Parasitologie Orientée Canine
Parasitologie Orientée Canine
Parasitologie Orientée Canine
Cycle biologique
Signes cliniques: Peu pathogène; prurit anal avec mordillement et position du traîneau. A
différencier de la réplétion des glandes anales
• le cycle exogène se déroule à des températures beaucoup plus basses (≤15 °C)
• pas de cycle EPS décrit (ni transmission transplacentaire, ni transmission par le lait)
• infestation essentiellement par voie orale suivie d’un développement direct dans
l’intestin ou d’un cycle EPS (peu efficace).
Signes cliniques
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Lésions: Entérite hémorragique, Lésions cutanées, Adénomégalies non spécifiques
Diagnostic
• Eléments épidémiologiques:
- A. caninum : chenils, meutes en régions plutôt méridionales
- U. stenocephala : régions septentrionales
• Signes cliniques : anémie, entérite diarrhéique, atteinte de l’état général Examen
coprologique
• Biol clinique: anémie, hyperéosinophilie, hypoalbuminémie, hypergammaglobulinémie
Prophylaxie
• Hygiène stricte des locaux
• Traiter l’animal dès la deuxième semaine de vie
• Donner chez la chienne du Panacur à 50 mg/kg/j pdt les deux semaines précédant la
mise-bas; ivermectine à 0,5 mg/kg 10 jours avant et 10 jours après la mise-bas
La spirocercose
Epidémiologie
maladie absente en Europe du Nord cette maladie
concerne essentiellement les canidés sauvages et
domestiques. Elle est très fréquente en Afrique du
Nord (Maroc) et dans certaines régions des
Amériques (Antilles, Guyane…). Affecte surtout les chiens qui vivent dehors (H.I.= coléoptère;
hôtes paraténiques = lézard, hérisson, rongeurs).
• Cycle indirect : les œufs embryonnés sont ingérés par un coléoptère (bousiers): L1 ? L3;
Ingestion éventuel par un hôte paraténique (lézards, crapauds, couleuvres, oiseaux,
hérissons, rongeurs)
• La phase endogène débute par l’ingestion de l’H.I. ou paraténique; la L3 passe la barrière
stomacale et gagne l’aorte thoracique via les artères gastriques; passage dans la paroi
oesophagienne par continuité de tissus et accouplement.
Pathogénie
• Gêne de la déglutition : vomissements, ptyalisme
• Compression des tissus et viscères
• Hémorragies souvent fatales
• Cancérisation des lésions avec métastases pulmonaires
• Déformations des extrémités (exostoses selon un processus inconnu)
Signes cliniques
• Généraux: non caractéristiques (amaigrissement, fatigue, anémie)
• Digestifs: dysphagie, régurgitation; vomissements, hématémèse
• Autres: dyspnée et toux (compression du nerf vague), difficultés locomotrices,
manifestation nerveuse (syndrome rabiforme), troubles cardiaques, abcès, ascite…
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Lésions
• Œsophage : gros nodules (granulomes), parfois cancérisés
• Aorte : endartérite, nodules, anévrismes, rupture éventuelle
• Os : épaississement de la corticale de l’extrémité distale des os longs
Diagnostic
Clinique: Données épidémiologiques (>6 mois vivant ou ayant vécu en zone endémique),
Symptômes digestifs, respiratoires, généraux, parfois nerveux
Laboratoire: Formule sanguine : éosinophilie
Coproscopie: seul un résultat positif est à prendre en considération
Radiographie: masses oesophagiennes opaques
Endoscopie: nodules oesophagiens ou gastriques
Traitement:
Toujours difficile
car le parasite
est protégé à
l’intérieur des
nodules. On
privilégie les
molécules qui
diffusent bien et
se lient aux
p r o t é i n e s
plasmatiques
La strongyloïdose
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Définition: Helminthose due à la migration et au développement intestinal de Strongyloïdes
stercoralis; ce parasitisme est souvent acquis de l’homme (aspect zoonosique) La maladie
induit une entérite aiguë et des lésions cutanées
Epidémiologie: Surtout fréquente en régions tropicales; peut exister à l’intérieur des chenils
Cycle biologique
• Famille des Rhabditidés; très faibles dimensions (1-2 mm)
• Femelles parasitaires uniquement (parthénogénéniques); ponte d’œufs embryonnés
• Dans le milieu extérieur : cycle saprophytique sexué (mâles et femelles) OU cycle
parasitaire (femelles parthénogénétiques)
• Parasites de l’intestin grêle (muqueuse et sous-muqueuse), hématophages
• Infestation transcutanée ou accessoirement orale
• Différentes migrations possibles : EPTE ou EPS
• Transmission galactogène de la mère au jeune
Signes cliniques
Généraux: abattement, fièvre, anorexie, anémie
Cutanés: lésions discrètes de dermite ulcérative et prurigineuse (cfr ankylostomose)
Digestifs: diarrhée aiguë et profuse, coliques, vomissements
Diagnostic
Clinique différentiel
• Diarrhée +/- hémorragique: trichuriose, coccidiose, ankylostomose, parvovirose, giardiose,
coronavirose
• Anémies/hémorragies: ehrlichiose, babésiose, anémie auto-immunes, anti-vit K
De laboratoire: recherche des œufs embryonnés ou des larves L1
Traitement
• Symptomatique : antibiotiques, réhydratation, pansements digestifs, antianémiques.
