Chapitre Antennes Microbande
Chapitre Antennes Microbande
Chapitre Antennes Microbande
INTRODUCTION GENERALE 1
INTRODUCTION GENERALE
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Introduction générale
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Introduction générale
C’est donc dans cet ordre que s’inscrit cette étude qui prévoit l’orientation
locale en azimut et en élévation des éléments du réseau afin d’adapter la
caractéristique de rayonnement à une fonction. Le problème étant plus
complexe, les méthodes de synthèse déterministes ne peuvent être de grande
utilité, le travail sera entamé par des procédés de calcul aléatoire (Algorithmes
Génétiques).
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Introduction générale
Nous achèverons notre manuscrit par une conclusion générale sur tout ce
qui a été dit ou obtenu à propos de l’optimisation et de la synthèse des réseaux
d’antennes imprimées ainsi que sur les perspectives prometteuses existantes
dans ce domaine d’études intéressant les services de télécommunications et les
laboratoires de recherche.
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CHAPITRE I
RESEAUX D’ANTENNES IMPRIMEES
Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
I.1. INTRODUCTION
La technique des circuits imprimés a révolutionné les domaines de
l’électronique et plus récemment, celui des hyperfréquences, où elle se prête
particulièrement bien à la réalisation des circuits d’antennes et des antennes
plaques. Les plaques microbandes peuvent trouver une application dans les
circuits intégrés micro-ondes comme résonateurs planaires pour oscillateurs et
filtres. Ces plaques rectangulaires peuvent être utilisées aussi comme éléments
rayonnants.
I.2. HISTORIQUE
Grâce à leurs nombreux avantages, les antennes plaques sont devenues
très populaires dans diverses applications civiles et militaires. Ces antennes ont
été proposées la première fois par DESCHAMPS en 1953. Cependant, il a fallu
attendre plus de vingt ans pour que MUNSON réalisa la première antenne
microbande [9]. En 1979 un colloque sur les antennes tenu au Mexique lance un
intérêt international pour les antennes microrubans. Plusieurs articles ont été
présentés lors de cette réunion puis apparus dans une édition spéciale des
transactions d'IEEE sur les antennes et la propagation [5]. Un des premiers livres
qui définit les caractéristiques des antennes, et qui est toujours une référence
standard, a été écrit par BAHL et BHARTIA [10]. Depuis, plusieurs travaux sont
apparus montrant la polyvalence en terme de géométries possibles ce qui les
rend applicables dans différentes situations.
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Substrat diélectrique
Source rayonnante (Patch)
Plan de masse
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
conformes. Un autre secteur où elles ont été employées avec succès est la
communication par satellite. Certains de leurs principaux avantages discutés par
BALANIS [12] et KUMAR et RAY [16] sont indiqués ci-dessous:
- Poids léger et volume petit.
- Configuration planaire miniaturisée qui peut être facilement rendue conforme
pour n’importe quelle surface.
- Le faible coût de fabrication, par conséquent elles peuvent être fabriquées en
grande quantité.
- Supportent la polarisation linéaire aussi bien que la polarisation circulaire.
- Peuvent être facilement intégrées avec les circuits intégrés micro-ondes
(MICs).
- Capables d’opérer en mode bi-fréquence.
- Mécaniquement robustes une fois montées sur des surfaces rigides.
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Substrat diélectrique
Bande conductrice
Plan de masse
Lignes de champ électrique
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Région I
Murs magnétique
Alimentation
Plan de masse
Région II
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Source rayonnante (Patch) Substrat diélectrique
Ligne d’alimentation
(Microruban)
Plan de masse
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Source
rayonnante
Substrat diélectrique
Connecteur coaxial
Plan de masse
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Source rayonnante
Substrat 1
Plan de masse
ε η
Substrat 2 ε η
Ouverture
ou fente Stub
Ligne microruban
Substrat 2 d’alimentation
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Source rayonnante
Substrat 1
Couplage 1
Substrat 2 2
Ligne microruban
d’alimentation Plan de masse
Figure I.8 : Alimentation couplée par proximité
Pauvres à cause
Fiabilité Meilleur Bon Bon
de soudure
Bande passante
(réalisé avec adaptation 2‐5% 2‐5% 2‐5% 13%
d’impédance)
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Chapitree I Réseeaux d’anten
nnes imprim
mées
I.7. LE
ES RESEA
AUX D’ANT
TENNES IMPRIME
I EES
L
L'utilisatio aque unique s'avère
on d'une antenne pla e souvent insuffisante pour
dre aux contrainte
répond es de ray
yonnemen ées. Des caractériistiques
nt imposé
spécifiq
ques comme un ga obe principal conformé ne peuvent
ain élevé ou un lo p
généra
alement être
ê obten
nues que par le re
egroupem
ment de p
plusieurs sources
s
rayonn
nantes pou
ur former un
u systèm
me appelé « réseau ».
»
L groupe
Le ement en réseau le mple est obtenu avec des sources
e plus sim s
identiques qui se
e déduisen anslation. Ces alignements
nt les unes des autrres par tra
nt être sittués dans un plan (réseaux linéaire-rréseaux plans) (Figure I.9
peuven
(a)) ou
u plaqués sur
s une su
urface courbe (résea ure I.9 (b)).
aux conforrme) (Figu
a. Réseaux linéaires et
e plans b. Réseauxx conforme
es
d'antennes d'an
ntennes
P
Pour le ré
éseau liné
éaire, nou
us essayon
ns de con
nformer le
e diagram
mme de
rayonn
nement uniquement dans le
e plan contenant les sourrces. Lors
s d'une
cation du diagramm
modific me de rayo
onnement sur l'ense
emble de l'hémisphè
ère, les
sources élémentaires doivent être disposées selon
s le ré
éseau bidim
mensionne
el.
D
Dans une
e antenne
e réseau, l'énergie est distrribuée en
ntre les diverses
d
sources rayonna
antes selon
n une loi donnée
d : les
l caracté
éristiques de rayonn
nement
du système dépendent à la fois du diagramm
me de rayonnementt de l'élém
ment de
base, des
d coeffic
cients d'ex
xcitation en
n amplitud chaque source, la
de et en phase sur c
distanc
ce entre élléments ett aussi de l’orientatiion angula
aire des pa
atchs.
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P
Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Leur théorie élémentaire suppose qu’il n’y a aucun couplage entre les
sources élémentaires, ce qui n’est pas le cas. La présence de ces couplages va
modifier à la fois les diagrammes individuels de chacune de ces sources et leurs
impédances d’entrée, ces dernières font souvent entraîner l’apparition de
directions aveugles. Quant aux déformations des diagrammes, elles se
retrouveront sur la forme du diagramme de l’ensemble. Ce dernier effet est
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
surtout sensible dans le cas des réseaux conformés. Enfin, il ne faut pas oublier
qu’un réseau dans lequel les sources rayonnantes sont régulièrement disposées
constitue une structure périodique, laquelle peut propager des ondes de surface
qui vont d’ailleurs participer aux couplages entre sources, donc intervenir dans le
gain et le diagramme du réseau [6].
