L'Ossuaire de Douaumont Exposé
L'Ossuaire de Douaumont Exposé
L'Ossuaire de Douaumont Exposé
Pour l’exposé d’Histoire des Arts, Mon choix s’est porté sur l’Ossuaire de Douaumont.
J’ai choisi ce monument car le mot Ossuaire m’intriguait beaucoup et que celui-ci
sonnait dans ma tête comme « sanctuaire » ou « cimetière à ciel ouvert ».
J’ai donc choisi ce thème pour en apprendre plus sur l’ossuaire et tenter de faire un
exposé original.
Bibliographie :
II. Etude :
Situation:
C’est en France, dans la Lorraine, en Meuse et plus précisément dans la commune
de Douaumont, qu’est situé l’ossuaire, Construit alors à quelques mètres seulement
du champ de bataille.
Historique :
-C’est l’Evêque de Verdun (Monseigneur Ginisty) qui a l’idée, en parcourant les lieux quatre
ans après la guerre (en 1920), de construire une Sépulture décente
aux familles des soldats disparus afin qu’elles puissent avoir un lieu
pour se recueillir.
-En Aout 1920, Le Maréchal Pétain pose la 1ère pierre de l’édifice =>
-En 1927, les 46 cercueils représentant les divers secteurs de combat,
sont transférés de l’ossuaire provisoire (qui était une simple
construction en planches de bois), à l’Ossuaire définitif.
-En 1932 le président Albert Lebrun inaugure Officiellement le
Monument.
Spécificités du Lieu :
C’est aux Architectes Léon Azéma, Max Edrei et Jacques Hardy que
l’on doit le style très épuré et sobre de l’ossuaire qui convient parfaitement
à ce monument funéraire. C’est une construction massive et large
constitué d’abord d’un cloître long de 137mètres en forme de demi-
cylindre, et au milieu, d’une tour de 46 mètres. L’ossuaire abrite dans
des tombeaux (cuves), les ossements de plus de 130.000 soldats inconnus. Du haut de la tour,
aussi appelée ‘tour des Morts’, on peut admirer le gigantesque panorama des alentours : Le
champ de bataille presque entièrement recouvert par la forêt, le fort de Douaumont, les
tranchées, le terrain criblé de cratères d’obus de l’ouvrage de Thiaumont, les monuments pour
les soldats de confession musulmane et juive, et bien entendu l’immense cimetière de
Douaumont qui compte 16.142 tombes de soldats identifiés dont 592 tombes de soldats
musulmans (orientées vers la Mecque) avec, au centre, comme l’avait souhaité le Maréchal
Pétain, la Tombe du Général Anselin.
Le cimetière est divisé en Carrés définissant ainsi les secteurs de combat des soldats.
La Tour compte notamment une Cloche « le Bourdon de la Victoire » qui pèse 2,3
tonnes (qui est sonné aux grandes cérémonies), et une lanterne de Phare qui illumine les
alentours chaque soir : citation anonyme: (vétérans)
« La lanterne des morts, rayonne sur le champ de
bataille et porte jusqu'à l'horizon le souvenir de cet
évènement douloureux. »
Le Christ tenant dans ses bras un soldat les infirmières et les brancardiers :
Ces vitraux ont étés dessinés et peints par l’Artiste Georges Desvallières en 1927.
« La ligne droite du bâtiment [le cloître] voulue par les architectes et couronnant le grand Cimetière
national(…), Symbolise la Digue que les héroïques Défenseurs de Verdun ont opposée avec leurs
poitrines à l'avance de l'ennemi. ».
Intérieur.
Le cloître de l’ossuaire est une grande allée en voûte où il règne une
ambiance de calme de respect : l’ossuaire étant au départ, un Fort,
ses murs sont épais de 2,50m, il n’y a donc que très peu d’ouvertures,
seules quelques étroites fenêtres à petits carreaux oranges laissent
passer une mince lumière pour éclairer le déambulatoire. Sous la
voûte, de chaque côté de l’allée et à intervalles réguliers, le mur est
creusé et abrite sous de petits caveaux, 46 tombeaux recouvrant des
cuves de 14m3 contenant les restes de 130.000 soldats sans
distinction de nationalité ou de religion.
Sur le mur au dessus de chaque tombeau, on peut lire le secteur de bataille où furent récupérés les
corps des soldats (Beaumont, B. de Caures …). Chaque pierre de chaque voûte est sculptée du nom
d’un soldat disparu. Il y a aussi des pierres pour les soldats tombés pendant la seconde Guerre
Mondiale, la Guerre d’Indochine, la Guerre d’Algérie.
Les jours de mauvais temps, le cloître apparaît grisâtre voir noirâtre et est assez lugubre, cela accentue
alors la tristesse dûe à la perte de tant de soldats.
Quand il fait beau, le soleil peint l’Ossuaire qui apparaît alors légèrement doré, on a alors plus
tendance à penser au Mérite, au Courage et à la Gloire de ces hommes qui sont morts pour la France.
l’Ossuaire de Douaumont car c’est le Lieu qui à mon sens, est le plus porteur de tristesse, et de joie, de
calme et de respect : Quand on entre dans cette allée rouge bordée de tombeaux sur 137mètres, où sur
chaque pierre du plafond est écrit le nom d’un soldat disparu, on se représente enfin combien
d’homme sont morts seulement à Verdun. Bien sûr
j’ai aussi choisi cette partie de l’ossuaire car j’aime beaucoup la « massivité » de la construction et en
même temps son raffinement (ce n’est pas un fort droit, carré et sans fenêtres)
Et puis je trouve que la symbolique d’une « digue que les soldats forment avec leur poitrines contre
l’avance de l’ennemi » est une symbolique très forte et qui m’a beaucoup ‘parlé’.
IV. Conclusion.
J’ai aussi été surpris par le fait que, pour entretenir le monument, l’ossuaire doit vendre des objets
comme casques, bouteilles etc. retrouvés sur les champs de bataille car c’est un monument non
subventionné par l’Etat.
Je suis satisfait d’avoir découvert un bâtiment de ce genre (j’aime beaucoup cette architecture) et je
trouve cela très humain d’avoir rassemblé les ossements des soldats sans faire de distinctions de
religions et/ou de nationalité (allemands, magrébins, français, juifs, etc.).
J’ai eu quelques difficultés à chercher des informations intéressantes autre part que sur internet
(l’essentiel des infos intéressantes étant réuni sur Wikipédia)