• Étiologique : peu de molécules disponibles: Fenbendazole, Ivermectine, Sélamectine
Prophylaxie: Traiter tous les sujets, Nettoyer et désinfecter les locaux, Aspect zoonosique!!
La trichuriose
•Phase exogène: la femelle est très prolifique. L’œuf doit embryonner dans le milieu extérieur
(minimum 8 jours en régions tropicales). Résistance extrême de l’œuf embryonné dans
l’environnement (5 ans et plus!) Maladie liée aux dépôts fécaux.
•Phase endogène: ingestion de l’œuf (eau, aliments); développement larvaire dans la
muqueuse intestinale (IG et GI) puis de l’adulte dans le gros intestin. P.P.: 3 mois.
Pathogénie
• Action traumatique et inoculatrice de germes
• Action spoliatrice et allergisante
• Effet synergique d’autres verminoses : ascaridiose, ankylostomose
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Signes cliniques
• Forme asymptomatique
• Forme classique : colique chronique avec diarrhée intermittente parfois avec présence de
sang ; état général non altéré, appétit normal. Souvent observée chez le chien adulte
vivant en milieu contaminé (pas d’immunité liée à l’âge)
• Forme grave, plus rare : association avec d’autres helminthes (ankylostomes); syndrome
hémorragique grave
Diagnostic
Clinique : données épidémiologiques (chenil), Symptômes (troubles digestifs rebelles associés
à de l’anémie)
De laboratoire : recherche des œufs très typiques, colonoscopie éventuelle
Différentiel: rectocolite hémorragique
Cycle biologique
• Il est classique et est similaire à celui des membres du genre Eimeria.
• P.P.: environ 1 semaine
• Possibilité de formation de formes latentes en dehors de l’intestin sous forme de kystes
(foie, rate, ganglions mésentériques) Possibilité de réactivation en dehors de toute
réinfection.
Espèces décrites chez le chien
Pathogénie
• Destruction des entérocytes (I. canis plus pathogène que I. ohioensis car située plus en
profondeur)
• Immunité : Immunité solide qui se développe -> maladie des jeunes.
• Signes cliniques :
- Forme asymptomatique (chez l’adulte : excrétion silencieuse)
- Forme classique : selles ramollies, diarrhée éventuelle
Diagnostic
Traitement
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APPAREIL CARDIO-RESPIRATOIRE
L’oslérose
Cycle biologique: Il est très particulier et représente une exception chez les nématodes.
• Adultes situés dans de petits nodules au carrefour trachéobronchique: quelques mm,
translucides ou opaques. Facilement observables à l’examen par endoscopie. Le ver n’est
pas hématophage et se nourrit sans doute du mucus bronchique.
• Larves L1 expectorées. Il y a 2 voies de transmission possibles:
- via les selles de la mère (peu efficace)
- par voie directe de la mère au chiot lors de la toilette (léchage)
• Après ingestion, migration par voie lymphatique ou sanguine vers le poumon puis la
trachée; P.P. 10 semaines
Epidémiologie
• Maladie de chenil, élevages (faible résistance de la L1 dans les selles)
• Maladie des jeunes issus de ces chenils -> expression clinique lors de la vente ou des
vaccinations
• Maladie sévissant sous forme de petits foyers épidémiques
Pathogénie: Action tussigène des nodules (action de type corps étranger) Parfois
insuffisance respiratoire aiguë si les nodules sont nombreux (obstruction)
Diagnostic
• Clinique: jeune animal, toux rebelle aux AB et anti-inflammatoires
• Différentie : à différencier de la toux des chenils
• Coprologique: mise en évidence des L1
• Radiographique
• Endoscopie: examen de choix
Epidémiologie
• Parasites des canidés (+ le chat dans les régions hyperendémiques)
• Potentiel zoonosique (cycle incomplet chez l’homme)
• Très fréquent aux USA , Amérique Centrale, certains pays européens (plaine du Pô en
Italie > 20 %; Espagne). En France, en Corse, Camargue, Hyères, Languedoc-Roussillon,
DOM-TOM. Absent de Belgique.
• Touche surtout les chiens vivant à l’extérieur.