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
0°
Méridien à constant
Angle polaire
Cercle à constant
Angle azimutal
Equateur 90°
0°
Prenons comme exemple une antenne que l’on polarise verticalement avec
un lobe de rayonnement principal dans la direction . Le plan est le plan
horizontal. Deux plans de coupe permettent de caractériser le rayonnement.
Dans le plan 90° , la composante verticale du champ électrique est tracée
en fonction de l’angle d’azimut . Nous désignerons ce diagramme par
90°, . Il est généralement appelé diagramme du plan . Dans le plan , c’est
l’angle polaire qui permet de mesurer la composante de champ électrique.
On désigne ce diagramme par , 90° et il est généralement appelé
diagramme du plan .
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
, , , (I.1)
, ,
, (I.3)
, ,
Avec | , , | , , , , (I.4)
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
, , (I.5)
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Figure I.11 : Réseau rectiligne
Avant toute chose, il est important pour ce qui suit de supposer qu’il
n’existe pas de couplage entre les sources et que chacune d’elles en présence
des autres rayonne le même champ .
∑ (I.6)
(I.7)
: Indice de la source.
: Nombre total des sources.
: Diagramme élémentaire d’une source unique.
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
, , , (I.8)
, ,
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Avec :
, : Caractéristique vectorielle de rayonnement de la source en
présence des autres aériens.
, : Position du centre de la source dans le plan .
, , : Coordonnées sphériques du point d'observation.
, , ∑ ∑ , (I.9)
, , , , (I.11)
Avec :
, ∑ ∑ (I.12)
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Chapitree I Réseeaux d’anten
nnes imprim
mées
L diagramme de rayonnem
Le ment du réseau est donné par la relation
r
suivantte :
| , | | , |
, | | | |
(I.13)
, ,
Pour un
u rayonnement un
niquementt dans le demi-espace supérrieur au plan
p du
réseau.
L
L'analyse de réseaux d'antenn
nes imprim
mées conformes difffère beauc
coup de
celle des
d résea aires. En effet, les diagram
aux plana mmes de chaque source
ntaire surr des surfaces no
élémen on planes peuventt être tous différe
ents et
fortement distorrdus, supp
primant la notion de d réseau. Il faut ajouter à
e facteur de
cela les difficulté
és d'analy es fonctions de Gre
yse liées à un calcul précis de een des
sources élémenttaires. De plus, les effets
e de courbure
c m
modifient lle couplage entre
capteurs et celuii-ci doit êttre pris en compte à l'aide de technique
es adaptée
es.
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P
Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
Le plus souvent, les réseaux conformés sont utilisés pour assurer une
couverture sur 360° en azimut et élévation desservant ainsi toute la sphère
d’observation, d’où une meilleure détection des cibles en mouvement dans
l’espace. C’est d’ailleurs cette dernière fonction parmi tant d’autres qui a fait
qu’on soit vite orienté vers l’usage des réseaux conformés d’antennes imprimées.
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Chapitre I Réseaux d’antennes imprimées
I.8. CONCLUSION
La technologie microbande en général, et les antennes imprimées en
particulier connaissent un succès croissant auprès des industriels et des
professionnels de télécommunication, qu’elle soit spatial ou terrestre. Il est
nécessaire de bien définir l’intégralité des paramètres des antennes, afin de
prévoir son comportement avant même la réalisation d’une partie, et de
s’assurer qu’elle se conformera aux exigences des systèmes.
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CHAPITRE II
ALGORITHMES GENETIQUES
MULTI-OBJECTIFS
Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
II.1. INTRODUCTION
La compétition entre les entreprises est toujours plus dure : dans le
monde contemporain, la force motrice des entreprises est la recherche constante
de développement technologique, qui fera la différence, sur le marché, pour leurs
produits. Ainsi, le besoin d’outils d’analyse, qui donnent aux ingénieurs des
ressources pour l’amélioration de leurs dispositifs, est flagrant. C’est là le
principal objectif de ce mémoire : le développement d’un instrument efficace
d’optimisation et d’analyse. Nous voulons obtenir une méthodologie souple et
robuste, capable de résoudre des problèmes complexes.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
II.2. JUSTIFICATION
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Pour notre objectif principal qui est la synthèse des réseaux conformés par
orientation angulaire locale des sources, nous devrons faire appel aux méthodes
d’optimisation pour faire obéir au maximum le diagramme de rayonnement d’un
réseau conformé à des contraintes électromagnétiques imposées sous forme de
gabarit fonction ou à niveaux, ceci permettra de venir à bout à une utilisation
adaptée au besoins de ces réseaux conformés d’antennes.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Paramètres de Contrôle
Déclaration
Fondamentales
Objectifs Méthodes Analyse du Solution
Paramètres d’Optimisation Problème
Contraintes
Condition Initiales
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Espace de paramètres ( ) Espace d’objectifs ( )
x Solutions optimales
1
Solutions réalisables
Solutions invalides
Solutions non considérées
x
Figure II.2 : Relations entre les différents espaces d’un problème d’optimisation
, ,…, 0
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Où est le vecteur des paramètres, est le vecteur des objectifs, est l’espace
des paramètres ( dimensions) et l’espace des objectifs ( dimensions). Les
contraintes 0 déterminent le domaine des solutions réalisables:
| 0 (II.3)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
donne la plus grande (ou la plus petite) valeur à . Cependant, quand plusieurs
objectifs sont impliqués, la situation change : n’est pas totalement ordonné,
mais seulement partiellement. Cela parce que devient un vecteur (II.2). Pour
deux vecteurs quelconques de objectifs, cette situation peut être
mathématiquement exprimée par:
1,2, … ,
1,2, … , (II.4)
Pour les relations et les expressions sont analogues.
Espace
Coût
domine
Frontière dominante est dominé
0 0
Performance Performance
a. Comparaison de vecteurs b. Concepts de dominance
(deux variables)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
(II.5)
é à
Les définitions pour des problèmes de minimisation , , sont analogues.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Sur la figure II.3.b, le rectangle gris foncé délimite dans l’espace des
objectifs la région qui est dominée par le vecteur des paramètres représenté par
. N’importe quelle solution située dans le rectangle gris clair domine la solution
représentée par . Par rapport à des solutions en dehors de ces deux rectangles,
sera indifférent.
Ainsi, à cause de ce caractère vectoriel, on distingue deux types de solutions :
- Il y aura des solutions qui, en considérant tous les objectifs proposés,
seront pires que d’autres. Elles sont nommées solutions dominées ou non
efficaces.
