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message. Le signal tal (spectralement) doit apparatre comme du bruit, en particulier pour les autres transmissions ventuelles utilisant le mme spectre tal. Ceci permet aussi de cacher=crypter le message d'o son utilisation ancienne par les militaires. En rception on calcule la corrlation du signal avec une rplique du code metteur (la squence pseudo-alatoire : pnt for pseudo noise), ce qui permet de rgnerer les bits de message selon sa valeur : positive (=>1), ngative (=>-1) ou nulle (mauvais code). Voir exemple ci-dessous. L'talement du spectre conduit diviser la densit de puissance spectrale (en Watts/Hz) par le rapport des largeurs de bande Wss/Ws que l'on appelle "gain de codage"( processing gain). Il est typiquement entre 10 et 30 dB (rapports de 10 1000). La puissance rayonne est donc tale, ainsi quun bruit en bande troite ou une interfrence (un autre utilisateur). 3.Principe de laccs multiple avec codes Il existe plusieurs variantes : on dcrit ci-dessous ltalement par squence directe (Direct Sequence Spread Spectrum). Le message A de lmetteur A, reprsente par une squence de +1, -1 traduisant la squence de bits 1 et 0 logiques, est multipli par un code : une squence de +1 et 1 (les chips ) judicieusement choisie, et dont les transitions sont m fois plus frquentes. Idem pour un metteur du message B: message multipli par un code B. Les squences produits A*CA et B*CB sont ajoutes et transmises. A la rception, le destinataire du message A multiplie la squence reue par le code CA, idem pour le destinataire du message B. Si les codes sont bien choisis, sur la dure dun bit, (donc de m chips), la moyenne de CA.CA et de CB.CB est gale m/2, tandis que CA.CB a une moyenne nulle : Les codes CA et CB sont dits orthogonaux (Somme des produits des lments correspondants [=produit scalaire]=0). Exemple : A 1, 1,-1 ,-1,1 CA -1 -1 1,-1 ,-1,1 -1, 1 ,1,-1 -1,1 ,1,-1
CB 1,-1,1,B -1 1 -1,1,-1,1
0,0,-2,2
-2,2,0,0
0,0,2,-2
-1,1,-1, 1
1,-1,1,-1
0,0, 2,2
-2,-2,0,0 0,0,2,2
1,-1,1,-
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Remarques : La squence somme est transmise sur trois niveaux damplitudes avec deux metteurs. quatre avec trois metteurs etc. La moyenne sur chaque dure dun bit est nulle. Lorsque que le nombre dmetteurs est plus important, la distribution des amplitudes sapparente une distribution Gaussienne (comme le bruit Gaussien). En rception les signaux sur chaque dure dun bit de message ont une moyenne non nulle, ce qui permet la reconstitution du signal par simple filtre passe bas. On prfre en fait mesurer la corrlation : la somme des produits code * signal reu sur la dure dun bit. Les codes sont choisis tels que leur produit scalaire CA.CB soit nul et CA.CA soit maximum (codes orthogonaux = produit scalaire nul). On rappelle quun produit scalaire est la somme des produits des composantes correspondantes : u1v1 + u2v2 pour deux vecteurs U et V de composantes u1, u2 et v1, v2 . Cette notion de produit scalaire nest pas limite aux vecteurs dans le plan, mais est gnrale. Le code est ici un vecteur dont les composantes sont les chips. Si lon effectue une moyenne non pas sur les chips dune priode mais cheval, les moyennes seront globalement plus faibles => ceci permet de synchroniser la rception pour certains systmes, en recherchant la position o lon obtient (en valeur absolue) un maximum. Les codes sont dans ce cas choisis tels que le produit scalaire dun code par lui-mme dcal soit pratiquement nul. Ltalement ne doit pas tre confondu avec le brouillage (scrambling) o les bits de message sont multiplis (si 1,+1) ou XORs (1,0) avec un code alatoire raison dun pour un. 4.Bruit, interfrences. Si une interfrence (une perturbation en bande troite) est ajoute sur le canal entre lmetteur et le rcepteur, il sera au niveau du rcepteur multipli par le code, donc 'tal', sa densit