Morphologie Nématode de la famille des Filariidés (cycle indirect; H.I. vecteur piqueur)
• Femelle: 15-30 cm 1mm de diamètre; vivipare (microfilaires)
• Mâle: 12-18 cm de long 1 mm de diamètre
• Microfilaire: 220-320 microns de long sur 5 microns de large; sans enveloppe (microfilaire
dite nue). L’identification exacte est affaire de spécialiste.
Habitat
Adultes: ventricule droit, a. pulmonaire (v. cave postérieure, a. cérébrale, a. fémorale)
Microfilaires : dans le sang capillaire périphérique; subpériodicité nocturne (pic vers 20
heures en Europe).
Cycle: INDIRECT
Pathogénie
• D.immitis est un parasite très pathogène
• Action mécanique et inflammatoire -> hypertension pulmonaire
• Action antigénique -> formation de complexes immuns (problèmes rénaux et pulmonaires)
• Action toxique des filaires adultes
Immunité
• Progressive
• Sélective: surtt efficace vis-à-vis des microfilaires et des L3 -> forme amicrofilariémique.
• Mixte: surtout humorale mais aussi cellulaire
• Basée sur des réactions d’hypersensibilité immédiate (type 1) et de type 3 (complexes
immuns).
Signes cliniques
• syndrome d’insuffisance cardiaque d’abord compensée puis décompensée
• syndrome nerveux très varié
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• syndrome cutané : zones alopéciques humides, prurigineuses, ulcérées surtout au niveau
des oreilles
• syndrome de la veine cave postérieure : en cas d’hyperinfestation ; brutal et fatal
• autres symptômes : œil, péricarde, mammite, troubles locomoteurs
Diagnostic différentiel: Insuffisance cardiaque non parasitaire, Autres maladies induisant des
signes nerveux: anémie, épilepsie, méningo-encéphalites …
Diagnostic étiologique
• Recherche des microfilaires périphériques : étalement sanguin, goutte épaisse, examen
direct, méthode de Knott
• Recherche des antigènes parasitaires :
- Diro CHECK Heartworm (Synbiotics commercialisé par Mérial). Test de type ELISA
- WITNESS DIROFILARIA (Synbiotics commercialisé par Mérial).Test ELISA sur membrane
immunoréactive
- SNAPP dirofilariose (Idexx) ELISA sur membrane immunoréactive
Filaires adultes
• Mélarsomine ou Immiticide : protocole et dosage différents en fonction de l’état clinique.
Chez les chiens dont l’état est satisfaisant : 2,5 mg/kg 2 x à 24 h d’intervalle. Mettre au repos!
• Lévamisole : 20 mg/kg p.o. (dose souvent toxique) soit 3 puis 5, 10, 20 mg/kg chaque jour
en augmentant sur 4 semaines.
Microfilaires
• Lévamisole: 10 mg/kg p.o. pendant 15 jours
• Fenthion (Tiguvon) spot-on 1 x / semaine à 15 mg/kg pendant 3 semaines
• Ivermectine : 50 mcg/kg p.o. (toléré chez toutes les races)
-> Traitement sous surveillance médicale
Prophylaxie
• Ivermectine 6mcg/kg 1 x par mois (Cardomec) chez toutes les races de chiens
(comprimés)
• Sélamectine. Spot-on 6 mg/kg 1 x par mois.
• Milbémycine (Interceptor) 1 mg p.o. 1 fois par mois et la
• Moxidectine (3 mcg/kg 1 fois par mois) sont également efficaces
L’aspergillose
Définition
Atteinte des cavités nasales et des sinus par le
développement de champignons appartenant au
genre Aspergillus (souvent l’espèce Aspergillus
fumigatus).
Affection fréquente qui se manifeste par du jetage
mucopurulent, une épistaxis et parfois une atteinte des
cloisons osseuses.
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Epidémiologie
• 2ème cause de jetage chez le chien après les tumeurs
• Champignons saprophytes pathogènes accidentels (opportunistes) nécessitant une
température élevée (fréquence chez les oiseaux) et de l’oxygène (localisations
respiratoires).
• Maladies des races dolicocéphales entre 1 et 6 ans le plus souvent;
• Existence de facteurs prédisposants : traumatisme local (terre, épillet), déficit immunitaire?
• Affection sporadique non contagieuse, sans impact zoonosique.
Conséquences cliniques
Présence presque systématique dans les cavités nasales -> une simple culture positive après
écouvillonnage ne veut rien dire! Une aspergillose peut s’accompagner d’un autre
problème (tumeur par exemple)
Aspect clinique
- Durée d’incubation impossible à déterminer
- Atteinte uni ou bilatérale des sinus d’évolution chronique
- Jetage purulent et hémorragique
- Décoloration du plancher des narines
- Déformation éventuelle de la face
- Crises d’éternuement avec expulsion de tissus nécrosés et de sang
Diagnostic
• Clinique: donne seulement une suspicion
• Différentiel: tumeurs des cavités nasales, rhinites purulentes banales: épillets, bactéries…
rhinite hyperplasique; les affections accompagnées d’épistaxis : traumas, leishmaniose,
troubles de la coagulation; certaines maladies auto-immunes de la truffe.
