni de l'espace occup par le joint au sommet du serti.
On calcule ensuite l'cart entre crochets Cc - Cf.
Pour les botes rondes, les mesures indiques doivent tre faites en trois
endroits sur le pourtour du serti environ 120 l'un de l'autre, le point de
jonction avec le montage tant exclu ; une attention particulire doit
cependant tre apporte au point de jonction du moulage dans le cas de
botes non soudes lectriquement.
87
juin 2003
88
juin 2003
Produit
Code
Format
Rgleur
Utilisateur
N de
machine
Prof.
Cuvette
Epaisseur
serti
Hauteur
serti
MESURES INTERIEURES
Crochet
du corps
Crochet
du fond
Croisure
Taux
d'ondulation
Dcorticage
Observations
Formule de croisure : CROISURE = (crochet de corps + crochet de fond + paisseur de fond) - hauteur du serti
89
juin 2003
contrle en ligne,
contrles a posteriori.
1 Contrle en ligne
Il permet de visualiser en continu pendant un cycle de strilisation la valeur strilisatrice obtenue
cur du produit.
Il existe des appareils comprenant des sondes thermolectriques (thermocouples cuivre-constantan,
couramment utiliss) relies par cble une unit d'acquisition qui calcule automatiquement la valeur
Fo (gnralement par la formule de Bigelow). Relativement simples d'utilisation, ces appareils
permettent un contrle fiable si les conditions de mesure sont bien respectes.
Il est conseill de tester, par cycle, au moins 2 ou 3 rcipients en y plaant une sonde intrieure. Il faut
choisir l'emplacement de ces rcipients l'intrieur de l'autoclave de faon qu'ils subissent le
traitement dans les conditions les plus dfavorables au point le plus froid dans l'autoclave. Il est
galement ncessaire de complter ces mesures avec au moins une sonde de mesure de la
temprature ambiante de lautoclave.
En fin de cycle, il suffit de contrler que la Fo obtenue est bien gale ou suprieure l'objectif fix au
moment du calcul du barme de strilisation.
2 Contrles a posteriori
Diverses mthodes de contrle a posteriori peuvent tre utilises, notamment :
90
juin 2003
3 Contrle de la stabilit
3.1 Mthode
Selon la rglementation, ce contrle consiste incuber plusieurs rcipients d'un mme lot ayant subi
le traitement thermique de strilisation dfini exprimentalement 7 jours 37C, ou 10 jours 35C ou
toute autre combinaison quivalente et 7 jours 55C15.
Dans le cadre des vrifications pratiques par le professionnel, le contrle de la stabilit biologique
des produits se fait par tuvage 7 jours 37C 1C et 7 jours 55C 2C. Le dfaut de stabilit
biologique la temprature de 37C entrane la consignation du lot correspondant. Des procdures
spcifiques dactions correctives doivent tre prvues.
L'tuvage 55C doit tre considr comme un indicateur de la qualit hyginique du produit. Le
dfaut de stabilit biologique 55C doit conduire le responsable de la fabrication prendre les
mesures correctives ncessaires pour amliorer l'hygine des fabrications.
A l'issue de ces preuves, aucun bombement ou fuitage ne doit tre constat. La variation du pH
entre les units tuves et les units tmoins, non tuves, laisses la temprature du laboratoire
pendant les dures prcites, cette temprature devant tre cependant infrieure 25C, ne doit pas
dpasser 0,5 unit.
Une apprciation de la variation de la flore microbienne par examen microscopique direct entre units
tuves et non tuves est effectue pour tout cart de pH suprieur 0,5 unit.
3.2 Echantillonnage
Le contrle de la stabilit du produit fini est un lment indispensable des procdures de vrification
que les oprateurs doivent mettre en place, en application des mesures dcrites dans le prsent guide
et des principes du systme HACCP, prconis dans la rglementation. Dans le cadre de la dfinition
de leur plan de contrle, le plan d'chantillonnage est prtabli en tenant compte de la confiance en la
matrise des procds (existence dun systme dassurance qualit, par exemple) et en fonction du
risque estim. Ce plan est renforc en cas de dviations constates.