- Il y aura des solutions qui, comparées à n’importe quelle autre solution,
seront meilleures suivant au moins l’un des objectifs (et donc moins
bonnes pour les autres). Dans ce cas, elles sont considérées comme
indifférentes ; il n’est pas possible de comparer ces solutions entre elles,
et en particulier de dire quelle est la meilleure. Ces solutions non-
dominées sont aussi parfois dites efficaces.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Domaine d’étude
3 4 1
2 Pareto local
3
4
1
Pareto global
2
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
15 15
Objectif 1 (fonction 1)
Valeurs des fonctions
Aire non‐dominée Frontière dominée
10 10
Frontière Pareto‐optimale
x f1 f2
‐1 1 9
5
0 0 4
4 2 4 0
0 3 9 1
0
‐2 ‐1 0 1 2 3 0 2 4 6 8 9
Valeurs de x (solutions possibles) Objectif 2 (fonction 2)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
1, 2
Objectif 2
1 Frontière
Valeurs des fonctions
Fonction 1
Fonction 1
(normalisées)
Pondération 1 (0.7 0.3)
Pondération 2 (0.4 0.6)
2 1 2
1 1 2
0
‐8 Valeurs de 8 Objectif 1
(Solutions possibles du problème)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Contraintes Pareto
global
Locaux
Pareto convexe
d. Frontières multiples
Pareto?
Pareto Forme de
non convexe la frontière
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Fonction FLETCHER‐REEVES
quadratique
BFGS
NEWTON
Point optimal
Variable 2
Variable 1
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Par rapport aux difficultés citées dans la section II.5.5, nous pouvons dire
que :
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
ces dernières soient plus rapides. Il est alors recommandé de n’utiliser les
méthodes d’ « exclusion de semi-espaces » que lorsqu’il existe des non-
différentiabilités qui empêchent l’utilisation des méthodes de « direction de
recherche ».
Par rapport aux difficultés citées dans la section II.5.5, on peut dire que :
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Bien sûr que les méthodes de recherche par populations ont des
limitations. La première, c’est que le résultat donné par ces méthodes dépend de
la distribution de la population initiale. La méthode convergera difficilement si
l’optimum global est éloigné de la région où la population initiale est concentrée.
L’efficacité de ces méthodes est donc fortement liée au choix d’une population
initiale qui explore bien tout l’espace de recherche. Le second point négatif est la
vitesse de convergence. Par comparaison avec d’autres familles de méthodes, les
méthodes à populations sont souvent plus « lentes », dans le sens qu’elles
peuvent nécessiter un nombre plus grand d’évaluations de la fonction objectif. Le
coût de calcul peut de ce fait être plus élevé pour les mêmes résultats (lorsque
les autres méthodes permettent d’obtenir un résultat).
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
II.6. AGMO
L’ « Algorithme Evolutionnaire » (AE) est la dénomination donnée à une
classe de méthodes d’optimisation stochastiques, qui simulent le processus
d’évolution naturelle décrit par DARWIN [37]. L’origine des AE date des années
50. Cependant, le développement d’innombrables techniques ne s’est produit
qu’avec l’augmentation de la capacité de calcul des ordinateurs dans les années
80. Les techniques d’AE sont aujourd’hui très reconnues [26,38].
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Définitions de paramètres initiaux :
‐ Nombre d’individus Génération de
‐ Nombre de générations la population initiale
‐ Probabilités, etc.
Sélection de couples
Opérateurs génétiques :
Responsables par la sélection ;
Permutation et insertion de
matériel génétique, et évaluation
des nouveaux individus. Croisement et mutation
Le processus aléatoire étant
orienté par la sélection,
Enfants
les individus de la nouvelle
génération tendent à être de
meilleur qualité que ceux de la
génération précédente.
Le processus est répété jusqu’à
Individus plus qualifiés
ce qu’un critère de convergence
soit satisfait
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Frontière Pareto‐optimale
Solution réalisable
Frontière non‐dominée
Solution non‐dominée
Décision Solution dominée
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
- La sélection : elle forme les couples (parents) qui pourront ensuite subir
les autres opérateurs génétiques. La sélection doit, en même temps,
permettre une définition rapide de la frontière de Pareto, et ne pas
conduire à une concentration de la population dans un seul point. Ainsi, le
processus de sélection doit travailler avec deux concepts antagonistes :
convergence rapide d’une part, et maintien de la diversité des solutions
d’autre part (§ II.10.6).
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Toutes les procédures présentées ici, ont été développées pour le codage
réel. Cela signifie que les paramètres (variables d’optimisation) sont des
nombres réels, n’ayant pas besoin de codage, comme par exemple la
transformation en nombres binaires.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Solutions initiales crées aléatoirement
Vérification :
Evaluations Convergence par nombre maximal de
(Analyse des solutions ‐ problème) générations, par exemple
Condition de Pareto Elitisme global
(Aucune solution n’est perdue)
Population non‐ Dominée
dominée Evaluations des enfants
Réflexion des variables
Réduction de l’espace de recherche
Croisement et mutation
Clearing
Sélection
Population réelle
(Solutions non‐dominées + dominées)
Technique de niche
1
(II.13)
2
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Quand elle est nécessaire, la technique de niche peut être exécutée après
l’assemblage de . Cette technique permet l’exploration de régions
distinctes qui ont des optimums locaux. Cela est possible à l’aide d’une
transformation de la fonction objectif : les valeurs de mérites sont remplacées
par des indices de ressemblances entre solutions, dans l’espace des objectifs et
dans celui des paramètres.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
C’est le concept d’élitisme global qui garantit la survie des solutions efficaces.
Dans l’AGMO proposé ici, l’élitisme global est implicitement mis en œuvre par
l’utilisation de toutes les solutions non-dominées pour composer la
population réelle . Finalement, le processus évolutionnaire est relancé
avec de nouvelles populations dominée et non-dominée .
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Un autre aspect important consiste à vérifier que les solutions ne sont pas
répétées. Il peut en effet arriver qu’un couple d’individus ne soit modifié ni par le
croisement, ni par la mutation. Ces solutions retourneraient à la vérification de
Pareto pour des résultats identiques aux solutions déjà existantes. Cette
vérification doit être faite en comparant les paramètres de la solution, et non ses
mérites. Des mérites identiques pour des solutions différentes peuvent en effet
exister dans un problème multimodal.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Région rejetée
Variable 2
Limites initiales
Coût
max Limites après réduction
Pareto
Dans les problèmes simples, ces décisions peuvent être faites au début du
processus, comme décision a priori. Cependant, dans les problèmes complexes,
la localisation des meilleures solutions peut ne pas être rapide, mais dépendante
d’une évolution lente. Des restrictions fortes dès le début peuvent rendre le
processus évolutif difficile, ou même impraticable. Comme dans le cas de
l’optimisation monocritère, la réduction de l’espace de recherche doit être utilisée
avec prudence. Une mauvaise utilisation de la réduction risque de faire perdre
des informations, comme par exemple des optimums locaux.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
solutions qui sont proches dans l’espace des paramètres, mais qui ont cependant
des performances très différentes, en raison de discontinuités.