• Examens complémentaires: examens radiographiques, cultures mycologiques (peu
d’intérêt), examens sérologiques (attention aux faux positifs), rhinoscopi ou rhinotomie
Traitement
• Trépanation des sinus frontaux
• Instillation d’énilconazole (Imavérol): 1 ml de la solution mère dans 1 ml d’eau pour 10 kg
de poids vif à raison de deux fois par jour
• Nizoral (kétoconazole) : 10 mg/kg/j pendant 10 semaines p.o. en cas de risque d’atteinte
systémique
• Sporanox (Itraconazole): 10 mg/kg/j pendant minimum 2 mois p.o.
• Diflucan (Fluconazole): 5 mg/kg/j pendant minimum 2 mois p.o.
• Instillation prolongée sous anesthésie et sans trépanation (1 heure)
d’Imavérol (20 ml:litre <d’eau)
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PEAU
Dermite à Malassezia
Agent étiologique
Levure lipophile qui se multiplie par bourgeonnement: aspect en « bouteille de Perrier ».
Présence éventuelle de filaments courts. Absente du milieu extérieur, Isolée très souvent du
conduit auditif; présence très fréquente au niveau des plis (lèvres, régions interdigitées,
périanale, ars, aine…)Prolifère dans le cérumen et la sécrétion séborrhéique
-> simple mise en évidence ne suffit pas, traiter les causes sous-jacentes
Pathogénie et immunologie
• Levure épisaprophyte
• Intervention comme agent primaire ou secondaire
• Intervention de différents facteurs: anatomique (plis), génétiques (race), pathologique:
inflammation locale, iatrogènes
Diagnostic
Clinique: éléments épidémiologiques (race, âge, échec des traitements antibiotiques, pas
de contagion ni d’impact zoonosique) et symptômes
Différentiel : gale sarcoptique, cheyletiellose, demodécie, candidose cutanée, dermite
atopique; allergie alimentaire, dermatites de contact
Etiologique: Observation des levures (raclage, scotch test), Mise en culture (Sabouraud +
actidione, Dixon), Biopsie (H-E; PAS; Gomori-Grocott)
Pronostic Réservé
Traitement
• Symptomatique et hygiénique : produits antiseptiques et anti-séborrhéiques
• Antifongique : local ou général
- Imavérol (Enilconazole) sol. Aq. À 2 p. mille 2x par semaine pendant au moins 1 mois
- Nizoral (kétoconazole) sous forme de shampoing (produit humain)
- Shampoing à base d’Hibitane (chlorhexidine)
- Nizoral par voie orale à 10 mg/kg en 2 x pendant 1 mois
N.B. : éviter les corticoïdes à tout prix, rechutes à prévoir, traiter les causes sous-jacentes.
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Les infestations par les poux
Epidémiologie
- Strictement spécifique du chien
- Maladies observées dans les collectivités (chenils) car la
transmission se fait par contact (le milieu extérieur) ne constitue
pas un réservoir -> le traitement du milieu est inutile
Pathogénie
- Action traumatique (poux piqueurs)
- Action spoliatrice (poux piqueurs)
- Action allergisante (réaction très variable en fonction des individus)
- H.I. éventuel de D. caninum.
Signes cliniques
- Parfois absents (en fonction des individus)
- Prurit plus ou moins marqué avec alopécie
- Furfur abondant surtout lors d’infestation par Trichodectes canis
Diagnostic
Clinique: maladie contagieuse, spécifique, non zoonosique touchant les collectivités
d’animaux, prurigineuse, alopécique
Etiologique: examen direct des poux et/ou lentes; technique du
scotch test
La démodecie
Pathogénie
Signes cliniques
Période d’incubation inconnue. L’évolution est parfois très
rapide (quelques semaines).
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Démodécie compliquée ou pyodémodécie :
• est une complication d’une démodécie généralisée
• symptômes généraux: abattement, appétit souvent diminué, hypertrophie des ganglions
lymphatiques
• cutanés: alopécie sévère, séborrhée très marquée, pyodermite superficielle ou
profonde (folliculite, pustules plus profondes, fistules…)
• Folliculite : processus superficiel prurigineux
• Pustules profondes : concerne le derme et entraîne de la douleur
• Evolution mortelle en l’absence de traitement: septicémie, glomérulonéphrite…
Lésions
adénomégalies liées à la pyodermite, glomérulonéphrite, cachexie (dans les formes graves),
folliculite, granulomes périfolliculaires, furonculose
Diagnostic
Clinique: Souvent un jeune chien de race pure, à poil ras; plus rarement un chien plus âgé
souffrant d’une autre pathologie sous-jacente. Alopécie étendue, séborrhée, sans prurit,
atteinte de l’état général, adénomégalies, pustules superficielles et profondes en cas de
complications
bactériennes.
