Onduleur
Onduleur
Onduleur
Onduleur 12 V – 230 V – 50 W
à commande MLI
(Modulation de Largeur d’Impulsion)
11 – Réversibilité du transformateur :
En règle générale, ce constituant est utilisé pour abaisser la tension 230 V du secteur à une
valeur plus faible adaptée à l’alimentation d’un récepteur ; son rapport de transformation désigné
m est alors inférieur à 1 – voir figure 1. Dans le cas d’un onduleur associé à une batterie produisant
une tension continue (12 V), le transformateur va être mis en œuvre pour élever la tension de la
batterie afin d’obtenir une tension de valeur efficace 230 V à une fréquence de 50 Hz ; le rapport
de transformation du transformateur m est alors supérieur à 1.
12 – Principe de base :
Le moyen le plus simple pour constituer un onduleur est d’associer les trois constituants sui-
vants : batterie(s), transistor(s) et transformateur élévateur. Trois schémas types permettent alors de
fabriquer une tension alternative (non sinusoïdale) produite par l’enroulement 230 V du transfor-
mateur à partir d’une tension continue, fournie par une batterie 12 V, appliquée alternativement à
l‘enroulement 12 V du même transformateur – voir figure 2 :
Onduleur 12 V / 230 V / 50 W à commande MLI
• Montage 2 : Par l’usage de 4 transistors, le même principe appliqué ne nécessite plus qu’une
seule batterie !
Comme la valeur obtenue est 22% plus faible que celle attendue, il suffit de prendre un
transformateur 9 V / 230 V dont le rapport de transformation (m = U2 / U1 = 230 / 9 = 25,55) per-
met dorénavant d’obtenir une tension de 9,29 x 25,55 = 237 V proche de la tension souhaitée (230
V) ! De la même manière, l’onduleur que l’on se propose de construire mettra en œuvre un trans-
formateur élévateur 2 x 9 V / 230 V et non pas 2 x 12 V / 230 V.
Cette tension 237 V non sinusoïdale (voir paragraphe précédent) peut être considérée comme
la somme vectorielle d’une tension à une fréquence de 50 Hz (tension souhaitée) et de tensions de
fréquences multiples de 50 Hz (tensions non souhaitées) : les harmoniques. Ces tensions harmoni-
ques provoquent la circulation de courants harmoniques gênants.
Pour limiter ces harmoniques, il convient de gérer les transistors de l’onduleur selon le prin-
cipe de la commande par modulation de largeur d’impulsions : la durée de la conduction des tran-
sistors est d’autant plus longue que la valeur instantanée de la tension souhaitée est élevée – voir
figure 4.
Onduleur 12 V / 230 V / 50 W à commande MLI
22 – Astable 1 600 Hz :
Construit autour d‘un circuit NE 555 (CI1), un astable produit un signal dont la fréquence
est ajustable par la résistance R4 entre 1484 Hz et 1870 Hz (valeurs limites théoriques). Pour que
l’onduleur produise une tension de fréquence 50 Hz, l’astable devra être réglé à 1600 Hz.
23 – Compteur 4 bits :
Le signal 1600 Hz produit par l’astable est appliqué sur l’entrée de comptage du compteur
binaire 4024 (CI2). Ainsi, chaque front descendant de l’astable incrémente le compteur dont les
sorties rapportent, en mode binaire, le code du nombre d’impulsions reçues. Exemple : après le
front descendant de la douzième impulsion reçue, les sorties Q3-Q2-Q1-Q0 valent Q3=1, Q2=1,
Q1=0 et Q0=0 car (1100) en base 2 vaut (12) en base 10.
Onduleur 12 V / 230 V / 50 W à commande MLI
Géré par le compteur 4 bits, le multiplexeur / démultiplexeur 16 vers 1 (CI3) restitue sur sa
sortie Z l’état logique de l’entrée dont l’indice numérique correspond au code traduit par les 4 sor-
ties Q3-Q0 du compteur. Ainsi, à l’issue de la 12ème impulsion de l’astable, les sorties Q3-Q0 du
compteur codent binairement la valeur 12 ; code qui vaut au circuit CI3 de produire sur sa sortie Z
le niveau logique fixé par l’état logique du micro-contact S12 raccordé à l’entrée Y12 de CI3.
Pendant 16 impulsions de l’astable, la sortie Q5 du compteur CI2 vaut 0. Pendant les 16 im-
pulsions suivantes, cette même sortie vaut 1 avant de vouloir de nouveau 0 pendant les 16 nouvel-
les autres impulsions. Cette alternance logique de la sortie Q5 de CI2 combinée à l’état logique de
la sortie Z de CI3 va permettre de commander, de façon alternée, les transistors T1-T3 et T2-T4 de
l’onduleur.
Ainsi, pendant les 16 premières impulsions de l’astable (10 ms), les transistors T1-T3 vont
alimenter un enroulement 9 V du transformateur TR1 par référence aux états logiques des 16
micro-contacts S0 à S15 (code de S0 à S15 : 0101101111011010). Puis, pendant les 16 impulsions
suivantes de l’astable (10 ms), l’autre enroulement 9 V de TR1 sera alimenté par les transistors T2-
T4 conformément aux mêmes états logiques des 16 micro-contacts S0-S15.
3 – Réalisation pratique :
La configuration du tracé du circuit imprimé est simple (voir figure 7) et autorise une
reproduction aisée par usage d’un logiciel de routage manuel. Il est également possible de
télécharger le tracé du circuit imprimé sur la page personnelle internet de l’auteur : http://
composelecGG.site.voila.fr . Seule, la largeur des pistes véhiculant le courant absorbé par les
enroulements 9 V du transformateur justifiera une largeur avoisinant 4 mm ; largeur adaptée au
courant pouvant atteindre 4 A en pleine charge de l‘onduleur (50 W).
Onduleur 12 V / 230 V / 50 W à commande MLI
Onduleur 12 V / 230 V / 50 W à commande MLI
Enfin, la mise en boitier du circuit imprimé et du transformateur torique sera laissée à l’ap-
préciation de chaque lecteur ; seule, la mise en œuvre d’une prise de courant peut être fortement
suggérée pour distribuer la tension 230 V produite par l’onduleur (voir figure 9).
• METTRE sous tension 12 V puis MESURER, à l’aide d’un voltmètre de type TRMS en po-
sition « AC + DC », la valeur de la tension efficace disponible entre les bornes de la prise de
courant en aval du transformateur TR1. Cette tension doit valoir entre 230 V et 240 V.
• RACCORDER une douille équipée d’une lampe fluorescente basse consommation aux bor-
nes de la prise de courant alimentée par l’onduleur : la lampe doit normalement s’allumer
prouvant ainsi le caractère fonctionnel de la réalisation.
5 – Conclusion :