Frontière plus
bien définie
Considérer les
informations dans
les deux espaces
Niches
différentes
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Génération Génération
Solutions :
Dominées
Non‐Dominées
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Optima
Variable
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Le but est de détecter des niches distinctes (dans l’espace de paramètres), c’est-
à-dire de détecter des optimums locaux et/ou globaux dans un problème
multimodal, comme le montre la figure II.15.
Il faut rappeler que peut être constitué par variables, si bien qu’il
est impératif de normaliser les variables, parce qu’elles seront ajoutées entre
elles.
Fonction de transfert
Pour ajouter les distances ( et ), il faut d’abord transformer les
grandeurs correspondantes, pour qu’elles varient de manière comparable. Pour
cela, nous utilisons ici une fonction sigmoïde, comme le montre la figure II.16,
où et sont les minimums et maximums de chaque indice.
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
1
1
1
0
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
Solutions sélectionnées
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
(II.16)
, ,
Croisement
L’objectif est de permuter du matériel génétique dans les couples
d’individus sélectionnés au préalable. Après la formation des couples (faite de
manière aléatoire), les individus sont soumis ou non au croisement, selon une
probabilité définie habituellement avant de lancer l’algorithme (probabilité de
croisement ( ). Cet opérateur génétique est le principal responsable de la
création de nouveaux individus. Pour cela, la probabilité de croisement doit être
élevée (généralement comprise entre 70% et 100%), comme c’est le cas dans la
nature, où la plupart des parents ont des enfants.
Les couples , étant formés, nous vérifions s’il faut ou non procéder au
croisement, par un tirage de probabilité . Si c’est le cas, la permutation du
matériel génétique est faite comme suit :
, , ,
… … 1 … (II.17)
, , ,
… 1 … … (II.18)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
1
10
9
1
Paramètre 2
Paramètre 2
2 1 – Parent 1 <8 10> Limites acceptables
7 2 – Parent 2 <2 4> Individu initial
1 – Enfant 1 <7.4 9.4> Individu nouveau
2 – Enfant 2 <5 7> Mutation
4 2
2 5 7 8
Paramètre 1 Paramètre 1
a. Croisement b. Mutation
Mutation
On désigne par mutation l’insertion d’un nouveau matériel génétique dans
la population. Comme dans le croisement, la mutation est réalisée ou non en
fonction d’une probabilité donnée . Cette probabilité de mutation doit être
faible (entre 0% et 5%) pour que la recherche du groupe optimal ne soit pas
purement aléatoire ou très erratique. Ceci est analogue au comportement de la
nature, où les mutations génétiques sont rares. De manière similaire au
croisement, la mutation consiste à ajouter un vecteur de perturbation à la
portion de l’individu qui subit la mutation. Au début du processus évolutif, le
vecteur de perturbation est donné par :
, ,
… 0.05 … (II.23)
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre II Algorithmes génétiques multi‐objectifs
II.11. CONCLUSION
L’objectif principal de ce chapitre était de combler l’absence d’une
présentation générale des algorithmes génétiques mettant l’accent sur leur
utilisation dans le cas de multi-objectifs.
L’AGMO que nous avons réalisé est un outil extrêmement efficace, son
principal avantage étant l’aide qu’il apporte à la compréhension du problème
qu’on souhaite résoudre, ce qui sera encore mieux mis en évidence dans le
chapitre suivant. L’inconvénient de cette méthode est le coût de calcul nécessaire
pour la découverte de solutions efficaces, qui peut être supérieur à celui des
outils traditionnels (quand ces outils sont capables de résoudre le problème). Ce
coût supérieur est surtout dû à la plus grande généralité de notre AGMO et au
calcul intermédiaire (diagramme de rayonnement dans notre application).
Après avoir donné un aperçu sur notre AGMO, nous allons à présent
entamer la formulation mathématique de notre application.
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CHAPITRE III
SYNTHESE DE RESEAUX CONFORMES
PAR ALGORITHMES GENETIQUES
MULTI-OBJECTIFS
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
III.1. INTRODUCTION
Les antennes imprimées étant petites et flexibles, de nombreux chercheurs
se sont intéressés à elles pour les plier sur des surfaces non planes telles que les
cylindres, les cônes et les sphères. De plus, ces structures permettent d’avoir
une couverture angulaire plus grande et de supprimer certaines contraintes liées
aux radômes en remplaçant le balayage mécanique par un balayage électronique
[1,42].
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
L’étude du problème n’est pas une chose aisée car il fait partie de la classe
des problèmes mal posés dont plusieurs solutions existent, il reste que nous
devons en extraire les meilleures solutions dites optimales. C’est un problème
complexe qui fait intervenir plusieurs contraintes dues à la géométrie convexe
des surfaces porteuses, ces contraintes n’étant pas prises en compte pour les
réseaux rectilignes ou plans.
Pour notre application qui est la synthèse des réseaux conformés, nous
devrons faire appel au AGMO pour faire obéir le plus possible le diagramme de
rayonnement d’un réseau conformé à des contraintes électromagnétiques
imposées sous forme de gabarit fonction ou à niveaux, ceci permettra de venir à
bout d’une utilisation adaptée au besoins de ces réseaux conformés d’antennes.
Dans ce chapitre nous allons exposer des généralités sur les réseaux
conformés, avec l’expression générale du diagramme de rayonnement en zone
lointaine et les contraintes liées au passage vers ces réseaux tridimensionnels.
L’outil de synthèse développé sera validé par une comparaison des motifs de
rayonnement avec les diagrammes souhaités (gabarits). Les simulations de la
synthèse sont réalisées pour différents types de réseaux conformés d’antennes
imprimées : dièdre, tétraèdre, pyramide, cône, cylindre et hémisphère.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
, ∑ , (III.1)
Avec :
Page | 85
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Remarque
L’expression (III.1) du diagramme de rayonnement n’est valable que pour
un rayonnement en zone lointaine engendrant des simplifications, en considérant
que les droites reliant chaque source et le point d’observation éloigné, sont
toutes parallèles. Ceci est vrai si ce dernier est situé à l’infini. Toutefois, il reste
un terme agissant sur la phase géométrique de la source, du fait de sa
périodicité. Ce terme est en fonction du décalage radial existant entre la portion
de la droite reliant la source au point de visée et celle reliant ce même point à
l’origine du repère global. Ce décalage n’a pas d’influence sur l’ordre de
grandeurs de ces portions et sont de ce fait considérées comme étant égales, car
le décalage radial se trouve en nette infériorité comparé à eux. Cette remarque
est concrétisée par des expressions mathématiques, afin de mieux se rendre
compte de ces simplifications et de leurs origines.