Différentiel :
- teigne ou dermatophytie: caractère contagieux, zoonosique, non séborrhéique.
- dysendocrinies: atteinte non prurigineuse, symétrique, avec souvent modification du
comportement, de l’appétit…
- leishmaniose: ulcères et anamnèse
- maladies auto-immunes: pemphigus, pemphigoïde, lupus…
Etiologique: raclage cutané, biopsie
Traitement
Spécifiques:
• Amitraz (Taktic)
- inhibiteur de la monoamine oxidase (analogie avec les effets des alpha 2 agonistes)
- assez toxique chez le chien : hyperglycémie, ralentissement des fonctions principales.
Antidote : atipamézole (Antisédan).
- bains à 0,05 % 1 x par semaine; prolonger au moins deux mois après la guérison clinique.
Ne pas rincer; faire un suivi par réalisation de raclages cutanés.
- à éviter chez les animaux diabétiques ou très affaiblis.
• Ivermectine (Ivomec injectable)
- voie orale : 0,2 à 0,6 mg/kg/j p.o.selon les auteurs. Durée très variable.
- Inconvénients : toxicité chez certaines races, coût.
•Milbémycine oxime (Interceptor, Program Plus)
- Molécule lipophile et gaba-ergique
- 1 à 2 mg/kg/j p.o.; environ 80 à 90 % de guérison en 3 mois et plus
- Marge de sécurité importante, bien tolérée
- Coût élevé
Complémentaires:
- shampoing antiséborrhéique
- antiseptiques locaux (Hibitane, Isobétadine…)
- antibiotiques (après antibiogramme) : amoxicilline et acide clavulinique; céfalexine;
quinolones…
- ne jamais administrer de corticoïdes
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L’otocariose
Signes cliniques
- Atteinte souvent bilatérale
- port anormal des pavillons auriculaires
- prurit plus ou moins marqué avec des plaies rétro- ou péri-auriculaires
- mouvements de la tête avec hématomes fréquents du pavillon
- production d’un cérumen abondant sec et noirâtre
- complications fréquentes (bactéries, levures) avec de la douleur
Diagnostic
Clinique: chien issu d’un chenil, otite bilatérale cérumineuse, prurigineuse
Différentiel :
-otite par corps étranger (épillets) : apparition fréquente en été, évolution suraiguë,
douleur intense
- otite bactérienne : pus, douleur éventuelle
- otite à M. pachydermatis : bilatérale, prurigineuse, cérumen jaunâtre
- otodémodécie
- tumeurs du conduit auditif
- autres causes d’otites: gale sarcoptique, trombiculose, dermatite atopique…
Traitement
- nettoyage du conduit auditif externe par une préparation céruminolytique
- acaricides à appliquer 4-5 x à 4-5 jours d’intervalle (Oridermyl (Lindane), Oterna
(Amphotéricine B), Oticure (Monosulfiram), Fipronil (2 gouttes une fois)
- endectocides: Stronghold (Sélamectine Spot- on)
Ixodes hexagonus : fréquente; tique exophile à trois hôtes polytropes; l’adulte parasite
surtout le hérisson. Rôle vectoriel : Borrelia burgdorferi (maladie de Lyme)?
Dermacentor reticulatus: rare; tique exophile (prairie, forêts, broussailles…). L et N sur des
petits rongeurs; adultes sur les ongulés, les équidés et le chien. C’est un exemple de tique à
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trois hôtes ditrope. Active surtout en automne et au printemps. Cycle de 1 à 2 ans. Rôle
vectoriel : babésiose canine (Babesia canis)
Rhipicephalus sanguineus : assez rare; tique endophile à trois hôtes monotrope spécifique du
chien (L, N et adulte sur le chien). Tique « des chenils ». Cycle en deux mois. Rôle vectoriel :
babésiose canine (Babesia canis), ehrlichiose canine (Ehrlichia spp), hépatozoonose
(Hepatozoon canis)
Epidémiologie
Conséquences
- Cliniques : infestation saisonnière et localisée
- Thérapeutiques: la prophylaxie n’est envisageable que par une action sur l’environnement
Traitement
- soustraire l’animal au biotope infesté
- traitement acaricide classique : amitraz, fipronil (2 x à 4-5 jours), pyréthroïdes (idem)
- traitement symptomatique éventuel : antiseptique, cicatrisant
La cheylétiellose
Epidémiologie
- parasite spécifique du chien
- provoque une affection cutanée auto-limitante chez l’homme
(hémi- zoonose)
- maladies de groupe, fréquente chez les jeunes issus de chenils
- prédisposition des races à poil long
- transmission surtout par contact mais le milieu extérieur peut constituer un réservoir pendant
quelques semaines
Morphologie
- acarien ovalaire de 150 à 450 microns en fonction du sexe et du stade.