Dans la pratique, lpreuve dincubation rgulire renseigne sur les drives ventuelles ; par contre,
lors dune tude particulire, les rgles statistiques doivent tre utilises pour dterminer le nombre
dchantillons incuber.
15
Dans certains cas (gros botages), il peut tre ncessaire de prolonger de 3 jours les temps
dincubation 37C et 55C.
91
juin 2003
MESURES
PREVENTIVES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
VALEURS CIBLES
Mesure de la temprature
des poissons
Prlvements pour analyses
Contamination mtaux
lourds, pesticides,
Zones de pche
Classement par les services
vtrinaires rception
Exigences rglementaires
Autres contaminations
chimiques des poissons
(mazout, )
Absence
Examen "olfactif"
Contaminations physiques
des poissons (hameons,
corps trangers,)
MESURES
CORRECTIVES
Refus du lot si la t des
poissons est
> 2C et si absence de glace
(poissons frais)
> - 9 C (thons congels)
> - 18 C autres poissons
congels
Glaage, mise en chambre
froide immdiate, traitement
immdiat
Modification du cahier des
charges fournisseurs
ENEGISTREMENTS
Refus du lot
Tri des poissons
Enregistrement sur fiche de
rception
Bulletins danalyse
Absence
Examen visuel
92
Refus du lot
Tri des poissons
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
t 2C (poissons frais)
t -9 C ou -18C
(poissons congels)
Contamination croise
lors de la rception
Hygine du personnel
Hygine des manipulations
(ne pas manipuler avec des
crocs, ne pas marcher sur le
poisson)
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Enregistrement sur fiche de
rception
Fiche de stock
MESURES
PREVENTIVES
Contamination
microbiologique, chimique ou
physique
Contamination croise
lors de la rception
VALEURS CIBLES
Exigences rglementaires
(exigences spcifiques le cas
chant)
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Contrles rception
Exigences rglementaires
Tris
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Contrles rception
Fiche de stock
Contamination
microbiologique, chimique ou
physique
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
Exigences rglementaires
(exigences spcifiques le cas
chant)
Aptitude au contact
alimentaire
93
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
lors de la rception
Hygine du personnel
Hygine des manipulations
(ne pas altrer lemballage,
)
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
VALEURS CIBLES
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Tris
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Contrles rception
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de stock
Non-efficacit
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
Exigences rglementaires
(exigences spcifiques le cas
Cahier des charges (produits
chant)
homologus ou enregistrs)
Homologation ou
enregistrement
2 Stockage/Entreposage
2.1 Stockage/entreposage rception
2.1.1
Produits frais
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Prolifration microbienne
(maintenir le poisson une
temprature voisine de 0C)
Production de toxines
Altration des poissons
Maintenance des
quipements frigorifiques
Application de la rgle du
FIFO
VALEURS CIBLES
t 2C
Prsence de glace
Contrle de la t des
poissons
Prlvements pour analyses
94
Fiche de stock
Enregistrement de t des
locaux
Bulletins danalyse
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Contamination croise
microbienne,
physique (particules)
chimique (huile, )
2.1.2
MESURES
PREVENTIVES
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
Exigences rglementaires
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
Procdures et instructions de
travail
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de stock
Produits surgels/congels
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxines
Altration des poissons
Contamination croise
microbienne,
physique (particules)
chimique (huile, )
2.1.3
VALEURS CIBLES
MESURES
PREVENTIVES
Temprature de la chambre
froide - 18 C
Maintenance des
quipements frigorifiques
Application de la rgle du
FIFO
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
Procdures et instructions de
travail
Contrle de la temprature
des locaux de stockage
t - 18 C
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Rglage de la temprature
de la chambre froide
(t - 15 C)
Fiche de stock
Exigences rglementaires
Enregistrement de t des
locaux
Fiche de stock
Autres ingrdients
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
Prolifration microbienne
Temprature de la chambre
froide adapte au produit
Maintenance des
quipements frigorifiques
Application de la rgle du
FIFO
produits frais 4 C
produits surgels ou
congels - 18 C
Contrle de la temprature
des locaux de stockage
95
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Rglage de la temprature
de la chambre froide
Fiche de stock
Utilisation immdiate ou
destruction du lot incrimin
Enregistrement de t des
locaux
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Contamination croise
microbienne,
physique (particules)
chimique (huile, )
2.1.4
MESURES
PREVENTIVES
Zones de stockage
spcialises
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
Procdures et instructions de
travail
Exigences rglementaires
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Tri
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de stock
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
microbienne,
physique (particules)