Explications
Puisque , alors et sont presque parallèles et le
deviennent lorsque est à l’infinie.
(III.2)
(III.3)
(III.4)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Source
à l’origine Translation
Élévation
Première
rotation
Deuxième
rotation
Troisième
rotation
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Grâce aux deux rotations de base imposées aux sources, les composantes
du champ dans le repère global sont liées directement à celles dans le repère
local par la matrice de passage, on écrit :
(III.5)
Remarque
La matrice de rotation permet le passage d’un repère cartésien à un
autre. L’expression du champ est donnée selon la nécessité en coordonnées
sphériques ou cartésiennes, de ce fait il paraît indispensable de définir deux
autres matrices facilitant la transition entre coordonnées sphériques et
cartésiennes et vice versa. Elles font intervenir uniquement la colatitude et le
gisement du point d’observation en question de la manière suivante :
sin cos cos cos sin
sin sin cos sin cos (III.6)
cos sin 0
sin cos sin sin cos
cos cos cos sin sin (III.7)
sin cos 0
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
(III.10)
arctg (III.12)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
III.2.5. Conclusion
Dans cette partie nous avons posé le problème d’analyse des réseaux
conformés d’antennes imprimées. Les étapes générales de positionnement et de
localisation des sources rayonnantes ont été exposées.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
courbure s’impose dans un futur proche, dans le but de réaliser des logiciels
d’analyse encore plus performants. Le module d’analyse réalisé servira à
nouveau dans l’outil informatique de la synthèse (AGMO) des diagrammes de
rayonnement des réseaux conformés.
Dans notre cas, nous nous intéressons à extraction des orientations locales
en azimut et en élévation des sources dans le but de rapprocher le diagramme
de rayonnement du réseau au mieux des gabarits imposés et dans plusieurs
plans de vue (multi-objectifs).
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
, ∑ , (III.13)
Avec :
, : Diagramme rayonné par le réseau d’antennes en zone lointaine.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Notre problème est posé différemment ; le point de départ n’est plus les
orientations locales en azimut et en élévation des sources, mais le diagramme de
rayonnement en zone lointaine spécifié par un gabarit. Les orientations
angulaires locales des sources sont pour nous l’inconnu à retrouver ; nous avons
donc affaire à un problème inverse.
La seconde différence est due au fait que pour les réseaux linéaires ou
plans les diagrammes élémentaires, s’ils sont identiques pour chaque source, la
contribution de ces sources est la même pour une direction donnée, c’est à dire :
, , , pour variant de 1 à (Figure III.3).
Page | 94
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Figure III.3 : Diagrammes élémentaires (cas plan)
A l’encontre des réseaux conformés et qui pour eux les normales aux
sources sont différentes, la contribution de leur diagramme élémentaire est
différente, d’où l’utilité d’indicer les diagrammes de rayonnement élémentaires
par rapport à chacune des sources, il est nécessaire de connaître par mesure ou
par calcul, les diagrammes pour chaque source dans toutes les directions.
Source
cachée Tangente
Surface
porteuse Rayons de Source vue
convexe courbure
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Pour une source non ponctuelle, le point de tangence sera pris au centre
géométrique de l’élément rayonnant. Pour une source isotrope, le domaine de
rayonnement est défini par une demi–sphère, cette définition reste valable pour
tout autre type de source qu’il soit isotrope ou non [1].
’
Surface
porteuse
Source
Tangente
’
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Remarques
- 1
- Le déplacement de l’origine des repères associés aux sources est déjà pris
en compte dans les formules de propagation.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Le gabarit est doté de deux niveaux bas et haut qui devront piéger la
caractéristique de rayonnement électromagnétique du réseau en considération.
Les masques et du gabarit sont définis par (Figure III.6) :
- Le centre des gabarits (ou direction de pointage, ou direction du lobe
principal), repérée par les angles centrales et .
- Les amplitudes du lobe principal et des lobes secondaires.
- La largeur minimum et maximum du lobe principal et .
- La largeur du domaine utile 1.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Ces définitions sont illustrées graphiquement par la figure III.6. Sur une
projection en (Figure III.7), la définition des niveaux des gabarits exprimés
en décibel est donnée par :
Page | 100
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Pour chaque plan de vue, il aura la fonction de coût qui lui correspond
(multi-objectifs). La fonction de coût est définie ici naturellement comme l'aire de
la courbe, obtenue avec les variables, qui sort du gabarit dans chaque plan.
Notre fonction coût représente l’écart entre le diagramme calculé et le gabarit.
, , , , , (III.20)
, , ,
, : Désigne le conjugué de , .
Si le diagramme estimé est compris entre et alors est nul, l’objectif
optimal est atteint pour le plan .
III.3.6. Conclusion
Dans ce paragraphe nous avons posé le problème de synthèse du réseau
conformé ; Le calcul du diagramme de rayonnement élémentaire et les
contraintes liées aux réseaux conformes ont été exposées.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Les coordonnées des sources situées sur la partie gauche du dièdre sont
données par des expressions simples :
0 (III.21)
(III.22)
sin (III.23)
Avec:
‐ : Indice de la source sur la partie gauche du dièdre ou indice de la couronne,
il varie entre 1 et 4.
‐ : Rayon de la couronne .
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Les coordonnées des sources plaquées sur la face droite du dièdre sont
déduites par symétrie.
Définition du gabarit
Nous allons visualiser le résultat de la synthèse concernant le réseau
dièdre à 8 éléments de la figure III.8.a, avec un gabarit désigné comme suit
(Figure III.8.b):
10
Taux d’ondulation
0
-10 Δ
Amplitude en dB
-20
Δ
-30 Niveau des lobes
secondaires
-40
Domaine utile
-50
-60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.9.a : Diagramme de rayonnement Figure III.9.b : Diagramme de rayonnement
du réseau dièdre et gabarit centré (plan 0°) du réseau dièdre et gabarit centré (plan 30°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.9.c : Diagramme de rayonnement Figure III.9.d : Diagramme de rayonnement
du réseau dièdre et gabarit centré (plan 60°) du réseau dièdre et gabarit centré (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
15°
4
3
13 2
16
9 1
12
5
1
8
4
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Les dimensions des sources rayonnantes ont été calculées d’après la
fréquence de résonance. Ces sources sont réparties symétriquement sur 4
couronnes à raison de 4 sources par couronne et avec une distance inter–sources
comprise entre 0.5 et 1.1 .
cos (III.24)
sin (III.25)
. . sin (III.26)
Avec :
- 1, : Indice de la source sur la couronne .