- présence d’un sillon médian (acarien ceinturé)
- palpes très développées avec un crochet puissant
- œuf volumineux (150-200 microns) collé au poil
- vit en superficie; pique l’épiderme; parasite permanent
- se nourrit de squames et, selon certains, de sang et lymphe; peut consommer des proies
dans l’environnement (acariens libres) ? longue survie
Conséquences
- cliniques: parasite superficiel, difficile à voir à l’œil nu ? brossage, scotch test, raclage
- thérapeutiques: traiter tous les chiens (parasite spécifique); traiter l’environnement avec un
acaricide.
Signes cliniques
- forme asymptomatique ou peu symptomatique chez le chien adulte en général: prurit
faible, squamosis modéré.
- forme classique du jeune chien: prurit constant qui ne répond pas aux cortisoniques et aux
antihistaminiques; squamosis important sur la ligne du dos (« walking dandruffs »); alopécie
modérée; érythème et séborrhée.
Evolution Favorable
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Diagnostic
clinique:éléments épidémiologiques: sujet souvent jeune, issu d’un chenil, poil long, atteintes
des congénères, atteinte fréquente du propriétaire. Signes cliniques: squamosis dorsal
associé à du prurit.
différentiel: pulicose, phtiriose, trombiculose, allergies, séborrhée idiopathique, démodécie
compliquée…
étiologique: scotch test, raclage cutané, brossage et observation des pellicules recueillies
sur une feuille blanche
La gale sarcoptique
Epidémiologie
- la variété canine est spécifique du chien (et du
renard); chez l’homme cette variété donne une atteinte
cutanée limitée et qui guérit spontanément (cul-de-sac
biologique)
- affection cosmopolite, sans tendance saisonnière, très
fréquente au sein des rassemblements d’animaux
(chenil, meute).
- parasite peu résistant dans l’environnement (quelques
jours au plus) ? la principale source d’infestation est le
chien lui-même symptomatique ou non.
- parasite permanent.
Morphologie et biologie
- acarien globuleux , munis de pattes très courtes, mesurant au maximum 500 microns;
rostre carré et court; sillons, épines ou clous, écailles très caractéristiques
- le cycle est identique à celui décrit chez les bovins: galeries intra- épidermiques où la
femelle dépose ses œufs; le cycle dure 15 à 21 jours
- nutrition basée sur l’ingestion de sérosités dermiques et de kératine (action histolytique).
Ceci est important dans le cadre du traitement par voie systémique.
Conséquences Diagnostiques
- réaliser un raclage profond vu la localisation de l’acarien
- réaliser ce raclage dans les zones périphériques ou le processus est en extension (éviter les
complications septiques et la forte réaction inflammatoire)
- réaliser plusieurs prélèvements car le nombre de parasites est en général très faible
- le diagnostic est posé lorsque un stade quelconque est identifié y compris l’oeuf
Conséquences Thérapeutiques
- traiter l’ensemble du corps si un traitement topique est retenu
- répéter les traitements car les œufs sont insensibles
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- traiter les congénères
Pathogénie et immunologie
action mécanique et traumatique; réaction inflammatoire et d’hypersensibilité: dirigées
contre les produits de sécrétion/excrétion de l’acarien, les produits associés à la mue ou à la
mort des acariens.
• hypersensibilité de type I
• hypersensibilité de type III (dépôt de complexes immuns -> peau et du rein)
• hypersensibilité de type IV ou retardée
Signes cliniques
Lésions
Cutanées: hyperkératose, spongiose, exocytose, infiltrat inflammatoire(éosinophiles,
plasmocytes)
Générales: amaigrissement, cachexie, glomérulonéphrite, adénomégalies, modifications
sanguines: leucocytose, neutrophilie, éosinophilie, anémie inconstante.
Diagnostic
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Etiologique: Mise en évidence par l’examen de plusieurs raclages cutanés (seul un résultat
positif est à prendre en considération); résultat du traitement spécifique;méthode
sérologique (ELISA) disponible en France.
Traitement
Local: préparer l’animal (tonte), traiter tous les congénères, répéter car les traitements ne
sont pas ovicides, ne pas rincer après application, traiter toute la surface corporelle.
Systémique: tous hors AMM sauf pour le Stronghold. N.B.: Fipronil (Frontline spray) : 3 ml/kg 3 x
à 15 jours mais sans indication gale dans la notice
.
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SANG
La babésiose
Epidémiologie
Morphologie et cycle
parasite intraglobulaire polymorphe (forme bigéminée formant un angle aigu, forme ronde,
forme amiboïde, tétrade parfois jusque 16 parasites dans une cellule. Taille supérieure au
rayon de l’hématie. coloration caractéristique au MGG: centre optiquement clair, périphérie
très colorée. nutrition par utilisation du contenu de l’hématie. cycle indirect faisant intervenir
une tique dure (voir 1er doctorat). transmission transtadiale et transovarienne.
