CDMA Cours
CDMA Cours
CDMA Cours
1,
-1
1,-1 ,-1,1
CA
-1
1,-1 ,-1,1
-1, 1 ,1,-1
-1,1 ,1,-1
0,0,-2,2
-2,2,0,0
CB
-1,1,-1,1
1,-1,1,-1
-1,1,-1, 1
1,-1,1,-1
B
-1
-1
1
A.CA.CA+ B.CB.CA
1,-1,1,-1
1,-1,1,-1
0,0, 2,2
-2,-2,0,0 0,0,2,2
0,0,2,-2
Remarques :
La squence somme est transmise sur trois niveaux damplitudes avec deux metteurs.
quatre avec trois metteurs etc. La moyenne sur chaque dure dun bit est nulle.
Lorsque que le nombre dmetteurs est plus important, la distribution des amplitudes
sapparente une distribution Gaussienne (comme le bruit Gaussien).
En rception les signaux sur chaque dure dun bit de message ont une moyenne non nulle,
ce qui permet la reconstitution du signal par simple filtre passe bas. On prfre en fait mesurer
la corrlation : la somme des produits code * signal reu sur la dure dun bit.
Les codes sont choisis tels que leur produit scalaire C A.CB soit nul et CA.CA soit maximum
(codes orthogonaux = produit scalaire nul). On rappelle quun produit scalaire est la somme des
produits des composantes correspondantes : u1v1 + u2v2 pour deux vecteurs U et V de
composantes u1, u2 et v1, v2 . Cette notion de produit scalaire nest pas limite aux vecteurs dans
le plan, mais est gnrale. Le code est ici un vecteur dont les composantes sont les chips.
Si lon effectue une moyenne non pas sur les chips dune priode mais cheval, les
moyennes seront globalement plus faibles => ceci permet de synchroniser la rception pour
certains systmes, en recherchant la position o lon obtient (en valeur absolue) un maximum.
Les codes sont dans ce cas choisis tels que le produit scalaire dun code par lui-mme dcal
soit pratiquement nul.
Ltalement ne doit pas tre confondu avec le brouillage (scrambling) o les bits de
message sont multiplis (si 1,+1) ou XORs (1,0) avec un code alatoire raison dun pour un.
4.Bruit, interfrences.
Si une interfrence (une perturbation en bande troite) est ajoute sur le canal entre lmetteur et le
rcepteur, il sera au niveau du rcepteur multipli par le code, donc 'tal', sa densit spectrale sera
diminue dans le rapport dtalement ( gain de codage ), et passera inaperu !
En revanche, si le bruit est en bande large tel que le bruit blanc gaussien, plus la bande est large plus
la puissance du bruit est importante (densit spectrale constante). Le bruit blanc gaussien est une
fonction dont les composantes frquentielles ont la mme amplitude (au sens transforme de
Fourier), tandis que lamplitude de la fonction elle-mme chaque instant est distribue selon une
loi Normale (cloche de Gauss).
Nombre dutilisateurs sur la mme bande :
C < W*(S/N)/0.69 [puisque log2(1+S/N)*0.69=ln (1+S/N)<S/N sur Shannon]
S/N = Eb*C/No*W avec Eb = Energie par bit et No densit spectrale bruit
=>Limite de Shannon : Eb/No = 0.69 = -1.59 dB
Le nombre dutilisateurs est M = Gp/(Eb/No)=1.45 Gp o Gp = facteur dtalement = gain de
codage. En pratique en tlphonie mobile, Eb/No est considr ~ 6dB.
On tient compte aussi linterfrence des cellules voisines (~60%), de lactivit vocale (~50, la
prcision du contrle de puissance (~0.8) et le gain du la sectorisation (~2,5)
Donc M = Gp/(Eb/No) *1/(1+) *1/ * *
5.Gnration de codes:
Les squences pseudo-alatoires constitus de +1, -1 (nots aussi 1, 0 selon l'approche) sont
gnres par matriel ou logiciel.
Ces codes doivent respecter diffrentes proprits :
Equilibre (balance) des 0s ( ou 1) selon la notation et 1s
La distribution des squences (run lengths) de 1 conscutifs suit une loi gomtrique : Une moiti
des squences est de longueur 1, un quart est de longueur 2, 1/8 est de longueur 3 etc
Le transmetteur va multiplier le code specifi par ses donnes pour avoir le message cod
comme suit :