- : Nombre totale des sources sur la couronne , il vaut 4.
- RC : Rayon de la couronne , il prend les valeurs respectives: 1, 2, 3,
4.
- : Indice de la couronne, il est égale respectivement à 1, 2, 3, 4.
- : Distance entre les couronnes 0.5 .
- : Demi–angle au sommet 15°.
Définition du gabarit
Le gabarit est spécifié par :
- Taux d’ondulation 3 .
- Niveau des lobes secondaires – 30 par rapport au niveau du maximum de
rayonnement fixé à 0 .
- Etendue angulaire minimale du lobe principal 40°.
- Etendue angulaire maximale du lobe principal 80°.
- Domaine utile 360°.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.11.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.11.b : Diagramme de rayonnement du réseau
tétraèdre et gabarit dépointés à 75° (plan 30°) tétraèdre et gabarit dépointés à 75° (plan 45°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.11.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.11.d : Diagramme de rayonnement du réseau
tétraèdre et gabarit dépointés à 75° (plan 60°) tétraèdre et gabarit dépointés à 75° (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Sur les quatre figures observées dans les différents plans nous constatons que le
maxima de rayonnement vise la direction désirée 75° et respecte l’astreinte
imposée par le gabarit avec une ondulation nulle et une apogée à 0 . Les lobes
secondaires possèdent un niveau acceptable de – 30 . Le lobe principal est
décalé de la position centrale réalisant de la sorte la fonction de dépointage
électromagnétique.
Page | 108
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.12.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.12.b : Diagramme de rayonnement du réseau
tétraèdre et gabarit dépointés à 90° (plan 30°) tétraèdre et gabarit dépointés à 90° (plan 45°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.12.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.12.d : Diagramme de rayonnement du réseau
tétraèdre et gabarit dépointés à 90° (plan 60°) tétraèdre et gabarit dépointés à 90° (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
45°
3
25
2
14 1
33
1
24
10
13
11 12
Figure III.13 : Réseau pyramidal
cos (III.27)
sin (III.28)
. . sin (III.29)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Avec :
- 1, : Indice de la source sur la couronne .
- : Nombre totale des sources sur la couronne , il vaut respectivement 13,
11, 9 dans le sens ascendant sur la pyramide.
- : Rayon de la couronne , il prend les valeurs respectives: 1, 2, 3,
4.
- : Indice de la couronne, il est égale respectivement à 1, 2, 3.
- : Distance entre les couronnes 0.5 .
- : Demi–angle au sommet 45°.
Définition du gabarit
Le diagramme étalon est spécifié par :
- Taux d’ondulation 2 .
- Niveau des lobes secondaires = – 30 par rapport au niveau du maximum
de rayonnement fixé à 0 .
- Etendue angulaire minimale du lobe principal 50°.
- étendue angulaire maximale du lobe principal 90°.
- domaine utile 360°.
Page | 111
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
– 28 . Ce résultat est obtenu après vingt jours de simulation, bien qu’il reste
moins apprécié vis à vis des contraintes imposées au diagramme de
rayonnement électromagnétique, sous forme de gabarit à deux niveaux, sans
doute parce que il nous faut un espace de temps plus important et énormément
de tentatives pour pouvoir arriver à des résultats meilleurs.
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.14.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.14.b : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal et gabarit centré (plan 30°) pyramidal et gabarit centré (plan 60°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.14.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.14.d : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal
et gabarit centré (plan 90°) pyramidal et gabarit centré (plan 105°)
Figure III.14 : Diagramme de rayonnement du réseau pyramidal et gabarit centré
(plan 30° 60° 90° 105° ), loi d’alimentation uniforme
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Sur la figure III.15 obtenue pour le même type de réseau avec les mêmes
spécifications du gabarit de la figure III.14, après que nous ayons choisi une loi
équiphase, associée à un gradient d’amplitude entre les couronnes du réseau
pyramidal. Nous remarquons que le résultat de la figure III.15 est meilleur que
ceux obtenus dans la figure III.14.
Page | 113
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.15.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.15.b : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal et gabarit centré (plan 30°) pyramidal et gabarit centré (plan 60°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.15.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.15.d : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal et gabarit centré (plan 90°) pyramidal et gabarit centré (plan 105°)
Page | 114
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Nous continuons avec le réseau pyramidal en donnant la figure III.16
obtenue par notre AGMO et dont l’objectif est la réalisation d’une obliquité du
maximum de rayonnement électromagnétique sur le point de visée repéré par
45°. Sur les quatre figures observées dans les plans 30°, 60°,
90°, 105°, le lobe principal pointe bien la direction réclamée 45°. Ce
lobe est piégé entre les deux niveaux du diagramme étalon et commence à
déborder de – 17 à gauche et à droite dans le plan 30°. Le niveau des
lobes secondaires vient à bout des – 30 respectant ainsi la valeur désirée.
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.16.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.16.b : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal et gabarit dépointé à 45° (plan 30°) pyramidal et gabarit dépointé à 45° (plan 60°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.16.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.16.d : Diagramme de rayonnement du réseau
pyramidal et gabarit dépointé à 45° (plan 90°) pyramidal et gabarit dépointé à 45° (plan 105°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
64
2 58
1 9 57
8 1
2α
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
(III.30)
2 1 (III.31)
1 (III.32)
1 (III.33)
4.5 (III.34)
Avec :
- : Rayon de courbure de la surface cylindrique 47.25 .
- : Demi corde 24.92 .
- : Arc entre deux sources sur le même anneau 0.75 7.5 .
- : Nombre de sources sur l’anneau, il a la valeur constante de 8.
- : Indice de la source sur l’anneau, compris entre 1 et .
- : Indice de l’anneau dans le sens positif de l’axe , variant entre 1 et 8.
Définition du gabarit
Le gabarit pris dans l’espace est décrit comme suit :
- Taux d’ondulation 1 .
- Niveau des lobes secondaires – 30 par rapport au niveau du maximum de
rayonnement fixé à 0 .
- Etendue angulaire minimale du lobe principal 30°.
- Etendue angulaire maximale du lobe principal 40°.
- Domaine utile pour l’exploitation 180°.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Nous avons simulé sur calculateur par le biais de notre AGMO et pendant
cinq semaines, les orientations angulaires locales en azimut et en élévation aux
sources du réseau cylindrique, qui satisfasse au mieux les contraintes
électromagnétiques à infliger au motif de rayonnement.
Page | 118
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.19.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.19.b : Diagramme de rayonnement du réseau
cylindrique et gabarit centré (plan 0°) cylindrique et gabarit centré (plan 30°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.19.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.19.d : Diagramme de rayonnement du réseau
cylindrique et gabarit centré (plan 45°) cylindrique et gabarit centré (plan 60°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Il semble pour ce cas, bien que le nombre de sources soit assez important,
que le procédé de synthèse (AGMO) a été d’une efficacité incontestable, vérifié
par simple observation des résultats graphiques, validant ainsi notre outil de
synthèse.