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Les vecteurs
- Dermacentor reticulatus: tique exophile dite des brousailles;
principal vecteur. Tique triphasique polytrope. Seul l’adulte se
nourrit sur les grands ongulés et le chien. La transmission
transovarienne joue donc un rôle essentiel ici.
- Rhipicephalus sanguineus: tique endophile (chenils); tique
triphasique monotrope (inféodée au chien); vecteur assez
accessoire. Pas d’influence saisonnière marquée.
Pathogénie
• Action mécanique sur le globule rouge puis rupture
• Action antigénique: certains antigènes parasitaires se retrouvent à la surface des hématies
parasitées ou non ? destruction par la formation de complexes immuns et l’intervention du
complément (hypersensibilité de type II); formation de complexes immuns au niveau de
l’endothélium des vaisseaux (thrombi) , les glomérules rénaux (glomérulonéphrite)
• Action toxique: activation du facteur XII et formation de thrombi.
• hémolyse intravasculaire (mécanique et immunologique): hémoglobine libérée dans les
vaisseaux -> biliburinémie et (si capacités du foie sont dépassées) hémoglobinurie
• hémolyse extravasculaire (immunologique) au sein de la rate par phagocytose et
destruction par les macrophages
• cyto-adhérence des globules rouges parasités à la surface des endothélium des petits
vaisseaux -> hypoxie tissulaire
• anémie, thrombopénie, choc acidosique, insuffisance hépatique et rénale
Immunité: Elle est de type prémunition: persistance du parasite à très faible taux pendant
quelques mois. Par après le chien redevient pleinement réceptif.
forme chronique plus rare: correspond le plus souvent à une rechute après traitement ou à
une réinfection chez un animal incomplètement prémuni. Se manifeste par des symptômes
frustres (anémie modérée, adynamie)
Diagnostic
clinique: éléments épidémiologiques (saison et activité des tiques); syndrôme pyrétique et
hémolytique
différentiel: intoxication par les anti-coagulants, ehrlichiose aiguë, anémies hémolytiques
d’origine immunitaire, autres causes de fièvre et d’abattement
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étiologique: réalisation et coloration d’un frottis mince (sang capillaire)
nécropsique: néphrite, hépatite, splénomégalie, réalisation de décalques de la rate, du foie
et du rein.
Traitement
étiologique
• Phénamidine (Oxopirvédine): diamidine à administrer en SC à la dose de 15 mg/kg, Une
injection est souvent suffisante; sinon répéter 3 à 5 jours plus tard en fonction de
l’amélioration de l’état clinique. Pas d’activité prophylactique !!! Assez toxique (dès 25
mg/kg); irritant localement (diluer dans du sérum glucosé)
• L’imidocarbe (Carbesia): c’est une diamidine aromatique; s’utilise à 2-3 mg/ kg en IM ou
SC; C’est la meilleure molécule pour le moment (peu toxique, efficace) Activité
rémanente importante: une seule injection suffit. !!! Irritant localement; entraîne très
souvent des vomissements après l’injection, action synergique avec les OP (à éviter à tout
prix); antidote atropine. A éviter chez les chiennes gestantes et allaitantes
Prophylaxie
sanitaire: lutte contre les tiques (colliers, bains, sprays…), enlèvement mécanique des tiques:
efficace si précoce (dans les premières 48 heures)
L’hepatozoonose
Epidémiologie
- parasites des canidés et félidés
- pas de caractère zoonosique
- transmise par Rhipicephalus sanguineus
- observée sur le pourtour de la Méditerranée
- souvent associée à d’autres maladies vectorielles (babésiose, leishmaniose, dirofilariose,
ehrlichiose) ou non (maladie de Carré, parvovirose…)
Morphologie et cycle
- cycle indirect où l’hôte définitif est la tique
- schizontes (macro et micro) au sein du cytoplasme de nombreuses cellules du système des
phagocytes mononucléés (foie, M.O., endothélium de la rate, myocarde, poumons).
- gamontes: de forme rectangulaire et d’aspect cristallin dans le cytoplasme des
neutrophiles, des monocytes et très rarement des globules rouges
- sporogonie dans le corps de la tique
- infection par ingestion de la tique (aucun rôle de la piqûre)
- pas de transmission transovarienne chez la tique
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Pathogénie (elle est peu connue)
- les schizontes seraient pathogènes et entraîneraient une immunodépression favorisant
l’apparition d’autres maladies transmises par la tique (ehrlichiose, babésiose)
- à l’inverse une autre maladie (virose de Carré, leishmaniose, toxoplamose, …) permettrait
l’expression de la maladie
Diagnostic
Pronostic: réservé
Aspects cliniques
- formes respiratoires : bronchopneumonie associée à une fièvre irrégulière
- formes nerveuses évoquant une maladie de Carré
- formes atypiques associées ou non aux formes précédentes : digestives et oculaires
Traitement
- clindamycine hors AMM
- tribrissen
Signes cliniques
- atteintes neuro-musculaires souvent chez 1 ou plusieurs chiots d’une même portée
(transmission de la chienne aux chiots); touche surtout les membres postérieurs avec rigidité
et atrophie musculaire.