chimique (huile, )
Zones de stockage
spcialises
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
Procdures et instructions de
travail
2.1.5
VALEURS CIBLES
VALEURS CIBLES
Exigences rglementaires
Tri
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de stock
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
chimique des denres
alimentaires
Locaux spcialiss
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
Procdures et instructions de
travail
VALEURS CIBLES
Absence de contamination
96
Tri
ENEGISTREMENTS
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
(maintenir le poisson une
temprature voisine de 0C)
Dveloppement de toxines
Contamination croise
microbienne,
physique (particules)
chimique (huile, )
MESURES
PREVENTIVES
Temps dattente courts (si
pas mise en chambre froide)
Mise en chambre froide (si
temps dattente long) et
temprature de celle-ci
Maintenance des
quipements frigorifiques
Propret des locaux, et
matriels de manutention
Formation et hygine du
personnel
Procdures et instructions de
travail
Les poissons sont enlevs des caisses de livraison, la glace contenue dans
celle-ci est limine. Les poissons sont mis dans un bassin deau glace avec
renouvellement deau. Si le rinage des poissons est fait par douchage, voir
aussi ci aprs Lavage au cours des oprations .
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
t 2C
Prsence de glace
Fiche de prparation
Exigences rglementaires
Enregistrement de t des
locaux
Bulletins danalyse
ENEGISTREMENTS
3 Dballage/Dglaage/Lavage
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxine
Altration des poissons
MESURES
PREVENTIVES
Temps dattente rduits ou
mise en chambre froide
Locaux de prparation
temprature dirige ou
matrise
Lavage dans un bassin deau
glace (poissons en attente)
VALEURS CIBLES
t des poissons 2 C et
5C de manire ponctuelle
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Refroidissement du lot
2C) si la t > 2C et
5C
Destruction du lot
si t > 5C
Fiche de prparation
Contrle de la t des
poissons
97
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
microbienne
physique
chimique
Exigences rglementaires
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
VALEURS CIBLES
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Certificat de dratisation
Bulletins danalyse
4 Dconglation
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxines
Altration des poissons
Procd de dconglation
ayant fait lobjet dune
validation (enceinte
rfrigre, eau courante
potable, etc.)
Gestion des temps dattente
aprs conglation ou mise en
chambre froide
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
t des poissons 2 C et
5C de manire ponctuelle
Contrle de la t des
poissons
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Refroidissement du lot
( 2C) si la t > 2C et
5C
Fiche de prparation
Destruction du lot
si t > 5C
Bulletins danalyse
Rvaluation du procd de
dconglation
98
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
microbienne
physique (particules)
chimique
VALEURS CIBLES
Exigences rglementaires
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Nettoyage et dsinfection
complmentaire
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Bulletins danalyse
5 Prparation du poisson
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Altration des poissons
Production de toxines
MESURES
PREVENTIVES
Temps dattente rduits au
minimum pour viter la
monte de la temprature
des poissons
Locaux de prparation
temprature dirige ou
matrise
Formation du personnel
VALEURS CIBLES
Processus en continu
99
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
microbienne
physique
chimique
Exigences rglementaires
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
VALEURS CIBLES
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Bulletins danalyse
6 Tri
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxine
Altration des poissons
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
Surveillance des personnes
charges des oprations
Processus en continu
MESURES
CORRECTIVES
Refroidissement du lot
( 2C) si la t > 2C et
5C
Destruction du lot
si t > 5C
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Bulletins danalyse
Prlvements (analyses)
100
juin 2003
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Contamination croise
microbienne
physique (particules)
chimique
Exigences rglementaires
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Barme de cuisson
Retraitement ou destruction
du lot incrimin
Fiche de prparation
VALEURS CIBLES
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Validation des procdures de
nettoyage et dsinfection
Nettoyage et dsinfection
complmentaire
Bulletins danalyse
Fiche de
nettoyage/dsinfection
7 Pr-cuisson
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxines
101
juin 2003
8 Embotage
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Prolifration microbienne
Production de toxines
Altration des poissons
Contamination croise
microbienne
physique
chimique
(notamment par les
rcipients et les ingrdients
ajouts)
MESURES
PREVENTIVES
Temps dattente rduits au
minimum pour viter la
monte de la temprature
des poissons
Locaux de prparation
temprature dirige ou
matrise
Formation du personnel
Organisation des locaux
(marche en avant,
limination des dchets)
Qualit et propret des
rcipients
Propret des locaux,
quipements, .