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.20.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.20.b : Diagramme de rayonnement du réseau
cylindrique et gabarit dépointé à 30° (plan 0°) cylindrique et gabarit dépointé à 30° (plan 30°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.20.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.20.d : Diagramme de rayonnement du réseau
cylindrique et gabarit dépointé à 30° (plan 45°) cylindrique et gabarit dépointé 30° (plan 60°)
81
82 80
79
71
30°
59
43
23
22
1 2
Page | 121
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
(III.35)
Sachant que :
1 sin (III.36)
Avec :
- : Rayon de la couronne considérée.
- : Nombre de sources sur la couronne, il vaut dans le sens base–vertex :
22, 20, 16, 12, 8, 4.
- : Rayon de la couronne de base.
- : Indice de la couronne dans le sens ascendant, il prend les valeurs de 1 à
6.
cos (III.37)
sin (III.38)
1 cos (III.39)
Avec :
: Indice de la source sur sa couronne, il est compris entre 1 et .
Page | 122
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Définition du gabarit
Le gabarit choisi est défini par les paramètres suivants :
- Taux d’ondulation 2 .
- Niveau des lobes secondaires – 25 par rapport au niveau du maximum de
rayonnement fixé à 0 .
- Etendue angulaire minimale du lobe principal 50°.
- Etendue angulaire maximale du lobe principal 60°.
- Domaine utile d’exploitation 360°.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.22.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.22.b : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit centré (plan 0°) conique et gabarit centré (plan 45°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.22.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.22.d : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit centré (plan 60°) conique et gabarit centré (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.23.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.23.b : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit dépointé à 30° (plan 0°) conique et gabarit dépointé à 30° (plan 45°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.23.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.23.d : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit dépointé à 30° (plan 60°) conique et gabarit dépointé à 30° (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.24.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.24.b : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit dépointé à 30° (plan 0°) conique et gabarit dépointé à 30° (plan 45°)
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.24.c : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.24.d : Diagramme de rayonnement du réseau
conique et gabarit dépointé à 30° (plan 60°) conique et gabarit dépointé à 30° (plan 90°)
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Page | 127
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
différence d’inclinaison des sources par rapport aux couronnes voisines pour
donner l’aspect sphèrique au réseau. De ce fait, la normale à chaque couronne se
retrouvera avec une colatitude différente de celle des autres. C’est là, toute la
différence qui existe entre ce réseau et le cône. Comme ce fut le cas pour le
réseau conique, la couronne de base contiendra un nombre de sources plus
important qui décroîtra dans le sens ascendant pour garder une distance inter–
éléments suffisamment grande pour négliger l’effet de couplage. La structure
sphérique est donc une extension ordinaire du réseau cône vu l’équivalence qui
en existe (Figure III.25). L’hypothèse des sources localement planes est
conservée par le biais d’un rayon de courbure assez important.
6
2
1
Figure III.26 : Coupe réalisée sur le réseau hémisphérique
sin 1 (III.40)
Page | 128
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
Avec :
- : Rayon de courbure de l’hémisphère 28,648 .
- : Nombre de couronnes, égale à 6.
- : Indice de la couronne dans le sens base – sommet de l’hémisphère, il est
compris entre 1 et .
- : Nombre total de sources sur la couronne considérée, il prend dans le
sens ascendant, les valeurs : 24, 24, 20, 18, 12, 6.
- : Indice de la source sur sa couronne, il varie entre 1 et .
- : écartement angulaire entre les couronnes 15°.
Définition du gabarit
Le gabarit est défini par les paramètres suivants :
- Taux d’ondulation 2 .
- Niveau des lobes secondaires – 25 par rapport au niveau du maximum de
rayonnement fixé à 0 .
- Etendue angulaire minimale du lobe principal 50°.
- Etendue angulaire maximale du lobe principal 60°.
- Domaine utile d’exploitation 180°.
Nous avons réalisé une synthèse par AGMO, dans le but d’avoir un motif
de rayonnement bien centré. L’orientation locale en azimut et en élévation de
chaque source qui en est dérivée, une fois appliquée virtuellement a permis
l’obtention des diagrammes de rayonnement dans les deux plans 0°
30° . La figure III.27 révèle la présence d’un lobe principal bien au centre dans
les deux plans. Les étendues angulaires maximale et minimale imposées sont
respectées dans les deux côtés gauche et droit, du moins de – 10 à 0 , ce
qui n’est pas le cas entre – 25 et – 10 où le lobe principal sort légèrement
dans ses deux parties gauche et droite (plan 0°). Dans le plan 30° le
lobe principal est doté d’une largeur angulaire bien piégée entre les deux bornes
du gabarit. Quant aux lobes secondaires, ils vont au delà des – 25 et affichent
la valeur de – 20 dans les deux plans, ce qui est loin de nos espérances.
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Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
0 0
-10 -10
-20 -20
Amplitude en dB
Amplitude en dB
-30 -30
-40 -40
-50 -50
-60 -60
-100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
Thêta en degré Thêta en degré
Figure III.27.a : Diagramme de rayonnement du réseau Figure III.27.b : Diagramme de rayonnement du réseau
hémisphérique et gabarit centré (plan 0°) hémisphérique et gabarit centré (plan 30°)
En ce qui concerne cette dernière structure dont nous vous proposons ici
l’étude, sa synthèse a nécessité énormément de temps malgré le nombre réduit
des plans (deux objectifs). Elle a dépassé les deux mois. Nous avons jugé qu’il
était plus sage d’arrêter notre simulation pour des raisons de stabilité du
système d’exploitation. Mais encore pour le bon fonctionnement des calculateurs.
Ces empêchements aléatoires n’ont d’ailleurs aucun impact sur les résultats qui
étaient en bonne voie d’amélioration. Ce temps assez long exigé par la synthèse
de la dernière structure est dû aussi à la diversité et au nombre des sources
rayonnantes du réseau (104 sources). En effet, plus ces dernières sont
nombreuses, plus les calculs numériques sont plus longs dans la boucle
d’optimisation de notre AGMO.
Page | 130
Chapitre III Synthèse de réseaux conformés par algorithmes génétiques multi‐objectifs
III.4.7. Conclusion
Dans ce paragraphe, une synthèse des réseaux conformés d’antennes
imprimées a été présenté et au cours duquel nous abordâmes plusieurs et
différentes configurations, allant de la plus simple qui est le réseau dièdre à deux
faces, à la plus complexe qui est le réseau hémisphérique passant par les
intermédiaires, dont les réseaux tétraédrique, pyramidal, conique et cylindrique.