spectrale sera diminue dans le rapport dtalement ( gain de codage ), et passera inaperu ! En revanche, si le bruit est en bande large tel que le bruit blanc gaussien, plus la bande est large plus la puissance du bruit est importante (densit spectrale constante). Le bruit blanc gaussien est une fonction dont les composantes frquentielles ont la mme amplitude (au sens transforme de Fourier), tandis que lamplitude de la fonction elle-mme chaque instant est distribue selon une loi Normale (cloche de Gauss). Nombre dutilisateurs sur la mme bande : Capacit maximale en bps: C < W*(S/N)/0.69 [puisque log2(1+S/N)*0.69=ln (1+S/N)<S/N sur Shannon] S/N = Eb*C/(No*W) avec Eb = Energie par bit et No densit spectrale bruit En CDMA, la puissance de bruit est essentiellement la somme des puissances des M-1 autres utilisateurs = > No= Eb*C*(M-1) donc S/N = 1/(M-1)~1/M ou 1/M = Eb/No*C/W =>Limite de Shannon : Eb/No > 0.69 (= -1.59 dB) ou S/N>0,69*C/W Le nombre dutilisateurs est M = Gp/(Eb/No)= Gp/0,69 o Gp = facteur dtalement = gain de codage = W/C(?). En pratique en tlphonie mobile, Eb/No limite est considr ~ 6dB. Et lon tient compte aussi linterfrence des cellules voisines (~60%), de lactivit vocale (~50, la prcision du contrle de puissance (~0.8) et le gain du la sectorisation (~2,5) Donc M = Gp/(Eb/No) *1/(1+ ) *1/ * * 5.Gnration de codes: Les squences pseudo-alatoires constitus de +1, -1 (nots aussi 1, 0 selon l'approche) sont gnres par matriel ou logiciel. Ces codes doivent respecter diffrentes proprits : Equilibre (balance) des 0s ( ou 1) selon la notation et 1s
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La distribution des squences (run lengths) de 1 conscutifs suit une loi gomtrique : Une moiti des squences est de longueur 1, un quart est de longueur 2, 1/8 est de longueur 3 etc Une fonction dauto-corrlation pn(t)*pn(t+ ) (= nbr daccords nbr. de dsaccords) est valeurs faibles sauf pour un dcalage de zro ou la priode (si la squence est priodique). Exemple : pn(t+0) = +1 +1 +1 1 +1 1 1 pn(t+0) = +1 +1 +1 1 +1 1 1 produits : +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 => = nb. de chips=7 et : pn(t+0) = +1 +1 +1 1 +1 1 1 pn(t+1) = -1 +1 +1 +1 -1 +1 1 => on reboucle la nime position en 1re position produits : -1 +1 +1 -1 -1 -1 +1 => = nb. daccords nb de dsaccords = -1 Ceci (autocorrelation nulle) traduit que le code ne ressemble ni a son futur, ni a son pass. Nota : La transforme de Fourier de la fonction dautocorrlation dun signal est la fonction densit spectrale de puissance dP/df. Une telle fonction dauto corrlation correspond donc bien a du bruit, que lon peut dfinir comme une somme de composantes dgales amplitudes toutes les frquences (bruit blanc). m-squences : l'IS 95 utilise deux gnrateurs pour taler la bande jusqu' 1,25 MHz. La liaison de retour gnre aussi des codes quasi-orthogonaux et donc avec interfrences minimum. Un gnrateur est typiquement constitu de N bascules dont certaines (dtermination mathmatique) sont reboucles travers un ou exclusif (notation 1,0) ou une multiplication (notation +1,-1). Exemple (simpliste) avec 3 tages : tats : 001,100,110,111,011,101,010,puis nouveau 001 (les bits entrant gauche [= ou exclusif des positions 1 et 3,] constituent la squence) . Avec N tages, la longueur maximale des squences pseudo-alatoires est de 2N 1 (les msquences). L'tat tout zro est interdit (puisqu'auto entretenu). IS 95 utilise N=15. Le rebouclage rsulte de calculs mathmatiques issu de lalgbre des polynmes : Le gnrateur est construit sur le polynme caractristique (approche mathmatique) par exemple: x15 + x13 + x9 + x8 + x7 +x5 +1 indique des bouclages sur les tages 0, 5,7 , 8, 9 13 et 15. Ces m-squences ont une fonction dauto-corrlation avec un maximum pour zro 2 N 1, et une valeur ngligeable (-1) pour toute autre valeur du dcalage. Cette proprit permet de prendre comme ensemble de codes la mme