Hygine du personnel
Formation du personnel
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Nouvelle opration de
conditionnement et de
glaage
Refroidissement rapide des
poissons dont la t est > 2C
avant conditionnement
(si t 5C)
Fiche de prparation
VALEURS CIBLES
Processus en continu
Contrle du glaage
Contrle de la t des produits
Exigences rglementaires
Contrles de surface de la
propret des locaux, des
quipements
Fiche de prparation
Bulletins danalyse
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Cahiers des charges
Fiches fournisseurs
Nettoyage et dsinfection
complmentaire
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Rglage de la sertisseuse
Rembotage ou destruction
des lots non conformes
Fiche de prparation
9 Clinchage/Sertissage
MAITRISE A ASSURER
DANGER
MESURES
PREVENTIVES
Contamination ultrieure
Validation du couple
emballage /machine
(botes fond / sertisseuse)
Qualification du personnel
(mcanicien sertisseur)
Instructions de travail
Maintenance des
quipements et matriels de
sertissage
VALEURS CIBLES
Tolrances dimensionnelles
102
Maintenance
Modification du cahier des
charges des fournisseurs de
rcipients (botes et fonds)
Fiche de maintenance
Cahiers des charges
Fiches fournisseurs
juin 2003
10 Strilisation
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Contamination croise
microbienne
physique
chimique
(liquide de refroidissement)
MESURES
PREVENTIVES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
VALEURS CIBLES
Absence de contamination
Contrles de surface de la
propret des locaux, des
quipements
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Destruction des lots
contamins
Maintenance
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Fiche de maintenance
Bulletins danalyse (eau de
refroidissement)
Non-dcontamination
Plan dencageage
Temprature des botes
avant strilisation
Validation du barme de
strilisation
Tmoin de strilisation
Marche en avant
Qualification du personnel
Maintenance des
strilisateurs
Barme de strilisation
Tests dincubation
Couleur ou valeur du tmoin
de strilisation
Nouvelle strilisation ou
destruction du lot
Maintenance du matriel
Modification du barme de
strilisation
MESURES
PREVENTIVES
Contamination croise
microbienne
(liquide, air de
refroidissement, air ambiant)
Air filtr
(en cas denvoi dair forc)
ou liquide chlor
Absence de manipulations
des botes non refroidies
T des botes < 60 C la
sortie du strilisateur
Formation du personnel
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Maintenance
VALEURS CIBLES
Absence de recontamination
103
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Fiche de
nettoyage/dsinfection
Fiche de maintenance
juin 2003
MESURES
PREVENTIVES
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Contamination croise
microbienne, chimique ou
physique
Conditions de manipulation
(prservation de lintgrit
des conditionnements)
Intgrit des
conditionnements et
emballages
Contrle visuel
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
Contrles de sertis
Destruction ou nouvelle
strilisation des lots non
stables 37 C
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Fiches de stock
MESURES
PREVENTIVES
Stabilit 37 C et 55 C
ENEGISTREMENTS
Fiche de prparation
Tests dincubation
Revalidation du barme de
strilisation si instabilit lors
du test 55 C
Fiches de stock
VALEURS CIBLES
ACTIONS DE
SURVEILLANCE
MESURES
CORRECTIVES
ENEGISTREMENTS
Exigences rglementaires
Fiche dexpdition
14 Expdition Transport
MAITRISE A ASSURER
DANGER
Contamination croise
microbienne,
chimique (huile, )
MESURES
PREVENTIVES
Propret du camion
Organisation du chargement
(palettisation, surfilm, )
Formation du personnel et du
chauffeur
104
juin 2003