Les résultats de simulation sont très satisfaisants par rapport au cahier des
charges imposé par la caractéristique de rayonnement désirée. Les difficultés que
nous avons rencontrées au cours des simulations étaient nombreuses. Nous
citons, entre autres, les plus embarrassantes :
- Les méthodes stochastiques ont comme principal inconvénient la nécessité de
réaliser de très nombreuses évaluations du problème. Si nous augmentons sa
complexité, le temps nécessaire pour son optimisation serait plus grand
encore. Les algorithmes génétiques peuvent cependant facilement être
ajustés pour travailler en utilisant le calcul parallèle : comme ses opérations
sont répétitives, et comme chaque individu est évalué de manière
indépendante, le parallélisme est direct.
- Parmi les difficultés rencontrées lors de cette synthèse, nous citerons les
coupures fréquentes du courant électrique qui constituent de sérieuses
entraves lors de la manipulation de la simulation. Nous étions obligés de
refaire tout le travail après chaque coupure qui durait la plupart du temps
plus d’une demi-heure dépassant ainsi la capacité et la résistance de
l’onduleur.
Page | 131
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Pour cette thèse, nous avons abordé deux domaines des sciences
appliquées : l’étude d’outils d’optimisation, et la synthèse de structures
conformées d’antennes imprimées implantées sur des objets de formes diverses.
Le centre du travail a été le développement d’un « Algorithme Génétique Multi-
Objectif » (AGMO), qui est capable de résoudre des problèmes complexes.
Page | 133
Conclusion générale
Page | 134
Conclusion générale
Les résultats ont été appréciés par leur conformité aux diagrammes étalons
imposés, ce qui nous a permis de conclure que nous étions sur la bonne voie,
ouvrant par conséquence des perspectives prometteuses à d’autres études en
parallèle.
Page | 135
Conclusion générale
Page | 136
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Page | 138
Références bibliographiques
[10] I.J. BAHL, and P. BHARTIA, “Design of microstrip antennas covered with
dielectric layer”, IEEE, Trans. Antennas Propagat., Vol. AP-30, pp. 314-318, Mar.
1982.
[13] J.R. JAMES and C.J. WILSON, “Microstrip antennas and arrays”, Pt.1–
Fundamental action and limitations, Microwaves, optics and acoustics, Vol.1, No.
5, September 1977, pp. 165-174.
[16] G. KUMAR and K.P. RAY, “Broadband Microstrip Antennas, Artech House”,
Inc, 2003.
Page | 139
Références bibliographiques
Page | 140
Références bibliographiques
[37] Ch. DARWIN, “The origin of species by means of natural selection”, 1859.
Page | 141
Références bibliographiques
[41] M. DORIGO and T. STÜTZLE, “Ant Colony Optimization”, MIT Press, 2004.
Page | 142
Références bibliographiques
Page | 143
Références bibliographiques
Page | 144
Références bibliographiques
Page | 145
ANNEXE A
MODELISATION DE LA SOURCE
ELEMENTAIRE
Annexe A Modélisation de la source élémentaire
Source
rayonnante
Substrat
Plan de masse
Nous avons :
, , , 0 (A.1)
(A.4)
(A.5)
Page | 147
Annexe A Modélisation de la source élémentaire
, 2 (A.6)
, 2 (A.7)
Avec :
1 tan sin (A.8)
, : Composantes des courants de surface de l’antenne suivant , .
: Perméabilité du vide.
: Permittivité relative du substrat.
tan : Tangente des pertes dans le substrat.
: Epaisseur du substrat diélectrique.
, : Colatitude et gisement du point .
: Nombre d’onde.
: Longueur de l’antenne suivant l’axe .
: Longueur de l’antenne suivant l’axe .
Page | 148
ANNEXE B
PSEUDO-CODE DES DIFFERENTES
ETAPES DE L’ALGORITHME
GENETIQUE MULTI-OBJECTIF
Annexe B Pseudo‐code des différentes étapes de l’algorithme génétique multi‐objectif
IDOM = [ ];
% Vérification de Pareto
[POPDOM, POPNDOM, AVDOM, AVNDOM, IDOM] = pareto (POPREAL, AVPOP);
Si (freduc == 1) % Réduction de l’espace de recherche
[POPDOM, POPNDOM, AVDOM, AVNDOM, AVDOMold, POPDOMold, limites] = reduction (POPREAL, AVPOP,…
…POPDOM, AVDOM, AVDOMold, POPDOMold, limites);
fin_si
Si (fclear == 1) % Technique de Clearing
[POPNDOM, AVNDOM, POPDOM, AVDOM, IDOM]= clear (POPNDOM, AVNDOM, POPDOM, AVDOM, IDOM);
fin_si
% En créant la population POPREAL
POPREAL= [ ]; AVPOP=[ ];
[POPRREAL, AVPOP, AVDOMold, POPDOMold, AVDOM, POPDOM]= créer (POPNDOM, POPDOM, AVNDOM,…
…AVDOM, IDOM, nbind, AVDOMold, POPDOMold);
AV=[ ]; % Technique de Niche
Si (fniche == 1)
[NicheSig]=niche (POPREAL, AVPOP);
AV=NicheSig;
Sinon AV=AVPOP; fin_si
rPOPREAL = [ ]; % Sélection
rPOPREAL = sélection (POPREAL, AV, nbind);
% Croisement
rPOPREAL = croissement (rPOPREAL, pcross);
% Mutation
rPOPREAL = mutation (rPOPREAL, pmut);
% Réflexion
rPOPREAL = réflexion (rPOPREAL, limites);
Page | 150
Annexe B Pseudo‐code des différentes étapes de l’algorithme génétique multi‐objectif
Page | 151
Annexe B Pseudo‐code des différentes étapes de l’algorithme génétique multi‐objectif
%objectifs
Dmax = max(Nobjk);
Dmin = min(Nobjk);
a = (Lmax-Lmin)/(Dmax-Dmin);
b = Lmin-a*Dmin;
Domo = a.*Nobjk+b;
Sigobj (:, k) = 1./(1+exp (-Domo));
%paramètres
Dmax = max (Npark);
Dmin = min (Npark);
a = (Lmax-Lmin)/(Dmax-Dmin);
b = Lmin-a*Dmin;
Domp = a.*Npark+b;
Sigpar (:, k) = 1./(1+exp (-Domp));
fin_pour
% Index de Niche Nicho = Sigobj.*Sigpar;
Page | 152
Annexe B Pseudo‐code des différentes étapes de l’algorithme génétique multi‐objectif
6. Pseudo-code : sélection
% Sélection
rPOPREAL=[ ];
[nbp, nvar]=size (POPREAL);
[nbp, nbobj]=size (AVPOP);
Page | 153
RESUME