squence avec les 2N-1 dcalages possibles. Ces codes quasi-orthogonaux sont dits linaires et noffrent pas une protection (cryptage) trs leve : on peut les dchiffrer partir dune connaissance partielle de la squence. Code de Barker : Les codes de Barker prsentent une fonction dautocorrlation de mme allure que les m-squences. Gold codes : Codes intercorrlation et auto corrlation bornes, obtenus en additionnant (modulo 2) deux m-squences apparies. Tous les codes ne sont pas quilibrs. L 2L 1 paires de m-sequences intercorrlations: 3 valeurs 5 31 [5,3][5,4,3,2] 7 -1 -9 -29% 6 63 [6,1][6,5,2,1] 15 -1 17 -27% 7 127 [7,3][7,3,2,1] 15 -1 17 -13% Gnrateur de Walsh: 2N vecteurs de chacun 2N bits constitue un ensemble de codes parfaitement orthogonaux. Ils ont obtenus comme colonnes des matrices de Walsh construites par rcurrence : HN = = matrice de Walsh 2N lignes et colonnes. IS-95 utilisent des mots de Walsh 64 chips pour identifier les canaux sur la liaison directe.
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Corrlateur : Le dispositif de base, tant pour la rgnration du message que la synchronisation est le corrlateur : Les corrlateurs sont des processeurs de signaux qui calculent : R(s,r)() = 1/T = 1/M s(m ) r(m + ) Evaluer la corrlation entre le symbole transmis et le signal reu est la meilleure mthode pour dterminer le symbole transmis au milieu du bruit ou des interfrences. La station de base IS-95 utilise une transforme rapide de Walsh (FWT) pour valuer la corrlation avec chacun des 64 codes de Walsh pour dterminer lequel a t envoy. Exemple: On suppose un signal s(t) somme de deux codes de Walsh 8 chips :[ 1 1 1 -1 1 1 1 1] et [ 1 1 -1 1 1 1 -1 1] soit [2 2 0 0 2 2 0 0] . On suppose un chantillon par chip (M=8), et on calcule la corrlation : R(s,r)(0)= 1/M s(m ) r(m ) =1/8[2 +2 + ...0]=1 La correlation de s(t) avec r(t) est gale la corrlation de s(t) avec lui-mme. Dcimation: La dcimation est le procd conduisant liminer certaines valeurs pour produire une sortie dont le dbit est plus faible. Le principe est de retenir chaque nime chip en sortie. IS-95: Une des liaisons directes des canaux d'appels et l'une des liaisons de trafic prennent leurs entres partir du code 1.2288 Mchips/s et les dciment dans un facteur 1/64. Le chip extrait est rpt (allong) 63 fois, si bien que le dbit de sortie est de 1.2288 10 6/64= 19200. Ce dbit correspond au dbit des symboles. Un second dcimateur ne retient que chaque 24ime chip pour produire un flot de chips 800 chips/sec. Ce dbit est utilis pour slectionner la position des bits du contrle de puissance. Synchronisation: Il faut aligner temporellement les signaux au niveau de la rception. Le signal transmis PN(t)*s(t) est reu aprs les dlais de propagation sous la forme PN(t-)*s(t-). Le rcepteur dispose d'une rplique locale du code ou du code issu d'un gnrateur de codes Walsh, qu'il multiplie : PN(t-x)*PN(t-)*s(t-). La synchronisation consiste ajuster x de faon ce que [PN(t-)]2 ne soit qu'une suite de "1" En pratique, le mme gnrateur de codes est utilis l'metteur et au rcepteur mais cal sur des frquences trs lgrement diffrentes. Le produit PN(t-x)*PN(t-) glisse donc au cours du temps. Un circuit surveille en permanence PN(t-x)*PN(t-)*s(t-), la puissance de ce signal est tal sur une large bande ds que l'cart entre et x dpasse la moiti d'un chip. Dans le cas contraire, la puissance a pour largeur de bande celle du signal, d'o l'obtention de la synchronisation. Modulation QPSK et talement de spectre: Une modulation QPSK (quaternary phase shift keying) traite deux flots de bits simultanment (valence 4).Lun des flots est modul en amplitude par un cos tandis que lautre est odul par un sinus. Le lien direct en IS95 utilise deux flots de squences PN (pseudo alatoire) l'un multipli par cos 2 fst, l'autre multipli par sin (2 fst)(en phase et en quadrature) qui combins constitue un signal QPSK.