- chez les chiens âgés souvent liés à une immunodépression
- ulcères cutanés éventuels
- parfois mortalité brutale suite à une myocardite
Traitement
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LOCALISATIONS DIVERSES
La candidose
Epidémiologie
- hôte normal du tube digestif chez l’homme et les animaux domestiques (organisme
endosaprophyte)
-> le passage à la forme pathogène est lié à un certain nombre de conditions favorisantes:
gestation, diabète, hypovitaminose, hygiène défectueuse, antibiotiques à large spectre,
corticoïdes, anti-mitotiques
-> Affection non contagieuse
Traitement
La cryptococcose
Epidémiologie: champignon très souvent isolé du sol en particulier des matières fécales de
pigeon. Le jabot du pigeon est souvent contaminé. La voie d’entrée est respiratoire.
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Pathogénie: les lésions sont très peu inflammatoires; on y
retrouve C. neoformans sous la forme d’une grosse levure
ronde de 5-10 microns; la cellule fille est reliée à la cellule
mère par un col très étroit. La cellule est entourée d’une très
grosse capsule qui peut atteindre 5 fois le diamètre de la
cellule. La capsule est incolore à l’H.E. mais se colore
intensément au PAS.
Diagnostic
- comme C. neoformans est une levure souvent isolée du
milieu extérieur il faut souvent démontrer sa présence dans
les tissus à partir du sang, de l’urine, du liquide céphalo-
rachidien.
- l’examen direct se fait dans une goutte d’encre de chine
(la capsule apparaît alors comme incolore sur le fond noir)
- la culture sur milieu de Sabouraud donne toujours une
forme levure
- inoculation intracérébrale chez la souris et observation de
la levure dans un étalement de tissu cérébral.
L’histoplasmose
Distribution géographique: Le champignon est présent dans le sol elle est donc cosmopolite
mais en pratique elle est surtout décrite aux USA.
Epidémiologie: Le champignon pousse très bien dans les matières fécales de poulet, pigeon
et autres oiseaux. Il en est fréquemment isolé. La voie d’infection est aérienne.
Lésions: Au niveau du poumon, les lésions ont un aspect tumoral. Au niveau microscopique:
la levure est intracellulaire (macrophages) et mesure 1 à 4 microns. Les colorations
spécifiques (PAS) aident à l’identification.
Diagnostic
Clinique: impossible
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Différentiel: toxoplasmose, toux des chenils
- La culture se réalise sur sang, urines, biopsies médullaires ou ganglionnaires, lavage
trachéal. La culture à température ambiente ou à 37°C permet de générer la forme
mycélienne ou levures respectivement.
- Aux USA, un test sérologique est disponible.
Traitements
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LES MALADIES PARASITAIRES DU CHAT
APPAREIL DIGESTIF
La dipylidiose
L’ankylostomose
- C’est un parasite rare du chat. Le cycle est identique à celui de A. caninum excepté le fait
qu’il n’y a pas de transmission galactogène.
La coccidiose
Les deux espèces responsables chez le chat sont Isospora felis (grande taille) et Isospora
rivolta. Pour le reste se reporter au chien.
APPAREIL RESPIRATOIRE
L’aelurostrongylose
Adulte ovovivipare -> larves L1 dans les selles ? pied du mollusque et développement en L3 -
>ingestion éventuelle par un hôte paraténique (rongeurs, passereaux) ? ingestion de l’H.I. ou
de l’hôte paraténique -> migration vers le poumon par voie sanguine ou lymphatique P.P.:
4-6 semaines.
Pathogénie:
Signes cliniques
- Toux chronique plus ou moins marquée.
- Dyspnée, expectorations, parfois épistaxis.
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Epidémiologie: Environ 5% des chats seraient porteurs. La prédation est un élément
déterminant.
Diagnostic
- recherche des L1 typiques par la méthode de Baermann
- radiographie du poumon qui montre des zones denses bien
délimitées dues à la présence de l’hyperplasie lymphoïdes péri-
bronchiques
- examen sanguin: forte éosinophilie
- différentiel: tuberculose, tumeurs, bronchite chronique allergique
Traitement
PEAU
La gale notoédrique
Cycle Identique à celui de S. scabiei excepté que la femelle n’est pas isolée et forme des
agrégats.
Diagnostic
clinique: association de prurit, contagiosité, aspect et localisation des lésions
étiologique: recherche des acariens d’un le produit de raclage (souvent positif)
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