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La particularit du point de vue de l'interface radio provient de la bande large. Puisque l'antenne est proche du sol, un chemin de propagation rflchie sur le sol va se superposer au signal direct. Puisque la hauteur des antennes est limite, les structures de l'environnement vont gnrer un affaiblissement multi-chemins : Affaiblissement de Rayleigh, ainsi qu'une dispersion dans le temps (retards varis). A cause de ces phnomnes, en transmission en bande troite (techniques FDMA ou TDMA) le taux de transmission est suprieuir 10K chantillons/sec et ncessite un galiseur. CDMA ne ncessite qu'un dispositif plus simple: le corrlateur. Deux phnomnes considrer: la perte de propagation et le multi-chemins. La puissance reue Pr = c : vitesse de la lumire, Gt et Gr : gains d'mission et de rception des antennes. B est ngligeable en bande troite, une perte de 1dB correspond : 10 log[1-(B/(2fo))2]2= -1 dB ou B =0.66 fo. Heureusement B n'est pratiquement jamais suprieur fo/2. L'affaiblissement multi-chemins diminue avec la largeur de bande. Les lments cls surveiller dans la conception d'un systme cellulaire. Le facteur de rduction des interfrences entre canaux (sparation minimale). Le handoff (lorsque l'utilisateur change de cellule). CDMA utilise une procdure souple. En FDMA TDMA il y a k ensembles de frquences et chaque cellule utilise son propre ensemble de frquences. La commande de puissance pour rduire les problmes dues aux variations de distance et du masquage par les utilisateurs proches.(Near-far problem", rsolu 800 fois/sec et ajust en 84 pas de 1 dB). 8.Tlphonie UMTS (Universal Mobile Telecommunications Standards) A priori, les buts atteindre sont : 2 Mbits/sec (video), 384 kbits/sec (internet) sur deux gammes : 1920-1980 MHz et 2110-2170 MHz. Liaison descendante : La voix, est multiplexe avec l'information de contrle (bits pilotes, bits de commande puissance). Le convertisseur Srie-parallle gnre du 60 kbps sur les branches I et Q d'un modulateur QPSK => 30 ks/s. Les messages sur chaque branche sont plus ou moins tals selon leur dbit de faon obtenir du 3840 Mchips/s : utilisation d'un facteur d'talement orthogonal variable (OVSF avec SF=4,8,16 ...256) . C'est la variabilit de SF(spreading factor) qui permet des dbits diffrents sur la mme bande. L'OVSF est le code de canalisation (channelization). Le canal est brouill par un code gnr 3840 Mc/s spcifique la station. Un filtrage est effectu grce un filtre en cosinus surlev (Square root raised cosine : R(f)=(1+cos( fT))/2 pour f < 1/T=Fr). Codes OVSF : Les codes orthogonaux longueur variable en 2n sont tels que l'orthogonalit mutuelle est conserve. Ils peuvent tre construits sur une base arborescente : comme les codes de Walsh. SF = 4 => 1920 Mbps (=2 bps(QPSK)*3840Msps/SF) =>C4 ={1111,1100,1010,1001} SF=8 => 960 kbps =>C8= {11111111,11110000,110011001100,11000011,10101010,10100101,10011001,100110110} Mais Si C4(1) est allou, les codes C8(1, 2) ou C16(1..4) qui en sont issus, ne pourront tre allous des utilisateurs moins gourmands en dbit. 9.CDMA en saut de frquences (frequency hopping) Au lieu d'taler la bande par l'utilisation d'une squence de chips combins avec le message, on change la frquence un rythme plus lev que celui des bits de message. La squence des
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frquences constitue le code. La dure pendant laquelle la frquence est maintenue (dure du chip) peut tre plus courte que la dure d'un bit : fast hopping ou plus longue slow hopping. Les erreurs dans un tel systme arrivent groupes alors que le taux d'erreur dans un systme squence directe est continu